Je demande au cdt.Thrawn de bien vouloir s'expliqué devant cette assemblé. En sachant que j'avais des raisons pacifique et que je voulais agandire mon Empire avec des planètes neutres.

Un nouveau se réveil en Eveil, et se rend compte de la dangerosité de notre galaxie.

Et oui commandant Kaliou, cela dure depuis pas mal de cycle que le commandant Thrawn bombarde des coordonnés, même si il n’en a pas la totalité sous son autorité.

Je me dois de vous prévenir que ce n’est pas le seul, nous avons beaux être dans une galaxie ou la paix règne, mais pas la peur.

Je suis sûr que vous trouverez un autre système ou secteur possédant des planètes libres, où règne la confiance de vos voisins.

Si si, sa existe, ont n'est pas tous des sauvages.

Mais laissez-moi dormir tranquille. Tout le monde sait que Thrawn est schizo. Comment il pourrait avoir dénoncé aussi longtemps -ouaaaaaarfff- mes ioniques -ré-enroule sa couverture- et ensuite ioniser comme un forcené pire que moi-même sinon ?

Mes chers amis, tant d'empressements de vos parts m'honorent ! Il est vrai que, manquant de sujets débilitants à aborder, vous n'avez que quelques menues questions à vous mettre sous la dent. Les gesticulations présentes indiquent votre besoin légitime de tenter de vivre hors de vos fermes respectives. La Vie est un cadeau empoisonné pour qui ne sait pas quoi en faire.

Moi, hier, j'ai acheté un camion. Un gros. Je l'ai peint en vert pour la partie avant et en rouge pour la partie arrière. J'ai dessiné sur la remorque un poulpe jaune avec des yeux noirs. Quand j'eus fini, j'ai conduit mon bolide de 55 tonnes et j'ai visité ma planète natale comme si je la découvrais pour la première fois. J'ai vu les collines, les champs, les zones industrielles. J'ai gravi les montagnes en écoutant le moteur développer toute la puissance de ses pistons. J'ai roulé jusqu'à la plage et j'ai pris un bain de soleil accompagné de mon nouvel ami tout mécanique qu'il est. J'ai passé, amoureusement, le chiffon nettoyeur pour le lustrer et lui prouver mon attachement.

J'ai joué avec l'avertisseur sonore aussi : j'ai réveillé des bourgades avec ce klaxon. J'ai salué des routiers qui livraient leurs cargaisons avec.

J'ai senti sous mon pied l'incroyable muse de ce moteur sur-puissant. Les cheveux dans le vent, j'ai senti la liberté que l'on a quand on avale les kilomètres à son bord.

L'autoradio comblait la cabine des musiques des radios locales.

Mon Poulpe mécanique filait vers l'horizon, réagissant à chaque pression de mon pied sur l'accélérateur.

J'étais bien.

Je suis d'autant plus bien que le Commandant Kaliou vient se présenter à l'Assemblée après 180 cycles silencieux perdus dans son coin. C'est vivifiant, c'est beau et c'est bien. Mais sortir la tête du trou de son popotin n'empêche pas de se comporter comme des gens civilisés. Je suis accessible par X-com, pour peu que notre ancien nouvel ami daigne prendre son courage à deux mains et présenter ses requêtes avec un formalisme minimal et des précisions de bon aloi.

Pour le reste, vous comprendrez que perdre mon temps dans cette Mascarade puérile ne m'intéresse aucunement et que je me passe de répondre aux enfantillages d'Aryakis qui s'emmerde tellement dans son propre univers qu'elle cherche à tout prix une bonne castagne.

D'ailleurs, dans mon beau camion, j'ai un gros tas de pop corn. C'est un ustensile intéressant ce pop corn : il fait passer le temps ...