Le jour se leva sur Atrios.

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Cdt. Shedy Respect diplomatique : 7 11/07/311 ETU 00:29

Score : 7 Détails 0 : orthographe insuffisante 0 : présentation bâclée 0 : hors sujet 0 : hors role play 0 : message insultant efforts visibles : 0 message adapté : 0 message remarquable : 1 humour décapant : 0 role play intéressant : 6 " Quel beau coucher de soleil ... Que croire, aujourd'hui. Croire ou craindre sont deux mots qui se ressemblent tellement ... Je ne comprends pas. Je tente. J'essaie. Voila aujourd'hui, d'après mon calendrier, 159 cycles que je suis détenu.  159, un chiffre, auquel aussi peu d'importance est accordée... après tout, 159, un de plus, un de moins, qu'est-ce que cela changerait.  De toutes les façons je ne sortirai pas. Ce n'est pas ma décision, elle est irrévocable, et moi, je n'ai aucun pouvoir pour la changer.  Tel un animal détenu et présenté comme danger, j'ai moisi dans ma cellule, à m'occuper de mon lit en béton, de mon bol de soupe quotidien -a laquelle ma tête accorde une très mauvaise réputation- et du soleil couchant. Mon recoin mortel, comme j'ai pris plaisir a l'appeler, m'offre une seule vue sur la mer de Trearis, seul et unique eau de la Capitale galactique ex-Atriséenne de Firmament. Orientée plein ouest, la chambre est parfaitement alignée avec le soleil lorsqu'il amorce sa lente descente sur l'horizon.  La, a chaque crépuscule, je récitais mes vœux.  Qui sait ? Qui prouverait que ce ne sont que superstitions ? De toutes façons, la mangeaille que l'on me jette a travers les barreaux chaque midi ne peut me faire penser qu'à une chose. Sortir. Fuir. Rentrer chez moi. Me venger. Je suis debout. De mes mains, je m'agrippe à la seule fenêtre qui obstrue le pont de la liberté.  Le seul obstacle. Déjà, la Lune grimpe dans le ciel. Je n'y fais pas attention, d'habitude. Mais cette fois, il m'a semblé voir quelques lumières. Un flash lumineux, une sorte d'étoile, tel un espoir qui m'appelle et me tend la main. Je me dis de ne pas rêver.  Dans mes habits de prisonnier nécessitant haute surveillance, je  retourne vers mon lit. Avant, je jette un dernier coup d'oeil vers le ciel. La nuit est noire. Le ciel est clair et la lune trône. Plus rien. Je m'allonge ; c'est très inconfortable, certes. Mais je n'ai plus le pouvoir de décider. C'est terminé. Depuis longtemps. Je regarde la montre du couloir de surveillance. Il est minuit. Cela fait 160 jours que rien, plus rien, a Atrios, n'est sous mon pouvoir. Alors j'ai décidé de les laisser faire a leur guise. Comme eux, ils le voulaient.  Car moi, Shedy Maastrit, Je me vengerai. "

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