Pages : 1
Cdt. Le Temple
Respect diplomatique : 711 18/11/1012 ETU 11:10 |
Score : 7
Détails
--[ Journal de bord || 17/11/1012 ETU, 11:00, Orbite de la Capitale. ]-- Nous y étions, au moment de Gloire du Temple, à l'instant même où l'Histoire se répétait à nouveau. Divali, autrefois célébrée pour fêter le Retour du Roi, annoncerait bientôt le Retour de la Reine. J'étais l'un des officiers scribes de l'armée massive levée par Sarasvati, un sbire du Temple, engagé pour servir fidèlement les causes de notre nation. Depuis trois heures, plus de deux millions de Croiseurs Impériaux Fregger pilonnaient les bunkers atmosphériques, espérant créer une brèche pour ensuite réduire à néant les infrastructures de la Capitale. Je sentais mon cœur s'accélérer tandis que le vaisseau auquel j'étais affecté sillonnait les vallées de la planète cible, zigzaguant entre les tirs de défense. À ma gauche, le commandant s'époumonait à beugler des ordres indistincts à ses subordonnées et ceux-ci s'exécutaient sans poser de question. Je pouvais presque palper cette tension qui montait le long de mes doigts et je pouvais aisément deviner que chacun à bord devait ressentir la même chose. Je voyais leurs regards rivés sur leur poste de commande, à l'affût du moindre danger. La bataille était loin d'être gagnée, bien qu'elle semblait courue d'avance. Les pertes étaient inévitables, mais la majorité triompherait. Tout du moins, c'était ce que nous pensions tous, au début. Nous venions tout juste de ravager une lignée de défenses de basse-orbite, perçant à travers les défenses les plus maigres. L'adrénaline nous avait procuré un immense sentiment de Gloire et tout autour de moi les visages s'illuminaient de sourires et de cris de joie. Comment aurions-nous pu deviner qu'en l'espace de quelques secondes, tout cela s'effacerait? Par dessus nos têtes, le ciel s'était teint en pourpre et en seulement trente secondes, il ne restait plus rien de l'Armée de Sarasvati. Trente secondes, c'est tout ce qu'il a fallu pour qu'une salve de tirs ioniques embrase les cieux et ne laisse derrière elle que cendres, débris et fumée. En regardant mon écran, mes yeux se mirent à verser des torrents ; d'un nombre glorieux de plus de deux millions de vaisseaux, nous n'étions désormais plus que 50 000, ceux qui avaient été assignés à la mission quasi-kamikaze d'attaquer les bunkers de basse orbite. Nous qui pensions notre victoire absolue, nous venions de tomber de nos piédestaux et de nous écraser pitoyablement face contre terre. Nous avions certainement perdu, mais nous lutterions jusqu'en Enfer. C'était là ce que vociférait le commandant pour nous insuffler du courage et de l'espoir. Il ne fallait pas que cette bataille ait été vaine : nous capturerons la Capitale ou bien nous mourrions sur le champ de bataille. -- --[ Shiva, vaisseau mère du Temple ]-- Hors d'elle, Sarasvati venait de saisir l'ensemble des objets présents sur son bureau et de les propulser sur les côtés avec une rage innommable. Sur ses écrans s'affichaient le nom du responsable de cette ionisation massive : L'Allumé. Il paierait cet affront. -- --[ Planète Capitale, 18/11/1012 ETU, 11:00 ]-- Malgré la victoire, Sarasvati ne pouvait s'empêcher de se sentir amère. Elle avait perdu des millions d'hommes (bien que cela ne soit pas réellement la cause de son affliction), mais surtout des milliards de ressources et une armada suffisamment puissant pour asseoir la Galaxie à ses pieds. Mais au moins, elle possédait la Capitale, joyau de Devenir, source inépuisable de ressources et d'Apotium. Son seul réconfort était d'imaginer les petits enfants, assis en classe, dans des milliers d'années de cela, à qui l'on conterait l'Épopée Glorieuse de Sarasvati. Elle se délectait de ses futurs titres : Sarasvati la Grande, Sarasvati la Victorieuse ou encore Sarasvati la Grande et Victorieuse Déesse Maharani de Devenir. Mais avant tout, il était temps de faire un discours qui resterait dans les mémoires : le discours d'une dirigeante, celui de celle qui avait pourfendue les défenses imprenables de cette Capitale. Elle s'avança vers le pupitre, les yeux perdus dans cette foule à présent silencieuse qui la dévisageait. Ses cheveux étaient tressés pour l'occasion et sur son front apposé un Tikka, bien qu'elle ne fut pas encore mariée. Elle voulait