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> Les grands sondages de l'administration : n°1
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> Les grands sondages de l'administration : n°1
| C'est scandaleux ! Virez-les et engagez des cactus ! | 3 | |
| Luttons pour leur droit à un arrosage décent ! | 7 | |
| Les plantes vertes ont la même couleur que les aliens : détruisons-les. | 7 | |
| Notre pognon part dans des sondages à la con. | 16 | |
| Total : 33 vote(s) | ||
Pages : 1 2
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Coa. L'administration
Respect diplomatique : 631 
27/11/1012 ETU 22:02 |
Score : 3
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Le responsable du département des relations publiques, des plaintes et des contentieux avait été chargé d'élaborer toute une série de sondages portant sur la satisfaction des commandants vis-à-vis du gouvernement et de l'administration galactique. Il avait joué à ComX, comète, laser avec ses collègues pour déterminer le thème de la première enquête. C'est le jardinier en chef de l'assemblée qui remporta la manche, et qui fixa la thématique du premier grand sondage de l'administration...
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Cdt. Pym-Sageharts
Respect diplomatique : 80 
27/11/1012 ETU 22:51 |
Message édité -
Score : 4
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Bazin, Mousqueton & Grimaud n'en pouvaient plus de rester à ne rien faire en attendant les bons vouloirs des commandants dont ils avaient la charge. Ils s'engagèrent donc à trouver le représentant syndical des plantes vertes. Après s'être fait envoyé paître en bonne et dû forme par l'huissier, ils attrapèrent au coin d'un jardin, un gars solide comme un tronc, une bonne branche, qui ployait sans se briser jamais. -Hey camarade, quelle donc est l'aventure ci-nuisante au sujet des plantes à fleurs ? -Ne répond pas camarade, il cherche à te vendre quelque chose, quoiqu'il en soit, j'ai mieux et à moins cher. Le troisième plus taiseux, signifia par un geste équivoque et l'expression de son visage que la lutte devait continuer *Résistance!* ; qu'on allait pas se laisser pourrir par des petits bourgeois et que sa marchandise était de meilleure qualité.
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Coa. L'administration
Respect diplomatique : 631
28/11/1012 ETU 16:49 |
Score : 4
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Le type bien droit, épais comme un tronc, bête comme une algue, était également sourd comme un pot, aveugle comme une taupe et froid comme la pierre. De toute sa carrière d'ornement dans les jardins de l'assemblée galactique, c'était bien la première fois qu'on lui causait de la sorte. Faut dire que le métier de statue, c'était pas spécialement indiqué pour tisser de franches relations de camaraderie. Qu'est-ce qu'il en avait à faire, lui, du droit des plantes vertes ? Personne n'avait manifesté quand l'administration avait décidé de ne plus remplacer les socles des statuaires de l'assemblée, faute de subsides. Alors, vexé, il ignora les trois gugusses et prit une pose de type assis qui réfléchit le coude posé sur un genou, ce qui était une marque de profond mépris chez les statues.
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Cdt. Pym-Sageharts
Respect diplomatique : 80
28/11/1012 ETU 17:24 |
Message édité -
Score : 3
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Grimaud le premier réagit. Homme au tempérament égal, mais à l'émotion pure, il comprit par le silence de pierre la colère de leur interlocuteur. Il fit une moue toute empathique et partagea d'un trait l'immense insatisfaction à ses collègues. Mousqueton se révéla ensuite. « Bon, faute d'herbe, on a de la liane aussi, si tu préfères, l'effet est moindre, mais la compagnie est attachante, voir fusionnelle. » Bazin insiste. « Tu parles, sans cesse de divertissement, ami Mousqueton, vois l'injustice muette du pauvre hère ! Pourquoi lutter pour une minorité, si une autre toute aussi importante pour l'ambiance s'est déjà laissé piétiner sans pouvoir l'ouvrir. » Et mousqueton de rétorquer énergiquement. « Hypocrite bulgare, c'est pas parce que y'en a qui reste de marbre et qui ont la tristesse taciturne qui faut que d'autres se laisse déraciner. Moi, j'suis comme vous pour l'emportement et les affaires, mais c'est pas en restant penseur que ça chauffer les esgourdes. Alors, Cave, tu te lèves de ta stèle manquante et tu viens avec nous, pourrir les sondages et lever les plantes et les rondes-bosses Toreutiques.» Et de Grimaud de conclure par des gestes précisant l'immanquable situation de partage et de consommation de produits divers, mais surtout éthyliques ou psychotropes qui devaient arriver pour fêter ça.
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Coa. L'administration
Respect diplomatique : 631
28/11/1012 ETU 18:12 |
Score : 5
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Une statue complètement stone, ça n'avait rien d'original. Notre pauvre hère, malheureusement, avait l'alcool mauvais. Dans sa prime jeunesse, une biture mémorable combinée à une déprime saisonnière l'avait poussé à la tentative de suicide. Il avait tenté de se trancher la cariatide, mais sans succès. Les trois gugusses l'avaient bien eu. Drogué comme un pingouin, il sombra dans un délire panseur, réconfortant. Sans aucune stature, il abandonna le réel et oublia bien vite les tribulations de son statut. Fin de l'histoire ?
