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> La Reine est morte. Vive Le Roi !
Pages : 1 2
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Cdt. SGEI
Respect diplomatique : 152 
12/08/1012 ETU 15:48 
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Score : 4
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 Ce message a été supprimé durant la partie.La Société Générale de l'Est Ikkad présente ses condoléances au peuple Arishien pour la disparition de leur Reine, la commandante Auria Lianasis. Même si nous deux civilisations n'entretenaient pas de relations diplomatiques, sachez que néanmoins, nous partageons la douleur de ce peuple. Aussi, nous félicitons l'arrivée au pouvoir d'un nouveau roi, le commandant Rênyx. Nul doute que ce dernier trouvera le moyen de donner un avenir radieux à son peuple. La Reine est Morte, Vive le Roi !
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Cdt. Rênyx
Respect diplomatique : 1174 
18/08/1012 ETU 21:43 |
Score : 7
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Ce message a été supprimé durant la partie.hrp: série de posts à venir. Merci de considérer le sujet comme privé. Monsieur le Comte ? Quelle entrée peu fracassante, ça change de d'ordinaire. Donc, qu'y-a-t-il ? La Reine... Oh, la Reine... Dites-moi qu'elle est morte... Co... Monsieur ? Vous... le saviez ? Plait-il ? J'ai dis... Quelqu'un vous a déjà annoncé la... nouvelle ? *léger blanc * Ecoutez, je sais que c'est une attitude très débile de faire répéter à quelqu'un une mauvaise nouvelle qu'on a très bien comprise, mais c'est dans le propre de l'homme. Alors vous allez répéter et gardant bien en tête que si c'est une blague vous serez le premier vrai homme à se faire bouffer par les crocodiles sous mon commandement. La Reine... Auria Lianasis...est décédée, mais vous le saviez déjà... Non, il ne le savait pas. Une immense colère envahit aussitôt le Comte. Sa volonté n'était que de connaître un nom, bien qu'il savait que c'était une flopée de nom qui étaient responsables de cette mort. Auria elle-même d'une certaine manière. Elle savait ce qu'elle risquait en jetant sa baguette au skull. Mais... d'une façon si brutale, elle qui semblait pourtant intouchable. Rae se mit face à la baie vitrée du Palais de Luminor. Devant lui, les grandes carrières du désert. Il voyait les travailleurs au loin, à l'ouvrage pour fournir le nécessaire au matériel de guerre. Pas un ne savait encore la terrible nouvelle, pas un ne pourrait même s'en douter. Et pourtant... Son second lui fit entendre les dernières volontés d'Auria par l'intermédiaire du Grand Vizir Arkonis. Quelque part il s'en doutait, que la gestion des terres Arishiennes lui reviendraient. Mais le pouvoir suprême, le titre de Roi... non. Il n'en voulait pas. Elle savait qu'il n'en voulait pas. Sous couvert d'une prophétie, la voilà qui, post-mortem, lui causait le plus grand tort qu'il ait jamais eu à supporter. Un monde s'écroulait. La Reine... était une véritable esclavagiste, mais elle savait y faire pour s'attirer les faveurs du peuple. L'annonce de son trépas ébranla la communauté Arishienne dans son entièreté, c'est-à-dire autant les peuples gouvernés par la Reine... que par l'Envoyé Faucon. Une véritable secousse, dont certains, si l'on en croyait les nouvelles du S3, se délectaient comme d'une aubaine, avides de pouvoir, se plaisant à imaginer leur nom à la tête d'une nouvelle dynastie. Ils ignoraient encore que les dispositions avaient été prises. Rênyx lui-même l'ignorait, jusqu'à ce que, après l'annonce officielle à l'AG, la même soit faite au peuple, qui accueillait la nouvelle avec une joie nuancée par la mort de leur Reine. Mais joie quand même.
