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Cdt. Rênyx
Respect diplomatique : 1174 13/06/1012 ETU 02:10 |
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Bon. Vous avez préparé ce que je vous ai demandé ? Oui Monsieur le Comte, mais... Rien du tout. On se tait, et on fait un grand sourire pour l'éminent dignitaire que nous allons accueillir sur notre belle planète. A la demande du représentant du Poussin, ce dernier faisait savoir qu'il aimerait rendre une visite de courtoisie au Comte Rênyx, afin de renforcer les liens sociaux entre leur deux civilisations. Tout était donc fin prêt, et dans le ciel, on pouvait voir déjà en approche une vaisseau assez commun. Il vient en espèce de monoplace ? Drôle d'oiseau... C'est le cas de le dire! fit le Comte en s'amusant. Il est vrai qu'il avait omis de préciser qui était accueilli, et surtout que c'était un diplomate à duvet. Le vaisseau atterrit bientôt et toute une Garde de type bronzés se mirent en ligne le long d'un tapis rouge, qui en fait étaient rouge... mais aussi un peu jaune, blanc... bref c'était les tapis déco du Palais qui pour une fois, d'après le Comte, "servaient enfin à quelque chose". Chacun pattassait donc dessus avec une certaine appréhension, ce qui donnait une allure de deuil puisque chacun regardait ses chausses pour être bien certain de ne pas laisser une seule trace visible. Enfin, l'émissaire du Poussin sortit et s'avança, tenant entre ses mains... Oh, le beau Poussin! Oui oui, l'est beau. Tout doux aussi. Vrai ? Vous voulez toucher ? L'homme qui avait obtenu sa promotion au moment de la présentation se retourna d'un coup, les yeux ronds: Je peux ? A vous de voir, vous risquez l'incident diplomatique. Pour un p'tit poussin de rien du tout ? L'est quand même à la tête de tout un régime le p'tit Poussin de rien du tout. Dans un sourire plaisantin, le Comte prit des mains l'objet de son second et le présenta devant lui, mettant fin ainsi à leur messe basse le temps que les invités arrivent. C'était une sorte de petit nid douillet dans lequel le Poussin vint se poser en voletant. Ceci fait, le Comte posa le nid sur son épaule, une épaulette ayant été tricotée exprès à cet effet. Et voilà Poussin. Même altitude que d'ordinaire, mais sans saloper ma blouse. Vous savez que vous avez bousillé le lave-linge la dernière fois ? Et j'peux pas laver dans le fleuve, tout le monde dit qu'il est Sacré. Monsieur le Comte, bien sûr qu'il est Sacré! Les Dieux nous... Oui, il est Sacré. Et les Dieux sont fiers, ils me l'ont dit hier. L'homme arbora de suite un air très important, comme s'il se sentait investi d'une mission particulièrement exigeante. Ne faisant aucun commentaire sur ce cirque qui lui servait bien, Rênyx se mit en route du Palais de Luminor, où un rafraîchissement de son cru attendait le Poussin et son émissaire-traducteur. Allez, en route! J'vous ai préparé un petit cocktail de mon cru, vous m'en direz des nouvelles! Promis, ya pas d'extrait des mines exploitées en ce moment-même cette fois!
