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Cdt. Orel Ness
Respect diplomatique : 24 25/08/309 ETU 01:50 |
Score : 5
Détails
-- Citadelle impériale de la famille Ness, planète Mensara -- En approche de la piste nord, j'entame un atterrissage mouvementé. Des vents violents secouent la navette, mais je maintient péniblement l'appareil. Après une dernière bourrasque, je me pose enfin. Le cockpit s'ouvre sur une pluie torrentielle. De violents éclairs déchirent le ciel et grondent si fort que j'ai l'impression qu'ils peuvent me foudroyer d'un instant à l'autre. Ce ne fut pas vraiment le temps le plus propice pour le pilotage, mais la situation l'exigeait. Je descend de l'appareil, et voit une porte s'ouvrir. Un valet se présente dans l'encadrement, je rentre rapidement et prend la serviette qu'il me tend. J'emprunte un long couloir de pierre, et arrive dans l'immense salle des Anciens. Cette pièce circulaire, aux piliers d'or et de bronze, porte sur ses murs les portraits de tout les membres de ma lignée ayant donné leurs vie à défendre Mensara. Quelques membres de notre communauté qui se sont illustrés soit au combat en temps de guerre, soit à faire prospérer la science et le commerce en temps de paix, ont la chance d'y figurer aussi. Je me faufile dans un nouveau couloir, et un escalier qui me mène à la crypte. Au centre, sur l'autel, au milieux de membres de la famille et de proches, repose le corps sans vie de mon père. J'ai eu le temps de me faire à l'idée de sa mort durant le voyage, mais la vue de la peau livide d'un être aimé procure toujours un vertige étrange. Il y à deux ans de cela, j'aurais été effondré. Mais voila, j'ai été envoyé au front. Au fil des combats, des pertes et des victoires, j'y ai découvert toute l'horreur de la mort, de la décadence de toutes espèce intelligentes qui les poussent à s'entretuer un jour ou l'autre. A la vue de toute cette horreur, j'ai souffert au plus profonds de mon âme de façon bien plus douloureuse que toutes les blessures que j'ai pu recevoir. J'aurai pu mourir un bon nombre de fois, et je l'ai meme peut etre désiré. Mais la destinée à voulu que je vive. Le temps à fais le reste. La douleur est passé, me rendant plus fort. Voila pourquoi, malgré tout l'amour que je portai à mon père, je ne ressent que peut de douleur en me résignant cette brutale destiné. Malgré s les conflits qui avaient éclaté aux cour de ces dernières années, il n'était pas, par chance, mort dans l'horreur d'un chant de bataille, ni même assassiné, mais foudroyé par une maladie étrange dans son sommeil. Aprés quelques instant, je porte mon attention sur les personnes présentes. Je reconnais vaguement quelques membres de ma famille, car je n'ai pas vue la plupart depuis mon enfance. Il y à le lieutenant O'Nurphey, chef de l'unité spéciale de la flotte et fidèle ami de mon père. Je remarque que beaucoup de personnes présentes me sont inconnu, et pourtant me dévisagent étrangement. Je comprend peu à peu qu'ils voient en moi non pas un nouveau dirigeant, mais surtout l'héritier d'une immense fortune. En plus des ennemies nous attaquant à l'extérieur, j'allai devoir combattre tous ces gens, qui usant des pires moyens d'arriver à leurs fins allaient gangréner l'empire de l'intérieure. Une longue et usante guerre de pouvoir s'annonçait.
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