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[RP] Retour

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Cdt. Alexandre Pavlovitch
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28/12/1012 ETU 12:23
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À chaque nouveau stationnement, le pilote effectuait un scanne des transmissions d'information afin de savoir si l'orbite de UPB Renown était toujours aussi encombrée qu'auparavant.
Le Vaisseau Diplomatique Officiel de la Nation Terrienne Libre avait changé d'emplacement pour la quatrième fois afin d'éviter d'être repéré par les forces de l'Ordre Humain. Pavlovitch, Rebroff, Koutouzov et le pilote étaient maintenant dans une sorte d'oasis. Ce lieu semblait être le seul hospitalier de toute la planète. Entouré par du sable fin, un lac d'eau azure trônait au centre de la zone. Une végétation diversifiée et fleurissante s'épanouissait dans ce lieu plongé dans un micro-climat singulier. Plus loin, des montagnes s'élevaient haut dans le ciel, réduisant à néant l'agressivité d’Éole et protégeant les rescapés des regards des malicieux corbeaux.
Le pilote entama le scanne des transmissions d'informations jusqu'en orbite géostationnaire. Puis, après plusieurs minute d'attente, le rapport tomba.
«Camarade Pavlovtich! Le scanne indique que seule une faible quantité d'informations est échangé d'ici jusqu'en orbite stationnaire! La voie est libre!
- Excellente nouvelle, pilote! Saisissons notre chance et partons d'ici.»
Le Commissaire, le Komandir et le Camarade Libérateur s’étreignirent pour fêter leur réussite. Ils ont réussi à rester tous vivant. Et maintenant, ils allaient enfin rentrer chez eux.
- Allez, tout le monde à son poste, dit Pavlovtich satisfait. Apprêtons-nous à décoller.
- Cette fois ci, Koutouzov, tu gardes ton képis en main, lança Rabroff avec humour.
- Retropropulseurs atmosphériques ventraux un, deux, trois et quatre enclenchés, annonça le pilote. Accrochez votre ceinture, on va monter jusqu'à quatre mille pieds et ensuite on se mettra en inclinaison verticale pour sortir de l'atmosphère.
Rapidement, ils attachèrent tous leur ceinture et la navette commença son ascension vers les étoiles. L'intégralité du vaisseau trembla et le pilote devait maintenant crier pour être entendu.
- Les propulseurs ioniques sont chargés à quarante pour-cent! Nous allons commencer à nous incliner! Propulseur principaux un et deux activés.
Un vacarme incroyable s'empara du vaisseau, tandis que celui-ci luttait contre la gravité pour s'extirper de ce lieu déjà synonyme de déception.
Arrivé en orbite, les propulseurs principaux ioniques étaient chargés et s'allumèrent afin d'acheminer la navette jusqu'au portail de saut du Système.
La noirceur de l'espace et son immensité donnait à celui-ci sa singularité : beauté et horreur, tranquillité et hostilité, ordre et chaos; tout les antagonistes imaginables prenaient vie dans l'Univers autant dans ses propres mécanismes que dans les sociétés des espèces qui y vivaient.
À cinq minutes de vol du portail, Pavlovitch était inquiet. L'inconvénient de ces voyages à l'autre bout de l'Univers connu est que le temps ne s'écoule pas partout uniformément. Il lui semblait être resté deux jours sur UPB Renown, mais combien de ces jours, de sa conception propre d'une journée, s'étaient écoulés sur Argon Prime, dans son Secteur natal.
Il fut brusquement sortit de ses pensée par une toux qui le pris par surprise. Une toux bien sèche qui perturba la tranquillité des lieux.
«Hé! Gardes un peu tes microbes, Alexandre», le taquina Koutouzov.
Après avoir repris son souffle, Pavlovitch lui répondit avec un sourire naturel qui semblait toutefois légèrement différent que d'habitude.
«Tais-toi. C'est tout ce maudit sable. Ça va aller. Nous avons que trois cycles de trajet avant d'arriver sur Argon Prime.»
Cdt. Alexandre Pavlovitch
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28/12/1012 ETU 19:44
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Le Vaisseau Diplomatique Officiel de la Nation Terrienne Libre avait traversé le portail de saut du Système 3 du Secteur 3 de Devenir. Malgré leur taille ridicule fasse à l'immensité de l'Univers, les hauts responsables d'Argon Prime se sentirent enfin en sécurités.
Ils étaient arrivés au Système 0 du Secteur 3 et étaient en direction du portail de saut extra-sectoriels. Les radars de la navette détectèrent une forte activité militaire dans les environs. Le module d'intercommunication du vaisseau transmit au pilote des messages de mise en garde en provenance de plusieurs vaisseaux amiraux de plusieurs Commandants. Certains avaient bonne réputation auprès de la Nation Terrienne Libre, d'autre nettement moins. Cette réciprocité dans les relations diplomatiques se ressentait notamment dans le ton utilisé dans les messages reçus : soit aimable, soit plus sec.
Ils se doutèrent tous que les événements de UPB Renown avaient du filtré d'une manière ou d'une autre. Pavlovitch s'inquiéta de la situation du peuple terrien libre. Vivait-il toujours en paix? Était-il plongé dans l'angoisse de la guerre? Il voulut le savoir et demanda à être mis en contact avec Argon Prime. Manœuvre impossible! La tempête de sable avait endommagé l'émetteur/récepteur longue portée. Afin d'entrer en contacte avec qui que ce soit, il leur faudra attendre d'être revenus dans leur Système natal.
- Vous savez ce que sont devenus les autres membres du gouvernement? demanda Rebroff à Pavlovitch.
Celui-ci répondit non de la tête en toussant deux fois intérieurement. Il était toujours dans les nuages. On le voyait tracassé. Il cligna rapidement des yeux et repris ses esprits.