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Cdt. Rênyx
Respect diplomatique : 1174
19/08/1012 ETU 09:36 |
Score : 8
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Ce message a été supprimé durant la partie.Durant les 72h nécessaires à mettre tout en place en termes de paperasserie, ce qui comprend aussi les gravures sur les murs des Temples, la réédition des manuels scolaires, et enfin... ' l'accessoirisation ' du titre de Roi, l'agitation régnait. Un peu partout on revendiquait le titre de Roi pour telle ou telle affiliation à la famille d'Auria. C'était, comme on peut dire, le bordel. Pourquoi je dois être Roi, pourquoi pas un de ces partisans ? Parce que la Reine en a décidé ainsi et qu'il ne sera pas autrement que comme elle l'a décidé. Et si je refuse ? Les traditions veulent qu'on coupe la tête du Roi dissident. Au diable les traditions, c'est moi le Roi ! Pas si vous refusez. Et de toute façon, les traditions sont faites en honneur aux Dieux. Je suis un Envoyé d'Aris ! Mais vous n'avez pas été envoyé pour refaire les traditions, sans quoi vous l'auriez déjà fait savoir. … Je commence à comprendre d'où la Reine tire le brio de son règne... Merci beaucoup. En guise de clôture à cette discussion, sachez également que votre accès au pouvoir résulte de l'accomplissement d'une des plus ancestrales prophéties Arishienne. Une prophétie... Exact, vous l'avez entendue comme moi, Votre Majesté. Convenez avec moi qu'il n'y a d'autre interprétation possible. Existe-t-elle vraiment cette prophétie ? En avez-vous seulement entendu parler avant l'heure ? Vous blasphémez la Reine ! De plus, certains de vos homologues de l'Assemblée ont déjà présentés leurs vœux et leurs félicitations. Leurs félicitations... Et qu'y-a-t-il à féliciter ? Que je n'étais pas là pour empêcher cela ? Ils ont raison. Ils ont tous raison... IL SUFFIT ! Vous serez Roi, que cela vous plaise ou non ! Ne soyez pas abattu tel un animal apeuré ! Qu'importe cette maladie qui vous a tenu en faiblesse et loin des combats, vous devez être fort ! Vous avez-vous même eu trop de fierté pour annoncer votre convalescence, vous avez été jusqu'à prétexter des discussions internes... en plein régime dictatorial ! Vous devez être inébranlable. Il en va de notre crédit. Il en va du respect que le peuple porte à la couronne ! Je vois je vois, vous énervez pas. Pardonnez mon emportement, Votre Majesté... Ca va... Je n'ai pas le choix de toute manière, je tiens à ma tête. Mais dites, c'est vraiment nécessaire tout ça ? Je suis formel Votre Majesté. Majesté... Vous n'avez plus que ce mot à la bouche. Et Monsieur le Comte ? Est un temps révolu, Envoyé Faucon. M'y ferais jamais... Les habitudes se changent. Et porter cette couronne ridicule doit devenir une habitude j'imagine ? Cette couronne est le symbole de la Royauté, et plus encore, celle du début de l'Ere des Dieux. La Dynastie Lloydis est née, vous vous devez d'en porter fièrement la représentation. J'ai l'air ridicule. Superbe. Superbement ridicule. Magnifique. Quement ridicule. Jamais Roi d'Arish n'a porté de plus beaux ornements. De plus beaux ornements ? Ce manteau en fourrure de je ne sais quoi dans lequel je crève de chaud, constellé de tâches rouges étranges et morbides ? Et que dire de ces chausses ? Rajoutez des clochettes au bout et du froufrou sur les côtés, ça ne saurait être pire ! Non, rien à faire, fit-il en ôtant lesdits vêtements. Je resterai en veston un point c'est tout. Comme vous voudrez, mais à chaque apparition publique vous devrez tout de même les porter, Votre Majesté. Et la couronne n'est pas négociable. Maintenant si vous voulez bien, en tant que Roi vous êtes dépositaire des Secrets du Royaume. Il y a donc quelque petites choses que vous devez savoir. Hâtons-nous vers mon cabinet, Altesse.
