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HENRY, par la grâce de Dieu roi

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Cdt. Henry IV
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15/03/1017 ETU 14:58
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RP privé, consistant à raconter un peu l'univers, légèrement différend de la réalité historique.
Chapitre 1 : Mort et avènement du roi
Dong !
Dong !
Dong !
Ding ! Dong !
Ding ! Dong Ding ! Dong Ding ! Dong !
Tandis que les cloches sonnaient à toute volée, les habitants de la capitale prenaient le deuil. Les hommes retiraient leur chapeau, les femmes également, les soldats couraient vers leurs casernes et se mettaient au garde-à-vous devant le drapeau. De partout, le peuple accourut au palais royal de la capitale à l’affut de la plus petite nouvelle. On murmurait qu’un membre de la famille royale venait de mourir, le roi qui plus est.
La planète, déchirée entre deux royaumes, et une faction ligueuse, était en guerre civile depuis maintenant 27 ans, et l’attente d’un homme providentiel encore inconnu se faisait sentir.
Au palais royal, la reine apparut au balcon, avec l’un des amis du roi, le duc d’Epernon, qui fit taire la foule. Un silence de plomb s’abattit sur elle tandis qu’elle restait suspendue aux lèvres de la reine.
Celle-ci dit alors d’une voix forte :
« Le roy Henry le troisiesme est mort ! Vive le roy Henry le quatriesme ! »
Un silence accueillit la nouvelle, et dans la foule, des voix contradictoires s’élevèrent :
« Vive le roy Henry de Guyse ! »
« Vive le Bearnais ! »
« Le roy est mort, vive le roy ! »
« A mort le Bearnais ! »
Rapidement cependant, la foule appela Henri dit le Grand, Henri IV par des acclamations. Celui-ci vint au balcon d’où l’ex-reine se retira avec d’Epernon. Henri se présenta avec l’un de ses amis, un certain Sully, à la longue barbe, excellent capitaine, mais avant tout grand administrateur et mathématicien de génie, et ami d’enfance du roi Henri. Ce fut ce dénommé Sully qui prit la parole :
« Le roy Henry le troisesme est mort, voicy vostre novel roy, Henry le quatriesme. »
Et sur ces paroles, il s’agenouilla, comme le peuple après lui. Henri, le relevant, prit la parole à l’intention de la foule :
« Mon peuple, par mon accessyon a ce trosne, je desclare l’unyon des deus courones, sous mon auctorité, j’enjoint les ligueurs a se metre a mon servyce des maintenant et ils seroient tous pardonner. Synon, afyn de proteger mon peuple de la guerre, je feray tomber sur eus la terryble sentance de nos armees. Fidele subjectz, soyés asseurés que je me tyendrois tousjours entre vous et nos ennemys. »
Salué par la foule, il retourna dans le palais, où il salua les nobles et le clergé présent, et après une heure passée à parler politique, guerre dans les grandes lignes aux nobles et au clergé ignorant, il se retira avec quelques-uns triés sur le volet en une pièce à l’écart.
Là se trouvaient des grands nobles et deux cardinaux qui suivaient Henri III. Se trouvaient donc réunis le cardinal Aldobrandini, légat du Pape, et le cardinal de Bourbon, son propre oncle. Parmi les nobles se trouvaient, outre Maximilien de Béthune, duc de Sully, d’autres nobles tels que le duc d’Epernon, le duc de Montmorency-Damville, le fils de la comtesse de Gramont César de Vendôme, le Lord Burghley, fidèle soutien d’Henri IV depuis ses débuts, le maréchal de Biron, Armand de Gontaut, fidèle soutien de la famille royale ainsi que son fils du même nom, Jean de Saint-Sulpice, grand diplomate au service de la famille royale, Pomponne de Bellièvre, seigneur de Grignon et capitaine, Philippe Duplessis-Mornay, seigneur du Plessis-Marly, André de Meslon et Jacques Goyon, ce dernier étant l’un des plus fidèles et talentueux chefs militaires des armées toutes confondues.