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Cdt. Poussin
Respect diplomatique : 729 17/06/1012 ETU 10:37 |
Score : 13
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Endormi sur son plateau d’argent recouvert d’une nappe de velours rouge, le poussin dormait paisiblement. Il avait profité de voyage pour piquer un somme et ainsi être en forme pour la longue journée qui l’attendait sur la planète du commandant Rênyx. Officiellement, le poussin était en « visite diplomatique » pour analyser l’appel d’offre émit par les services du commandant au sujet du renouvellement du duvet des couettes du palais impérial. Officieusement...le but n’était pas clairement définit. Depuis cet « incident » ou le poussin avait eu l’audace de goûter une des préparations de Rênyx, notre petite boule jaune duveteuse n’avait eu de cesse de tenter de se remémorer les effets que la mixture avait eu sur son organisme...ce picotement sur la langue si étrange... Mais déjà le poulet de transport approchait de la capitale et son conseiller lui gratta doucement la tête pour le réveiller. - Piiiiiii ? - Commandant, nous sommes sur le point d’entrer dans l’atmosphère de Luminor. Le poussin se secoua et de petites plumes de duvet volèrent un peu partout. Le commandant épousseta le tout lorsque la voix synthétique de l’IA dirigeant le vaisseau retentie dans les œufs-parleurs : - Le palais est en vue commandant. Nous amorçons la séquence d’atterrissage. Altitude actuelle : 3400 œufs. Température au sol : -2° Couveuse. L’atterrissage se déroula sans omelette et bientôt, le poussin se retrouva sur un nid bien douillet aménagé spécialement pour l’occasion sur l’épaule de Rênyx. L’attention était touchante et le poussin se secoua afin de répandre quelques plumes pour s’approprier son perchoir de quelques heures. La petite troupe - Rênyx, le Poussin juché sur son épaule ainsi que les deux conseillers - se dirigea vers les salons du palais sur invitation du commandant pour y boire quelques étranges préparations dont seul l’hôte avait le secret. Arrivé au salon de réception, tous prirent place, le poussin sur un perchoir doré dépliable aux formes étranges, le commandant Rênyx en face de lui sur un siège molletonné suintant le luxe et chaque conseiller derrière leurs commandants respectifs pour satisfaire leurs moindres désirs. Après quelques gorgées du délicieux nectar qu’on lui avait servit, le Poussin piailla vivement. - Piiiii pi piiii pi pi iiipiouuu, pi pi ipiii piii pi piiiiou pipipi ! - Merci encore pour l’invitation commandant, j’espère que cette visite renforcera nos relations diplomatiques et me permettra de répondre de façon adapté à vos besoins en duvet, traduisit le conseiller du poussin qui, une fois qu’il eu terminé, reprit de plus belle. Mais avant de passer aux affaires, parlez-moi un peu de vous et de votre civilisation.
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Cdt. Rênyx
Respect diplomatique : 1174 19/06/1012 ETU 02:53 |
Score : 7
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Le petit nid confectionné maison avait l'air d'être seyant pour le petit Poussin. Le Comte les fit traverser le tapis scruté plus avidement que la Reine elle-même, jusqu'à l'entrée du Palais de la Cité de Luminor. La Garde escorte retournait à son poste petit à petit, jusqu'à ne plus se retrouver qu'à quatre autour d'une table disposée pour l'occasion dans le hall. Oui, le hall. Petite explication : le Comte reçoit rarement de la visite. Si c'est le cas, ce n'est jamais très formel. Et il n'est pas non plus adorateur des caprices de Monarque. De confort, certes il devait être servi, mais sa petite liberté n'avait cure de repas en grandes pompes ou de parures finement brodées et traumatisant des centaines de personnes. Non, lui c'était le genre à se faire commander son repas au labo et le manger entre deux expériences. Quant à sa tenue... traditionnelle blouse blanche et lunettes en plexi jamais très loin. Pour l'occasion, une table et des couverts avaient été disposés. Mais c'était à la bonne franquette : on voyait les gardes s'ennuyer pas loin, quelques hommes circulaient en traînant des dossiers dans leurs bras. La seule chose qui sortait de l'ordinaire, en fait, c'était cette table. Qui pour tout dire, était presque la seule décoration (avec le tapis). Pas un vase (trop dangereux, si jamais la Reine venait faire une visite, z'imaginez?), pas une colonne (idem), pas de fleurs en pots (idem). L'hôte et l'invité, ainsi que leur second respectifs, avaient pris position à la table. Quelque chose faisait déjà tiquer le Comte : les émissaires restaient en retrait. Bordel c'était une table, avec largement assez de chaises. 