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Cdt. Rênyx
Respect diplomatique : 1174
20/08/1012 ETU 01:43 |
Score : 4
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Ce message a été supprimé durant la partie.Alors... ce sont là tous les secrets d'Arish... Oui, Votre Majesté. Les trésors les plus inestimables et la garantie de la survie de notre nation. Quelle que soit votre décision, quelle que soit vos actes, tous doivent être pris de telle sorte à ne pas entraver ces secrets, ni risquer qu'ils soient découvert. Votre plus grande responsabilité, Votre Altesse, plus encore que celle du peuple, est ce devoir de les protéger, peu importe la manière. Cela risque de poser problème étant donné que bon nombre d'entre eux ne sont pas sous ma juridiction. J'ai bien dis... peu importe la manière, Votre Majesté. … Bien... Je ferai le nécessaire. Un instant, Altesse. Il y a encore autre chose ? Les traditions, Envoyé Faucon. Vous devez apprendre les traditions, et apprendre à les faire respecter. Ô Joie... Jour du Sacre, retransmis en direct sur toutes les chaînes, et câblé jusque dans le S3. Alors c'est fait. Vous voilà officiellement Roi d'Arish. Le peuple vous attend, Votre Majesté. M'attend... Devant lui, le balcon sur lequel, parait-il, chaque Roi et chaque Reine avant lui avait salué la foule. Un simple salut, voilà ce qu'était le sacre. 10 minutes de blabla par le Vizir, puis un simple salut. Facile en fait. Non, absolument pas. Mais il se lança quand même, et chaque pas qui l'approchait du balcon, semblait l'en éloigner. Une sensation de vertige le prit et le Comte... Roi, avança les yeux fermés, jusqu'à sentir l'air venir à lui. En ouvrant les yeux, il découvrit tout un peuple, agenouillé, la tête baissée. Ce n'était pas du tout comme cela qu'il s'imaginait les choses. Pourtant c'était ainsi, et à son salut, chacun se relevait seulement à cet instant la plus grande place de Luminor était en liesse. Et ce devait être partout pareil là où les médias pouvaient toucher. C'est-à-dire partout. Peu après, le Roi rentra dans la pièce. Alors, Votre Majesté, comment les trouvez-vous ? Et bien... Fiou !... Je les trouve petits vu d'en haut. Ah! C'est un sourire que je viens de voir sur votre visage ? Aris m'en garde, hélas. Un jour vous rirez. Sur ordre royal seulement. Vous êtes trop formel. Vous l'êtes trop peu. Mais je suis le Roi. Voilà pourquoi je prie chaque soir pour vous. Vous prieriez pour moi de toute façon. Certes. Altesse, à présent que votre investiture est effective, je dois connaître vos ordres. L'Altesse était ailleurs. Précisément, encore sur ce balcon, à tenter de lire les regards. En fait ce n'était pas bien difficile de savoir ce que le peuple voulait. La Reine était peut-être mégalo, mais elle avait élevé son peuple à la dure. La guerre ne les effrayaient pas. Ce qu'ils voulaient, c'était les coupables. Et Rênyx savait que sur ce point, il n'aurait pas le choix. Mais il n'y avait pas que cela. Il y avait ces chapardeurs de couronne, des personnes qui n'avaient pas hésité à salir le nom des Lianasis. Là encore, il devait prendre des mesures exemplaires. Excellence ? Vos ordres. On continue la guerre. Et pas moyen de l'arrêter tant que toutes les têtes ne seront pas tombées. On va aller récupérer ce qui est à nous. Quant aux traîtres qui ont osé insulter la Reine, traquez-les jusque dans les Cartels de Ktéonosis s'il le faut, mais trouvez-les, ramenez-les... et tuez-les. Des paroles de Roi... Si vous le dites... Et quel sera le châtiment ? Châtiment ? Oui, le procédé d'exécution, Altesse. Je...sais pas. Envoyez des coursiers recueillir l'avis du peuple, et vous ferez selon. Selon vos ordres, Majesté. Autre chose. Oui ? A partir de maintenant je vous délègue aux Affaires Extérieures. Mon second m'est sympathique et bon exécutant mais vous êtes beaucoup plus diplomate et capable que lui. Selon vos ordres, Envoyé Faucon.
