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Cdt. calandil
Respect diplomatique : 143 22/01/312 ETU 21:10 |
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[Pendant ce temps, par un beau matin sur la capitale impériale, alors que le débat sur la constitution agitait l’assemblée…] Dans une salle secrète du palais de la capitale impériale, les membres du Haut conseil impérial réunis au grand complet se préparaient à laisser leurs esprits voguer sur la surface ridée d’un lac de paroles moins sereines que le lac miroir de Tal alsnen. Ils étaient tous assis autour d'une immense table ronde, mais ils pouvaient s'entendre tous mutuellement sans peine aucune, par l'effet d'une propriété des lieux. Dans une salle située sur un plan crée par les archimages, protégée par les prêtres, la salle inconnue de tous abritait une session de tout le Haut conseil, transportée sur un autre plan qu’il savaient protégée contre les démons et les entités spirituelles inférieures, ils allaient délibérer de la politique à suivre. Trois légions des guerriers d'élites alkandir du général Alnaril d'Innilethiel survaillaient les abords du palais en plus des palatins qui survaillaient l’intérieur du palais comme à l’accoutumée. D’autres protecteurs plus discrets mais non moins effices avaient été appelés. Les membres de la jeune garde avaient été exceptionnellement autorisés à donner leur point de vue sur la situation politique et s'étaient assis au fond de la salle. Le Duc Delfen de Talamanis était influent, et il avait obtenu de l’empereur qu’il daigne les accepter à la séance du conseil. Le Duc était un guerrier qui avait toujours servi loyalement l’empire il représentait la branche militaire, qui n’avait cessé de gagner en influence depuis l’expansion… L’antique salle secrète décorée avec les portraits hiératiques des anciens grands empereurs accueillait les membres du Haut Cénacle, les sages et puissants enchanteurs, les commandeurs des Ordres religieux, les Hauts dignitaires du culte, les grands prêtres, les grands ducs, archiducs, princes et rois qui gouvernaient leurs terres chacun selon les droits et privilèges accordés par la Couronne, ils étaient accompagnés d’un seul conseiller. Enfin étaient aux côtés de l’empereur, ses conseillers personnels, dont le commandeur des palatins le prince Alkatar Calandili, et des érudits au savoir immense et reconnus comme de grands philosophes. Les débats se faisaient en eldarin antique, c’est-à-dire la langue qu’il convenait d’utiliser lorsque l’empereur s’exprimait en Tanir, l’eldarin ancien. Cette noble et grave assemblée était un délice pour l’âme tant d’hommes sages, preux et vertueux rassemblés sous l’égide des plus sages et du prudent et noble empereur. Après la prière initiale, et dans un calme absolu la parole revenait toujours aux plus anciens et ceux ayant le rang hiérarchique le plus élevé en premier lieu, il pouvaient aussi choisir de ne parler qu’à la fin des débats, le dernier à parler était bien sûr Sa gracieuse Majesté impériale Tar Annarion Ier. Les sages archimages firent un long exposé sur la nature des démons, leurs intentions, leurs méthodes, leurs ruses afin de guider l’assemblée dans ses délibérations. Après cette longue introduction, le véritable débat commença, l’on donna la parole aux plus nobles princes de l’empire. Le premier à parler fut le prince Findior de Salderis, sa voix était apaisante grave et belle: « Votre gracieuse majesté, la gloire qui émane votre trône n’a pas d’égal, et vos fidèles serviteurs, nous les princes de l’empire, nous sommes toujours enseignés par votre sagesse, nous requerrons de vous de nous guider et d’éclairer le chemin à suivre. Nous avons pris connaissance de ce qui se passe loin de notre terre. Nous les Eldars, nous nous contemplons la brume, nos conseillers nous disent qu’il serait possible que les démons anciens s’agitent et cherchent à plonger la Galaxie dans le crépuscule de la noirceur guerrière. Une mystérieuse femme qui peut se dissimuler dans la brume comme certaines créatures ténébreuses, vénèrent des divinités. Nos lumineux maîtres, comme le soleil fait fondre la blanche neige au point du jour viennent à l’instant de nous dévoiler la vraie nature par leurs savantes paroles de sagesse que la brume, cache les ténèbres. La brume dissimule les choses, elles les cachent, elle est l’ennemie de la lumière. Les ténèbres cherchaient un allié moins effrayant, plus séduisant, ils lui confèrent ses pouvoirs, pour se moquer davantage de ceux qui ne se méfieront pas de celle qui se présente comme une bienfaitrice. Nous savons que cette femme n’est pas un être ordinaire. L’heure est grave, votre Majesté connaît fort bien les ruses de ces créatures. Nous vos fidèles vassaux, vous demandons d’empêcher que les ténèbres ne continuent d’œuvrer impunément au travers de la Brume, les autres peuples ne font aucun cas de la Lumière ni de Ténèbres, ils sont fascinés par la connaissance des yeux, par la connaissance qui tue la sagesse, ils ignorent le danger qui nous menace, ils ne savent pas. »
