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Coa. L'administration
Respect diplomatique : 631 20/01/1013 ETU 00:46 |
Score : 8
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Les jardiniers avaient accomplis un travail remarquable. Il ne restait plus aucune trace dans le Parc de l'Assemblée Galactique des intenses bombardements qui ont eu lieu lors du siège de la Capitale mené par l'Ordre Humain. Les cavités dans le sol furent rebouchées. De fleures les par-terres furent replantés. Et un ouragan olfactif, né du fruit des bourgeons, envahissait maintenant le parc. Dans la grande étendue de pelouse, où les amoureux venaient s'étendre pour s'entrelacer avec passion et où les sportifs gardaient la forme, était érigé une scène de discoure pour la cérémonie en hommage aux victimes. Une horde d'ouvriers avait été mobilisé pour l'aménagement des estrades, de la scène, de la décoration, de la sono et de la logistique. - Mais qu'est-ce que vous faites? cria le chef de chantier. Vous avez mis le drapeau de la nation Ordos à l'envers! Les ouvriers concernés s'excusèrent et le responsable continua à crier ses directives. - Voilà c'est déjà mieux! Bon, vous continuez d'installer les drapeaux côte-à-côte des membres de l'Ordre Humain d'un côté et de l'autre ceux de l'Opposition. Mais arrangez vous pour que les deux camps se rejoignent au centre de la scène et que le drapeau de la Nation Terrienne Libre soit disposé à côté de celui de l'Ordre Humain. Plus loin, à l'entrée du parc qui relié ce lieu de détente à l'Assemblée Galactique de Devenir, une autre équipe d'ouvriers terminaient d'installer le monument aux morts. À même la pierre de l'imposant monument était gravé un message : "EN HOMMAGE À TOUTES LES VICTIMES DE LA PREMIÈRE GUERRE INTERGALACTIQUE REPOSEZ EN PAIX" D'ici quelques heures, des millions de personnes en provenance de toute la Capitale accompagnés de toute une volé d'extra-planétaire et de quelques Commandants allaient assister à la cérémonie.
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Coa. L'administration
Respect diplomatique : 631 20/01/1013 ETU 10:23 |
Score : 6
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Tout était presque terminé pour la cérémonie qui aurait lieu à 18h00. Les ouvriers s'occupaient maintenant d'installer le système de sécurité, ainsi que le balisage des sorties de secours. L'événement avait beau se dérouler en pleine air, il ne faut jamais écarté une possibilité d'accident. - Dis, Jo, pourquoi est-ce qu'on travail pour le coco? demanda un ouvrier à son ami.On a pourtant reçu un communiqué d'en haut dans l'Administration qui disait qu'on devait rien faire pour lui. - T'occupes pas. C'est le chef de chantier qui a décider d'aller à l'encontre des ordres. Et apparemment, si la situation s'arrange pas et qu'ils se séparent, Pavlo assure d'engager tout les fonctionnaires qui ont accepté sa gouvernance. - Ca m'a l'air tordu comme histoire. - Tout les politiciens sont tordus.
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Coa. L'administration
Respect diplomatique : 631 20/01/1013 ETU 16:11 |
Score : 5
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Un huissier fit irruption sur le chantier, accompagné de gardes. Il semblait nerveux, et courait d'un ouvrier à l'autre. On arrête tout ! Messieurs, on arrête tout ! Libre à vous de démissionner et de rejoindre le commandant Pavlovitch si ça vous chante, mais l'administration galactique est officiellement en grève. Vous pouvez donc, à titre personnel, continuer de collaborer avec le locataire de la capitale, mais ce ne sera pas au nom de l'institution. Les grévistes recevront leurs salaires de manière tout-à-fait normale, ainsi qu'une prime de chômage technique. De plus, les gars, aligner les drapeaux de l'Ordre Humain sur cette esplanade est une décision honteuse et unilatérale de la part de Pavlo. Il honore ces racistes qui ont foutu le bordel. Ils ont bombardé nos familles, tué et torturé ceux qui parmi nous résistaient à leur dictature. Et vous voudriez leur rendre hommage ? Puisque Pavlovitch prétend pouvoir se passer de nous, qu'il se débrouille !