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Cdt. Rênyx
Respect diplomatique : 1174
25/08/1012 ETU 06:17 |
Score : 3
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Ce message a été supprimé durant la partie.L'annonce de la poursuite de la guerre jusqu'à la fin, la nouvelle avait été accueillie dans la plus grande clameur, et de plus en plus de volontaires se présentaient pour recevoir une formation de pilote de flottes spatiales. Quant à la traque, elle avait été rondement menée et, tandis qu'on préparait le nécessaire pour leur dernier jour, ces quelques 100.000 responsables étaient enfermés dans les geôles du Palais. Ce dernier jour, était arrivé. Noble Roi, voici la liste des avis de la plèbe pour les exécutions de cette nuit. … Nous avons découvert tant de choses. Finalisé tant de recherches, et ce sont des procédés aussi peu catholiques que vous présentez. Les exécutions publiques ont lieu depuis l'aube des temps dynastiques, Altesse. Et il n'existait pas alors ce que nous connaissons aujourd'hui. Le peuple est familier avec ces pratiques, et combien même elles sont dépassées, ils n'accepteront rien qui ne soit pas plus spectaculaires. C'est du barbarisme. Les lois ont toujours été très strictes envers les criminels. Soit. Procédez. Sur l'instant, Majesté. Le Roi était maintenant seul, juché au haut d'une tour gardée par l'ensemble des Chevaliers, sauf un... qui n'était plus puisque c'était son rôle avant de devenir Roi. Sa vue était imprenable sur la scène qui allait se dérouler sous ses yeux et qui en résumé, n'était rien moins que l'exécution la mieux mise en scène et la plus large qui ait été. Sous ses pieds, des milliers de curieux, entassés, se marchant les uns sur les autres dans des gradins aménagés pour que chacun puisse voir. Les exécutions étaient des spectacles gratuits et rarissimes. Autant dire que la foule s'y pressait, et il fallait que chacun voit cette horreur. Dans l'ombre, plus loin, quelques torches, et des ombres, petites, ou grandes... effrayantes quoi qu'il en soit. Et au centre, le Vizir Arkonis, descendu pour faire appliquer la sentence, maître de cérémonie. D'une voix forte et ferme, il commença à lire le papyrus. Peuple Arishien ! Les crimes ne sont pas tolérés dans notre belle nation. Mais certains de ces crimes méritent d’autres châtiments que les geôles... la mort ! Des cris. De joie, semblait-il. Et ces deux mots, repris à répétition par la foule: « la mort ! La mort ! » Peuple Arishien ! Voici les criminels présentés au Jugement des Dieux cette nuit. Eux seuls décideront de leur accorder ou non le pardon. Faites place ! Et dans des cris cette fois de désapprobation, dans des huées qui résonnaient jusque dans les plaines avoisinantes, plusieurs véhicules de bois amenaient par centaines des prisonniers attachés et visiblement apeurés, ne sachant que trop bien le sort qu'on leur réservait. Les chariots passaient en fendant la foule excitée en deux. Certains parmi les plus agités semblaient vouloir tuer par eux-mêmes. Mais ils s'en empêchaient, ils auront toutes les occasions de jubiler bientôt. Silence ! Je demande silence ! Peuple Arishien ! Ces personnes sont reconnues coupables pour les chef d'accusation suivants : crime de Haute Trahison. *Huée * Crime de lèse-majesté *Huée * Atteinte à la Couronne *Hurlements * Blasphème sur le trône *Hurlements, huées, objets lancés... il fallut un certain temps avant que le Vizir ne puisse continuer * Sur ordre royal, ces hommes ont été constitués prisonniers, et votre avis, peuple de nos terres sacrées, a été sollicité par le Roi lui-même. Par décret... Hurlements, sifflets, cris d'allégresse... Le peuple savait que ces deux mots étaient suivis des peines de mort. C'était, pour définir plus clairement, l'exact extase de milliers de fans d'une célébrité venant