«Je doute même qu'ils soient encore tous vivant. Quoi qu'il en soit, peu importe qui est au courant de ce qui s'est déroulé là bas, on ne doit pas les laisser là. Nous reviendrons les secourir! C'est notre devoir d'union gouvernemental, mais c'est aussi un devoir d'honneur.»
Sur ces mots, tout le monde se tut. Le pilote envoya les informations au portail pour programmer le saut vers le Secteur 8.
Pourquoi toujours tant de haine? Pourquoi ne peuvent-ils pas dialoguer plutôt que frapper? Que cela a-t-il de si insurmontable? Ils avaient fait preuve de la plus grande fourberie pour tous les attirer dans un guet-apens et les menacer. Mais bien pire que de menacer leur personne, ils menacèrent leur honneur. Tout cela au nom de la suprématie de la race humain. Qu'est-ce que la race humain dans l'étendue fiévreuse du cosmos? Telles étaient les réflexions de Pavlovitch, à nouveau déconnecté de son entourage.
À plusieurs milliers de kilomètres de là, si on eût utilisé un télescope numérique, on aurait pu observé des batailles en pleine progression.
Juste avant de traverser le portail, la navette passa devant un vaisseau très sombre et non détecté par les radars. Il était à une dizaine de mètre de la coque. Mais seul PAvlovitch, pourtant en pleine méditation, l'avait distingué.
«Tiens donc. Que fais-tu ici, toi, petit voyeur. On ne sait même pas d'où tu viens.», pensa-t-il avec un léger sourire.
Puis sa toux lui reprit de plus belle.
Cdt. Alexandre Pavlovitch
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29/12/1012 ETU 20:20
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Arrivée, Secteur huit, Système zéro
C'était la douce voix féminine de l'ordinateur de bord de la navette.
- Nous voilà enfin chez nous, dit Pavlovitch en expirant de joie.
Le portail était situé à proximité de la contrebande du Secteur, Hassatoussa, merveilleuse planètes luxuriante. Hassatoussa était la capitale du commerce sectoriel et en particulier du commerce floral. Bien que sa beauté illuminait tout le Système zéro, on ne pouvait en prendre pleinement conscience qu'en s'y rendant : des métropoles érigées en plein cœurs des forets et des jungles; de singulières villes, appartenant au patrimoine, bâties à même la canopée; ou encore les célèbres et les plus magnifiques jardins suspendus de tout Elyprime.
Les cohortes de lumière de la géante bleue du Système déferlaient sans cesse sur l’obscurité de celui-ci. Si bien qu'on pouvait admirer les formations que prenaient les astres de la ceinture d'astéroïde entre le point de coordonnée deux et trois. Si bien que les quelques nuages de gaz encore présents à la périphérique systémique chauffaient jusqu'à laisser choir, à leur tour, dans ce vide une faible lumière indigo et azure.
En arrière plan, lorsque l'on regardait en direction de l'étoile du Système, une somptueuse peinture était dessinée - et se redessinait imperceptiblement constamment. Aucun individu ne pouvait y être indifférent la première fois. Tous contemplaient la radieuse nébuleuse d'Hatikva, colorée d'une myriade de teintes et de mélanges allant du bleu ciel au rouge vermeille, illuminée par ses trois propre étoiles naissantes, et finement voilée par ses nuages de gaz et de poussières. La vie y était toutefois encore impossible, dans ce lieu si étincelant à une centaine d'année-lumière et pourtant si hostile.
Le Vaisseau Diplomatique Officiel de la Nation Terrienne Libre, se dirigea maintenant vers le portail de saut intra-sectoriel.
Nouvelle ambiance musicale : http://www.youtube.com/watch?v=wS11o-UdVlk pensez à mettre en HD
BIIIIIIP
Toutes les lumières blanches du vaisseau vinrent de passer au rouge, accompagnées d'un son bien reconnaissable : celui de l'alerte "missile verrouillé".
- Camarade Pavlovitch! cria le pilote. Nous sommes verrouillé par un missile qui se dirige droit vers nous!
- Comment?! répliqua Pavlovtich.
Alerte. Missile en approche. Mille mètres.
- Saloperie! On est chez nous et c'est comme ça qu'on nous accueil? s'énerva Koutouzov. À trois cent mètres, lâchez les leurres!
Alerte. Nombreux missiles en approche. Cinq cent mètres.
- Ce n'est pas vrai! ajouta le Camarade Libérateur avec stupéfaction et colère. C'est un vaisseau diplomatique, merde! Excepté un brouilleur et des leurres, on n'est en aucun cas menaçant. Qui a tiré ces missiles?
Alerte. Nombreux missiles en approche. Trois cent mètres.
Les leurres, de petites capsules dans lesquels une réaction thermonucléaire avait lieu, s'éloignaient maintenant de la navette et formaient une sphère de plus en plus grande. L'énergie dégagée devait détourner les missiles de leur trajectoire.
- Ils proviennent d'une division de croiseur fregger, ici même, au PC1, répondit le pilote. Ils sont au Commandant Telo Martius et nous demande de nous rendre.
Le premier missile venait de toucher les leurres dans un fracas et une lumière incroyable. Les autres allaient suivre. L'alarme du vaisseau cessa mais les lumières restaient rouge.
- Poussez les propulseurs ioniques à cent pour cent, ordonna Pavlovitch. Nous devons les semer. Nous avons beau être un vaisseau diplomatique surdimensionné, nous sommes tout même plus rapide que ces vaisseaux lourds de guerre.
- C'est extrêmement risqué, dit le pilote avec inquiétude. Si les moteurs surchauffent, au mieux on stoppe notre accélération, au pire on explose en une vingtaine de seconde, à peine de quoi s'éjecter.
- C'est un ordre pilote, gronda Koutouzov. Obéissez!
