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Cdt. Magister Corum
Respect diplomatique : 2649 07/07/309 ETU 18:18 |
Score : 15
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RP privé merci d'attendre d'y être convié pour poster, merci ! Non !! Non et non, c'est hors de question !! Ma décision est prise, c'est irrévocable. Mais Magister vous ne pouvez faire cela, vous savez que les conséquences pourraient être terribles ! Le magister regardait par la large baie vitrée, le regard dans le vague, il ne daignait pas répondre. Il fit un geste en direction de son interlocuteur, lui signifiant qu'il aspirait à un peu de solitude. L'homme s'exécuta, à regret il quitta la grande bibliothèque, laissant la porte se refermer dans un bruit sourd derrière lui. Corum gravit les quelques marches menant vers les incunables de sa collection personnelle. Il aimait laisser courir son regard sur le dos des livres, laissant s'imprimer au fond de sa rétine la succession de titres évocateurs. Il s'arrêta sur un ouvrage rarissime: le Philèbe de platon, un obscure auteur dont nul n'avait plus connaissance à ce jour qui traité du rire avec légèreté et finesse. Un bruit de pas feutrés derrière lui, une femme âgée à la voix rocailleuse l'interpelle doucement. Il ne l'a pas entendu s'approcher, mais il ne la connait que trop bien. Alors mon jeune ami, qu'as-tu décidé pour firmament ? Votre stratégie est sur le point d'aboutir, mais tu sais que cela répandra un déluge de feu et de sang sur cette galaxie. Tu sais ce qui est arrivé la dernière fois, n'est-ce pas ? Tu ne veux plus être responsable d'un nouveau massacre. Satanée vieille melpo, moins crue avec l'âge, mais toujours à mettre le doigt là où ça fait mal et avec le sourire, toujours le sourire. J'hésite Melpomène, le résultat de la victoire me semble être un prix trop exorbitant pour les conséquences qu'aurait cette Géhenne sur cette galaxie qui reprend vie petit à petit. La vieille femme la regarde de son seul œil valide, presque autant surprise qu'amusée. Voyez vous cela, le noble magister après s'être amusé à jeter de l'huile sur les belligérants hésite à porter le coup fatal ? Tu m'en bouches un coin gamin ! Je te croyais plus teigneux, d'autant que tout se déroule comme prévu ! Il se retourne nerveusement. Ce n'est pas une question de crainte, la guerre ne m'effraie nullement. C'est que... ...Que tu crains de faire le mauvais choix, c'est cela ? Alors à quoi bon vous être amusé à leur faire cracher leurs ressources, vous vouliez attendre de savoir quels nouveaux arrivants rallieraient leur cause, vous les connaissez aujourd'hui, les masques tombent, les uns après les autres, vous n'avez plus qu'à suivre votre plan machiavélique. Vos adversaires tombent dans les différents pièges tendus, regardes ! Même le mixeur commence à clamer partout qu'il veut se faire l'Organisation, vous n'attendiez que ça pour déclencher votre plan, non ? Et tous les autres qui se dévoilent, convaincus qu'ils peuvent avoir le dessus ! N'est-ce pas la raison pour laquelle vous aviez tant attendu ? Elle connaissait les réponses et même les questions la bougresse. Forcément elle m'avait formé. Je sers les poings pour ne pas fracasser une autre table. Ce n'est pas si simple vieille harpie !! Ce sourire de contentement sur son visage en me voyant perdre mon calme, combien de fois avais-je voulu lui effacer ce sourire à grand coup de lames. Tu sais pertinemment ce qui te retient, ce qui vous retient... la vie... La vie, c'est ça le vrai problème, c'est cela qui vous empêche de devenir ceux que tout le monde craindraient comme le feu de la peste. Vous mettre sur la tronche avec deux ou trois gros malabars dans une galaxie dévastée ne vous a jamais trop déplu, bien au contraire, et vous êtes plutôt bons d'ailleurs pour traquer le connard de compétition dans le