Tout ce monde n’avait certes pas le même statut, certains, tel Charles de Bourbon, étaient de sang royal et avaient la prééminence du sang, d’autres, tel André de Meslon, étaient de petits seigneurs remarqués pour leur courage et leur fidélité à toute épreuve qui en faisaient des alliés sûrs. Deux femmes se trouvaient également présentes, Catherine de Bourbon, sœur du nouveau roi, protestante, et Henriette de Clèves, duchesse de Nevers et femme de Louis de Gonzague, alors en campagne contre les ligueurs à la tête de l’armée.
Les deux cardinaux prirent de suite la parole en ces termes :
« Sire, vous estes huguenots (protestant calviniste, terme péjoratif repris par les huguenots eux-mêmes), de par l’Edit de nostre regretté roy, vous ne pouvé poinct monté sur le trone. Devené catholique Sire, on vous en conjure. »
Le roi Henri prit la mesure de ce problème, cause de la guerre civile de puis 27 ans. Étant chef du parti protestant, il avait déclenché la révolte des ligueurs ultra-catholiques quand ils surent qu’il était le prétendant au trône. Lui s’était réconcilié avec Henri III, catholique, et ils menaient la guerre à deux contre les ligueurs inférieurs en nombre et sans légitimité. Les protestants de sa suite le supplièrent de conserver le protestantisme, et Henri remit la question à plus tard déclarant simplement qu’il restait huguenot pour le moment.
Insatisfait, les deux cardinaux, ainsi que le duc d’Epernon quittèrent le Conseil, reprirent leurs troupes respectives et rejoignirent les ligueurs opposés au roi. Henri, devant cette défection, dit simplement :
« Ainsy, la traitryse est elle l’adage des grands. »
Et sur cette phrase, il sortit les cartes militaires et prit Conseil auprès de ceux qui lui restaient fidèles.
Cdt. Henry IV
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17/03/1017 ETU 14:01
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Chapitre 2 : Bataille et émergence
Cela faisait maintenant quelques cycles que le roi Henri était sur le trône, certes incomplet à cause de ces séditieux, mais trône tout de même. Malgré les défections de certains catholiques ralliant l’autre camp, il avait réussi à passer outre l’encerclement de ses propres forces et avait défendu victorieusement, à 1 contre 3, la ville portuaire permettant l’acheminement des renforts et du ravitaillement.
Cette bataille, connue sous le nom de bataille d’Arques fut le théâtre d’une scène étrange. En effet, devant l’arrivée des troupes ligueuses bien ravitaillées, avec un excellent moral, et avec un matériel rutilant, et les troupes royales étant épuisées et démoralisées, le roi fit un discours qui entra dans la légende :
"Soldats du Roy ! Vous estes ausjourd'huy a l'aube d'une vyctoire quy changera le cours de ceste vie et de ce royaulme. Ces traitres en face de nous quy se battent contre leur Roy sont dyrigés par un general incompetens qui ne connoit pas la guerre. Vous si ! Vous me congnoissez ! Vous scçavez quy je suys et quelles vyctoires j'ay remporté ! Alors soldats, mes amys, vous estes prets pour ceste bataille, celle quy fera que vous pourrés dyre plus tard "J'estois a la bataille d'Arques". Oui soldat, vous le dyré apres ceste ci ! Montrez quy vous estes !"
Puis, il se tourna vers ses ennemis, et fit tirer les canons. Ceux-ci surprirent les ligueurs qui ne s’attendaient pas à une telle précision. Devant cela, le roi autoproclamé des ligueurs, l’oncle même d’Henri IV, Charles de Bourbon, fit attaquer au centre les divisions blindées. Celles-ci s’avancèrent sur la plaine et accélérèrent afin de commencer la remontée permettant d’atteindre les positions royales. Mais, alors, que le premier char commençait la montée, il explosa sur une mine. Ce fut le signal à toute une série d’explosion spectaculaire qui endommagea ou détruisit près de 80% des divisions.
