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Cdt. Sybil
Respect diplomatique : 220 06/07/1012 ETU 17:45 |
Score : 14
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*Un lieu quelconque, dans une zone quelconque d’un système quelconque.* - Je ne veux pas laisser la mutation se développer, pas maintenant il est trop tôt !! Allons vérifier une dernière planète. - Mais ma reine ! La dernière fois que vous avez pondu en apesanteur, les œufs ont éclaté avant leur maturité. - Ma reine, plus vous retarderez votre mutation, plus elle sera brutale lorsqu’elle adviendra… - Vous ne pouvez pas à nouveau prendre ce risque ma reine, chaque minute passée sous votre forme humaine met en péril vos progénitures ! Reine Sybil, s’il vous plaît… Je ne suis pas Sybil !! Elle ne se manifeste pas en ce moment à ce que je sache ! Regarde-moi et dis-moi qui je suis !! - Vous… Vous êtes Teshna, ma reine. - Alors lâchez-moi avec Sybil et donnez-moi ce foutu sérum ! - Oui ma reine… -Pssshhhhttttt- -Prochain sérum dans 23’59’55’’- - Nous insistons sur le fait qu’une nouvelle injection vous serait certainement fatale. C’est la dernière fois que nous retardons l’échéance. - Un cycle sera largement suffisant pour le voyage… Je n’ai même pas encore trouvé de planète qui convienne à l’installation de notre capitale. Tant que je peux encore en chercher une, je la chercherais personnellement ! - Bien reine Teshna. - Alors qu’attendez-vous, allez on y va ! *Presque un cycle plus tard, sur une planète quelconque d’un système quelconque* - Sathès, assures-toi qu’à mon retour la capitale soit érigée. - Je me chargerais de tout pendant ta phase de gestation. Sois sans craintes. - Merci. … … J’aurais aimé avoir davantage de temps. - Hum… - Je ne muterais pas à nouveau, Sathès. Cette évolution sera définitive. - Ah… … C’est moche ça. - Tsss, Sybil pourra enfin régner convenablement, je regrette juste de ne pas avoir eu assez de temps pour tout mettre en place au préalable. - Ca c’est rien, on déplacera la capitale où tu voudras… Enfin, où Sybil voudra, ce n’est pas un problème tu sais. - Je sais. … Avant de nous quitter, j’ai besoin de savoir une dernière fois si l’humain que j’ai adopté est digne du Peuple Libre des Voyageurs Galactiques. Dis-moi ce que tu comptes faires si à l’avenir nous rencontrons des membres de l’Ordre Humain. - Hum… J’étais surpris que tu ne me le demandes pas plus tôt ma belle. J’ai vraiment apprécié nos escapades tu sais, même si t’étais complètement barrée avec tes danses bizarres et tes communications spirituelles avec Sybil. - Réponds s’il te plait. - Quelle question, on les attaque à vue, tout simplement. Libre comme l’air, Teshna, nous sommes libres comme l’air ! - Même quand j’accèderais à ma forme définitive, je te considérerais comme mon frère, Sathès ! Et n’oublies pas, Sybil est l’âme de notre peuple. - Oh ouais t’inquiète. Toi aussi tu me manqueras. - Une dernière chose mon frère. Transmets ceci à l’assemblée. *Message diplomatique du PLVG à l’attention de l’assemblée galactique* Ordre Humain. N’approchez pas nos planètes. N’approchez pas nos vaisseaux. Nous vous attaquerons à vue. Nous vous méprisons. Vive les peuples libres.