désert, mais lorsque cela peut couter des vies innocentes, on hésite à appuyer sur la gâchette, on veut pas tout dérouler...Hein, c'est ça le problème ? Des moyens colossaux, mais encore trop de cas de conscience. Le magister avale sa salive, il ne sait que répondre sans tomber dans l'insulte. regardes toi Corum, qu'es-tu devenu ? Avec ton langage de charretier, "le camionneur galactique", ah elle est bien bonne celle-là !! ahhhhhaaaaaahhaaaa ! Tu as des responsabilités mon bonhomme, alors c'est bien beau de faire reluire ta musculature à l'huile grasse et de sortir des insultes que je te mettais dans la tronche quand tu étais haut comme trois couilles et que tu galopais à poil en extrême aval. Mais tu n'as pas passé 30 ans de ta vie dans une bibliothèque pour parler comme dans un bordel, monsieur le camionneur ! Le ton monte, la patience s'estompe. Mais bordel justement, n'est-ce pas toi qui m'a enseigné l'art du captatio bene volontiae ? Ou comment donner l'image attendue par son adversaire afin de l'obliger à laisser tomber ses défenses. "L'homme qui t'enferme dans une boite pense pouvoir te cerner plus facilement, c'est là qu'il commet des erreurs." C'est ton enseignement melpo !! Il me prend pour un tas de muscle, tant mieux ! Mes projets ne lui en paraitront que plus prévisibles. Sauf que la guerre, ne vaut que lorsqu'elle est justifiée, au moins un minimum. Là, nous avons l'opportunité de frapper un grand coup, nous préparons cela depuis des cycles en attirant son attention ailleurs par quelques escarmouches, nous sommes prêts... mais les dommages collatéraux seraient énormes, beaucoup trop énormes, les peuples qui viennent à peine de voir le jour seraient balayés en un rien de temps. L'Organisation n'a pas été crée dans ce but. Nous ne pouvons sacrifier les quelques idéaux qu'il nous reste juste pour faire taire des présomptueux. Ce ne serait pas...juste. Ah enfin, le mot est lâché, la justice. Tu ne veux plus la guerre, c'est ça ? Je ne l'ai jamais voulu, ou rarement, contre les némésis en songe, car ils ont comploté contre ceux qui n'allaient pas dans leur sens, ils ont cherché à nous virer de songe sans aucune raisons valable, résultat ils sont aujourd'hui enterré dans quelques décharges stellaires d'Espoir. Mais la guerre n'est qu'un moyen, pas une finalité ! Alors fais la paix, bougre d'âne ! Mais je ne suis même pas en guerre, vieille carne !! Souffle, souffle, bodom bodom bodom Alors porte la paix, une paix solide qui fera taire toutes les rancunes, une paix qui permettra de reconstruire cette galaxie comme vous l'avez fait en songe et ailleurs sans que tout n'explose à nouveaux dans quelques semaines. Je ne sais si ce sera possible, d'autres membres de l'organisation y aspirent, mais les attaques pernicieuses de certains commandants prétendument neutres, accroissent les tensions et j'ai bien peur que tout ne se mette en mouvement malgré moi, peut-être est-il déjà trop tard, des flottes colossales se mettent en mouvement. Contacte donc celui qui peut t'épauler dans cette tache titanesque. Contacte ton frère d'arme, John Doe, le noble Stellarque. Vous avez tenu Aurore au moment où elle était la galaxie la pus peuplée et la plus agitée de l'univers. Vous avez fédéré autour de vous et même si vos méthodes ont changé, vous pouvez apporter cette paix, quoi qu'il vous en coûte. Oui... C'est encore possible, j'ai lancé un vote dans les trois cercles de l'Organisation, les résultats ne tarderont plus à tomber. Mais comment faire pour... Il se tourne vers la vieille borgne, mais l'ombre de melpomène avait disparu dans un murmure. Il lui arrivait de se demander parfois si elle était bien réelle. Puis il mesure que le temps presse. John... mon ami... mon frère... Toi seul peut m'aider... Il saisit son holocom et enregistre un message codé à l'intention du stellarque.