d'apparaître et de dire « salut tout le monde ! » Par décret, et sur approbation du Roi Rênyx, Envoyé d'Aris, Premier représentant de l'Ere des Dieux et de la Dynastie Lloydis, 33,71% des votes exprimés, représentant 35.451 des incriminés, lesdits coupables sont condamnés... à la potence. Dans les cris les plus fous, des torches encerclèrent par leur feu un très vaste espace, assez lointain. Des spots pointaient bientôt l'endroit pour mieux y voir : les potences étaient prêtes, des dizaines, assez hautes et solides pour faire se balancer une bonne centaine de personne par niveau... la hauteur démesurée de ces briseuses de cervicales assurant bien une dizaine de niveaux chacune. Mieux encore, les coupables étaient déjà en position, et ainsi, en une fraction de secondes, les corps tombaient, stoppaient, les jambes se balançaient, les corps se convulsaient, se crispaient, et bientôt, plus rien, rien d'autre que les cris et les hourra. Les spots s'éteignirent, et dans l'ombre, on ne voyait rien d'autre que des arbres gigantesques, les feuilles se balançant au gré du vent... Il en serait ainsi pendant 3 jours et 3 nuits. Tradition. Par décret, 25,18% des votes exprimés, représentant 26.480 des incriminés, lesdits coupables sont condamnés... aux crocodiles sacrés. A nouveau, les cris résonnaient, et cette fois on emmenait les coupables sur un ponton en hauteur, tombant les uns après les autres assez longtemps pour que chacun voit leur chute. En contrebas, la fosse aux animaux affamés les attendaient. Dès le premier corps, des remouds terrifiants et des claquements de mâchoires donnant la chair de poule attestaient de la violence de la mort pour les malheureux. 26.000 personnes et des poussières, jetés dans un bain dont ils ne pouvaient sortir, leurs cris de terreur ou de souffrance se mêlant à ceux de la foule. Bien sûr tous ne seraient pas morts déchiquetés dans l'instant, ni même dans la nuit. Mais il y en avait 3 pour ce faire. Et les crocodiles affamés se comptent par milliers également. L'attraction pourrait donc continuer à qui voudra voir, pendant 3 jours et 3 nuits. Tradition. Par décret, 21,95% des votes exprimés, représentant 23.083 des incriminés, lesdits coupables sont condamnés... à la décapitation. Suite dans 2 jours
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Cdt. Rênyx
Respect diplomatique : 1174
11/09/1012 ETU 01:30 |
Score : 5
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Ce message a été supprimé durant la partie.Désolé d'avoir autant traîné... Dans des cris auxquels le Roi s'accoutumait, les spots éclairaient des autels disposés en hauteur sur lesquels des corps inanimés étaient étendus, et des bourreaux frappant lourdement au cou au moyen d'une arme blanche brillante et aiguisée. Les têtes tombaient, roulaient, et on les faisaient descendre jusqu'au bas tandis qu'on balançait les corps sans vie, un autre ne l'ayant plus pour très longtemps prenant sa place. Le manège dura le temps de 3 séries, puis les spots s'éteignirent. Pour autant, le fracas des lames sur le métal pouvait encore s'entendre, tout comme les échos de la fosse. Ce fracas s'entendra encore, pendant 3 jours et 3 nuits. Tradition. Par décret, 19,16% des votes exprimés, représentant 20.149 des incriminés, lesdits coupables sont condamnés... à l'immolation par le feu. Dans un vacarme assourdissants, couvrant tous les autres bruits, les spots éclairaient au loin ce qui semblait être une gigantesque surface creusée dans laquelle les cris lancés témoignaient de la totalité des criminels entassés dedans. De gigantesques citernes déversèrent alors un liquide que chacun savait être de l'huile, rendue bouillante par un procédé de chauffage extrêmement rapide. Les cris redoublaient d'intensité, et ce ne fut encore rien en comparaison à l'explosion de décibels lorsque les