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Cdt. Matïs Ademar
Respect diplomatique : 32 23/02/312 ETU 16:20 |
Score : 6
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Chapitre 1: L'incident Dans le désert de Tsaahal, une équipe archéologique s’amine. Trois hommes, tous dans la force de l’âge sont en train de révéler ce que pourrait être le mur d’un ancien temple. Personne ne parle, tous retiennent leur souffle. Ils espèrent toucher au but. Heure après heure, la masse de sable diminue et laisse percevoir de très vieux dessins. Ils représentent des formes, ordonnées de haut en bas sans aucune logique évidente. Ces formes laissent les chercheurs perplexes, mais il fait maintenant nuit. Peu à peu, les archéologues rejoignent la tente. « Ca n’a pas l’air d’être ce que l’on cherche. - C’est étrange, je n’ai jamais vu de dessins similaires. D’ici demain, nous devrions pouvoir procéder au datage, espérons que ca nous aide. - Pense tu qu’il faille prévenir la corporation démocrate ? - Non pas encore, attendons d’avoir plus d’éléments. » Les hommes sont fatigués et ne tarde pas à s’endormir, bercés par le vent soufflant sur les dunes. Le lendemain, les hommes redescendent dans le puits d’excavation. En quelques heures, ils finissent de dégager le sable et commencent à examiner le mur. Les archéologues sont stupéfaits. Aucune écriture ne ressemble à ce qu’ils ont sous les yeux et aucune forme ne permet de penser qu’il s’agirait de dessin d’animaux ou de paysage. En outre, le mur est particulièrement bien conservé et les inscriptions sont intactes. Un des hommes approche avec un outil à la main. « Voyons voir de quoi tu es constitué… » L’instrument émet des sons réguliers alors qu’il scanne la paroi. Le verdict tombe. « Il s’agit de serendibite… - C’est impossible tu es sur ? - Il n’y a pas de doute, l’appareil est formel. - Un mur en serendibite !? C’est impossible ! Cette roche est tellement dense. Jamais un peuple aussi peu avancé n’aurait pu l’utiliser pour un temple. Et seul le laser permettrait d’obtenir de telles gravures ! - Ce n’est pas tout… Le mur est daté de 800 000 ans. - Ce n’est pas possible. C’est sur, le Dateur déconne. Va en prendre un qui n’a pas eu un coup de chaud. » Même tests, mêmes résultats. Les chercheurs sont tous perplexes et ils commencent à inspecter le mur. Certaines parties du mur paraissent pouvoir être poussées alors qu’aucune marque ne laisse paraître un découpage. Excités par la découverte et en pleine interrogation sur la réelle fonction de ce mur, les archéologues en perdent la notion du temps. Ils passent la nuit complète à essayer des combinaisons, sans aucun succès. A bout de force, deux décident de rentrer et le dernier promet de les rejoindre rapidement. Au petit matin, Karl réveille Olof, visiblement inquiet. « Matïs n’est toujours pas remonté. - Merde, tu penses qu’il s’est endormi pendant les recherches? - Ce serait bien son genre, mais le laisser seul la dessous, ça m’inquiète. - T’as raison, descendons voir ». Karl et Olof sont stupéfaits par ce qu’ils découvrent au fond du puits. Matïs a disparu, tout comme le mur. Il parait s’être rétracter pour ouvrir à un tunnel qui s’enfonce profondément sous terre. Les archéologues s’y aventurent à la lumière de leur torche électrique. Ils marchent sur ce qui leur semble être des kilomètres. Ils essaient d’appeler Matïs mais c’est toujours l’écho qui leur répond. Tiraillés entre l'urgence que pourrait demander le sauvetage et la nécessité de prévenir les secours, les deux archéologues ne savent plus trop quoi faire. [HRP] RP réservé [/HRP]
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Cdt. Matïs Ademar
Respect diplomatique : 32 25/02/312 ETU 14:37 |
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Score : 2
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"Il faut continuer!" Prenant leur courage à deux mains, les deux archéologues continuèrent à avancer. La pierre de la galerie laissa progressivement place à une matière similaire à celle de la porte. Les mêmes signes ornaient toujours le tunnel. Plus loin, une seconde porte semblait avoir été récemment ouverte. Mais à la différence de la précédente, elle débouchait sur un puits. Matis semblait déjà être passer la puisque qu'une corde était déjà prête à être descendue en rappel. Après avoir vérifié la sécurité de l'installation, les deux scientifiques utilisèrent la même corde pour descendre. En arrivant près du fond, ils sentirent une forte chaleur. "Mais qu'est ce que c'est que ce bordel? - Ce n'est pas normal que la température change si subitement. Normalement elle est constante à cette profondeur. - Je crois qu'il n'y a plus grand chose de normal ici." Le balayage de la lampe torche faisait apparaitre des silhouettes assises en tailleur, formées par des statues. Si le corps était normal, leurs visages étaient tous déformés. Certains semblaient être en feu, d'autres présentaient des traits horriblement difformes. Chacune semblait regarder les frêles explorateurs. Elles semblaient vouloir les empêcher de progresser. Les archéologues avançaient très mal à l'aise. La galerie s'enfonçait encore plus en profondeur. Plus les chercheurs avançaient plus la température grimpait. Après ce qui parut être plusieurs heures de marche, Karl et Olof comprirent pourquoi la chaleur était aussi insupportable. Le tunnel s'ouvrait sur un large pont. Il s'avançait au dessus d'une poche de magma. Au bout, il y avait une sorte d'autel, devant lequel se tenait Matis. "Matis, ça va? - N'approchez