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Cdt. John Doe
Respect diplomatique : 866 08/07/309 ETU 01:15 |
Score : 10
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¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨ John... mon ami... mon frère... Toi seul peut¨ m'aider... ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨ Ces paroles raisonnent encore dans la tête du Stellarque alors qu'il n'est pas encore à bord de L'Arkos. ..................................... Le Stellarque est maintenant assis derrière son "bureau" au sein de ses appartements privés. Il est dos à la pièce. Face à lui, l'immense verrière faite de ce nouvel alliage enrichi en apotium. John est paisible en cet instant. Rien ne vient troubler le silence du vide intersidéral. Ce silence parfois si pesant est maintenant source de régénération. Le Stellarque regarde sans regarder. Il s'est laissé hypnotiser par ce fabuleux spectacle. Spectacle de ces étoiles qui par milliards viennent éclairer les flans du destroyer. Paysage fascinant que seuls ceux qui connurent un jour le voyage interplanétaire peuvent appréhender, laissant les autres dans une triste et bien malheureuse ignorance. Compassion de l'érudit. Autant de pensées qui se bousculent. Tant de jeune gens qui aspirent au renouveau de cet univers. L'Equilibre, toujours l'Equilibre. Le Yin lorsqu’il prend de l’ampleur, enfle et s’étend, trouve toujours une limite avec le Yang. Mais déjà, son second, vient troubler la quiétude ambiante. Le présent l’a déjà rattrapé et le tire durement de ses rêveries trop tranquilles. <<John, nous arrivons en vue de notre destination. Nous n’allons plus tarder à sortir de l’Hyper-espace.>> Le Stellarque fit pivoter son fauteuil et fit face à l’intervenant. <<Merci Mars. Je te rejoins au poste de commandement. Lance les préparatifs.>> A peine sortit de l’hyper-espace, la superbe planète bleue emplie les écrans. L’Arkos entame sa décélération et ne croise plus qu’à quelques dizaines de kilomètres secondes afin de rester en orbite géostationnaire. A bord du géant de l’espace, les hommes passent de couloirs en passerelles et d'ascenseurs en puits anti-grav’. Cinq Navettes sont affrétées pour rejoindre la Terre ferme. En arrivant sur le Spatioport, le Magister attend son ami à la descente. Il est entouré de quelques haut fonctionnaires, seuls les haut gradés pouvaient aspirer à venir couler une douce retraite à la légendaire bibliothèque de la Caste. A chacun de ses passages en ce lieu, le Stellarque reste toujours bouche bée quelques secondes devant l'immensité de la bâtisse. Les deux hommes croisent leur regards et se livrent alors à une franche accolade. <<Bienvenue mon ami.>> Lui lance le Magister <<Comment vas-tu vieille canaille !? Toujours le cul vissé sur une chaise entre deux guerres?>> <<Tu me connais bro', Science sans conscience n'est que ruine de l'âme!>> Un sourire complice les soude l'un à l'autre. <<Allez suit moi, tu penses bien que je ne t'ai pas fait venir pour contempler encore une fois plus de mille siècles d'histoire. Des choses importantes nous incombe, et le temps presse. Te souvient tu de la Pairie, de la bicéphalie?>> <<Evidement oui, mon amnésie a ses limites tu sais! Et je crois entrevoir où tu veux me mener>> Tout en parlant, les deux hommes traversent de nombreuses pièces, pour se retrouver dans la salle des cartes. <<Il semblerait, que toujours, le destin nous rattrape. Mais qui sommes nous pour prétendre à cette destinée? En sommes nous seulement digne? Ha mon cher Magister, voila que déjà les nuées et les vibrations de cette forteresse du savoir m'enveloppent et m'enivrent. Bref! Tout d'abord, il nous faut faire le point sur la situation. Qu'en penses tu, quel est ton point de vue de l'extérieur? Penses tu qu'une Paix soit envisageable? Une Paix durable et constructive? Je t'avoue qu'aujourd'hui, si je ne veux plus continuer sur le chemin de la Haine, je n'en ai pas moins des doutes sur les chances de succès de cette nouvelle voie...>> Finissant sa phrase par un regard vers le meuble qui contenait les spiritueux, John n'en étais réellement pas à sa première venue, il finit tout bas: <<Sinon tu nous sert un godet ou bien?>>