Une fois la surprise passée, les chars royaux, soit trois divisions, avancèrent légèrement, et détruisirent ce qu’il restait des divisions ennemies, puis, profitant de l’hébétude du camp ligueur, attaquèrent de front, créant la surprise dans le camp ennemi soumis à un double pilonnage tant de l’artillerie que des blindés. Charles de Bourbon, piètre général, donna le signal de la retraite, par peur de voir son centre enfoncé.
Le roi, voyant cela, ordonna que tous les véhicules et chars partent à l’assaut. Il fit également attaquer par des chasseurs d’élites l’armée en déroute, créant un carnage dans leur rang. L’estafette de Charles de Bourbon fut mitraillée par l’un de ces chasseurs et le chauffeur fut tué sur le coup. Deux minutes plus tard, un auto-mitrailleuse à canon laser s’arrêta et fit prisonnier Charles de Bourbon ainsi qu’un colonel de régiment.
Le roi Henri, apprenant cela, dit à ses capitaines :
« Ceci messieurs, est le sygne de nostre victoyre, elle sera grande, belle, tryomphante. Et vous pourrés dyre a vos filzs que vous estiés a la bataille d’Arques ».
Charles de Bourbon fut emprisonné, et, les ligueurs, ayant perdu leur roi illégitime, connurent à leur tour quelques défections. Certaines villes ouvrirent leurs portes au roi Henri IV.
La bataille en elle-même coûta 5 380 morts côté ligueur contre 1 127 côté royal, mais la poursuite fut terrible malgré quelques ilots de résistance, l’armée royale perdant 38 hommes contre près de 15 000 côté ligueur. Cette bataille fut donc tout de suite considérée comme symboliquement importante, et fit chanceler le camp ligueur, qui ne dût sa survie qu’à l’arrivée d’une nouvelle armée levée et forte de 5 000 hommes, commandée par un certain Mayenne, duc, qui prit dès lors les rênes du commandement ligueur.
Côté ligueur justement, il ne restait de cette bataille que 6 300 hommes environ, soit plus de 11 000 avec les renforts, contre 9 600 côté royal, ces chiffres étant ce qu’ils sont, les ligueurs ne disposaient plus que de 38 chars et 192 pièces antichars contre 315 chars et une cinquantaine de pièces antichars. Le roi Henri reçut, quelques jours après la bataille, le renfort d’un capitaine ligueur qui, moyennant le pardon et une charge, s’engagea aux côtés d’Henri IV avec près de 500 hommes, 22 pièces antichars et onze chars.
Dans les airs, la quasi-totalité de la flotte tomba sous la coupe des royaux, à l’exception d’une escadrille de 20 chasseurs légers, cantonnés aux alentours même du PC du duc de Mayenne, la domination royale étant trop forte.
Cdt. Henry IV
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29/03/1017 ETU 14:56
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Alors que le roi Henry faisait campagne et prenait d’assaut un fort ligueur avec les troupes de sa garde personnelle, on entendit un sifflement lointain, très lointain. D’un coup, un énorme vaisseau en flammes passa les nuages et vint s’écraser à quelques kilomètres des troupes royales. Le roi fit signe à l’un des sergents de prendre 20 soldats et de se rendre sur les lieux.
Près d’une heure plus tard, alors que les derniers ligueurs du fortin se rendaient, soit 48 hommes, Henry monta dans son estafette, et accompagné de deux automitrailleuses, roula dans la direction du vaisseau échoué.