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Cdt. Sybil
Respect diplomatique : 220 24/07/1012 ETU 11:15 |
Score : 12
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Moelleusement étendus sur un tapis de velours pourpre, chair et écailles s’entremêlent. Une brise légère et tiède fait frissonner les corps perlant de sueur. Sybil ressent de l’apaisement, du plaisir, de la chaleur. C’est presque… comme si elle était retournée dans son œuf originel. Venge-nous… Tête de travers, elle se laisse faire par les mains sinueuses et sensuelles qui l’enveloppent. Son regard divague et se perd. Elle laisse ses pensées aller de l’autre côté et commence à apercevoir ce qui ne se voit pas ici-bas. Venge-nous. Elle se projette, elle est à présent dans une prairie, mais ce qu’elle ressent ne change pas. Elle fixe d’un regard épars une main nouvelle qui doucement tend vers elle. Venge-nous ! Comment ?? !! L'air est froid à présent. Plus de velours, plus personne, juste cette main dressée vers elle, cette main qui sort du sol. Pourquoi est-elle à présent si mal à l’aise… Elle se lève d’un coup, recule d’un pas. Mais elle sent quelque chose attraper ses pieds. Ha !! Qu’est-ce que ..?? D’autres mains sortent de la terre et l’agrippent. Elle tente de se débattre mais son équilibre est déjà perdu, elle tombe. Elle panique, essaie par de grands gestes maladroits et frénétiques de se libérer de leur emprise. Mais qui « leur » ? Aaaahhh !!!! Sybil respire avec saccade. Elle n’aime pas ce genre de rêves. Elle sort ainsi de sa méditation, ses mains moites tremblent légèrement. Son regard glisse le long de son corps et dépose un peu de peine sur la longue queue écaillée germant majestueusement de son buste. Depuis sa dernière mutation, ses jambes lui manquent. Le sas s’ouvre et une jeune femme déboule avec hâte. La servante s’empresse d’essuyer la sueur perlant sur le front de Sybil. « - Reine ! Comment allez-vous, qu’avez-vous vu ? - … Comment vont les œufs ? - Ils vont éclore. Vos généraux seront robustes. Reine ! Ecoutez-vous, le sérum a fait certains effets, votre voix est à nouveau celle d’antan ! - … … J’ai vu les morts appeler à la vengeance. » - Quelques temps plus tard, Dans la capitale du PLVG - Sybil s’approche de cet horizon qu’elle scrute depuis le pont. Elle abandonne les créatures l’accompagnant et rejoint ses deux œufs posés dans un nid de velours, non loin du champ magnétique retenant l’atmosphère de la zone. Elle passe ainsi entre quelques statues d’étranges créatures représentant tant de reptiles que d’humains. Gracieuse et mystique, Sybil est une très belle femme ; mais si jusqu’au buste elle est semblable à une humaine, le reste de son corps est celui d’un serpent. Les êtres présents cessent leur activité à son passage, absorbés par sa démarche sinueuse et par son envoutante reptation. Ses yeux sont jaunes et laissent derrière leur passage une traînée à peine perceptible. Elle approche de la paroi transparente du pont. Quelques centaines de mètres en contrebas s’étend une baie qui commençait à peine à s’urbaniser. La Capitale s’élève fièrement dans les nuages, abandonnant petit à petit la silhouette du continent où elle s’était arrêtée pour quelques cycles. Il reste environs une heure avant qu’au loin le soleil ne s’efface dans le mélange d’eau et de brume qui enveloppe l’immense bâtiment. La voix de sa messagère la sort de son absorption : « - Ne vous inquiétez pas ma reine, le commandant Sathès s’occupe de la migration. » Sybil se retourne alors, laisse son regard se poser sur la messagère puis lui répond avec une sérénité surprenante : « - Je sais, j’ai fait ce rêve. Te rappelles-tu, messagère, qui furent nos ennemis d’antan ? - Je ne me rappelle pas, Guide, j’avais à peine 30 ans. Reine, votre frère prépare un message destiné à l’assemblée, doit-on le… - Non ! Il va défendre nos intérêts directs et rappeler la situation du secteur 4, c’est une bonne chose. Je prendrais la