'pouvaient pas poser leurs fesses ? Ils allaient pas manger debout quand même ? Mais avant qu'il place sa remarque, le deuxième mauvais signe arriva : il avait été appelé Commandant. Sacrilège. Rênyx rectifia tout de suite. Enchanté de vous recevoir, mais on s'entendra mieux si vous traduisez 'piii' par 'Comte' et non 'Commandant', noble émissaire. Je suis ce qu'on peut appeler... pas un irresponsable, mais presque. Je ne trouve pas le mot exact, mais pour faire simple, disons que je déteste ces foutus règlements pour la population et autre politique intérieure. Je ne gère absolument rien sinon les grosses lignes. Le travail de fourmi, ce sont eux qui le font. D'un geste, il désigna deux personnes qui allaient monter à l'étage en discutant visiblement avec entrain d'un dossier sur le feu. J'adore la sous-traitance. Elle me donne ma liberté en donnant du travail à ceux qui en cherchent. Mais rendons à César ce qui est à César : si quelqu'un doit porter le titre de Commandant, ce n'est pas moi, mais eux. Moi c'est Monsieur le Comte, Emissaire du Dieu Faucon Aris, ou tout simplement pour vous : Rênyx. Ce que je fais ici si je ne fiche rien avec les papelards ? Je vous explique tout ça si dans la prochaine minute les deux gus derrière nous veulent bien s'asseoir. On a tous le droit de manger ici, pas seulement les têtes. Allez allez, on prend une chaise et on pose ses fesses ! Monsieur le Comte, c'est un repas diplo... Un repas précisément. Et à moins que vous ne mangiez debout, sinon, assis. Il s'assied, imité par l'émissaire du Poussin. Le Comte s'adresse alors à son second à nouveau. Bien. Et maintenant vous avez le droit de vous remettre debout pour annoncer au service que nos ventres crient famine. Le second obéit à l'injonction, et bientôt il revint s'asseoir (avec un regard interrogateur au Comte, mais ça commençait à rentrer) accompagné de serveurs et serveuses disposant devant Rênyx une viande particulièrement alléchante et une fiole sur laquelle la mention 'danger mortel 1' était portée sur une étiquette rouge. D'autres mets variés étaient disposés devant les 2 autres personnes, le Poussin étant servi en graines du meilleur acabit et ré-alimenté en nectar fruité qu'il avait pu boire auparavant. Bon... Et bien bon appétit braves gens. Merci Monsieur... Comte ?! Ce qui expliquait cette exclamation soudaine ? Le Comte venait de se servir 'Danger Mortel 1' dans un grand verre et en avait tiré une grande rasade pour se mettre en appétit. Et bien ? Ah... Ben oui, c'est un breuvage délicieux mais difficile à synthétiser avec un bon rendement vu nos techniques actuelles d'extraction. Alors comme je sais que vous êtes tous des petits curieux... Là-dessus, il s'enfila une autre gorgée en scrutant ses invités. C'est vrai qu'il n'avait qu'à moitié répondu aux questions du Poussin. Comme je vous l'ai dit, je suis un Emissaire d'Aris, et donc accessoirement, serviteur de la Reine Auria Lianasis bla bla bla. Je ne vous fait pas son arbre généalogique sinon on n'a pas fini. Le pire des cas vous lui demanderez ça vous fera la lecture jusqu'à la prochaine Apocalypse. Bref. Mon but avant d'arriver ici, c'était de participer à l'essor scientifique et technologique du Peuple de la Reine. Et croyez-moi ça n'a pas été du luxe ! Je suis parti de rien. Et quand je dis rien, c'est rien. C'est à peine si ces gens avaient la bonne idée d'utiliser un bâton pour avancer avec moins de peine voyez ? Ya fallut rattraper tout ça, jusqu'à tout récemment la découverte de l'expertise spatiale et des procédés d'extraction des carrières. J'ai fais débloqué des fonds gigantesques après avoir convaincu la Reine que de nouvelles terres amèneraient de nouvelles opportunités. Ce n'est pas difficile de la convaincre quand on sait lui parler. La preuve en est qu'elle n'a cassé que deux vases le jour où je lui ai demandé la moitié des richesses du Royaume pour partir, dont un par accident. Figurez-vous qu'avec tout ce qu'elle envoie elle ne sait toujours pas viser ! Du coup elle a envoyé un vase sur un autre et... pourquoi j'vous raconte ça ? En fait il se marrait à moitié et sentait qu'il fallait mieux s'arrêter maintenant sans quoi la crise de rire n'était pas loin. Oui, alors. Je suis parti avec quelques vaisseaux blindés de gens du Royaume direction : une planète pas loin qu'on avait vu dans le viseur télescopique. Sauf que le voyage ne s'est pas passé comme prévu et j'ai échoué ici. Ce que j'ai fais pour convaincre 10 milliards de personnes d'être à mon service ? Ni plus ni moins que ce que j'avais déjà fait : démontrer les preuves d'une évolution extra-rapide. Ca a marché plutôt moyen au début : la moitié de la population pour, l'autre contre. Alors il a été statué que je prendrai la direction des affaires et que je me ferai jeter si ça ne convenait. Mais à ce jour plus des deux tiers sont contents, et c'est en hausse. Alors... je me suis installé complètement et je fais à ma sauce. Et ça restera comme ça jusqu'à de nouveaux horizons. La Reine n'interviendra pas dans l'interne que de toute façon je ne gère pas. Tout ce dont je m'occupe pour elle, c'est d'étendre la grande Nation d'Arisha, et du progrès scientifique. Il but à nouveau une gorgée de sa boisson. Il n'en revenait pas d'avoir papoté autant en une fois. Fiou ! Faut quand même que je vous laisse parler un peu. Et puis ça va refroidir si je continue comme ça. Ca vous plait au moins ?