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Cdt. calandil
Respect diplomatique : 143 22/01/312 ETU 21:14 |
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Le noble prince se rassit et demeura attentif au prochain discours. Toute l’assistance demeurait silencieuse pendant quelques instants. Tous comprenaient la situation. Le Roi des nains, qui avait une autorité naturelle et était fort respecté, avait souhaité attendre avant d’intervenir prit la parole. « Votre Majesté impériale Moi, roi des rois des naugrim de l’empire de l’Inaltessar, selon les devoirs de l’Alliance, qui nous lient à servir le Trône, nous réaffirmons solennellement vouloir contribuer à combattre le mal qui nous guette, les paroles ailées des sages aux pensées rapides nous ont tout à fait convaincus de la menace, par la Barbe de mes ancêtres et au nom des miens, nous demeurons fermement à vos côtés. » Le laconique Roi reprit place faisant légèrement grincer son siège sous le poids de sa lourde armure. Le prince Alkatar se senti obligé de parler à son tour prit la parole, après avoir tourné son regard vers l'empereur, son discours fit suite à celui du vénérable roi. « Messeigneurs, Sa Majesté, tout d'abord vous remercie d'êtres venus et écoute vos déclarations. Dans sa Sagesse il cherche à éviter tout risque de guerre. Nous devons à tout prix chercher à déjouer les plans des noires ténèbres par la persuasion, et la sagesse de nos paroles de paix. Il ne faut pas à vaincre par la force, où nous serons entraînés comme vous le savez dans le cycle infini des luttes et des guerres vengeresses. Sa Majesté ainsi que vos tous, est convaincue que les ténèbres se dissimulent habilement usant de belles et suaves paroles pour endormir les esprits faibles des mortels. Ils veulent pouvoir aller où ils veulent contrôler tout, sans aucune limite. Mais il faut être prudents. Le serpentaire surplombe le serpent, mais le trompe, pour s’en saisir. Il nous faut agir sagement et patiemment. Comme une plante du désert attendant la rosée matinale. Ici les ténèbres féroces ne peuvent guère savoir ce que nous disons car nous sommes à l’abri de leur menaçante action. Toutefois il faut agir avec grande prudence, n’oublions pas que les autres nations la considèrent comme un être raisonnable qui n’est pas sous l’emprise d’une possession...Nous ne pouvons l’exorciser à moins de la quidnapper, ce qui est bien entendu impossible. Nous devrons composer, et trouver une solution de compromis. Nous devons prévenir le pire.» Le Seigneur Delfen se leva et fit cette remarque : « la fin présumée de la commandante Célia était une information prendre en considération, dans nos délibérations. » Puis il se rassit avec son élégance naturelle. Le roi Syste se leva lentement et il fit vrombir sa voix profonde : : « Votre Gracieuse Majesté Il faut déterminer quels sont ses vraies intentions, la naïveté serait ici un grave danger. Le serpent est moins dangereux que le scorpion caché sous le sable ». Les douces vagues des mots venaient frapper se sable doux des plages sages et blanches de l’antique pensée des eldars. Après trois heures de discussions après avpir écouté tous les avis. L’empereur ferma les yeux, respira profondément regarda vers le bas, puis regardant l’assemblée après un moment de réflexion conclut en talnin : « Patience et persuasion est la règle que nous suivrons, nous ne pouvons vaincre le mal par les ténèbres, ni le vacarme de l’erreur par un silence prolongé. Cherchons le crépuscule, temporisons, là où se mêlent la nuit et le jour, car la sage aurore chassera les ténèbres au point du jour. Que Dieu nous protège en cette entreprise» Tous dans le recueillement se turent soudain. Le Soleil luisait à présent sur les esprits nobles du Haut conseil. Après la prière, ils se rretirèrent et chacun sortit par une des sorties secrètes du palais.
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