Pages : 1
Cdt. Cacaophile
Respect diplomatique : 40 25/07/1012 ETU 21:07 |
Message édité -
Score : 13
Détails
[HRP: Ce RP est privé.] Dans ce monde il y a les faibles et les puissants. Les puissants dominent les faibles, c'est ainsi que l'univers a été créé. Je suis celui qui rythme vos vies, je suis l'envoyé d'une machine diabolique qui fait du monde ce qu'il est. Je vous achète votre vie en échange d'un peu de rêve. Si chaque jour vous vous levez et vous mettez au travail ce n'est pas pour vous subvenir, non, c'est pour m'alimenter encore et encore jusqu'à ce que mon appétit incontrôlable de puissance se tarisse. Cependant, je m'en délecte trop pour m'arrêter là. Vous êtes le rouage d'une machine qui vous dépasse, d'un mécanisme qui fait vivre le monde, qui vous fait vivre au dépend de personnes comme moi. Les commandants « petits » me dégoutent, comment sont ils arrivé au pouvoir alors que au niveau galactique ils ne sont que des insectes misérables, dépendant des autres commandants. Ahahah heureusement qu’ils sont là, plus les commandants sont misérable et plus je fais augmenter mon commerce. Plus il y a de pauvres, plus je suis riche. On pourrait croire que je suis dépendant d’eux au final, c’est ce qu’ils croient, s’il n’existait pas de « petits » commandants je vivrai une vie tout à fait normal, une vie identique aux autres commandants, de paix, de monotonie et de prospérité infini. Un homme un jour a dit que la pauvreté et la misère étaient les causes des guerres, des tyrannies.. Pour moi cela signifie bien que les pauvres sont responsables des malheurs du monde. Les hommes comme moi profitent malgré tout énormément de tout cela, que vous soyez en paix, en conflit ou dans la cohabitation la plus indifférente qu’il soit je serais toujours là à l’affut à vous offrir ce dont vous avez besoin.. Ou pas ! Je suis la pompe qui gonfle notre beau système. Grace à moi la roue tourne sur un beau coussin moelleux fait de votre argent, des choses que l’on vous fait avoir besoin et surtout de vos rêves. Vous rêvez de devenir un grand commandant contactez notre agence elle vous fera devenir l’un des hommes les plus puissants de la galaxie en moins de temps que n’importe qui d’autres ! C’est comme vendre du viagra à un adolescent, il n’en a pas l’utilité mais avec les bons arguments il en voudra, se sentira encore plus fort et plus grand alors qu’il aura régressé. Les affaires sont les affaires après tout, tant qu’elles me profitent. « Иосиф ? Combien de temps avant notre arrivés sur Pyccя ? -Encore 12H commandant, nous naviguons à notre vitesse de croisière. -Ладно Иосиф . Préviens moi quand nous serons à proximité de notre blanche patrie ou si il y a un problème. - Ладно commandant. » Brave patriote. Quel patrie peut avoir la fierté de produire des hommes comme lui et moi ? Ce n’est pas un de ces larbins qui se déchargent de toute responsabilité en obéissant aveuglément aux ordres sous prétexte qu’une autorité soit disant supérieur les commandes. Non, cet homme est mon égal, il est venu un jour me parler avec toute la détermination qu’un русский peut avoir pour exiger d’avoir ce poste, il m’a exposé ses arguments ses intentions autour d’une vodka. Il est devenu pilote en chef de ma flotte marchande. Il souhait simplement être mon pilote personnel, aucun de mes pilotes à part lui n’a une telle vigueur et une telle volonté. A mes yeux il est le meilleur. *Une alarme retentit* Проклятие… « Иосиф ?! Que ce passe t’il ?! -Des brigands mon commandant ! - Проклятие ! Pleins gaz, montrons leur la célèbre vitesse de pointe de nos vaisseaux marchands ! Давай ! » Il est comme moi, j’en reviens pas qu’il me sourit dans un moment pareil. J’ai foi en lui car il a la ferveur, la foi et l’amour de notre patrie qui coulent dans ses veines. « Commandant, un vaisseau tente de nous couper la route ! Il est fou il cherche à entrer en collision avec nous ! » Je ravalai ma fierté et couru appuyer sur le bouton envoyant une onde de secours pré enregistré en cas de problèmes qui se propagerait aux commandants les plus proches de la position du vaisseau. Je savais que malgré ses talents de pilote on ne pouvait éviter la folie des brigands qui cherchaient à s’accaparer les leems et l’or obtenu après cette transaction qui m’avait faite me déplacer en personne. J’eu un regard pour Иосиф qui s’accrochait aux commandes espérant réussir une manœuvre pour éviter l’ennemi. Nous allions trop vite pour éviter un contact. Moi je m’accrochais à l’étoile blanche symbole de ma patrie. *FLASH BLANC* Dans un murmure galactique ont pu entendre ces mots : « До свидания.. »
|
||
Cdt. Le Temple
Respect diplomatique : 711 25/07/1012 ETU 23:06 |
Message édité -
Score : 11
Détails