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Cdt. Poussin
Respect diplomatique : 729 05/07/1012 ETU 11:17 |
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Score : 4
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Le conseiller plutôt déstabilisé entre son erreur de traduction s’était fendu d’être bête : « Je...excusez moi comm...TE comte...... », avant que son assurance naturelle soit achevée par l’ordre adressé aux conseillers de s’assoir à la table de leurs maitres. L’homme se trouvait donc bien mal à l’aise dans cette situation pour le moins inhabituelle et osait à peine manger les fruits et légumes exotiques pourtant succulent. Il jeta un regard en coin au Poussin qui se gavait de graine...toujours le « piii » pour manger la volaille... et se décida à gouter un des multiples mets étranges disposés devant lui tout en gardant un œil braqué vers Rênyx au cas ou il aurait prit une décoration de table pour un aliment. Le Poussin observait la scène, retenant un rire en son bec intérieur à la vue des deux conseillers ne sachant plus où se mettre devant tant de tact et d’assurance... Du comte émanait un charisme assuré mélangé à quelque chose d’indéfinissable... peut être ce côté scientifique... - Piiii pi piii piii piii ? Piii pi pipi piii........... Le conseiller du Poussin manqua de s’étouffer tant les piaillements étaient inattendu en plein milieu d’un repas, l’hôte était il si estimé du poussin pour que ce dernier interrompe sa dégustation de graine ? C’est à ce moment la qu’il se rendit compte que le comte avait monologué pendant un petit quart d’heure sans qu’il s’en aperçoive tant les mets sur la table et dans son assiette l’absorbaient. Il s’essuya la bouche avant de commencer à traduire : - C’est délicieux Comma...Comte ! En témoigne l’appétit de l’énergumène qui me sert à honorer vos plats plus que de traducteur, puis, se rendant compte de la phrase qu’il venait de traduire. Eeeeeeeh ! Heu...je...excusez moi Comte, vos produits sont si délicieux qu’ils ont accaparé mon attention au détriment de votre discours. - Piiii ! Tout penaud, l’homme continua. - Votre mode de fonctionnement est pour le moins étrange, il semblerait que votre civilisation, ou tout du moins votre gouvernance, soit basé, si j’ai bien plumé, sur la science et les technologies, chose pour le moins inhabituelle pour un fédéré... Mais cela semble fonctionner. Des renseignements que j’ai pu avoir... pardonnez mon petit côté fouiner... je suis un Poussin membre de... Commandant ! Ceci est une information confidentielle je ne cro... - Piiiiii ! - Heu...bien...je suis donc membre de l’alliance... il faut que je glane toutes les informations possibles sur les commandants de l’univers : couleur des chaussettes, plat détesté de mes ennemis que je puisse le leurs préparer quand ils sont en visite, présence ou non de duvet dans leurs couettes; taille de leur se... COMMANDANT ! Le Poussin lâcha un petit piaillement aigue et saccadé ressemblant à un rire. Il adorait lancer de temps à autres des phrases incongrues à son traducteur quand le contexte le permettait – et le Poussin n’avait aucun doute sur le sens de l’humour du Comte – profitant du léger temps de retard de la traduction pour admirer la réaction. Le conseiller était habitué mais s’offusquait toujours autant à chaque fois. Dans l’océan d’amertume, c’était la le seul plaisir qu’il prenait à devoir utiliser un traducteur pour pallier son incapacité à parler le galactique et il ne voyait pas pourquoi il devrait s’en priver. « Bref, mes poussins, l’information et la diplomatie sont toute ma vie. Mais je m’avance bien vite en mettant les sciences au cœur de votre civilisation, peut être ne s’agit il que d’un simple hobby ? D’ailleurs, quel était donc cette fiole que ma curiosité m’a amené à boire lors de notre première rencontre à la taverne du...... et qui m’a fait l’effet d’une bombe ionique dans le gosier ? »
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Cdt. Rênyx
Respect diplomatique : 1174 14/07/1012 ETU 04:10 |
Score : 4