parole après, afin de clarifier quelques détails. - Bien. » Les deux femmes s’observent quelques instants, silencieuses. Les yeux de la messagère commencent à pétiller. Elles esquissent un léger sourire, semblent se comprendre. Puis Sybil reprend : « - Tu as hâtes, toi aussi, c’est ça ? - Oui !! … Dites, je peux rester assister à l’éclosion ? - L’éclosion est imminente. - Oh ! - Viens à côté de moi, laissons-leur la place. » A ces paroles... Craâk !! Alors que la messagère trépigne d’impatience et de surprise, Sybil observe les deux œufs avec insistance. « Enfin… » Craâk !! Les œufs presque aussi hauts que la messagère se secoue subitement, quelque chose tape dedans. Des craquements sourds, les fissures s’agrandissent, se multiplient. Craâk !!Craâk !! Criik !! Crraaâwwk !! Deux bestioles se retrouvent subitement sur le dos, chacune de leur côté parmi les débris de leur ancien logement. Les reptiles se tortillent frénétiquement, se retournent, tournent rapidement en rond puis se reniflent. Dans toute l’agitation qu’elles font, elles se dressent soudainement face aux « femmes ». Leur gueule s’entrouvre pour laisser s’échapper ceci : « - Gnahahah !! hinhinhin gnarf !!! - Hihihihihihihihii !!!! »
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Cdt. Sybil
Respect diplomatique : 220 22/08/1012 ETU 19:04 |
Score : 11
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- Secteur 4, Vaisseau-Capitale du PLVG, en déplacement extra-systémique - Il y a de nombreux cycles - - Toi, le mâle, tu es Messet ! Ton nom est celui que la montagne donne à la guerre, honore-le. - Gnahahah !! Oui guide !! Oh ouiouioui je suis Messet !! Gnarf !! Messet ne tient pas sur place, il ne cesse de gesticuler et semble très agile. Il ne cesse non-plus d’émettre des grognements ou plutôt des jappements, des claquements. Il mesure environs 1m50 et sur les côtés de sa large tête plate dépassent d’étranges protubérances. Sa peau écaillée est auburn, ses yeux jaunes, sa queue frétillante. - Et toi, ma tendre, tu es Nanki ! Cela signifie « Lance ». Tu es née pour percer les défenses de nos ennemis et tes choix seront décisifs pour notre destin à tous, je l’ai vu. - Hihihihiii…. A vos ordres !! Ma Reine ! Nanki est bien plus calme que Messet. Elle paraît chétive et sa tête, tenant sur le corps grâce à un cou paraissant simplement osseux, est dominée par deux grands yeux dont les paupières se ferment de travers. Deux grands yeux jaunes avec une pupille noire très petite. Elle est recouverte d’écailles étranges qui diffusent des reflets argentés, voir métalliques. On ressent dans son regard et son attitude particulière une détermination profonde. Sybil tend gracieusement son bras vers un dock spatial qu’ils perçoivent au travers les sphères magnétiques protégeant la capitale. Sur ce dock sont amarrés deux frégates corsaires. Le visage de la reine s’assombrit légèrement. - Maintenant ! - Gnahahahh !! - Oui, ma Reine ! Aussitôt les deux créatures s’élancent en direction des vaisseaux. Messet gesticule et bouscule des citoyens sur le passage, il s’accroche aux voutes et bondit de murs en murs. Nanki ne manque pas une seule fois l’occasion de lui lancer quelques « Crétin ! T’es vraiment stupide. » tandis qu’il lui répond par des « Gnahahaha ! Ouaisouais ! Pousse-toi !! ». Une progression étranges dans les couloirs et ruelles de la capitale du PLVG, mais c’est comme si ils connaissaient déjà les lieux, c’est comme si ils étaient ici depuis toujours. Pourtant ils viennent d’éclore. Quelques instants plus tard, l’ensemble du PLVG semblant suivre leur baptême de vol avec intérêt entend dans ses intercom’ : - Gnahahahh !! - Faites taire ce crétin ! - Tiens c’est quoi ce bouton-là ? Gnarf !! « Armement impossible à déverrouiller, veuillez vous écarter de la zone de sécurité.» - T’as pas intérêt à rester dans mon chemin Messet ! - Oh non non non, je sais pas encore voler !! Si jte fonce dedans, jferais pas exprès Gnahahahah… Mais