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Cdt. Selfura Balthimore
Respect diplomatique : 490 04/07/1012 ETU 01:03 |
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Score : 16
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La salle était prête. Prête à quoi ? Pour le moment, rien de bien spécial, il y avait juste pléthore de siège dans une salle où était entreposée une grande scène devant laquelle trônait un petit coffre. Mais, était-ce bien un coffre ? A y regarder de plus prêt, cela n'en avait pas l'air. Il s'agissait en effet d'un cercueil avec quelques motifs de chiens dessus, avec une plaque ou était gravé : « Yuki la coprophage ». Ce n'était pas le plus spectaculaire, car la scène en elle même était bien aménagée. Il y avait de nombreux décorations, quelques petits objets qui provoqueraient en temps voulu quelques flammes. Une batterie se trouvait un peu en arrière, en hauteur, un synthétiseur, et un frigo, pour rafraîchir les artiste. Le groupe entra sur la scène après l'arrivée d'un petit nombre de commandant qui avait sûrement dû être interpellé par un mot qui avait normalement été transmis à tous les commandants de la galaxie présent. On pouvait y lire ceci : « Cher commandant, vous êtes invités à la cérémonie d'adieu en faveur de Yuki. Celle-ci aura lieu à l'assemblée dans la salle de... concert ! » Une fois le public présent, le Selfura Balthimore arriva de derrière la scène et s'écria alors : « La commandante Yuki, qui n'était certes pas très appréciée, est morte dernièrement. Par respect, et pour rappeler à chacun pourquoi cette cérémonie à lieu, je vais avant tout faire un petit discours. Alors... Yuki, petite chienne moins lourde que mes godasses, se trimbalait souvent dans l'assemblée galactique en portant ses strings tout en faisant ses besoins par-ci par là, ce qui ne plaisait à presque personne, normal après tout... Elle était aussi quelque peu paranoïaque, en accusant un peu tout le monde de tout et n'importe quoi... Je n'irai pas parler de ces accusations, certains comprendront pourquoi. Mais respectons sa mort. Par ailleurs... Elle fut l'objet d'une des premières guerres galactiques et aussi... l'objet de la seconde. N'oublions pas, et là je m'adresse à mes voisins, que c'est de là que tout est partie, et la dimension actuelle des choses est fortement regrettable. M'enfin, j'y peux rien. Par respect pour Yuki... Trinquons ! Les boissons sont derrières ! Maintenant, LET'S GO ! » Le commandant, verre à la main, bu d'une traite la bière fraîchement acquise, et se saisit de sa guitare. Une mélodie se fit entendre, et il chanta alors, comme l'avait conseillé Trois Grammes, « Who let's the dog out ! ». Puis, il revint avec son style original en virant sur le rythme endiablé de « Highway to hell ».
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Cdt. Trois-Grammes
Respect diplomatique : 113 04/07/1012 ETU 12:37 |
Score : 11
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A cette heure là de la journée, Trois Grammes avait atteint le fond de sa deuxième bouteille d'Anathème, et avait par la même occasion déconnecté une bonne partie de son cerveau. Ayant déjà perdu 50% de sa vision vers 10h du matin, il voyait globalement très flou et déambulait dans les couloirs de l'Assemblée. Depuis quelques minutes, il se dirigeait à l'odeur et au son. Il avait repéré depuis un bon quart d'heure l'odeur d'une célébration, de l'alcool qui se verse dans les verres, et le bruit des bouchons qui sautent. Par chance, il oscillait sur ses deux pieds, aux aguets, juste en face de la salle de concert quand Selfy finissait son discours et lançait la musique qu'il avait lui même recommandée. Quelque part dans son cerveau endormi, le souvenir des funérailles ressurgirent. Il n'avait pas connu, Yuki, et ne pouvait honnêtement en avoir quoi que ce soit à fiche de son décès. C'est certes, toujours triste la disparition d'un commandant. Aussi, par respect pour tous ceux qui l'avaient connu, et qui souffraient en ce jour funeste, Trois-Grammes prit la décision de mettre l'ambiance et de réchauffer les coeurs. Sa bouteille à la main, un sachet en plastique rempli de dragées dans l'autre, il ouvrit les portes de la salle de concert en shootant dedans du pied, alors que la musique commençait. WHO WHO! WHO LET THE DOGS OUT! WHO WHO! WHO LET THE DOGS OUT? Qui veut des pilules magiques??!?! Sifflant une bonne partie de la bouteille cul sec, il s'essuya le menton sur son poignet et agita son sachet en plastique en souriant, jovial.
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