torches embrasées entrèrent en contact avec le combustible. Rênyx ferma les yeux alors que les flammes s'élevaient dans le ciel, éclairant si bien que les spots devenaient inutiles et couvrant les étoiles d'une épaisse fumée noire, mais cela ne l'empêchait en rien d'entendre les hurlements déchirants. Les flammes seraient entretenues, 3 jours et 3 nuits durant. Tradition. Par décret, les hauts responsables des crimes suscités, sont condamnés... au démembrement, après expiation des péchés. Aussitôt, on traînait sur le devant de la scène 5 personnes encapuchonnées, ligotées, bâillonnées. Et alors qu'un flot d'insultes les couvraient, on les attachait à de solides cordes : deux, reliaient les poignets à des murs d'enceinte. Les deux autres aux chevilles, aux scelles de deux chevaux. Silence ! Laissez les coupables se repentir. Qu'on leur ôte les bâillons ! Et ainsi fut fait. Sanglots, lamentations... 2 d'entre eux suppliaient qu'on les tue sans souffrances en hurlant leur repentis. Le Vizir se tourna vers la foule, qui sembla encline à accepter. Et parce que les choses fonctionnaient ainsi, se tourna vers le Roi. Rênyx ne s'en aperçut pas immédiatement, trop occupé à regarder l'enfant sur lequel son regard s'était porté, et qui lui aussi semblait ravi d'être ici. Il ne s'aperçut que tout le monde avait le regard tournée vers lui que lorsque celui de l'enfant croisa le sien. Il donna la confirmation, qui fut saluée par d'autres manifestations de joie. On détacha alors les 2 condamnés, et dans leur dos, le Grand Vizir se glissa et leur trancha la gorge avec une dague sortie de nulle part et une dextérité qu'on ne lui prétendrait jamais d'avoir. Le sang giclait des jugulaires, et les corps s’effondrèrent, sans bruit et sans souffrance, une mare de sang les baignant. L'attention se reporta vite sur les 3 restants, le prochain se démenant comme un beau diable pour se libérer. On lui ôta le bâillon, et c'est avec la force du désespoir qu'il criait son repentis, et ne pas vouloir mourir. Rênyx vit le Vizir se pencher à son oreille, lui expliquant sans doute qu'il n'avait plus qu'un dernier choix à faire : la dague ou le démembrement, et que son repentis ne lui servirait qu'à être en paix dans l'au-delà. Bientôt il se releva et fit un geste. Deux hommes firent claquer des fouets sur les chevaux, et les cordes se tendirent. Les complaintes bruyantes n'effaçaient pas l'horreur du spectacle, si terrible que Rênyx n'avait aucune peine à imaginer le bruit des cordes serrées, des tissus étirés, ni même le sang perlant aux attaches. Lorsqu'on estima que c'était assez, les deux hommes marquèrent au fer rouge les chevaux, ce qui eut pour effet d'achever l'écartelé. Le Roi détourna les yeux... Devant un supplice aussi inhumain, le 4ème supplia qu'on l'égorge. Rênyx dut, à nouveau, regarder la foule et donner son aval. A peine son bras fut-il baissé que le scintillement brillant de la lame apparut. Le Vizir avait fait son office sans traîner. On sentait que le dernier individu était le centre de son intérêt. Rakhrys... ça fait longtemps que j'attends ce moment... Lianasis le Père avait déjà mis ta tête à prix. A ce qu'on m'a dit c'était difficile de t'avoir, mais on t'a eu finalement. Va t'faire foutre l'ancêtre. Repends-toi Rakhrys. Repends-toi et les Dieux seront miséricordieux. Va t'faire ! Je ne repentirai jamais ! JAMAIS ! MORT A LA REINE, MORT AU ROI, qu'ils meurent tous jusqu'au dernier de leur race ! A mort... Ahhhhhhh ! Le Vizir faisait pleuvoir les lacérations sur la chair du torse du condamné, motivé par une foule scandalisée. L'énervement amenait à la cruauté, et la dague se plantait ici et là, épargnant les organes vitaux, mais pas les nerfs... Repends-toi ! Repends-toi et pitié tu auras ! Jamais ! Mort aux vrais assa... Qu'on l'écartèle, séant ! Ainsi fut fait.