***
Nouvelle ambiance musicale : http://www.youtube.com/watch?v=HT5VjfNlGfI pensez à mettre en HD
Les propulseurs ioniques étaient à leur puissance maximale depuis une dizaine de minutes. Pavlovich, ses hauts responsables et le pilote étaient maintenant hors de portée des petits missiles rapides. Toutefois, après avoir envoyé paître les forces de Telo Martius, tout le monde dans le Vaisseau Diplomatique Officiel craignait le tir de plusieurs salves laser risquant de les anéantir en une fraction de seconde. Les fregger les suivaient tout de même assez bien. Il n'y avait qu'une trentaine de kilomètres d'écart entre ces derniers et la navette diplomatique.
C'est alors que l'inattendue se produisit. Une escadre de corvettes approchait en face de la navette de la Nation Terrienne Libre. Le radar holographique affichait plusieurs milliers de ces chasseurs spatiaux. Elles arboraient un bras mécanique et une faucille laser qui se croisaient sur leur fuselage. Elles étaient, en temps normale, sous le haut commandement du Komandir Koutouzov.
Le module d'intercommunication s'activa. L'amiral de l'escadre de corvettes voulait entrer en communication audio visuelle. Le pilote accepta la demande et l'image de l'amiral dans son poste de commandement apparut.
- Camarade Pavlovitch, mon Komandir Koutouzov, dit avec vigueur l'amiral. C'est un plaisir de vous voir vivant. Vous arrivez au mauvais moment à ce que nous voyons. Heureusement pour vous, on a reçu l'ordre, bien avant votre arrivée en Système zéro, de détruire ces unités.
- C'est un plaisir pour nous aussi de vous voir Amiral, répondit Koutouzov. En effet, nous ne sommes pas au bon endroit au bon moment, mais je pense qu'être venu une heure plus tard nous aurait plongé au cœur de la bataille.
- Ce n'est pas faux, mon Komandir. Mais ne vous faites plus de soucis. On se charge de ceux là. Vous pouvez voler tranquillement vers le portail qui vous ramenera à Argon Prime. Enfin, je suppose que c'est bien là que vous comptiez aller.
- Oui c'est bien cela, acquiesça Pavlovitch en se raclant la gorge pour ne pas tousser. Un grand merci à vous. Et une dernière chose, s'ils veulent se rendre, vous n'avez pas compris leur demande.
Le Vaisseau Diplomatique Officiel réduisit alors la puissance de ses moteurs pour éviter la surchauffe et se dirigea paisiblement vers le portail intra-sectoriel, tandis que les milliers de corvettes légères laser passaient autour d'elle, l'évitant soigneusement, en formation de griffe de dragon, aussi appelée croissant. Ces unités étaient technologiquement dépassées, mais elles avaient l'avantage d'être rapides et pilotées par des professionnels. En effet, les pilotes de ces corvettes avaient chacun plus de mille heures de vol et une faible expérience du combat contre les brigands. Ils connaissaient parfaitement le comportement de leur vaisseau.
***
[Une demi-heure plus tard, à quinze kilomètre de là, en direction du portail extra Sectoriel]
Dernière ambiance musicale : http://www.youtube.com/watch?v=UY81yYFzgiU encore un petit effort ;)
[Vaisseau Amiral de la Septième Division de chasseur de la Première Escadre de Défense Spatial]
«Amiral, les escadrons alpha et delta sont bientôt suffisamment proches pour attaquer l'avant garde adverse. Les escadrons bravo et charlie contournent les forces ennemies pour attaquer le gros de leurs troupes resté en retrait en soutien. Et écho reste près de notre vaisseau en réserve.
- Parfait! Qu'ils ne leur laissent aucune chance. Le plus embêtant va être la formation sphérique de l'avant-garde et le gros de leur force qui n'hésiteront certainement pas à pilonner leurs propres unités avancées si celles-ci venaient à perdre pied.»
[Escadron delta]
«À tout les vaisseaux de l'escadron delta, ici Target, votre chef d'escadron, nous arriverons dans cinq minutes à portée de tir des missiles et canons de barrage ennemis. Leur tourelles laser latérales vont également tenter de nous verrouiller. Ne gardez pas la même direction plus de quatre secondes ou vous êtes mort. Leurs canons laser sont disposés sur le ventre et le dos de leur fuselage. Et ils ne sont pas prévus pour attaquer de petites cibles comme nous. Gardez la formation jusqu'à l'impact avec leur sphère. Je répète, gardez la formation jusqu'à l'impact avec leur sphère. Passez maintenant en canal deux.»
Delta et Alpha était maintenant à portée de tir de l'arsenal de l'avant-garde des croiseurs fregger. En une fraction de secondes, l'obscurité fut troublée par une volée de projectiles explosifs prévus pour détonner près de n'importe quel objets ou à une distance programmée à l'avance. Toute la surface avant de la formation en sphère des force de Telo Martius tirait à volonté.
L'escadron delta subit une cinquantaine de pertes dans les dix premières secondes du barrage. Personne ne parlait. On n'entendait que des jurons que certains pilotes lançaient quand leur ami venait d'être anéanti ou quand un projectif explosait près d'eux sans faire de dégât.
Quatre cent pertes au total dans delta et alpha sur les quatre kilomètres de portée des canons de barrage. Les deux escadrons étaient maintenant trop proches de la formation adverse pour que celle-ci continue de telles mitraillades sans tirs amis.
Les missiles prirent le relais. Quatre secondes d'acquisition de cible et feu! Les corvettes légères laser avaient heureusement étaient optimisées par des gatling laser de petit calibre. Une partie des missiles furent détruits puis le choc des formations eut lieu.
«Renvoyons les chez eux! Pour la liberté!», cria Target.
Celui-ci esquiva deux missiles qui venaient droit vers lui grâce à un tonneau* bien manœuvré et tira avec ses trois galting dans le poste de contrôle du premier croiseur qui fût face à lui. Le poste de contrôle finit par exploser et le croiseur partit à la dérive vers l'un des siens.
L'alerte d'un missile retentit dans son cockpit. Celui-ci fit un immelmann à droite** pour l’esquiver. C'est un de ses alliés qui passât par là qui prit le missile sur sa trajectoire, propulsant ainsi des morceaux de fuselage dans toutes les directions.
