Une fois encore, votre dernière intervention est ambiguë. Que vous confirmiez des informations émises par Havelock, c'est votre droit, mais que vous émettiez ensuite des insinuations ou des suppositions, c'est regrettable, pour celui qui prétend incarner la gouvernance de Devenir. Ce n'est pas correct.

1) Confirmer que des navettes ont été construites, décrire l'éventuel manque de préparation des membres du gouvernement avant les négociations menées sur UPB Renown

2) Insinuer que le pillage des ressources de la capitale est le fait du révérend sans aucune preuve ni démonstration scientifique ;

3) Lier cette insinuation à un projet de terraformation qui n'a jamais dépassé le stade des débats internes au gouvernement et dont le commandant Havelock ici présent était le promoteur en tant que ministre de tutelle,

Il y a une limite éthique que vous franchissez. Par ailleurs, la suite de vos propos est scandaleuse :

" [Se] garder de prononcer ici d'autres révélations que certains pourraient trouver intéressantes " est ni plus ni moins une calomnie de plus à l'encontre du révérend Alexandre VI. Je ne relèverai même pas vos derniers mots, laissant sous-entendre qu'un clone n'est pas l'égal d'un être Humain. Ce genre de propos ne vous ressemble pas. J'exige des excuses.

Commandant Havelock,

Si j'ai pu inventer ce baratin dans la minute, qu'en est-il du vôtre ?

Allons, allons.

C'est particulièrement agaçant, n'est-ce pas? Je parle des insinuations douteuses tournées en accusations agréables à écouter pour ceux que cela arrange. Et bien, maintenant, vous savez ce que je vis actuellement - enfin, vous ne le ressentez qu'en parti.

Et comme apparemment je suis un dictateur, et que je me serais même auto-proclamé ainsi après une cérémonie d'épiphanie où j'ai été le seul couronné, car tous les autres participants se sont étouffés de rire en me voyant des miettes dans la moustache - attention, j'en viens enfin à me proposition principale -, je ne présenterai pas mes excuses. Bien au contraire, j'affirmerai avoir raison. Après tout, c'est plus marrant d'affirmer par bon vouloir que de chercher des preuves concrètes.

Bon. Et bien, puisque cette prétendue affaire n'est finalement qu'une bonne grosse rigolade entre vieux camarades de chambrée... j'ai toujours votre projet politique à analyser.

Reposez-vous, commandant Pavlovitch. Vous semblez en avoir besoin.