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Cdt. Alexandre Pavlovitch
Respect diplomatique : 469 20/01/1013 ETU 16:32 |
Message édité -
Score : 6
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Alexandre Pavlovitch s'était rendu dans le parc de l'Assemblée pour voir l'avancée des préparatifs pour la cérémonie de ce soir. C'est avec stupéfaction qu'il découvrit que tout les ouvriers étaient regroupés au centre du parc pour tenir un piquet de grève. - Je peux savoir ce qu'il se passe ici? demanda Pavlovitch aux premiers ouvriers qu'il vit. - On fait grève, Monsieur, lui répondit un homme bedonnant et à la barbe mal entretenue. - Django Gaillard, grommela Alexandre avant de s'adresser de manière plus audible à l'ouvrier. Où est le chef de chantier? - Il est par là, Monsieur, au centre du regroupement près de la scène. Si vous arrivez à vous frayer un chemin vous êtes fort. À peine l'homme avait-il dit où ce trouvait le chef de chantier que Pavlovitch s'était déjà mis en route, ne prêtant presque plus attention à la suite de ce qu'on lui disait. Il remercia tout de même l'ouvrier en s'éloignant. Arrivé près de la scène, il constata en effet la difficulté à laquelle il était confronté. Les milliers d'ouvriers du chantier étaient en grande partie regroupés ici même. Et il devait atteindre le centre du regroupement, zone qui semblait paisible dans cette cohorte chaotique, ou bien qui ne devait être qu'un moshpit de syndicat. Avec délicatesse, il essaya de passer entre la masse compacte de travailleur. Pardon ... pardon ... excusez moi ... désolé ... excusez-moi ... poussez vous, excusez moi ... poussez moi, excusez vous. Après de longues minutes éprouvantes à marcher en crawl dans cette foule houleuse, il arriva près du chef de chantier. Facile à reconnaître, c'était le seul qui ne portait pas de casque. - J'ai ... enfin finis ... par vous trouver, dit Pavlovitch en reprenant difficilement son souffle. On avait conclus un accord, pourquoi avez-vous cédé à cette incitation à l'oisiveté? - Désolé, Monsieur Pavlovitch, s'excusa le chef de chantier, mais les ordres viennent d'en haut et sont formels. Nous ne sommes pas invités à tenir ce piquet de grève, nous y sommes obligés. Tout le matériel a été réquisitionné par les organismes de contrôle de l'Administration. - C'est une police d'intérieur où quoi cette Administration? ajouta le Camarade Libérateur choqué par ce qu'il venait d'entendre. De mon temps, il n'y avait pas tout ça et ça fonctionnait à merveille. Je ne sais pas qui vous donne ces ordres, mais sachez qu'il vous mène à votre propre perte. - Je le sais très bien, Monsieur, mais sans matériel, on ne peut rien faire. Mes ouvriers ne répondent qu'à mes ordres. Ce qui leur importe est d'être dignement payer, c'est tout. Et vous conviendrez que je suis un peu pris en tenaille entre vous qui promettez un bel avenir et les ordres de l'Administration. - Monsieur, dès à présent, vous n'êtes plus employé par l'Administration. Vous pouvez envoyer votre lettre de démission. Vous êtes tous engagés par la Nation Terrienne Libre pour finir ce chantier. Vous et vos ouvriers seront payés en fonction des différents chantiers que vous terminerez - et il y en a un sacré paquet. Dites moi le salaire que vous et vos hommes perceviez à l'Administration et il sera triplé. Je vais vous trouver le matériel nécessaire et vous terminerez les préparatifs pour ce soir. D'accord? - Je pense que vous disiez vrai en parlant d'avenir radieux. J'accepte votre proposition et je pense que mes ouvriers ne seront pas mécontents de la manière dont vous les remerciez. Sur ces mots, Pavlovitch entama une nouvelle longueur dans la foule et s'en sorti trempé de sueur. Des machines allaient bientôt arrivés et tout serait près pour 18h00. Déjà, des familles entières arrivaient à l'entrée du parc pour être certaines d'avoir une bonne place.
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Cdt. Alexandre Pavlovitch
Respect diplomatique : 469 20/01/1013 ETU 18:31 |
Score : 3
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Pavlovitch était allé se changer. Il avait opté pour une vieille chemise en partie déchirée et un pantalon usé. Aucune commandant ne l'avait auparavant vu habillé ainsi. C'en était presque grossier. Il monta sur la scène et jeta un regard sur la foule présente pour la cérémonie. Le parc, bien qu'immense, était noir de monde. Il ne restait plus une parcelle de pelouse de libre. Des familles de toute la Capitale et d'ailleurs, des jeunes et des vieux, des civils et des militaires, ainsi qu'une myriade d'espèces pensantes différentes avaient répondu à l'appel, si bien qu'on lui fit parvenir que des spectateurs étaient massés jusque dans les rues jouxtant le parc pour rendre hommage. Il devait sans difficulté y avoir un million de personnes. Alexandre attendait que chacun prenne place et soit prêt à rendre hommage aux êtres perdus trop tôt pour prendre la parole.