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Le traducteur traduisait, et s'irritait que son employeur se moque de lui si ouvertement. Et cela amusait beaucoup le Comte qui ria lui aussi de bon cœur à un moment. Il perçut tout de même entre deux plaisanteries un sujet qui méritait d'être développé. Alors tout en se resservant et en invitant le traducteur du Poussin à en faire de même s'il en avait envie, il réfléchit à la meilleure façon d'annoncer cela. C'est vrai qu'un membre de la Fédération n'a a priori rien à faire avec les sciences. Sauf que... les Sciences, c'est un peu ma vie. Rien à voir avec un simple hobby, ou alors ça l'est, ainsi qu'une passion et qu'un travail. D'autant que je m'en souvienne j'ai toujours été passionné. Et je n'ai jamais quitté le milieu, que ce soit pour le plaisir ou pour le boulot. Là d'où je viens, j'étais à la tête d'un département de recherche toujours plus important. Même si ça n'a pas été immédiat, j'y touchais un peu à tout et c'est bien dans un labo que je m'épanouis le plus. Certains hommes veulent le dernier vaisseau sorti. D'autres le nec plus ultra des robots. D'autres encore le système pour bébé holographique qui chante des comptines. Moi je veux de grands labos, avec des tonnes de verrerie et des tonnes de produits. Chacun sa place. Rênyx s'arrêta un instant. Vrai qu'il avait tout ce qu'il voulait à disposition ici, mais ce qu'il avait avant lui manquait un peu. Les choses étaient bien plus avancées par chez lui, et l'espace de quelques secondes, il s'imaginait ce qu'aurai pu donner ne serait-ce que quelques mois de recherches en conjuguant les ressources d'ici et le savoir-faire de là-bas. Mon attrait pour l'essor technologique aurait sans doute justifié un attachement à l'Alliance. Mais voyez-vous, en arrivant dans cet Univers j'ai certes eu droit à la belle vie aux frais du peuple, mais aussi à quelques obligations. La marque qui se trouve dans mon dos est un symbole divin. On me vénère partout où je passe, aussi incroyable que cela paraisse. Demandez à l'abruti à côté de moi si ce renseignement vous a échappé en fouinant. L'abruti en question était le second, qui se gavait, trop content de pouvoir partager un repas diplomatique. N'écoutant qu'à moitié, il s'était sans doute dit que si le Poussin était farceur en repas officiel avec son subalterne, le Comte n'en ferait pas de même. Grossière erreur, c'était un trait d'humour partagé. Tout à fait m'chieur l'Comte. L'émichaire d'Arich' est chanctifié ichi. *phrase exprimée entre autres 'slurp' 'miam' et 'tin que c'est bon'* Voyez ? Je peux les traiter d'abruti à longueur de journée ils sont encore heureux que je leur adresse la parole en personne. C'est incroyable. Ca m'amuse toujours, et pourtant j'en abuse! Enfin bref. Je disais qu'en tant qu'Emissaire du Dieu Faucon, j'ai droit à tous les égards. Mais d'un autre côté les Dieux sont censés protéger leurs adorateurs. Enfin, dans une certaine mesure. On ne va pas les protéger de la constipation non plus mais... bah, disons que ce n'est pas à Aris qu'il viendrait l'idée de balancer une Apocalypse à la tronche de ses fidèles. Voilà. Cela dit, protéger la Reine des menaces qui pèsent sur sa tête, sa couronne ou derrière ses jolies fesses, ça oui. C'est pourquoi... cet étonnement que vous avez eu. Mais ma vie sera toujours régie par les Sciences. Je me salis les mains pour la bonne cause. Pour le reste, j'aime à dire qu'elles sont trop délicates. D'ailleurs, c'est bien de délicatesse dont il faut faire preuve pour concocter mes breuvages. Ils sont très particuliers et savamment dosés. Cela dit, ce jour-là vous n'avez simplement pas eu de bol et êtes tombé sur une expérience en cours, qui consistait à voir si l'érosion artificielle des carrières permettrait une extraction simplifiée d'aussi bonne qualité. J'imagine que ce que vous avez devant vous est bien meilleur. Vous pourrez en rapporter si ça vous dit. Faudra simplement que je prenne le temps sur votre visite pour aller en refaire.
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