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Cdt. Magister Corum
Respect diplomatique : 2649 10/07/309 ETU 12:23 |
Score : 9
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Bibliothèque des Existants, Salle des Cartes. L'amitié est une île d'éthique dans un monde sans morale où tous sont en guerre contre tous. Il est parfois de purs instants de transparence où semble s'effacer toute frontière entre le dehors et le dedans, où l'âme et le jardin se regardent, se découvrent accordés et s'accueillent dans la paisible évidence d'une amitié plus ancienne et fidèle que la mémoire des jours. C'est le sentiment que j'eus en accueillant le stellarque John Doe ce jour là. Nous avions traversé tant de choses, tant de conflits, de situations politiques complexes, tant de déceptions également. Notre amitié était comme un roc en pleine tempête, de tous ceux qu'il m'avait été donné de rencontrer dans cet univers, John était à n'en pas douter l'un des plus droits, l'un des plus intègres et mon ami le plus fidèle, je le considérais comme un frère, frère d'âme, frère d'arme. L'univers pouvait implosait, l'Organisation se dissoudre et angel épouser la brute que cela n'y changerait rien. Quel chemin parcouru depuis ce conflit en secteur 3 d'Aurore, où nous avions dans un déchainement de foudres de guerre, libérer deux secteurs tombés aux mains de la coalition "Métal Klinkant", le bras armé de la coalition Léviathan qui comptait dans ses rangs le tristement célèbre Cronos. La Pairie, puis la coalition Bicéphale Aurore avaient fini d'enterrer nos idéaux d'une politique partagée, émulsifiante, éclairée. Le statut de guerrier avaient toujours joué en notre défaveur, quoi que nous fassions quelques soient nos actions les autres commandants ne parvenaient pas à nous voir autrement que comme des lanceurs de foudre de guerre. Lassés, désenchantés nous avions abandonné une partie de notre idéalisme forcené pour tomber dans un tout autre mouvement, plus radical certes, mais pas nécessairement moins juste, l'Organisation. Chaque visite de John à la Bibliothèque des Existants était l'occasion de réfléchir aux orientations de l'univers, de parler des amis disparus, mais également de boire quelques nectars alcoolisés. Je savais mon ami féru de spiritueux et son regard en direction de sa "cache" était sans équivoque... <<Sinon tu nous sert un godet ou bien?>> Je lui rends son sourire et sors de l'armoire une bouteille d'eau de vie connue sous le pseudonyme de "la brutasse". Celle là est fermentée en Devenir, tu vas m'en dire des nouvelles, cette bouteille est presque aussi rare que les sourires du commandant Joblonéro et tout aussi efficace qu'un bombardement de chapeau de paille, avec le soupçon de surprise d'une Cilabale et la chaleur de la Maternelle. Je coule une bonne dose dans son verre, il risque d'en avoir besoin. Comme tu te l'imagines Johnny je t'ai pas fait venir pour qu'on se mette une pilée éthylique, les résultats des délibérations internes sont tombées au sujet de la guerre en firmament. Le Stellarque ne prend même pas la peine de répondre alors que le liquide sirupeux nettoie par le feu les paroies de son œsophage. Il me jette un coup d'œil endolori, une petite larme timide dans en coin, un rictus dans l'autre. Hum, pas mal, ça karchérise, j'ai connu une polonaise qui en buvait au petit dèj, j'te raconte pas la nuit que tu passais avant ça !! Mouais on a dû rencontrer la même donzelle, vieux. quelques rires, John jette un regard songeur par delà la baie vitrée de la salle des cartes. Sur la grande table sont étalés pèle-mêle des planifications massives, des noms codés et des calculs savants décrivant des prises de planètes en fonction de leur défense. Le silence creuse un fossé entre les pensées des deux hommes, chacun mesurant l'importance des choix qui suivront. John le rompt soudainement en se levant, il fait quelques pas devant vers la lumière diaphane de l'extérieur puis me demande d'un ton moins enjoué. Combien ? 