que Devenir se souvienne d'elle ainsi, vêtue d'un sari pourpre, symbolique de la lueur qui avait pourfendue son armée, nue pieds, une Femme qui n'avait pas eu besoin d'une armure blindée pour triompher. « Devenir, je m'adresse à nouveau à toi comme ta Dirigeante. J'ai vaincu tes défenses, je suis passé au travers des mailles du filet ionique que tu as tissé, et j'ai su conquérir tes infrastructures. Devenir, tu es aujourd'hui à mes pieds, assouvie. Je te tiens entre mes griffes et ne compte pas te lâcher de sitôt. Tu me serviras jusqu'à ce que la mort ne vienne frapper à ma porte. Devenir, tu es mon jouet préféré, celui avec lequel j'ai pris le plus de plaisir et que je ne laisserai jamais tomber, qu'importe si l'ennui venait à me saisir. Que l'on m'acclame à nouveau Déesse Maharani de Devenir. Que l'on célèbre ma victoire, que l'on boive à ma Gloire et que l'on me vénère. Je suis votre Dirigeante, je suis votre Reine, je suis votre Déesse! J'ai été la meilleure d'entre nous tous, j'ai été la seule jamais capable d'instaurer l'Ordre là où régnait l'Arnachie. Et je vous commande tous, commandants de la Galaxie de Devenir, prosternez vous à mes pieds et ovationnez! »
|
||
Cdt. Alexandre VI
Respect diplomatique : 883 18/11/1012 ETU 12:07 |
Score : 7
Détails
Ce fût d'abord un geste lent, un glissement discret, un corps qui se lève et qui se meut au gré des travées de l'assemblée galactique. Sans un mot, le révérend s'avança vers le pupitre. Arrivé au pied de la tribune, il leva la tête vers l'oratrice. Je ne vous ai guère épargnée, dans le passé. Vous étiez une cible incroyablement rentable pour la presse satirique. Il faut croire que l'exil et l'ennui vous ont transformée. Là où vous suscitiez de l'indifférence et de l'ennui, vous incarnez maintenant une dimension violente, violemment vivante, tragiquement vivifiante. On vous adorera, on vous haïra, mais vous serez le terreau d'une galaxie tournant le dos à la vraie mort, celle de l'oubli et du silence. Le révérend se retourna vers les commandants présents dans l'hémicycle et tonna d'une voix forte. Contents, vous autres ? Où sont les braves dirigeants de Devenir ? Qui siège encore dans cette assemblée ? Un officier d'intendance vint glisser quelques mots au révérend, que celui-ci congédia d'un vague geste de la main. Comment ? Fuir, à l'heure du triomphe ? Annulez ce rendez-vous, je me flinguerai plus tard. J'ai d'autres projets en tête.
|
||
Cdt. Pericles
Respect diplomatique : 340 19/11/1012 ETU 11:34 |
Score : 2
Détails
Au siège de Périclès à l’assemblée, l’écran de communication s’active. Un hologramme de Périclès apparaît. Il se tient debout, les mains croisées derrière le dos. "Moi ! Moi, révérend Alexandre VI, je suis content de ce qui se passe actuellement dans notre galaxie ! Ayant cru tout d’abord à un acte de guerre, à un acte de folie de Sarasvati, nous pensions qu’elle avait décidé de disparaître dans une guerre meurtrière, qui aurait mis fin à son empire. Mais non ! Le retour de la reine était proclamé ! Tel est le destin de Devenir ! Enfin ! Devenir retrouve un gouvernement ! Enfin ! Devenir sort de son mutisme nauséabond ! Enfin ! la politique de Devenir va pouvoir renaitre ! Que l’on brûle ce siège maudit, où les dirigeants successifs d’Eden qui l’ont siégé, ce sont volatilisés, endormis, laissant Devenir dépérir, la conduisant à sa perte diplomatique et politique. Que l’on brule ce siège ! Et que l’on y place le trône de Sarasvati ! -Aux commandants mécontents du retour exceptionnel du Temple au pouvoir. Vous aviez tout le temps de le récupérer, de prendre la capitale, maintenant il est trop tard. Et vous liguer contre Sarasvati ne vous servira à rien, c’est inutile. Vous avez maintenant quelqu’un de motivé, présent, et puissant à la tête du pouvoir ! L’heure du changement à sonner ! -Et aux médisants, qui peuvent nous considérer comme de vulgaires lèche-bottes à la solde du Temple... . Je leur répondrai que l’avenir appartient à ceux qui savent prendre leur destin en mains ! Prenons notre destin en mains ! Redressons Devenir ! Laissons Le Temple faire ces preuves ! Que la vie politique de Devenir renait des feux de Divali !" Sur ces dernières paroles, le Guide Libérateur leva ses deux bras en l’air, poing fermés, laissant l’hologramme disparaître progressivement... .