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Cdt. Alexandre Pavlovitch
Respect diplomatique : 469 20/01/1013 ETU 20:11 |
Message édité -
Score : 5
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La foule était maintenant attentive et un silence morbide s'empara du Parc, tel la brume matinale s'empare des terres en bordure d'un lac. Pavlovitch, le regard triste, but un coup d'eau avant de faire raisonner sa voix dans tout les environs. Peuples de Devenir Il marqua un arrêt. La sono fonctionnait à merveille. On l'entendit jusqu'à l'autre bout du parc et certainement jusqu'à l'Assemblée de Devenir. Nous sommes tous réunis en ce jour pour rendre hommage aux victimes de la guerre inter-galactique qui a secoué l'entièreté de l'Univers colonisé. Je n'ai préparé aucun discours. Ainsi, je vais vous communiquer ce que j'ai sur le cœur. Je vois que certains d'entre vous sont vêtus de noir. D'autres, au contraire, sont tout en blanc. Certains sont parés d'habit dont la richesse de couleur est remarquable. D'autre encore ont sorti leur tenue militaire de parade. Et mis, comme vous pouvez le voir, je suis très modestement vêtu avec une chemise en piteuse état et aux manches quelque peu trop longues pour moi. Nous sommes ici dans le même objectif : rendre hommage à nos morts. Et nous pouvons observer que chacun d'entre vous semble avoir des conventions vestimentaires propre à votre culture. Je suppose de même que derrière le choix de tels habits se cache une histoire qui vous est propre. Dans mon cas, cette chemise est celle d'un ami que j'ai perdu durant un conflit qui a secoué ma planète mère - d'où son piètre état. Elle symbolise pour moi la lutte contre la tyrannie, mais me rappelle sans cesse tout ceux qui ont perdu la vie dans cette lutte. Le plus important est de ne jamais les oublier. Quel que soient les personnes, quel que soit le conflit, nous ne devons jamais oublier nos morts. C'est cela qui les rend toujours vivant. C'est cela qui nous baume le cœur. Chacun d'entre-eux mérite une place dans notre mémoire. Plus jamais. Plus jamais un tel excès de haine ne devrait s'emparer des dirigeants de cet Univers. Nous devons cesser de nous rejeter mutuellement pour nos différences car face à la mort nous sommes tous égaux. Nous devons nous aimer et nous entraider pour rendre la vie de chacun en ce bas monde la plus merveilleuse possible. Seule l'entraide sera l'assurance qu'une telle boucherie ne se reproduise plus. Si nous devons nous battre contre quelque chose que ce soit contre la haine et le séparatisme. Toutes les murailles qui se construisent entre les peuples n'ont pour but que d'atténuer vainement les peurs de ceux qui les érigent et de semer la peur de l'étranger. Pour la première fois dans l'histoire de Devenir, je souhaite qu'on cesse de se serrer la gorge pour se serrer les mains. En hommage aux millions de morts de la guerre extra-galactique, mais aussi à tout ceux qui ont précédé, j'entends honorer leur mémoire en construisant une société durable où les peuples pourront vivre en harmonie tous ensemble. Ne pas tenter d'embellir éthiquement notre société galactique suite à de tels événements ne serait que se moquer de tous ces individus décédés. C'est notre devoir de construire un Devenir étincelant. Et nous avons un sacré boulot devant nous. Ainsi nous devons tous nous unir pour apporter notre pierre à cet édifice qu'est la société de demain. Dès à présent, je vous invite à relâcher les colombes qui vous ont été distribuées aux différentes entrées du parc. Signons dès aujourd'hui par ce geste de paix, la fin d'une ère sombre de notre histoire et le début d'un avenir meilleur. À ces mots, des centaines de millier de colombes d'un blanc immaculé prirent leur envole recouvrant le ciel de leur couleur étincelante. Pavlovitch n'était pas du genre à exprimer facilement ses sentiments. Cependant, il dut se retenir pour ne pas être envahi par l'émotion. Un peu plus loin, à l'entrée du parc qui reliait celui-ci à l'Assemblée Galactique de Devenir, autour du monument aux morts reposait déjà quelques gerbes de fleures. Tous ceux qui le désiraient ou qui n'avait pas pu assister à la cérémonie pouvait toujours rendre hommage aux être perdus. Il fallait maintenant préparer la cérémonie d'ouverture du gouvernement.
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