65, peut-être 67°, tu peux en mettre dans ton zingue en cas de panne sur une planète isolée, un gars m'a raconté qu'une fois il... ...non, les votes bro', combien en faveur de la paix ? En cumulant les trois cercles de consultation, on arrive à 28 voix exprimées dont 19 en faveur de la paix... J'imagine que les survivants recueillis et nos interventions ont fait pencher la balance. Et ceux qui rechignent ? Ils prétendent que le plan mis en place était sûr de réussir, ils ont pas complètement tort, et tant pis si les jeunes trinquent au passage, ça leur apprend la vie qu'ils disent. Bref tu connais la branche radicale. Moui, c'est pas pour rien qu'on les envoi pour les boulots extrêmes, pas de sentiments, pas d'état d'âme, donc pas d'échecs. ouep, bref, on est parti pour faire la paix à priori, en espérant que les dissidents ne décident pas de passer outre le vote. Même si je regrette un peu de ne pas avoir pu m'en mêler, il avait l'air de pas trop mal se défendre l'aspirateur, ça m'aurait changé un peu. j'avale cul sec le fond de mon verre, toussote légèrement. On fixe 3 cycles pour définir les termes d'un arrêt des hostilités, on rencontre l'équipe d'en face et on négocie, par contre à partir du moment où on arrive à un cessez le feu, je veux pas voir le lave-linge se balader dans nos systèmes, j'ai pas confiance, c'est encore trop tôt. Qu'est-ce que t'en pense bro ?
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Cdte. Drusilla
Respect diplomatique : 855 10/07/309 ETU 14:52 |
Score : 9
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Ombre blanchâtre moulée (parfaitement) dans les ombres sombres de la Bibliothèque des Existants. Mouvements furtifs ne violant que si peu le calme ambiant. Une main fine posée sur une colonne. Drusilla observe. De loin. Jamais proche, toujours là. Elle regarde les deux hommes discuter autour d'une bouteille. "Ils ne sont efficaces qu'après quelques libations alcoolisées" se dit-elle. "Encore un verre ou deux avant qu'ils n'atteignent leurs procédures normales d'efficacité" Drusilla n'avait pas croisé la vieille qui hantait ces murs. Tant mieux. Cette vieille n'avait certainement pas oublié les périodes houleuses où le Magister Corum et la Reine des Seigneurs de la Vague étaient des deux côtés de la barrière. C'était l'époque où les lames brillaient autant que les étoiles dans le Secteur natal. Les vieilles, c'est comme les éléphants : il ne leur reste plus que la mémoire et l'ivoire. Tant que la vioque était loin, Drusilla pouvait survivre à cette incursion dans la Bibliothèque des Existants. Les Cercles s'étaient prononcés. L'Organisation avait décidé. Les deux têtes de gondoles s'étaient isolées pour organiser tout le bazar qui en résulterait. Pourtant, Drusilla aimait le bazar. Toutefois, sacrifier un peu du bazar nécessaire était toujours nécessaire pour avoir un lendemain toujours plus chaotique. Soudain, une serre s'abat sur l'épaule frêle et charmante de Drusilla et une voix stridente déchire le calme apparent de la pièce. "Maudite dévergondée ! J'ai senti ton odeur de chienne en chaleur ! Alors, tu viens tourner autour de mon p'tit Chou ? T'as pas eu ton compte de luxure, roulure ?" "Bordel de Drakaan ! La vieille m'a pécho ! Sa main ne me lâche plus. Prise ! Pour la première fois depuis des milliers de cycles !" Décontenancée, Drusilla se laisse projeter au milieu de la pièce sous les quolibets de la vieille carne autochtone. Elle atterrit, comme un sac de linge sale, cul par dessus tête laissant entrevoir ses cuisses pendant quelques dizaines de dixièmes. Pas plus. Pas moins, malheureusement. A genou, misérable, trahie, abandonnée, n'ayant plus d'autre honneur que son instinct de préservation, Drusilla prit la parole. "Salut les gars ! Je cherchais les toilettes et je me suis perdue ... Vous faites quoi ?" "Bon, logiquement, ils m'aiment bien ... Dans le pire des cas, je me prends une fessée ... ... ... Chouette !
