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West Side City

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Cdt. Calico Blackman
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12/07/1012 ETU 09:30
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Le tournoi pour la capitale allait bientôt commencer, mais ils n'avaient toujours pas trouvé de billets au carré V.I.P. Calico ruminait que 50 Mo la place pour voir son futur bourreau était un peu abusé. Seti son second et ami de toujours, tenta de lui expliquer qu'il n'avait de bourreau que soi même et que si il y avait un tyran en haut de la pyramide, il n'en fallait s'en prendre qu'à ceux qui allait mettre les bout de papiers dans l'urne, c'est à dire Calico, lui et les autres.
Calico lui répondit que ça allait, qu'il avait fait tout à l'heure avant de partir, mais qu'il n'avait jamais mis de bouts de papiers dans qui que ce soi, encore moins dans lui ou Seti.
Ce dernier, consterné par la légèreté de son chef et ami accelera le pas pour le distancer.
Attends moi Seti! Qu'est ce que j'ai dit de mal? Je n'est même pas encore commencer à parler de ta mère!
Le temps était couvert au dessus de la capitale. Ils commençaient à se résigner à rentrer à l'assemblée pour se trouver un holotransmetteur où Téléstar Galactica ferait la couverture des élections.
Les deux commencèrent à prendre le chemin de l'Assemblée, c'est à dire remonter l'Avenue du Général Fregger, qui part de l'Astroport inter-galactique Kela jusqu'aux tours de l'assemblée.
Il remontèrent l'avenue bondé de monde dû aux soldes du secteur, contournèrent sur le trottoir un poulpe femelle se crêper le chignon avec une espèce de lézard, pour une histoire de maillot de bain sous les yeux amusés de la population. Qui pour ce spectacle, sortirent cinq minutes le nez de leurs X-Com énième génération.
Soudain un éclair de génie foudroya Calico, il regarda Seti avec le sourire et la satisfaction des jours quand Miss Tick vient boire un verre à l'Esperanza.
Calico? … ? T'es amoureux du poulpe?
Hein?! Non idiot, tu sais très bien que mon cœur ne bat que pour ta sœur !
Nan, regarde derrière toi, l'écran, c'est Telo Martius qui fait son conte rendu sur les Brigands. J'ai entendu dire qu'ils créchaient dans le quartier ouest de la ville, eux pourraient nous avoir des billets moins cher!
Je sais pas d'où tu sors toutes ses idées, mais un moment donné va falloir réellement que tu arrêtes l'alcool. Personne les comprends les Brigands.
Ils ne parlent qu'a ceux qui savent comment leur parler, et le mot leems est universel. Suis moi.
A deux pas d'eux, attendaient patiemment un aérotaxi pour les fainéant qui ne voulaient pas remonter à pieds les trois kilomètres de l'avenue.
Hep là! Monsieur, pouvez vous nous conduire au secteur ouest?
La phrase était simple mais le ton de sa voix était suffisamment appuyer pour que le conducteur ne rechigne pas à les emmener. Cependant ce dernier ne cacha pas son mécontentement par un regard noir.
L'aérotaxi prit la sortie 101 pour s'engager sur le périphérique de la neuvième couronne. Direction l'Ouest.
Les tours défilaient sous leurs regards, quartiers après quartiers. 700 que l'humanité avait mis pour sortir de sa léthargie, peu d'histoire du passé était parvenue, cependant l'architecture de cette planète recelait des bâtiments surement plusieurs fois millénaire, mais leur origine avait fondu comme neige au soleil. Et sera à jamais disparut, tel est peu être la malédiction des hommes. L'ignorance. Qu'importe, ils ont d'autres qualités. Et ce n'était pas le moment pour philosopher sur la condition humaine, pour ça, ils y avait les soirées dans les tavernes.
Les minutes avaient défilées aussi vite que cet aérotaxie, ils étaient enfin arrivés à destination. Calico eu à peine le temps de descendre que le taxi avait déjà filé. Ils étaient maintenant à la frontière de l'autorité publique. Ici, les habitants connaissaient d'autre codes, bien loin à des protocoles de l'assemblée. Il resta quelque instant sur place, observant les environs.
Les espaces verts, les tours d'ivoire et de cristal, tout cet urbanisme élaboré du centre de la capitale était totalement étranger ici. Il y avait des tours, certes, mais celles-ci, destinées exclusivement à l'habitation, étaient moins haute et beaucoup plus massive avec une architecture qui semblait avoir été le fruit des différentes vagues de migrations. Car du monde il y en avait.
Les rues grouillaient d'humains et d'humanoïdes, quelque fois le monde s'écartait pour laisser avancer des xenos immense. Malheurs au petit qui devait passer entre les jambes!
Calico remonta l'artère péniblement dans cette masse vivante en ébullition. Les trottoirs étaient envahi par les étales et les boutiques de produits de toutes origines. Des épices de la bordure méridional aux fourrures des Royaumes du Nord.
Cette rue était quasiment l'échantillon de la vie dans Devenir. Paumer dans cette masse, Séti s'adressa à Calico.
Et maintenant chef? Où va nous?
J'ai soif... On va à la taverne.

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