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> Assemblée Galactique de Devenir
> Pour la Paix
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Cdt. Denior
Respect diplomatique : 609 
02/01/1013 ETU 14:33 |
Score : 5
Détails
Denior s'était absenté quelques jours, pour méditer. A son retour, il apprit que le petit commandant Havelock avait entrepris des actions militaires sur les biens de l'Eglise, rien de bien grave, et les choses rentreraient bientôt dans l'ordre... Le patrimoine de St Pierre semblait en fait un havre de Paix et les communications avec la galaxie avait été interrompues pendant quelques temps... La reprise des informations fut ... douloureuse. La galaxie était à feux et à sang et rien en semblait pouvoir arrêter ce processus, dans un premier temps en tous cas. Les discussions internes au sacré collège furent vives pour savoir que faire et le consensus s'établit sur une intervention raisonnée, euphorienne donc... Il fut ainsi décidé d'intervenir pour la Paix en tenant compte non des principes mais des circonstances, pas si simple en fait... Denior pris donc le peace figther et se rendit à la capitale pour y tenir un discours et y rencontrer les protagonistes du conflit. Arrivé sur place, il constata les dégâts subis et les tensions existantes, il fallait jouer serré et intelligemment. Il monta à la tribune d'une assemblée vide mais il savait que ses services techniques avaient veillé à rendre son intervention audible à tous les canaux de communication. "Mes Frères, une fois de plus la galaxie s'est embrassée dans un conflit où chacun se considère le défenseur de ses droits légitimes. Une fois de plus le sang d'innocentes victimes coule au seul fait de cet antagonisme entre des visions divergentes du mode de gestion politique de Devenir. Qui de l'administration ou de l'ordre humain est il en fait le détenteur légitime de ce pouvoir? L'un comme l'autre ne l'ont reçu que du bon vouloir et non du consensus général. Aussi sont ils aussi illégitimes ou légitimes l'un l'autre. Ainsi, un tel pouvoir, celui de l'ordre humain, est légitime tout comme il est légitime qu'il soit renversé car telle est la nature du régime dans lequel nous vivons. Depuis des cycles, nous avons institutionnalisé la violence politique comme moyen politique. J'en prends acte et tacitement nous faisons tous de même. Tout comme nous prenons tous acte que le prochain gouvernement prendra le pouvoir par la force et la mort... Mais prendre acte ne veut pas dire accepter... Surtout que d'autres voies existent. Nous pourrions décider que le gouvernement est démocratique, confié par voie d'élection pour une durée donnée et fondé notre régime sur une constitution. Nous pourrions au préalable établir le corps social qui a fait le libre choix de vivre sous ce régime. C'est une voie parmi d'autres, une voie de débat, vifs sans doute mais pas une voie de sang. Nous avons tous besoin d'un état qui régule nos relations communes, d'une justice qui défende et protège, d'une assemblée qui détermine les règles de notre vie commune. Nous en avons besoin et nous sommes capables de les fonder avec pertinence, avec intelligence et pragmatisme, dans le respect de nos différences et de nos idéaux divergents. Nous en sommes capables parce que ce qui nous rapproche est plus fort que tout ce qui nous sépare: la vie. "
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