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Coa…argh…gulé

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Cdte. Aryakis
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06/12/1012 ETU 01:48
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Venus des confins de la galaxie, toutes sortes de vaisseaux faisaient des bonds en direction de la Capitale, planète bleue aux nuages capitonnés. Dirigeants, guerriers, badauds galactiques avaient tous reçu un message signalant qu’Elle se coagulait, que l’heure était grave et urgente.
Jeune, Arya avait été une impétueuse Commandante qui avait su élever L'ORDRE dans les plus hautes sphères ; stratège émérite elle avait fait vaciller de nombreux empires sans jamais se retrouver à sec sur une aride ni même être moins givré que les habitants d’une glacière ; et là, arrivé à la fin de son règne, elle se disait coaguler. D’aucun étaient venus intrigués par respect pour ses longs plaidoyers à l’assemblée, d’autres soucieux de la santé de leur alliée avaient accourus pour porter quelque aide à la dirigeante d'une coalition puissante, quelques autres enfin n’avaient pas fait le déplacement craignant une de ces ruses incompréhensible dont elle avait eu le secret durant tout son règne.
Dernière farce peut être, réelle fin apparemment, personne ne savait vraiment. Pour ceux qui s’adressaient la paroles par petits groupes d’alliés dans l’immense salle d’audience où l’on avait fait patienter, le doute subsistait. L’on rapportait ici et là qu’elle avait paru fatiguée ces derniers temps, que ses frasques n’avaient plus le même goût. Pourtant on ne pouvait décidément pas se résoudre à imaginer sa disparition. Et puis coaguler, qu’est-ce que c’était encore que cela ? Heureusement qu’elle coagule, sinon elle serait morte depuis longtemps. Certains avaient des théories purement scientifiques sur le message, d’autres avaient une vision plus imagée qui collait au personnage.
Le pas lent, elle entra dans la salle. elle n’était pas déguisée comme à son habitude de révérende Mère, elle avait la peau terne, le mouvement saccadé, comme rongé par un mal inconnu, ou encore selon ses plus proches alliés : par un mal incongru ou un malin qu’on grute. Coaguler, était ce cela ? Et pourtant qu’était-ce réellement ? Se figer peut être ? Ne plus voir circuler l’énergie vitale et créatrice en elle ? Sa mort assurément si c’était le cas.
Aux salutations d’usages elle ne répondit même pas avec arrogance ou grandiloquence comme à son habitude. Elle sembla rassembler ses forces, les dernières peut-être, pour commencer un de ces discours qui avaient fait sa notoriété dans la communauté des "Politiques". Les signes chaleureux de quelques compagnons de combats, les regards de quelques jeunes Commandants venus assister à cet événement par curiosité, admiration ou simple respect, lui donnèrent l’énergie de nous tenir ce langage qu’il vous aurait fallu lui entendre tenir et qui la figea pour l’éternité :
- Destroyer stellaire destroy venus festoyer au bel air, effeuille mon vers. Ces chars à fleur qu’aucune charade n’effleure, ces culs qu’affleure l’apot de capo du clapo des mots sans émoi qui échoit ça et là, comme ça, et las, dans les ailes d’hellènes hellé en selle… et les haines, elles, si belles décibels des sibylles sont billevesées, sont biaisées et passées sous silence du souci lancé pour taire et satisfaire les pairs. De manche en gousset, de corpos en trousseau, de guerres de naguère en galères de notaires, le hère paie !
- Au temps jadis, autant j’avise, Ô tant d’abysses, nous franchissions les monts peu poltrons, sans pontons ni crampons, mais aux seuls clairon et gonfanon qui, nos tromblons, faisaient canons. En canon, justement, juste aimant fanfaron, boucanions les fleurons des armées en pompons. La fleur au fusil, le flair en fusain d’où fusaient nos images d’arrimages, de sabordages, d’archimages et de sabotages. Les adages à notre passage étaient sagesses de page et largesses sans dérapages : c’était notre apanage, notre Geste. Notre apanage et notre panache que les lâches appâtaient empotés aux portes des places fortes. Mais leurs terres ravagées par les enragés qui ferraient, ferraillaient, faisait railler au mirage de leurs plumes et calibrage passaient nôtres et les hôtes en devenaient tout autres.
- Que n’a-t-on plus vu vers bâtis pour virer peu à peu vers l’abîme de piteux verbatim. Pour ne voir qu’héler l’homme, Héler l’homme, ou héler l’épais sujet, héler l’épais sujet voire héler les vers. Or, hère paie ! Impétueux en ces tempêtes, je me fige pas mal de savoir qu’à mon âme aimable le corps du texte ne colle plus sous prétexte que l’ennuis m’alanguis, de mal en pis, et me tue en dépit des piteux !
- Je me meurs plus de mes mœurs. Je me meurs plus à mon humeur, je ne me meus plus, je ne m’aime plus… je me meurs à l’humeur des humours, de l’amour , des fureurs alentours et j’affleure de peur ces portiques poétiques dorénavant apathiques en cette dernière supplique, quasi philippique de forme épitaphonique.
- Ardu adieu. Incongru salut pardieu! d’une vie abaissée dont je vais me retirer.
- Mes mouvements, entrechats, entrelacs, entre chien et chat, entre chien et loup entourloupes parfois, ma foi s’entrechoquent. Statufié désormais, par l’ennuis, je m’en vais. Mon eau de vie ne coule plus à l’envie.
- Perle noyée, je perds les voyelles dans un topo rococo sot. Gars las à gala, pas à pas gaga, turlututu ! qu’eu, Gugusse, nu du tutu, plus vu, plus lu l’Ubu : ukulélé des lais laid hélés et me CO-A-GU-LER, et m’émeus peu et me meurs : coco ahane glu gulaire lais! Coa...argh...gulé.

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