«Starbug est touché!
- J'en ai eu un!
- Fais gaffe BlackStar, t'as un missile au cul!
- Putain! Les lasers m'ont ver...»
On entendait de tout à la radio. Des bonnes nouvelles et des mauvaises. Celles-ci se terminaient souvent par la destruction du vaisseau de celui qui l'annonçât.
Les corvettes légères longeaient de près les croiseurs qui tentaient de les verrouiller. Mais elles étaient trop nombreuses et trop rapides. Les missiles filaient dans tous les sens. Certains d'entre eux perdaient leurs cibles et s'écrasaient sur d'autre fregger. Les galtling laser faisait des ravages sur les tourelles et les postes de contrôles des vaisseaux. Les explosions projetaient une myriade d'objets qui détruisaient d'autres unités ou qui détournaient des croiseurs de leur trajectoire, les amenant ainsi vers leurs alliés.
On ne comptait plus les tirs, les explosions, les collisions. Target en était à son cinquième fregger. Accompagné de Tuck, il exécutait un tonneau barriqué** autour d'un croiseur avant d'attaquer les réacteurs de celui qui se trouvât au dessus de lui. Un ennemi en moins. S'en suivit une explosion qui les souffla tout les deux vers le nez d'un autre fregger. Deux missiles à leur trousse, Tuck et Target s’écrasèrent sur le fuselage de ce vaisseau, avec la petite surprise qui les suivait.
«Merde, Target est mort! Ici Doog, je suis le nouveau chef d'escadron. On a perdu sept cent vaisseaux, il nous en reste encore un millier et la moitié de fregger à détruire. Allez tout le monde, on se bouge le cul!»
Quinze minutes plus tard, la mission des escadrons bravo et charlie étaient un succès. Placé en triple ligne sur deux étages, la formation des croiseurs fregger ne put se réorganiser correctement avant l'arrivée des corvette légères, qui purent alors se disputer une masse de vaisseaux désorganisés.
La victoire était proche. Elle aura été lourde, mais acquise tout de même. Le début d'une longue série.
* pour info : http://fr.wikipedia.org/wiki/Voltige_a%C3%A9rienne#Figures_de_base
** pour info : http://www.avionslegendaires.net/combat-aerien-les-figures-d-attaque-et-de-defense.php
Cdt. Alexandre Pavlovitch
Respect diplomatique : 469

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31/12/1012 ETU 01:08
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Arrivée. Secteur huit. Système treize. Bienvenue à la maison, Commandant.
Dès la sortie du portail intra-sectoriel, le cordon de sécurité militaire s'activa. Malgré l'identifiant diplomatique de la navette, le protocole de sécurité l'obligeait à passer par le réseaux de scanners afin de certifier l’innocuité du vaisseau. La moindre unité militaire, ne disposant pas d'autorisation et qui passait le portail, était attaquer par l'ensemble des forces de défense.
«Bienvenue à la maison, Camarade Pavlovitch.», ajouta le responsable de l'application du protocole à la fin des vérifications.
En quelques heures, le Vaisseau Diplomatique Officiel de la Nation Terrienne Libre arriva en orbite d'Argon Prime, capitale de la nation, symbole de la réussite de Pavlovitch. Vainqueur de la Guerre Civil d'Argon Prime, il avait réussit à amener les siens à la prospérité.
Cette planète au climat tempéré réunissait les paysages les plus insolites. Des lacs brumeux, illuminés de la verte aura des lucioles. Des mers dont le cyan s'échouait sur le sable fin des plages ou contre les hautes falaises rocheuses, souveraines des océans. Des montagnes perdues dans les nuages ou les vapeurs des lacs, d'un drap blanc recouvertes quand vint l'hiver. De somptueux champs fleuris où s'exprimait l'amour sans détour de la jeunesse.
L'évocation d'Argon Prime suffisait à réchauffer le cœur de tout le peuple terrien libre. Véritable havre de paix, la capitale de la Nation pouvait se vanter d'avoir des institutions efficaces. Le taux de chaumage était inférieur à deux pour cent. L'enseignement était gratuit et basé sur l'équité de fait. La vulgarisation scientifique était une priorité. L'industrie avait vécue une incroyable révolution suite à la mise en application du marxisme. La condition social fit un bon en avant, autant que la démocratie de fait.
Dans la navette, tous rayonnaient de joie. A l'exception de Pavlovitch qui, malgré sa satisfaction intérieur, avait des difficultés à s'égayer de son retour tant sa toux lui était devenue insupportable. Il ne passait pas cinq minutes sans qu'il ne dût expectorer. Toutefois, il jurait aller bien. Une simple défaillance de son système immunitaire, disait-il. "Un peu de sirop et ça ira mieux!"
- Ici le pilote du vol diplomatique NTL05A en provenance d'UPB Renown à tour de contrôle, demandons autorisations d'atterrissage.
- Tour de contrôle au vol diplomatique NTL05A en provenance d'UPB Renown, atterissage accepté. Bienvenu à la maison. Le peuple a grandement besoin de vous. La piste D-36 est prêtes à vous accueillir. vous serez ensuite acheminer au sas de décontamination
C'était le protocole après chaque visite sur une planète étrangère à la Nation Terrienne Libre. Le sas de décontamination avait pour objectif de déceler tout intrusion bactérienne dans les vaisseaux qui atterrissaient, prévenant ainsi tout risque de pandémie.
Nouvelle ambiance sonore : http://www.youtube.com/watch?v=dfRnlvtdHjE
Le Vaisseau Diplomatique Officiel venait de toucher le sol. Il se dirigea vers le sas de décontamination, immense hangar où les plus grosses navettes pouvaient entrer. Pavlovitch, Rebroff et Koutouzov étaient dans leur quartier respectif pour reprendre quelques affaires avant de descendre.