si gnarf ! --- Nous disions ailleurs qu’il existait deux types de récits liés à des conflits : Les grandes victoires et les grandes défaites. Vous rappelez-vous ? Nous parlions même d’un échec cuisant, en fait il s’agit d’une bataille où Messet a fait les frais de son instabilité. Trop entêté, trop sûr de lui, il a préféré foncer tête bêche plutôt que d’attendre l’ensemble de la garnison qui était sous ses ordres. - Secteur 22 - Il y a quelques cycles - L’ascenseur spatial avance rapidement et silencieusement dans le tube qui le relie à la Capitale du PLVG. Cette infrastructure est impressionnante, un peu comme une terre au-dessus des terres ; comme un continent flottant, relié par de nombreux arrimages magnétiques à la planète où il décide de stationner. Une servante l’emprunte et disparait lentement dans l’ombre gigantesque que déploie la cité volante. Elle tient un plateau de verre ; sur celui-ci une étrange étoffe où est brodé un symbole que l’on ne discerne plus dans l’obscurité. Le sas s’ouvre enfin, l’invitant à s’insérer dans la foule qui transite, sur la grande place d’accueil ouverte au plein air. Le vent est tiède, le soleil est lourd, elle sent le brassage de l’air quand au-dessus d’elle des vaisseaux sentinelles passent sans un bruit. Elle sillonne les rues, avenues et passages divers puis arrive au pied d’une grande porte, dans la pénombre d’un couloir enfoui. Elle entend de légers murmures de l’autre côté. Deux torches crachent leur lumière orangée sur le visage innocent de la jeune servante. Ses yeux embrasés par la lumière dénoncent son hésitation. Ouvre-t-elle cette porte ? Attend-t-elle ? Si elle entend les murmures, ce sont certainement des cris de l’autre côté. Le silence pèse, puis : - Couiiiiiiiiiicc !!!! (la porte) -… PAS IMPUNI !!! - Mais nos forces sont incomparables !! C’est purement du suicide ! - Qu’importe ! Nous ne sommes pas des lâches, et nous ne sommes encore moins des chiens !! Ce Fulrik est une menace pour nos planètes du secteur 22 ! - Ma reine ! Votre réaction va à l’encontre du bon sens ! Vous avez déjà perdu notre général Messet ! - Tout à fait, c’est contre-productif ! Voyez l’échec de notre dernière opération ! - Comment !? Et qu’attendiez-vous pour me faire part de cette nouvelle ! - Votre choix met en péril notre collaboration avec…SSSHHHPPLLAAFFF !!!! Le sang gicle sur le visage de la servante. Elle garde les yeux écarquillés, rivés sur cet homme grassouillet qui lui tourne le dos et dont la tête se penche de manière anormale en arrière. Leur regard se croisent et s’accrochent. La femme observe alors profondément le visage de cet homme. Un humain bien portant, des joues rosies par le luxe, un nez brillant, deux grands yeux innocents, mais une bouche immonde, une moue pleutre. La servante répond à cette expression avec un certain dégoût puis revient à la réalité lorsque le crâne du diplomate percute le sol. Elle relève alors son regard vers la scène. Sybil se tient devant l’homme décapité, sa longue et épaisse queue se tord nerveusement, laissant sa fine pointe en cartilage sillonner et rayer le sol. Sa belle peau écaillée par endroits est tâchée de sang à présent. Derrière elle, Isend, chargé économique du PLVG et Nanki, installée dans un grand fauteuil, impassible. - Jetez-moi ces deux autres lâches dans l’espace, si tout du moins il veut de leur chair. Et je ne veux plus jamais voir ce genre d’homme dans nos rangs. - Ma reine, vous êtes impressionnante. - Nanki, dis-moi ce que tu sais de la disparition de Messet ! Pendant que Nanki prend la parole, la servante contourne les personnes présentes, y compris ces deux conseillers bouffis qui se voient emmenés par les gardes, et va déposer le plateau sur la table, face à la reptile. Elle sort ensuite un écran tactile qu’elle propose à Isend, ce dernier consacre alors toute son attention sur les données qui s’y affichent. - Je l’ai toujours dit, ma Reine. Messet est un crétin et sa stupidité