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Cdt. Rênyx
Respect diplomatique : 1174
08/10/1012 ETU 03:14 |
Score : 2
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Ce message a été supprimé durant la partie.Les deux derniers posts. Désolé pour le retard Le peuple a apprécié, Votre... Moi pas. Je m'en doutais... mais vous vous ne gouvernez pas pour vous. La Reine... Si elle a déjà eu à assister à ce genre de coutumes ? Oui. Pas autant, mais oui. Et comment s'est-elle sentie après ? Je dirai... le sentiment du devoir accompli. Non je veux dire... à l'intérieur. Je sais qu'elle ne laisse pas transparaître aussi facilement que moi mais... Je n'ai rien à ajouter, Noble Roi. Si elle ressentait quelque chose en particulier, alors-même moi n'aura su le déceler. *silence * Vous savez, chaque Souverain porte un prête-nom. Quel était... Celui de feu la Reine Auria était 'La Reine de glace'. C'est approprié. Et le mien ? En toute honnêteté, je ne crois pas que le peuple se hasardera à des prête-noms pour vous, Altesse. Et pourquoi dont ? Trop peur d'offenser les Dieux. Evidemment. Mais pour ma part ce sera l'Informel Faucon. Vous n'avez pas peur d'offenser les Dieux. Les Dieux sont farceurs et facétieux. Ils devraient apprécier. Voilà que vous devenez aussi informel que moi. Hélas, je crois que je vais quitter cette pièce avant d'être irrécupérable. Bonne journée, Alte... Attendez. Dites-moi pourquoi. Pourquoi pas vous ? Moi ? Pourquoi ce n'est pas à vous qu'elle a confié le trône ? Vous savez déjà tout, et vous êtes bien plus capable que moi. J'ai peine à assister à ce qu'il s'est passé cette nuit, alors que l'assassinat et la torture ne semblent pas avoir de secrets pour vous. Alors pourquoi ? Parce que la prophétie... Au diable la prophétie ! La Reine aurait très bien pu l'ignorer ! Donnez-moi une vraie raison. Soit, Majesté. Lorsqu'Arisha sera de nouveau sous une dynastie, je vous montrerai. Me montrer quoi ? Ce que vous devez voir pour être convaincu. Convaincu de quoi ? Et puis d'abord, je ne peux pas reprendre Arisha. Les délais sont trop courts, le cessez-le-feu sera engagé avec Tarkas. Les secrets de notre nation doivent être préservés à tout prix, Altesse. Je sais mais... Je ne sais plus quoi faire. D'un côté je subis la pression extérieure de mes propres alliés pour cesser d'être aussi incisif et autoritaire, et de l'autre le peuple gronde d'impatience et ne comprend pas que je permette à l'assassin de la Reine d'offrir sa reddition, ni aux autres d'engager un processus de paix. Vous saurez convaincre qui il faudra de la sagesse de vos décisions, qu'importe leur portée. Vous vous devez d'agir dans la sauvegarde des intérêts de la nation. Le reste ne compte pas. Allez dire cela à la candeur même. Convainquez la candeur de devenir vigilante. Ou contournez-la. Sur ce, ma récente nomination à un poste de votre invention requiert ma présence. Excusez-moi, Votre Majesté.
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Cdt. Rênyx
Respect diplomatique : 1174
08/10/1012 ETU 03:29 |
Score : 2
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Ce message a été supprimé durant la partie.Arisha. Nous y voilà. Par Aris... c'est un champ de ruines. On y est un peu pour quelque chose... Le nécessaire à dû être fait, Noble Roi. Nécessaire... j'aime bien ce mot aussi. Mais plus il couvre de massacres moins je suis convaincu de sa force. Vous devrez l'être encore, assez longtemps pour terminer ce qui est commencé. Je sais. Alors, où allons-nous ? Au Palais bien sûr. Un amas de colonnes tombées, fracturées, voilà ce qu'était le Palais. Les superbes finitions, quoique émiettées par endroit, laissaient imaginer quelle magnificence ce pouvait être d'ordinaire. Et vous voulez qu'on trouve ce qu'on est venu chercher sous des tonnes de décombres ? Altesse, vous vous doutez bien que les Secrets du Royaume ne sont pas aussi facilement accessibles. Peu importe qu'ils soient ensevelis, ils l'étaient dès le premier jour. Par ici, Votre Majesté. Les jardins ? Précisément. Et devant la plus grande fontaine, miraculeusement indemne, le Grand Vizir opéra quelques savantes manœuvres qui débouchèrent sur un 'clang' sous-terrain. L'instant d'après, l'eau de la fontaine tomba en trombes tandis que le bassin laissait apparaître un escalier en colimaçon. Pas mal. Ils descendirent jusqu'à atteindre les fondations du Palais. C'était en quelques sortes des galeries, totalement indemnes, assez simples mais dont le