Le Camarade Libérateur toussait toujours, de plus en plus fort. Il porta son mouchoir à sa bouche avant de cracher une fois de plus l'air de ses poumons. Il fut pris d'une profonde angoisse lorsqu'il ouvrit les yeux et déposa son regard sur le tissu tâché de sang. Il avait grandi à la campagne. Il avait combattu la tyrannie. Il avait vécu le combat du peuple avec le peuple. Et c'est terrassé par une toux qu'il allait s'éteindre, alors que ce même peuple avait à nouveau besoin de lui. Rien que l'idée lui était insupportable.
Les hauts responsables descendaient les marches de la navette, leurs bagages à la main. Plusieurs soldats en combinaison NBC les attendaient en bas. Le Camarade Libérateur ne voulait pas qu'on le voit malade. Il se reteint de tousser. Chaque pas était un dur labeur. Sa respiration était devenue difficile et ses gestes hésitants. C'est alors qu'il s'écroula en déposant le pied sur le sol de sa planète mère d'insuffisance respiratoire.
Conduit, après une brève décontamination, en urgence vers l'Hôpital Populaire d'Argon Prime son mauvaise état ne passa pas inaperçu. La tristesse se lisait dans les regards des infirmières et de certains patients. De quoi pouvait-il souffrir? Il ne pouvait pas partir ainsi. Il a toujours dis vouloir mourir sur le siège des défenseurs de l'égalité et de la justice. Il devait vivre. Si ce n'est pas pour le peuple, au moins pour Ivan.
Cdt. Alexandre Pavlovitch
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02/01/1013 ETU 23:02
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Dans sa chambre d'hôpital, à l'abri des regards, Alexandre Pavlovitch reposait sur son lit blanc. Mis sous respiration artificielle, il avait des tubes et des électrodes un peu partout sur lui, reliés aux écrans qui le jouxtait. Étendu, raid comme un mort, on ne pouvait percevoir que le gonflement de sa cage thoracique comme signe de vie. Il s'était toujours considéré comme un homme parmi tant d'autres, un être vivant parmi tant d'autres. Le voilà maintenant aussi mourant que tant d'autres personnes dans l'Univers.
Les médecins avaient diagnostiqué chez lui une bactérie qui se nourrissait des alvéoles pulmonaires. Elle était rependues dans l'Univers. C'était un être de l'extrême : capable de survivre dans les milieux les plus hostiles; dans son cas, capable de survivre sur les plus chaudes planètes désertiques. Seuls les organismes habitués ou vaccinés étaient immunisés contre elle.
Tout ce temps passé sur UPB Renown, tout le temps qu'il y perdit lui rapporta le droit de mourir étouffé. La Nature est telle que certains sont biologiquement plus faibles de d'autres. Pavlovitch était ici plus faible.
Afin de stabiliser son état, les médecins l'avaient placé en coma artificiel et lui injectaient régulièrement des cellules souches dans les poumons pour les régénérer. Toutefois, la maladie progressait et une opération était impossible. Son seul espoir était l'espoir lui-même.
La Nation Terrienne Libre toute entière était en émoi. Argon Prime le pleurait déjà comme s'il était mort. On ne comptait plus les fleurs et messages de soutien qui lui était envoyés et qui encombraient sa chambre, puis le couloir et enfin l'hôpital tout entier, lequel avait décidé d'en profiter pour rendre les lieux plus esthétique.
On toqua à la porte. Bien sûr, elle s'ouvrit avant qu'on ne répondit. Il y avait là un petit garçon âgé de huit ans : les cheveux noir assez bouclés, la peau légèrement bronzée, des yeux dont la couleur variait du brun au bleu, et d'ordinaire un sourire à vous réchauffer le cœur. Il était accompagné du Commissaire Rebroff qui lui tenait la main, un sourire forcé aux lèvres afin de rassurer l'enfant.
Nouvelle ambiance musicale : http://www.youtube.com/watch?v=QuNhTLVgV2Y
Lorsque Rebroff désigna à celui-ci le lit de Pavlovitch, caché derrière les rideaux, l'enfant lui lâcha la main et courut vers le Camarade Libérateur. Il passa le voile blanc et s'arrêta net à la vue de l'homme allongé sur le lit, puis courut de nouveau jusqu'à lui. Il appuya ses bras sur le bord du matelas et fondit en larme.
Il y a trois ans, au début de la guerre civile d'Argon Prime, Pavlovitch était dans ce qui était la milice avant que cela ne devienne l'armée de la liberté. Lui et ses coéquipiers occupaient une ville de taille moyenne. Une nuit, un régiment de soldats du régime y entra et pris tout le monde par surprise.
Lors de la reprise de la ville, l'équipe d'Alexandre entra dans une maison. Ils fouillèrent toutes les pièces et montèrent à l'étage pour terminer l'inspection et passer au bâtiment suivante. Dans la grande chambre de l'habitation, ils découvrirent un homme les mains ligotées dans le dos et la gorge ouverte, gisant dans une mare de sang. Sur le lit, une femme nue était étendue, morte, de gros hématomes sur le visage et d'autres bleus sur le reste du corps. Et devant cette scène macabre, un jeune enfant, debout, un couteau dans la main, avec à ses pieds un militaire agonisant. Sa mère avait été sauvagement violée devant son père qui avait ensuite été exécuté. C'est alors que l'enfant, qui devait avoir vu toute la scène, avait enfoncé une lame dans le dos de l'agresseur.
Pavlovitch pris le gamin sanglotant par la main et quitta son équipe pour l'emmener dans un camp de réfugiés. Ivan, c'était son nom, se retrouvait sans famille et meurtri mentalement à vie par la violence humaine. Ainsi le Camarade Libérateur décida de le prendre en charge et l'envoya à la campagne jusqu'à la fin de la guerre civile.
Ivan pleurait à n'en plus finir aux côtés de Pavlovitch et des machines qui le maintenaient en vie.