http://www.youtube.com/watch?v=MKk1u5RMTn4 Lorsque souffle le vent, Dans son âpre solitude, Je lui souhaite bon vent, Même si son départ est rude. --[ Station d'UPB Politeness, Seconde Division Armée du Temple ]-- Comme à son habitude, Sanjit était dans une tenue assez maigre, vêtu d'un seul boxer en guise de cache-misère. Ses pieds étaient posés sur le tableau de bord et il sirotait une infusion de Thé Ceylan en attendant l'émission de Président Evil à venir. Depuis la fin de la dernière épreuve marquée par le décès d'Anne Nedlaw, qui avait entraîné l'annulation des votes, il était un peu blasé. Tandis que les premières images s'affichaient et que l'Allumé expliquait les règles, une petite sonnerie provenant du tableau de bord retentit. « Never gonna give you up! Never gonna let you down! » D'un geste las, il donna un coup de pied sur le bouton qui coupait l'alerte SOS. Maintenant n'était pas le moment. Il souhaitait apprécier Président Evil et regarder ce que répondrait Sarasvati. Alors que les règles venaient d'être décrites et l'alphabet donné, la sonnerie retentit à nouveau. « Never gonna make you cry, never gonna say goodbye! » Alors qu'il s'apprêtait à nouveau à couper l'alarme, la voix de son Lieutenant résonna dans l'intercom, précédé d'une interférence strident. « Général Sanjit, permettez-moi de vous déranger mais nous devrions répondre à ce SOS... » — Lieutenant Sangêne, permettez-vous de vous couper mais je regarde President Evil d'une et nous ne sommes pas censés intervenir dans ce secteur. « Justement, c'est en provenance d'un autre candidat et je pense qu'il serait malgré tout judicieux de mettre notre grain de sel... » — Et alors? Ils sont pas assez grands pour se débrouiller tout seuls? « Mon Général... C'est de Cacaophile et il ne réponds plus à nos annonces. Il serait judicieux d'aller voir, quand même... » Cacaophile, un nom qui avait tout de suite changé l'expression sur le visage de Sanjit, si lui, fier jusqu'à la moelle envoyait un SOS, c'est que quelque chose devait vraiment mal se passer. D'un geste brusque, il bondit hors de sa chaise et activa les commandes en hurlant comme un Maur — En avaaaaaaaaaaant!! Mais nous passerons sur le fait que comme il avait oublié d'enlever l'embrayage, il cala immédiatement et failli faire cramer la quasi-intégralité du système électrique. --[ Espace, quelque part aux confins du Secteur III ]-- La Seconde Division Armée du Temple naviguait dans un champ de ruines. Ci et là gisaient des vaisseaux marchands éventrés, démembrés. Parfois, le carnage avait été si violent qu'il ne restait des Vaisseaux Marchands qu'un tas de ferraille. Qui aurait pu penser les brigands capables d'une barbarie pareille? Sanjit affichait une mine maussade tandis que son kamikaze slalomait à toute allure entre les cadavres des VME. Où pouvait-il bien se trouver? Malgré les perles de sang qui flottaient dans l'espace, Sanjit gardait espoir de retrouver le commandant vivant. Au détour d'une carcasse éventrée, Sanjit aperçut enfin l'immense VME aux couleurs rougeoyantes de la nation de Pyccя. Il n'y avait aucun doute possible, entre mille Sanjit aurait reconnu ce mastodonte de métal aux couleurs de la nation de Pyccя. Le flanc droit de l'appareil avait été arraché, probablement par les canons d'une frégate corsaire. — Cherchez le et trouvez le! Il doit forcément se trouver quelque part dans les débris, il était bien trop fier pour s'enfuir et laisser ses hommes et sa marchandise derrière lui. À la façon d'un limier, Sanjit aboyait ses ordres, coordonnait la grille de recherche et s'élançait lui aussi à la recherche de l'homme d'affaires. Il finit bien par le retrouver, dans le poste de pilotage... Mais il ne s'attendait pas réellement à ce qu'il y découvrit. En l'espace de quelques secondes tout l'espoir qu'il avait conservé s'effondra. Il gisait à même le sol, baignant dans son propres sang. Sanjit s'agenouilla près de son corps, encore chaud. Il était encore vivant! mais pour peu de temps encore... Son pouls commençait à diminuer et sa respiration devenait de plus en plus faible. Sanjit lui chuchotta plusieurs mots, se demandant même s'il pouvait les entendren et au bout de plusieurs minutes, alors que le marchand rendait son dernier souffle, il lui murmura à l'oreille ces dernières paroles, cet adieu prononcé dans sa langue natale. — До свидания.. Le Temple venait de perdre ses yeux et ses oreilles en Secteur III. Mais avant tout, Le Temple venait de perdre par delà l'allié, un ami sincère et fidèle. Demain résonneraient dans la Capitale du Temple les cloches funéraires et dans la crypte du Grand Temple serait placée une nouvelle divinité, à son nom. En attendant, c'est avec tristesse et émotion que Sanjit contacta l'Allumé pour lui faire part de ce qui venait de se passer, un autre coup dur au jeu de Président Evil qui se ternissait déjà. Mais une chose était certaine... Si Le Temple devait recroiser les brigands qui avaient assassiné cet ami, Sanjit ne donnerait pas cher de leur peau...
|
Pages : 1