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Cdt. Mac Intyre
Respect diplomatique : 1525 
28/11/1012 ETU 20:23 
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Score : 2
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Salutations, Mes excuses si mon intervention est une redite : ilest possible que ces derniers jours, j'ai pu rater quelques informations. Un greffier en grève ne prend plus de notes. Un Astro-pompiste en grève refuse de faire le plein d'Apotium... Mais pour une plante verte, ça donne quoi ? Refus de rester vert ?
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Coa. L'administration
Respect diplomatique : 631
28/11/1012 ETU 20:36 |
Score : 5
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Le représentant syndical des plantes vertes était rouge de colère, le médiateur de l'administration était vert de peur et le chef du sous-bureau du budget était complètement gris (à l'astropastis). Lorsque le commandant Mac Intyre intervint pour demander quelques éclaircissements, tous se bousculèrent au pupitre pour répondre. Les plantes vertes ne sont pas des potiches ! Lorsqu'elles se croisent les feuilles, elles ne transforment plus l'air vicié de cette assemblée en oxygène frais ! Lorsqu'elles se croisent les tiges, elles n'égaient plus nos travées de leurs teintes émeraudes, agréables à l'oeil et à l'âme ! Voilà ce que les plantes vertes, font, commandant, quand elles se touchent le pistil ! Voyons, voyons, restons calmes, surtout restons calmes, il est inutile d'être agressif, les plantes vertes sont immensément respectées et appréciées au sein de notre institution, un peu de bonne volonté, de dialogue, et nous pourrions tenter d'apaiser quelque peu ce malentendu regrettable qui... qui... qui... Héhéhé ! Moi, hé, hein, chte dis, hein, héhéhé, hein, moi, j'les fume tes plantes vertes, hein, hé ! J'les fume chtedis ! HEIN ! J'LES FUMEUH, HEIN, hé !
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Cdt. Pym-Sageharts
Respect diplomatique : 80
28/11/1012 ETU 22:07 |
Message édité -
Score : 3
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Laissant harassé, l'humble pétrifié bon grès mal grès, les trois compères continuèrent leur tournée sur les chemins, bien que métaphorique de leur aventure. Ne se souciant ni des impairs, ni de la logique arbitraire qui voudrait que certain aurait plus les moyens de se plaindre que d'autre. Encore une logique bourgeoise inique ! S'engouffrant plus dans la serre, prêts à trouver ce fichu représentant syndical des plantes vertes, ils rencontrèrent leur nouveau interlocuteur, petit sans doute, mais ainsi proche de la verdure, cœur de porcelaine à la brouette fameuse, le type idéale pour défendre des idées ou au moins des jardins ! « Hey petit homme, que sais tu de la grève qui s'étend depuis ces vertes allées ? » « Un peu de respect, Mouske, celui-ci bien qu'à l'air juvénile a le caillou plus blanc que nous trois réunis. » Grimaud, consentant, entreprenait de rouler quelques herbes aromatiques attendant la suite.
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Coa. L'administration
Respect diplomatique : 631
30/11/1012 ETU 19:41 |
Score : 3
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Reclus depuis de longues années dans la remise des serres du jardin de l'assemblée, accusé de mauvais goût, longtemps cible d'enlèvements et de rapts infantiles, le petit homme arc-bouté aux pieds des trois gugusses symbolisait à lui tout seul la dure condition des petites mains de l'administration galactique. Ployant sous les dettes, divorcé trois fois, pauvre au point de ne plus pouvoir se raser qu'une fois par an, pauvre à en devenir barbant, donc, le pauvre hère errait sans but dans l'aire de ceux qui n'en manquent pas. Les trois gugusses, il s'en foutait. Après tout, ils puaient des pieds. Las et blasé, il fit mine de braquer sa brouette et de décamper. Les plantes vertes et les statues, c'était pas de son monde. Lui, le nain potent, la potiche de poche, retournerait à sa petite solitude sans goûter aux paradis artificiels... Et ça vous fait marrer ?
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Cdt. Pym-Sageharts
Respect diplomatique : 80
02/12/1012 ETU 01:37 |
Score : 2
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Grimaud soupira, laissa au coin des lèvres la cibiche pendouillée. Pas facile de se familiariser avec les autochtones. À croire qu'il fallait mieux cirer les pompes de leurs maitres que d'aller chercher l'aventure syndicale auprès du peuple. « Oui, tu as sûrement raison » dit Bazin, certain des pensées exprimées par son camarade. « Eh, regardez donc là-bas les pervenches. À l'entrée du jardinot.» Et de Mousqueton de s'élancer plus avant parmi les cucurbitacées. « Je suis certain que "jardinot" ne se dit pas. Quelque soit l'idiome patoi-esque que bafouille ce bonhomme. » Grimaud haussa les épaules, signifiant par là qu'il n'en avait cure et que "patoi-esque", c'était aussi limite. Rejoignant leur compère, Bazin et Grimaud se retrouvèrent devant un pantin dégingandé à lunette. Cela aurait pu être un cerisier au printemps, un bonhomme de neige en plastique, un morceau de sucre fondu avec un rictus. Ce zèbre binaire semblait réfléchir en dessous de ses lunettes teintes. Notait-il ses impressions, un poème, un message politique. Les coloquintes l'inspiraient vraisemblablement. Mousqueton las d'être envoyé balader par les pignoufs de l'assemblée pour vouloir faire pleuvoir la liberté et les droits sociaux, s'y prit plus subtilement. « Du jardinier, l'homme, nous cherchons la présence. Auriez vous quelques pistes pour faciliter notre recherche à trouver ce chef du vert et des biens mûrs ? »
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