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Cdt. John Doe
Respect diplomatique : 866 11/07/309 ETU 00:08 |
Score : 9
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Les deux hommes ont entamé leur discution. L'Avenir de Firmament se joue en ce moment même. Déjà les échanges ont commencés au sein de l'hémicycle et le Magister fait venir Scylla pour enclencher une retransmission depuis la Bibliothèque. Connaissant Mortal et ses "pulsions", je crois que Corum à bien fait, faut le rassurer Wall-E, sinon il prend peur et mixe tout sur son passage....sans distinction aucune. J'attends donc qu'il ai finit son allocution pour retrouver nos moutons...évidement, pendant ce temps je suis bien obligé de le tuer, le temps, faut que je me réhydrate...fait chaud dans la Bibliothèque des Existants et Corum a eu la bonne idée de bouger la boutanche de mon côté...bon discret tout de même, il s'agirait de pas se faire remarquer... Le doux breuvage du Magister faisait son petit effet, si john avait encore des doutes concernant son hygiène bucco-dentaire en arrivant, il était maintenant tout à fait rassuré et sur que pas un seul parasite n'avait pu en réchapper! Même l'aphte qu'il se trimbalait depuis 3 ou 4 cycles avait littéralement brulé au contact de la délicate et si fine décoction... Ben mes aïeux, y'en a vraiment qui savent manier l'alambic! A chacun de mes passages il ne fait que se bonifier! Tout en écoutant Corum répondre a Mortal déguisé en anonyme, il me semble entendre quelques bruits venir d'une pièce toute proche... Je n'y prête pas attention de suite...il me semble savoir que la satanée vielle Melpo, comme l'appel mon ami, raffole des félins... Le Magister est sur le point de mettre un terme à son discours. Je lâche donc mon verre et me détourne de cet "incident" sonore pour me recentrer sur les raisons de ma venue ici. Mais décidément, impossible de discutailler 5min sans dérangement... Le Magister coupe la communication et dirige sa main vers la bouteille de gnôle quand retenti, à travers l'antique édifice, un cris affreux et presque inhumain tant il laboure les oreilles de nos deux protagonistes. Évidemment, la bouteille ne rate pas l'occasion pour essayer de se faire la malle en répandant son délicieux contenu sur la table, fort heureusement, les reflex des deux féds ne sont plus à démontrer et à deux, ils sauvent le précieux mélange au moment même où la satanée vielle Melpo fait irruption dans la salle des cartes en jetant à leur pieds une fort charmante jeune femme qui semble être ni plus ni moins que La Reine des Seigneurs de la Vague en personne! A cette occasion, les deux hommes ont l'honneur d'apercevoir le giron procréateur de la jeune femme...Tout deux se regardent en un éclair, sur et certain de penser exactement la même chose: T'as vu ce que j'ai vu???????? Pince moi je rêve! Avant que nos deux compères aient pu comprendre ce qu'il se passe devant leur yeux ébahit, l'une et l'autre les abreuvent d'explications...La plus virulente, Melpo, est reconduite gentiment par le Magister pendant que John se dirige vers Drusi et lui tend la main.. <<Salut les gars ! Je cherchais les toilettes et je me suis perdue ... Vous faites quoi ?">> Tous trois se regardent durant un instant et explosent d'un rire franc et généreux! <<Ben tiens! Tu vois ma jolie, je m'attendais à tout, sauf à ça!>> Je me tourne vers Corum en souriant <<La voila notre espionne... Je suis sur qu'elle bosse pour le compte du Mixeur... Qu'est ce qu'on fait? On l'emmène au troisième sous-sol pour lui faire tout avouer? Là, je vais virer parano façon El Coco>> Dis-je en souriant