«Tu peux pas partir ... Pas maintenant.»
Rebroff s'avança et posa sa main sur l'épaule d'Ivan. Ce dernier leva la tête et s'adressa à Pavlovitch les yeux noyés dans les larmes de tristesse.
«Pourquoi? Pourquoi toi? J'ai pas envie que tu t'en ailles. Restes pour moi. C'est pas toi qui dit qu'il faut toujours se battre pour ceux qu'on aime? Je sais pas si toi tu te souviens encore du jour où on s'est connu, mais moi j'y pense. Et je veux pas revivre ça.»
Le Commissaire Rebroff, qui connaissait l'histoire, ferma les yeux pour éviter de fondre lui aussi en larme face à l'émotion de la scène, ce qui ne l'empêcha pas de les rouvrir mouillés. Ce petit bout aurait pu avoir une belle vie innocente. Or il en fut autrement. Ses parents avaient été violemment assassiné devant ses yeux et aujourd'hui la seule personne qui lui restait était au point de traverser le Styx.
«Il y a encore plein de méchants dehors. Tu peux pas m'abandonner. Ce serait injuste ... Je t'aime, papa. Restes avec moi.»
C'était la première fois qu'il lui parlât ainsi. Pavlovitch avait toujours compris et accepté le renfermement d'Ivan sur lui-même. Mais là, il avait droit à l'expression la plus sincère de ses sentiments. C'était la première fois qu'il lui disait "je t'aime" et être appelé papa ne lui serait jamais venu à l'esprit.
«Tiens, c'est un dessin que j'ai fait pour toi. C'est moi, maman, papa et toi, mon nouveau papa, tous ensemble. Comme tu dis, même s'ils sont partis, il sont toujours avec nous; l'important est de pas les oublier. Et réveilles toi vite, s'il-te-plait.»
Ivan serra le corps de Pavlovitch contre lui et sortit en reprenant la main de Rebroff. Ce dernier avait cédé et pleurait en silence.
Lorsque la porte fut fermée, s'il quelqu'un eût été là, il aurait pu remarquer que le contour des paupières de Pavlovitch était devenues légèrement rouges et humides.
Cdt. Alexandre Pavlovitch
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05/01/1013 ETU 00:33
Ce(tte) commandant(e) soutient Apocalypsis.
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Le ciel était d'un bleu radieux que seuls quelques voiles blancs venaient occuper. L'immense étendue de verdure s'étendait à perte de vue, là où l'horizon se fracassait d'un côté sur des montagnes et où il plongeait de l'autre dans l'azure.
L'herbe jusqu'aux genoux, Pavlovitch était heureux. Il courait partout comme un enfant en vacance à la campagne. Le vent, de ses douces mains, lui caressait le visage, secouant sa moustache dans tout les sens. Des papillons polychromes, amusés par ce spectacles virevoltaient tout autour de lui.
Au loin, très loin, Alexandre distinguait un arbre. Tout petit ce dernier semblait-il vu d'ici, les pétales de ses fleures le quittant aux grès du vent. Pavlovitch instantanément voulut s'y adosser, tel un chaton se blottit contre sa mère, comme il le faisait dans sa jeunesse. Il s'élança alors, fouettant l'herbe humide de ses mollets.
Il courrait depuis quelques temps lorsqu'il vit un groupe de chevaux. Ils trottaient gaiement les uns après les autres. Leur crinière partait à gauche, puis à droite, pour revenir à gauche, dans un invariable mouvement à la fois violent et charmant. Pavlovitch changea d'itinéraire pour s'en approcher. Il admira quelques temps leur prestation. Vint ensuite près de lui un cheval d'un brun intense et à longue crinière noir. Le lieu était bercé dans une farandole sonore dont les petites bêtes et des oiseaux étaient l'orchestre.
Nouvelle ambiance sonore : http://youtu.be/rrtbFiViqF4?t=2m
«Que fais-tu ici, l'humain?», dit soudainement le cheval.
Pavlovitch était très surpris. Il se demanda ce qui lui arrivait. Mais étonnamment, il ne s'en préoccupa pas longtemps.
- Heu ... comment cela se fait-il que tu puisses parler? demanda Alexandre.
- Cela est-il vraiment important? Si tu me comprends ici, c'est parce que je ne parle pas comme un cheval, mais comme un humain.
- Je ne pense pas être sûr de bien comprendre, rétorqua Pavlovitch pas très satisfait de la réponse.
- C'est sans importance. Mais maintenant réponds moi un peu, humain. Que fais-tu ici?
- J'étais entrain de courir vers l'arbre là bas quand je vous ais vu. J'ai alors voulu venir vous admirer de plus près.
- Tu ne réponds toujours pas à ma question, humain. Que fais-tu ici, toi, en ce lieu.
Après quelques secondes de réflexion, Pavlovitch répondit.
- Je dois avouer que je ne sais pas. Et vous, à part vous amuser que faites-vous?
- Que ton existence doit être morose si tu ne sais pas toi-même ce que tu fais. Nous, vois-tu, nous vivons ensemble. Nous nous amusons souvent c'est vrai, mais nous nous entraidons aussi. Lorsqu'un prédateur arrive, si nous ne pouvons fuir, il nous suffit de nous dresser sur nos deux pattes arrières pour en effrayer la plupart. Nous avons pas besoin de plus. Pourquoi irions-nous chercher quelque chose ailleurs alors que nous avons déjà tout ici?
- Hé, ma vie est loin d'être morose! répliqua le Camarade Libérateur. Je me retrouve juste dans ce monde singulier où les chevaux parlent, sans savoir pourquoi ni comment en sortir. Vous n'avez vraiment rien à changer? Rien à améliorer?