lui a peut-être coûté la vie. Lors des bombardements effectués par Fulrik, Messet a perdu patience et a désiré attaquer ses planètes dans le secteur 22 sans attendre que l’ensemble de l’opération soit prête. Il a tout fait capoté en menant des victoires sur deux planètes, puis en espérant misérablement que les autres possessions de Fulrik ne soient pas mises en alerte. … Maintenant, Fulrik est persuadé que nous sommes à l’origine de tout pillage qui atteint ses planètes ou seulement ses bunkers. Depuis, nous sommes en guerre dans le secteur 22 et nous subissons des tentatives de ralliement dans d’autres secteurs. Heureusement nos flottes galactiques nettoient les zones où les bannières de l’Ordre Humain flottent trop près de nos planètes et les citoyens ne se laissent pas corrompre. Messet a néanmoins mené des centaines de milliers d’hommes à leur mort et les a peut-être rejoint, qui sait. Il méritait peut-être ce châtiment ! Hihihihi - Sathès disparaît pendant sa recherche de Sherra, Messet disparaît dans sa sottise… Rylthar est enlevé par Telo Martius… Tu comprends que cela ne peut plus durer. - Cela ne peut plus durer, ma Reine. - Je te fais entièrement confiance, Nanki. Tu es sage, disciplinée et expérimentée désormais. Je te laisse prendre le commandement d’une partie de nos flottes. - C’est un honneur, ma Reine. Mais… De quelle flotte me parlez-vous ? - Justement ! Notre chère servante t’amène là un petit cadeau. - Qu’est-ce donc ? - Le symbole de ta nouvelle vie. Alors la servante s’empare avec délicatesse de l’étoffe et la présente à la reptile. Pendant ce temps, Isend prend la parole sans décrocher son regard de l’écran qu’il tient. - Sybil, voici les dernières modifications de nos lois sur le wiki gouvernemental, apportées par l’ensemble des citoyens du PLVG. Nous avons pris soin d’intégrer les décisions voulues par les nouvelles planètes ayant accepté de rejoindre les Peuples Libres. - Oh… - Il y a de bonnes et de mauvaises nouvelles. - Je t’écoute, Isend. - Eh bien, pour commencer, la mauvaise pour vous est qu’ils choisissent encore à la très grande majorité de remettre leurs destins entre vos mains. Je sais à quel point vous espérez retrouver votre liberté d’antan et vous adouber de ce lourd fardeau qu’est la gouvernance du PLVG, mais vous leur plaisez. Ensuite, il semble que les citoyens désirent ardument que vous cessiez de déplacer la capitale et que vous ameniez notre civilisation à une ère de stabilité géographique. J’insiste sur le fait qu’ils ne parlent que de la capitale, qui serait alors arrimée plus longtemps que d’habitude sur une même planète. Il faut croire que si votre spontanéité leur plaît, ils espèrent que vous serez suffisamment stable au moins une fois afin de permettre d’organiser des festivités particulières. Le peuple semble avoir besoin de festivités. - Soit. Ce que peuple veut… - Enfin, il semblerait que le PLVG se lasse de l’état de guerre contre l’Ordre Humain. Les citoyens ont décrétés une loi mettant un terme à cette guerre dès lors que nos planètes seront sécurisées et que nous aurons une relative certitude que l’ennemi ne continuera pas ses délires mégalomanes. Je cite, c'est inscrit dans la nouvelle loi : « Délires mégalomanes »… - Hum. Sur un ton légèrement amusé. J’avoue que certains scribes de notre peuple aiment les mots. Mais n’ont-ils pas raison après tout, nous sommes si peu en conflit contre eux alors qu'ils menacent l'ensemble de la galaxie. C'est une guerre qui s'enlisera à coup sûr si elle n'est pas perdue d'avance. - A qui le dites-vous... Je termine sur cette nouvelle loi importante quant aux impôts et aux droits aux libertés : Désormais, tout être qui choisit de… « Magnifique !!! » S’écrie Nanki, brandissant l’étoffe tel un trophée. Aussitôt elle se l’enroule autour du crâne, tel un bandana, laissant étinceler sur son front le symbole brodé sur le tissu : un soleil noir.
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