Une fois arrivé, il constata l’arrivée de secours, la présence de son sergent, ainsi que quelques hommes qu’il ne connaissait pas. Ils étaient six, tous assis ensemble, gardés par deux de ses hommes. Le roi descendit de sa voiture et le sergent vint à lui faire son rapport :
« Monseigneur, des gens de l’espace, yls ne sont que neuf, troys sont dans les vehycules de secours »
Henry acquiesça et se dirigea vers le groupe de six hommes qui se levèrent à son approche. L’un des leurs, manifestement leur chef, avait un bandage au bras et vint lui parler :
« Bonjour Messire Henry, on m’a dit que vous êtes roi et que nous sommes sur vos terres. Veuillez nous en excusez. Je suis Verinus, un Amiral d’une flotte dont il ne reste qu’une vieille carcasse en flammes juste derrière moi. Nous avons vécu un apocalypse horrible, vu la mort de milliards et milliards d’autres êtres vivants, et nous, nous sommes là, vivants. »
Henry était assez surpris de l’état physique dans lequel ces hommes étaient. De plus, il n’avait que vaguement entendu parler de cette ‘apocalypse’ terrifiant dont les chercheurs de la galaxie tentaient de comprendre le but. Si c’était vrai, il disposait d’un élément de taille dans la recherche scientifique. Néanmoins, le fait d’avoir en lui un Amiral déchu l’intéressait, c’est pourquoi il lui demanda :
« Monsieur Verinus, quelle etayt l’estat de vostre flotte et pour quy vous combattyez ? Quelles etoient vostre charge exacte ? »
Verinus lui répondit :
« Messire, je disposai de près de 200 000 croiseurs impériaux, et de toute une flotte diverse et variée qui faisait monter le nombre de vaisseaux à près de 5 Mo de vaisseaux en tout genre, sans compter les escadres kamikazes, le tout dans un seul Secteur. J’étais chargé mon commandant de surveiller ce Secteur, de taper sur le premier qui viendrait à en troubler la tranquillité, et dégager les Brigands de tous les PC du Secteur en entier. Pour cela, j’avais la confiance et l’appui financier de mon commandant, le Lord Commandant Jon Stark de la Garde de Nuit dont je fais partie, ainsi que mes hommes. Un peu avant l’apocalypse, nous avons reçu l’ordre d’arrêter les actions offensives contre les Brigands, et de faire entrer la population civile dans les transporteurs civils et militaires. Mais tous ont été détruit, des milliards de formes de vies anéanties en l’espace d’une petite minute, c’était terrifiant. Quand je me suis réveillé, sur une planète désolée, j’ai rejoint le poste de commandement de la planète et, là, j’ai trouvé ces 8 hommes avec lesquels nous avons pris un croiseur lyophilisé, et donc, protégé de l’apocalypse. De là, nous n’avions plus aucun contact avec quiconque, et nous sommes partis par le Trou Noir afin de nous sauver. Mais là encore nous avons eu un problème, les machines se sont déréglées, et nous avons atterrit ici. On a tourné durant quelques heures avant de trouver une planète, et de là, le croiseur s’est arrêté et ce fut la chute jusqu’à ce que vous nous trouviez. Voilà. »
Henry écoutait ébahi, choqué, ne revenant pas que l’on pouvait faire tous cela et rester en vie. Il lui dit de se reposer, et, retrouvant Jacques de Thou, le premier président du Parlement, il lui dit :
« Gardés le secret mon amy, dites qu’aulcun n’a survecu. Je me doys d’en savoyr un peu plus. »
Henry retourna alors dans la capitale, tandis que les rescapés étaient emmenés dans la partie secrète du palais, les uns pour être soignés, les autres pour qu’ils se reposent. Au Conseil restreint le lendemain, Henry n’y ayant fait entrer que quatre conseillers, Sully par hologramme, Vivans, Saint-Suplice et Bellièvre, il leur exposa toute l’histoire et la situation, puis il leur exposa son idée.
Ils en discutèrent toute la matinée, avant de signer chacun des cinq un document que Saint-Suplice remit lui-même au dénommé Verinus vers 15h. Par ce document, il leur accordait vie et bagues sauves, leur demandant simplement de ne point se réclamer publiquement d’une autre galaxie en raison de la non-connaissance des volontés d’autres commandants, et il leur était proposé de rejoindre l’armée royale dès qu’ils seraient remis. Ils acceptèrent les conditions, et déclarèrent vouloir négocier leur entrée dans l’armée royale selon leurs capacités passées et leurs expériences, à quoi Jean de Saint-Sulpice leur répondit qu'il donnerait ces conditions à son roi, mais qu'en principe ils ne devaient pas s'en faire.

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