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Le Poussin pète une plume

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Cdt. Poussin
Respect diplomatique : 729

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27/07/1012 ETU 21:34
Ce(tte) commandant(e) soutient Apocalypsis.
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Confortablement niché dans sa couette royale en velours, le Poussin dormait paisiblement après une dure journée de labeur à négocier le retour de sa loterie galactique au près de l’H.Y.D.R.A.
S’étant levé de la patte gauche, suite à une discussion X-Com avec le commandant Alex Burton qui s’était achevée tard dans la nuit.
Ce dernier l’avait fortement contrarié en refusant de retirer ses flottes de corvettes de tous les points de contrôles du secteur 1, mettant ainsi la pression sur leurs relations diplomatiques ce qui avait conduit le Poussin à une mauvaise nuit et l’avait fait débordé à l’assemblée le lendemain.
En effet, il s’était emporté et avait oublié toute ses notions de diplomatie élémentaire issues de l’ouvrage « La diplomatie pour les nuls » aux éditions Kikoolol, ouvrage qu’il avait d’ailleurs fortement recommandé au commandant Alex Burton au cours du dit échange d’X-Com.
Dans la pièce adjacente, les généraux poussins s’affolaient et tentaient de négocier avec le conseiller pour parler au Poussin.
« Piiii Pi ipip piiii piii !
- Je sais qu’il s’agit d’un acte de guerre mais vous tenez vraiment à en informer le Poussin ? S’il l’apprend il va encore passer une mauvaise nuit et risque de déborder à nouveau à l’assemblée... sauf que ce n’est pas lui qui transmet sa parole mais moi... et autant dire que je passe pour un impulsif ces temps ci.
- PIII PI PI !!
- Vous n’avez pas besoin de lui pour lancer vos bombardements planète-espace et vos assauts ! Vous savez pertinemment que c’est ce qu’il ordonnera. Il savait que les flottes de Burton étaient la en préparation de la guerre et a déjà pris les dispositions nécessaires, vous disposez de flottes : utilisez les !
- PIIIII PI PIIIIII IPIII ! »
Exaspéré par l’insistance du chef des armées qui lui piaillait aux oreilles depuis bientôt 30 minutes, le conseiller céda. « Ces Poussins finiront pas me tuer... dans le meilleur des cas moi, dans le pire seulement mes oreilles...»
Il alla donc d’un pas mal assuré vers la chambre du Poussin ou il entra en faisant le moins de bruit possible alors même que des piaillements résonnait dans l’antichambre.
« Commandant ? »
Le Poussin entrouvrit un œil, tenta de se remettre sur patte mais glissa lamentablement sur une rainure de velours dont la couette était parée.
« C’est Burton commandant... »
A peine le B de burton fut il prononcé que le Poussin sursauta comme sous l’effet d’un choc électrique. Le Poussin se redressa sur ses pattes, sauta sur l’épaule du conseiller et commença à piailler de toute ses forces.
« PIII ?
- 1200 diplomates de l’école Kela, 1500 mécanoides et plusieurs centaines de corvettes légères. »
A ces mots, le Poussin se gonfla de colère et s’envola vers l’antichambre ou attendais une foule de poussins.
Quelques secondes suffirent au Poussin pour donner ses ordres, quelques minutes pour lancer les bombardements et quelques heures pour faire un passage express à l'assemblée pour annoncer une prime totalement farfelue et démesurée posée sur la tête du Burton.
Mais bientôt, le Poussin n’eut plus qu’à prendre son mal en patience et attendre le résultat des prouesses de ses pilotes. La vacuité est surement le pire des mots pour un poussin, c’est et c’est ainsi que notre dirigeant jaune entra dans une transe ou seul 3 piaillements distincts sortaient de son bec, lentement, mécaniquement et étrangement calmement au rythme d’une litanie...
« Pi ipii pi... Pi ipii pi… Pi ipii pi… »
Et le conseiller, impuissant, regardait son Poussin perdre peu à peu le contrôle de son duvet et répéter en boucle ce qui pourrait s’apparenter en galactique à la phrase suivante :
« Je vais le crever... je vais le crever... je vais le crever... »
[RP privé]

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