- Si, notre karma. Non, je rigole. Enfin, à moitié. Nous vivons déjà très bien ainsi. Nous sommes heureux. Chercher à toujours avoir plus ne nous amènerait qu'à un état de manque qui affectera notre moral commun. Tu n'avais pas parler d'un arbre auquel tu désirais te rendre? Pourquoi ne commences-tu pas déjà par là? Je veux dire, c'est un objectif que tu as en ce monde, n'est-ce pas. Alors, accomplis le d'abord. Ensuite tu verras pour le reste.
- Oui, tu as raison, je vais y aller. Ne pourrais-tu pas m'y emmener pour que j'y aille plus vite?
- Non, je suis heureux ici et c'est ton objectif d'aller là bas, pas le mien. Peut-être que ça me serait bénéfique, même si je ne vois pas en quoi, mais c'est toi qui doit t'accomplir. Mon aide te serait contre-productive.
- Enfin soit, ce fut une discussion fort ... originale. Sur ce je m'en vais. Et n'abuses pas trop des juments, ha ha.
- Il ne faut pas abuser des bonnes choses comme on dit. Allez va.
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Sur ces mots, Pavlovitch repris son chemin. Il était vraiment intrigué par cette rencontre. Cependant, il ne se sentait pas si perturbé que cela. Comme s'il était dans un rêve à l'aspect si réel, comme si le réel n'était qu'un rêve.
Il courrait sans jamais être épuisé. La brise de mer, pourtant lointaine, parvenait jusqu'à lui pour le rafraichir. Il avait quitter les hautes herbes et ses pieds reposaient maintenant sur des pétales de roses blanches. Il s'arrêta pour s’imprégner de cette odeur qu'il aimait tant. Lorsqu'il releva la tête, il vit une panthère noire, animal de la mythologie préhistorique, allongée au centre d'une spirale de pétales.
- Salut toi. Toi aussi tu parles, adressa Pavlovitch à l'animal.
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La féline se mis sur ses pattes d'un bond et de ses yeux verts pénétrants fixa l'homme qui lui faisait face. Elle dessinait des cercles autour de lui sans jamais le lâcher du regard. Elle bougeait également sa queue plus qu'à son habitude afin de donner une touche sensuelle à ses déplacements. Pavlovitch qui se sentait comme la proie de la panthère attendait sans bouger. Au moindre signe de violence, il agirait, mais entre-temps ce n'était pas nécessaire. La féline revint en face du Camarade Libérateur et lui montra ses crocs, comme pour le narguer.
- Ne sont-elles pas magnifiques? lui demanda-elle.
- De quoi parles-tu?
- De mes moustaches! répondit-elle sechement.
- Ha ... désolé, oui remarquables, s'excusa Pavlovitch
- Abruti! C'était de l'ironie! Je parlais de mes canines.
- Tu pourrais te montrer plus polie! Comment j'aurai pu le savoir?
- En faisant preuve d'intelligence. Mais de quel droit me tutoyez-vous? Nous nous connaissons, peut-être?
La panthère s'avança rapidement sans un bruit vers Alexandre et se faufila entre ses jambes, traçant ainsi des huit, se frottant plus ou moins fort volontairement contre lui.
- Heu non ... je doute qu'on se soit déjà rencontré.
- Oh c'est dommage, j'aurai bien voulu le contraire.
Puis, elle se blottit contre lui. Maintenant, Pavlovitch était perturbé.
- Je peux savoir ce que vous cherchez de moi? s'inquiéta-t-il
Immédiatement la panthère se redressa et s'écarta quelque peu.
- Oh, mais tout ce que vous me donnerez! dit-elle en mettant sa patte, les griffes légèrement sorties, sur la cuisse du Camarade Libérateur et en la descendant lentement jusqu'à son pied. Tout ce que je désire, je l'ai. Ce n'est pas de chance pour vous. Ou, peut-être bien. Ça vas dépendre de vos ... orientations.
Sur les derniers mots, le regard de la féline s'était fait plus profond, plus sombre et malicieux.
- Je doute que nous soyons sur la même longueur d'onde. Je ne veux pas savoir ce que vous voulez, je voulais juste me rendre à l'arbre qui est là bas.
- Mmmmh ... Si je vous dis comment y arriver facilement, accepteriez-vous de me faire un petit truc.
- Je veux bien savoir mais il faut voir ce que c'est.
- Je te fais confiance. Comme je t'ai dis, j'obtiens tout ce que je désire. C'est simple. Il me suffit d'en avoir vraiment envie. Ensuite, je me démène pour l'avoir. Ce n'est qu'une question de volonté. Maintenant à toi - nous nous connaissons à présent. J'aimerai ... que tu te mettes à genoux ... puis que tu me prennes dans tes bras ... et que tu utilises ta main pour me gratter le milieu du dos. Ça me démange et je suis incapable de m'y gratter moi-même. Hé, à quoi t'attendais-tu?
Nouvelle ambiance musicale : http://www.youtube.com/watch?v=SSPQNOLYUJk
Après avoir satisfait la féline, le Camarade Libérateur continua son chemin. Ces deux rencontres qui, nous pouvons le dire, sortaient de l'ordinaire le tourmentait à tel point qu'il ne courût plus. Où était-il vraiment? Pourquoi ces animaux dotés de la maitrise du langage humain? Tout ceci avait-il vraiment un sens?
Il ne savait pas pourquoi plus le temps passait plus il était obsédé par cet arbre. Il était déterminé à y arriver, c'était le but qu'il voulait atteindre, c'est tout. Ainsi, il se forga une volonté sans faille.
Toutefois, il devait se dépêcher. Les nuages, tantôt de fins morceaux de soie dans le ciel, étaient devenus aussi volumineux que du coton, aussi sombres qu'une nuit sans lune. Quel étrange univers.
Sans s'en rendre compte, il arriva à une trentaine de mètres de l'arbre qu'il désirait tant. À son tronc était un petit enfant qui lui tournait le dos. «J'espère que dans ce monde absurde, les hommes peuvent au moins se parler entre-eux», pensa-t-il. Il interpella l'enfant qui ne broncha pas. Il s'approcha un peu plus et lui mis la main sur l'épaule. L'enfant se retourna devant les yeux incrédules de Pavlovitch.