caractère presque archaïque laissait sans voix. Elles avaient dues être faites, à l'aube des temps dynastiques. Un véritable retour à l'âge de pierre. Après quelques temps de marche, il s'avéra que tous les Secrets étaient préservés. Pour autant, le Vizir Arkonis s'enfonçait encore plus profondément dans les Galeries. Dites, si je compte bien on a trouvé tout ce qu'on cherchait non ? Je vous ai dis qu'une fois sur Arisha, je vous montrerai quelque chose, Votre Altesse. Et nous y sommes. Derrière une porte dérobée actionnée à nouveau par un mécanisme caché, d'autres Galeries se profilaient, géantes, majestueuses. Contrairement aux précédentes, et même si le même archaïsme se ressentait, on percevait clairement que tous les efforts avaient été fait pour faire de ce lieu le plus beau possible. Qu'est-ce que c'est ? Pourquoi je n'ai même pas été informé de l'existence de cette pièce ? Vous l'êtes à présent. Mais les Rois préfèrent ne pas trop y penser. Cela porte malheur. Les plus superstitieux n'ont même pas osé y mettre un pied... de leur vivant. Vous voulez dire que c'est... un panthéon ? Exactement Altesse. Tous les Rois, toutes les Reines, terminent leur vie mortelle ici. Du plus ancien, feu Mimédis l'Intrépide, au plus récent... Moi ? Mon sarcophage est déjà prêt ? Pas encore. Sous peu, Noble Roi. Et j'espère que nous ne vous mettrons dedans que le plus tard possible. Et... La défunte Reine se trouve à vos pieds. Auria.... La Reine de glace... ... Mais dites, si j'ai bonne souvenance, nous parlions de votre impossibilité à prendre les rennes du pouvoir lorsqu'on parlait de cet endroit. Je ne comprends toujours pas en quoi cet exercice ne vous est pas possible. Le Grand Vizir montra le plafond. Vous ne voyez rien de particulier, Envoyé Faucon ? Des sculptures, des ornements... Allez au plus simple. … La lumière ? Oui. Une partie du Panthéon est dans l'ombre, et après ? Vu le procédé d'éclairage ça ne m'étonne pas trop. Suivez-moi, Altesse. Je vous en prie, lisez. Ravengis Tétris Arkonis... votre père ? Grand-père, il a enterré son fils avant que ce dernier ne prenne la relève, et a donc procédé à la même instruction deux fois. Alors, de génération en génération... La famille Arkonis a été choisie pour sa loyauté sans faille à la Couronne. Nous sommes les Conseillers des Rois, leur bras droit. Et de tout temps, les Gardiens du Tombeau des Rois. Nous sommes avec eux, jusque dans l'au-delà. Et pas un seul d'entre vous n'a eu le désir de passer de l'ombre à la lumière ? Quel intérêt ? La régence est un exercice fastidieux. L'espérance de vie de feu nos Rois a toujours été plus courte que la nôtre. Notre famille a été désignée, et se trouve à l'abri du besoin depuis des temps immémoriaux. Depuis, chaque fils aîné a la chance de pouvoir servir la Couronne au plus près et mieux que quiconque. C'est un grand honneur, un privilège que nul autre ne pourra avoir. Et c'est davantage le cas à présent que notre Roi, est un Envoyé Divin. Quant aux cadets, ils trouvent toujours un poste de haute responsabilité qu'il faudrait des années pour avoir. Alors non, personne n'a été assez fou pour risquer de chambouler cela. Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras, c'est un peu notre devise. … Vous avez un fils ? Trois. Et celui qui est destiné à vous servir après moi, est tellement impatient depuis votre sacre qu'il en viendrait presque à souhaiter ma mort. Ah... Il serait déçu. Tout dépend de vous, Altesse. Comment cela ? Vous avez montré que vous pouviez agir comme un vrai Roi, il ne tient qu'à vous d'en faire de même, à chaque seconde. Vous avez montré une certaine aisance dans l'assassinat, cela ne fait pas de vous un assassin. Parce que ce serait trop réducteur de ma fonction, Noble Roi. Vos Chevaliers peuvent vous protéger mais ce sont aussi vos premiers exécutants. Le dernier rempart qu'il vous reste, et que personne ne soupçonne, c'est la famille Arkonis. Dès le plus jeune âge nous sommes éduqués pour vous servir, et vous protéger. Nous devons savoir nous battre, nous devons savoir tuer, nous devons savoir extraire de n'importe quel homme les informations qu'il détient, peu importe la manière, aussi cruelle soit-elle. Nous sommes entraînés à ignorer les sentiments, mais aussi à nous en servir. Le tout en ayant toute l'éloquence d'un simple Conseiller. Il faut bien qu'aux yeux de tous j'ai une utilité. ... Partons maintenant, Roi Rênyx.
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