|
||
Cdt. Denior
Respect diplomatique : 609 19/11/1012 ETU 12:32 |
Score : 5
Détails
"A ce degré de complaisance, la langue a dépassé la botte pour atteindre le C..., se dit Denior intérieurement..."
|
||
Coa. L'administration
Respect diplomatique : 631 19/11/1012 ETU 14:03 |
Score : 4
Détails
Un chambellan toussa de manière à attirer l'attention du commandant Denior. Il lui glissa à voix basse... Sauf votre respect, excellence, les pensées se doivent de rester discrètes et donc inaudibles. Le protocole de bienséance établi au sein de l'assemblée galactique l'exige instamment : toute télépathie parasite est strictement interdite. Pour faire bref, tout le monde entend vos dialogues intérieurs, avec ou sans la langue.
|
||
Cdt. Denior
Respect diplomatique : 609 19/11/1012 ETU 14:33 |
Score : 3
Détails
"il s'agit bien de la langue, en effet...." et malgré votre respect il y en a des bien plus importants qui ont essayé de faire taire la mienne pour que vous y parveniez. Vous savez, je crois que sans moi, cette assemblée s'ennuierait. Je suis le seul, avec Alexandre VI mon ennemi préféré et au combien respecté à avoir l'outrecuidance d'apostropher les puissants sans complaisance, alors les règlements vous savez....
|
||
Coa. L'administration
Respect diplomatique : 631 19/11/1012 ETU 14:45 |
Score : 3
Détails
Le chambellan rougit vivement. Votre excellence, je suis confus, je ne cherchais en aucun cas à vous faire taire, c'est un regrettable malentendu, je suis navré, je ne faisais que mon travail, vous savez, c'est parfois difficile, de faire respecter le protocole, vous êtes, je veux dire, vous avez, enfin, évidemment, le droit de dire ce que vous pensez, mais sauf votre respect, je... ...je ne cherchais pas à vous faire taire, étant donné que vous ne disiez rien !
|
||
Cdt. Denior
Respect diplomatique : 609 19/11/1012 ETU 14:49 |
Score : 1
Détails
"vous avez entièrement raison mon cher, je ne faisais que penser, ce qui vous est à ce jour impossible. Allez ouste à votre place et laissez les grandes personnes entre elles. Il revient quand déjà Alexandre que l'on s'amuse un peu..."
|
||
Cdt. Alexandre VI
Respect diplomatique : 883 19/11/1012 ETU 14:51 |
Score : 3
Détails
C'est pas beau, de s'en prendre au petit personnel, Denior ! Et puis, si t'avais réellement les glandes que tu prétends avoir, tu dirais tout haut ce que tu penses tout bas ! Sinon, avec ou toi, cette assemblée s'emmerde quand même. Mais... plus pour longtemps à mon avis ! Le révérend fit un clin d'oeil ravageur, puis se vautra à nouveau dans son fauteuil.
|
||
Cdt. Denior
Respect diplomatique : 609 19/11/1012 ETU 15:17 |
Message édité -
Score : 0
Détails
Ca tu as raison, quel ennui ici, merci qui.... allez on se lance dans une nouvelle querelle pour booster tout cela, comme cela on ne parlera plus de la mégère...
|
Pages : 1