Nouvelle ambiance musicale : http://www.youtube.com/watch?v=fPjuuVOGqxI
- Qui es-tu? l'interrogea ce dernier.
- Oh, tu ne te reconnais pas? Je suis toi. En plus jeune, rétorqua l'enfant avec humour
- Mais, ça n'a pas de sens!
- Parce que quelque chose ici à un sens? Tu rêves mon grand, si tu me permets de t'appeler ainsi. Qu'as-tu fais de ta vie, grand-moi?
- J'ai libéré Argon Prime des tyrans qui se sont emparé de la liberté du peuple. Et encore aujourd'hui, je ne cesse de me battre pour la justice! affirma Pavlovitch avec vigueur.
- Bonne réponse. Et la liberté que tu prônes, entends-tu l'imposer par les paroles ou par la force?
Alexandre était très intrigué par cette question. Il avait déjà songé au problème posé par l'usage de la violence au nom de la justice. Cet enfant qui lui ressemblait lorsqu'il était plus jeune l'amenait sur ce sujet difficile.
- Que veux-tu dire par là?
- Arrêtes! Tu le sais très bien. Dois-je te rappeler que je suis toi et que par conséquent tu es moi? Réponds à ma question plutôt que d'essayer d'esquiver le sujet comme tu sais si bien le faire.
- J'utiliserai la voix diplomatique tant que possible. Mais je ne vais pas te cacher que si la violence se mêle au débat, je réagirai dans l'intérêt du bien commun.
- Bien commun qui ne dépend que de tes critères. Quid du bien commun voulu par les despotes?
- Ils agissent dans leur intérêt propre. Moi j'ai consacré ma vie au peuple. Je lui donne le seul bien qu'un être vivant possède vraiment. Jusqu'à ma mort, j'acterai pour son bonheur.
- Toi aussi d'une certaine manière tu agis dans ton intérêt. Celui-ci étant de satisfaire le peuple. Mais je voulais surtout t'interroger sur la violence dont tu as fais preuve, et que tu vas prochainement utiliser, à l'égard des hommes. N'étaient-ils pas comme nous tous, après tout? Avec une famille et des enfants qui tiennent à eux?
- C'était des tyrans. Ils privaient de bonheur une nation entière pour assouvir leur mégalomanie. Si leurs proches eussent été quelque peu ouverts au peuple, ils auraient compris sa souffrance et n'auraient pas attendu qu'il agisse.
- Et c'est là que tu est venu jeter la bombe sur l'homme.
- Ce n'est pas sur l'homme, mais sur la tyrannie que je l'ai jetée - si on peut considérer cette métaphore comme vraie.
- Mais c'est un homme qui l'a reçue.*
- Je trouve cela triste que tous le monde ne puisse pas être raisonné. "A vouloir tout défendre, on finit par ne rien défendre" comme le disait un homme. J'ai toujours été dégouté par cette aptitude qu'à notre espèce à faire souffrir ses congénères. Mais c'était le seul moyen pour arrêter le mal.
- Et c'est à ça que tu as consacrer ta vie, camarade. Tu n'apporteras pas la paix, ni le bonheur, si tu n'est déjà pas heureux et en paix avec toi-même. Penses un peu à toi, avant de mourir sans avoir vécu. Je ne te demande pas d'être individualiste, juste de consacrer une partie de ton temps à toi. Maintenant, je vais tourner court à cette discussion car le peuple à besoin de ta personne. Mais n'oublie rien de tout ceci.
Dernière ambiance musicale : http://www.youtube.com/watch?v=3aYiiGd3PZc
Sans que Pavlovitch ne put réagir, l'enfant lui plaça un coups de poing au niveau du plexus solaire. Le Camarade Libérateur s’effondra et sombra dans l'inconscience.
Il ne savait plus depuis quand il était là, ni où il était. Il avait juste mal à la tête et croyait entendre des voix. Pavlovitch distingua les mots "attaque" et "Argon Prime". Comme par réflexe, son rythme cardiaque s'accéléra.
«Il est réveillé!», perçut-il.
Il gigota et ouvrit difficilement les yeux. Il vit une chambre d'hôpital plus fleurie que la tombe d'un nouveau mort, ainsi que Rebroff, Koutouzov et une personne en blouse blanche. Son esprit revint assez vite et il se redressa avant de demander depuis combien de temps il dormait. Quatre cycles! C'est la réponse qu'il obtint. Une réponse qui le sidéra.
Après que tout les derniers événements géopolitiques lui furent expliqués, le Komandir Koutouzov lui annonça que Telo Martius serait bientôt en orbite d'Argon Prime. La main serrée sur le visage en signe de colère, le Camarade Libérateur demanda à être ramener au plus vite à ses bureaux.
En quittant l'hôpital, suivi d'une cohorte florale digne d'Hassatoussa, il demanda à ce que les lieux soient barricadés et correctement défendus. Si les romains arrivent jusqu'ici, il faudra bien acheminer les blesser en lieu sûr. La défense allait être féroce. Voir l'Ordre Humain dresser sur Argon Prime ne sera jamais accepté. Pour la première fois de sa vie, Pavlovitch allait être acteur d'une joute inter-sectorielle sans pitié. Sa vie était en jeu. L'avenir de la Nation Terrienne Libre, l'avenir de Devenir, l'avenir de tout l'Univers connu allait dépendre de l'issue de cette guerre. Il devait gagner.
Cdt. Alexandre Pavlovitch
Respect diplomatique : 469

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05/01/1013 ETU 11:25
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HPR : petit hors role play parce que je viens de me rendre compte que l'astérisque n'a jamais eu d'explication. Pour éviter tout plagia, je mentionne ici que le passage de trois lignes au sujet de la bombe est repris de Les Justes d'Albert CAMUS.

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