pas! J'y suis presque. - Qu'est ce que c'est? - C'est le départ d'une grande découverte. Un moment mémorable. Je vais l'ouvrir..." Il s'exprimait de manière saccadée. Sa voix était étrangement aiguë et tremblait à chaque mot. Soudain, il y eu une sorte d'éclair. Matïs ne semblait pas l'avoir perçu. Cependant, il s'était redressé. Quand il repris la parole, sa voix avait changée. Elle n'avait rien à voir avec celle dont ses amis avaient l'habitude. "La découverte d'une nouvelle aire. Le pouvoir. Oh oui la force, la terre... Force, oh feu oui, par les dieux. Les démons sur le monde, les anges sortent de sous la terre. Le sang, la vie, l'eau. Que peuvent faire les hommes face à l'homme? Je suis la porte tu es la clé. - Matïs, est ce que tu vas bien? Que fais tu?" Matïs ne répondit pas. Très inquiets, Karl et Olof se dirigèrent vers lui. Alors qu'ils étaient à mi-chemin, Matïs se cambra et se mis à hurler de douleur. Il convulsait intensément, tout en gardant en main un étrange objet. Ses collègues essayèrent de lui porter secours mais doucement Matïs se mît a flotter en l'air. A à peu près un mètre du sol, son corps pris feu. Matis se tue, se tordant de douleur en silence. "- Matïs qu'est ce qui t'arrive?" Matïs ne répondit pas, il s'était maintenant redressé et toujours en combustion, il leva un étrange objet au dessus de sa tête. "- Le temps est venu de réveiller les anciens dieux et de redonner a l'homme son vrai pouvoir." Ses deux amis virent bientôt l'objet. Il s agissait d un cube, gavé de symboles qui luisaient. La lumière qu'il diffusait devenue de plus en plus forte, au point d'aveugler les chercheurs. "Il est temps de révéler au monde sa vraie nature!" [HRP] Toujours réservé, je n'ai pas encore relu à cause de mon ordi qui plante. Pitié ne me flinguez pas directement [/HRP]
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Cdt. Matïs Ademar
Respect diplomatique : 32 02/03/312 ETU 22:44 |
Score : 8
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Karl repris conscience dans ce qui semblait être un tombeau. Tout son corps était endolori. Il se sentait faible, fatigué. Essayant de retrouver ses esprits, Karl se remémora le choc. Matïs en feu, son regard de fou, brandissant cette étrange boîte. Mais que c’était il donc passé ? Karl n’en avait aucun souvenir, tout comme il était incapable d’expliquer comment il était arrivé ici. Doucement, Karl arriva à se lever. Il se mouvait très lentement et eu du mal à arriver jusqu’à la porte du tombeau. Il chercha une poignée, un mécanisme, mais ne trouva rien. S’asseyant contre la porte, Karl tendit l’oreille, espérant entendre quelques personnes qui pourraient lui venir en aide. Il n’entendit rien. Karl se sentit profondément seul. Étrangement, ce calme le rassura et lui permit de se reposer. Quand il se réveilla, Karl était toujours dans le même endroit. Il avait cependant repris suffisamment de force pour se lever. Après avoir passé du temps à chercher un moyen de sortir, il essaya de pousser la porte. Faite en pierre massive, Karl n’arrivait pas à la faire bouger. Il s’y acharna jusqu'à ce qu’il ne puisse plus. Ses mains lui faisaient mal, ses poignées pouvant à peine bouger. Plein de rage, il se mit à insulter cette putain de porte qui refusait obstinément de s’ouvrir. « Vas-tu t’ouvrir connasse ? Je ne vais quand même pas crever ici ! ». Alors qu’il déversait sa rage sur l’objet il fait un geste de la main pour le désigner du doigt. Quand il finit son geste, la porte fut propulser en arrière, jusqu’à percuter le mur derrière elle. Elle avait fait un bon de plusieurs mètres, comme si elle avait subit le choc d’une explosion invisible. Karl resta sans voix, mais il ne lui fallu pas beaucoup pour saisir ca chance. Il progressa rapidement dans les couloirs et pu sortir du bâtiment. Il faisait nuit, mais ce ne l’empêcha pas de distinguer de quoi il venait de sortir. Il ne pu retenir une exclamation de surprise « Une pyramide ? ». La bonne nouvelle c’est qu’il était encore dans un désert. Etait ce seulement le bon ? Il s’avança dans le désert. Le pagne qu’il portait ne le protégeait pas contre la fraicheur de la nuit. Karl ne pouvait réprimer des frissons en avançant. Il pensait avec anxiété au jour qui finirait bien par se lever. Il sentirait alors le poids du soleil sur ses épaules, l’écrasant plus en plus à chaque seconde. Il subirait les coups que mettrait la chaleur contre ses tempes. Rien qu’à y penser, Karl commençait à ressentir la soif lui déchirer la gorge et se propager le long de ses entrailles. Ses forces le quitteraient peu à peu et il n’aurait même plus la force de crier d’appeler au secours. Le sable rentrant dans sa bouche écorchera sans arrêt sa bouche, sans qu’il n’ait de moyen pour l’enlever. C’était la pire des punitions, un vrai cauchemar. Heureusement, il vit la lumière de torche au loin. Elle semblait se diriger vers lui. Karl marcha à leur rencontre. Le petit matin lui permis de distinguer les silhouettes qui accompagnait ces lueurs. Il s’agissait de cavalier. Lorsqu’il pu les voir clairement, Karl fut surpris par leur aspect. Ils portaient des tenus d’une autre époque et étaient armé de lances, d’épées et d’arc. Lorsqu’ils arrivent à son niveau, ils mirent pied à terre et s’agenouillèrent. « Maître, nous vous attendons depuis maintenant mille ans. Nous n’espérions plus. » Comme Karl était sans voix, un d’eux repris. « Veillez nous accompagner maitre, nous allons vous mettre en sureté ».
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