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Cdte. Drusilla
Respect diplomatique : 855 13/07/309 ETU 11:33 |
Score : 6
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"espionne" ? "Bosser pour le mixeur" ? Quelques alarmes silencieuses résonnaient dans la tête de Drusilla. Un peu comme un troupeau de fédés déboulant dans un concours de poésie pour clamer haut et fort qu'ils étaient les plus beaux, les plus agiles, les meilleurs représentants de la génétique galactique. "Espionne" ? L'Heure était grave. Très grave. "Bosser pour le mixeur" ? Loi 1 des Seigneurs de la Vague : "quand dans la merde tu es, tu sais que tu devras laver tes fringues". Qui avait inventé cette Loi stupide ? Ah oui, l'Ancêtre ... Pffff ... Tu parles d'une Sagesse utile ! "Euh ... Faut dire que le Mixeur, il a pas une sale vioque qui traîne là où il faut pas ... Si ça se trouve, lui c'est un hôte gentil, même avec les monte-en-l'air ! Barbares de fédés ..." "Troisième sous-sol" ? Les pauvres gars de Metal Klinquant y avaient fait un séjour prolongé. On dit que l'un d'eux avait même avoué des crimes au nom de sa môman. Un autre, un fédéré, avait demandé à apprendre à conduire un Vaisseau Marchand d'élite pour se reconvertir. La torture ... La souffrance ... le noir ... l'isolement ... Aouille ! Et cette vieille parano m'avait même explosé l'épaule ! Quelle poigne ! Ces amants ont dû se souvenir de ses massages personnalisés. "Non, en fait, je passais dans le Secteur, pilotant ma Frégate Corsaire avec toute la grâce possible et un équipage de cloportes fainéants de 1ère classe quand j'ai vu de la lumière. Je me suis dit que si la Bibliothèque des Existants était allumée et ouverte, c'est que quelqu'un marchait sur la voie pernicieuse mais existante de l'Illumination, juste histoire de rattraper Shi de San et de faire un concours de devinettes ésotériques incompréhensibles. Un truc dans le genre :" Drusilla croisa les genoux et imita le petit chauve en question. "OMMMMMMMMMM ! OMMMMMMMM ! Question : qu'est-ce qui a 4 bras ? OMMMMM ! OMMMMMM ! OMMMMM ! OMMMMMM ! Réponse : Le Sage a autant de bras qu'il désire pour surmonter ses épreuves." "Par les cornes de Drakaan ! le regard de biche ! Voilà ! C'est ça la solution !" Drusilla battit frénétiquement des paupières ! Encore et encore et encore ... "Pas les vers perforants !"(*) "Y sont p'têt bourrés ?". Dans le doute, Drusilla envoya une nouvelle salve de battements de paupières. "Pendant que je suis là, je pourrais certainement vous aider ? J'peux m'occuper de la vioque, faire une promenade près de la zone où on coule une colonne de béton ? Vers une rivière profonde et très dangereuse ? Nettoyer quelques armes mortelles avec elle ? Lui faire traverser la rue ? Vous parliez de Firmament, je crois ?" (*) Dédicace spéciale au film Flash Gordan des années 80 avec la sublime scène de torture d'Ornella Mutti et la bande son de Queen.
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