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Mémoires d'outre âme

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Cdt. Sh­aide
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19/03/1017 ETU 23:28
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[RP privé]
Le désert. A perte de vue.
Pas âme qui vive. Une terre inhospitalière. Le silence, la chaleur, la sueur, et la mort. Seul le soleil sur les grands champs de sable brûlants, à perte de vue.
L'horizon était distordu par la chaleur. Pourtant, il était là. Marchant. Une petite silhouette noire, tel un grain de sable dans le désert, insignifiant.
Plus un nouveau né, mais à peine un enfant d'âge moyen. 3 ou 4 ans, tout au plus.
Depuis combien de temps il marchait comme ça? En ligne droite. Sans but. Ses vêtements en haillons. Ne sachant ni où aller, ni pourquoi y aller. Il savait juste que il devait marcher. Marcher pour ne pas mourir.
Et il marchait. Dès le moment où il s'était levé dans ce grand rien, au milieu de nulle part, et sans aucune explication ni indice de pourquoi il était là. Il avait marché.
Mais le soleil tapait fort, ses vêtements, une sorte de combinaison, ou ce qu'il en restait, ne le protégeait que peu. La gourde que il portait à la ceinture était depuis longtemps vide.
Et la fatigue.
La pire chose dans ce genre de situation. Quand vous savez que rester signifie mourir, mais que tous vos membres vous crient de vous arrêter, de prendre une pause et de faire une petite sieste.
Les charognards tournent en cercle dans le ciel. Une indication claire pour tout voyageur de présence vivante dans ce lieu abandonné.
Vivant, mais pour combien de temps?
La faim.
La soif.
La fatigue.
Il ne pouvait pas.
Même le sable semble confortable dans cette situation.
Il ne sentit même pas son gout dans sa bouche quand il s'effondra dessus.
Fermer les yeux. Juste cinq minutes. Ou à jamais. Quelle importance.
Juste dormir.
Parfois, même quand tout semble perdu, la vie à ça de drôle que elle vous tend une perche, pour vous donner encore une chance.
Il ne vit pas les individus rassemblés en cercle autour de lui. Les corps intégralement couverts de robes et turbans. Seuls leurs yeux apparaissaient entre les turbans colorés qui entouraient leurs têtes. L'un d'entre eux, les yeux brillants d'un bleu pur passa sa main au dessus de la tête du jeune garçon inconscient. Puis s'adressa aux autres, qui prirent son corps inanimé, lui versèrent de l'eau sur les lèvres et le front, puis le posèrent sur le dos de la bête de somme qui les accompagnaient, avant de le recouvrir d'un drap coloré et de se remettre en route.
La vie fait preuve de compassion parfois. Mais cette compassion pour certains peut vite devenir une cruauté pour d'autres.
Cdt. Sh­aide
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20/03/1017 ETU 19:31
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Un coup de bâton dans les côtes.
Le gamin encaissa le coup en reculant, reprit une position stable et se mit en garde, tenant son propre bâton à deux mains tout en tentant de reprendre son souffle.
En face de lui se tenait uns des esclaves de son maître. Les yeux brillant d'une lumière bleu, indiquant que celui-ci n'était pas maître de ses mouvements. A coté d'eux se tenait son maître lui même. Debout, les mains derrière le dos, et les yeux brillants de la même lumière bleue encore plus fort que celle de l'esclave. Il affichait un air mécontent.
Tu aurais dû parer, celui là.
Mais vous êtes trop rapide, je ne pouvais pas-
Tais toi. Ce serviteur est frêle, et faible, j'étais beaucoup plus rapide que lui dans ma jeunesse. Le fait que je l'utilise pour te combattre me donne un handicap, le fait que je sois trop vieux pour le faire moi même est la seule chose qui m’empêche de te mettre une dérouillée moi même pour ton incompétence.
Mais je n'vois pas comment le coup va venir. C'est impossible.
Cesse d'utiliser tes yeux, morveux, et utilise ton esprit. Tu peux voir ses mouvements avant que il ne les fasse, et je le sais. Si seulement tu te concentrait un peu, tu ne serais pas d'une telle vulnérabilité.
Mais voir dans quelqu'un d'intelligent, c'est pas comme dans un oiseau. L'esprit de l'oiseau ne résiste pas lui.
L'Homme non plus, c'est seulement toi qui imagine ça. Recommence!
Ça faisait près de trois ans que il avait été récupéré dans ce désert par le Magister Gaspard Juni.
Gaspard Juni était un vieux type. Un érudit toujours à la recherche d'artefacts archéologiques. Il était venu accompagné de quelques esclaves et volontaires dans ce désert pour y rechercher des ruines antiques. Et ça faisait 3 ans depuis le jour où il avait trouvé ce gamin, mourant au milieu de nulle part que il avait décidé de le former à son art quand il n'était pas en train de faire ses recherches. Une sorte de fils que il n'avait jamais eu, sauf que il n'était pas vraiment l'image idéale d'un "père".
La vie était simple, voyager comme des nomades, installer les tentes, récupérer l'eau des oasis où ils campaient, et y faire des provisions de nourriture. Puis démonter et suivre Juni dans sa folie quand il pensait avoir trouvé un nouvel indice ou piste.
Un autre coup, cette fois de l'extrémité du bâton dans la tête.
Pathétique. Décevant. Comment veux tu survivre à quoi que ce soit si tu n'arrive même pas à faire quelque chose d'aussi basique que lire les pensées de ton adversaire. Je te préviens, je ne vais pas m'encombrer d'un poids mort. Tu es trop jeune pour les tâches manuelles, alors tâche au moins d'apprendre à user de ton don.
Ça faisait mal. Enfin, plus le coup que ses paroles. C'est tout ce qu'il avait connu, alors il était habitué.
Déjà l'esclave de Juni se remettait en position, et avançait vers lui.
Pas cette fois.
Extension de la conscience. Comme rentrer dans un oiseau en vol.
Chaque vie visible comme un feu follet dans une obscurité infinie.
Les yeux du gamin se mirent à briller d'un jaune léger tandis que ses pupilles et ses muscles du visage se contractaient sous l'effort mental.
Rien.
Non. C'est un piège. Depuis le début, ce n'est pas l'esclave qui bouge. Mais le maître.
C'est lui la cible.
Rentrer dans son esprit. Lire ses signes nerveux. Anticiper ses mouvements. Les ressentir avant que ils ne soient effectués.
Voir le fantôme du bras de la marionnette se détendre alors que celui-ci ne faisait que amorcer son mouvement.
Il voyait où il pouvait être, il voyait où il allait être, il n'y avait plus que à réagir en conséquence.
Le gamin positionna son bâton pour parer le coup. Choc.
Contre attaque, il se voyait à travers le regard de la marionnette. Et il voyait et sentit aussi la faiblesse que il pouvait exploiter.
Il envoya son bâton droit dans le flanc exposé de son adversaire.
Celui-ci s'écroula sous le choc.
Il abandonna le contact. Et revient entièrement à son propre corps et ses sens.
Enfin! Tu vois quand tu veux. Il t'en à fallu du temps pour comprendre.
C'est bon pour l'instant, on refera un essai demain, mais cette fois, je me défendrais un peu contre ton intrusion. C'est bien joli de pouvoir lire en l'autre, mais si tu ne sais pas briser une barrière, n'importe quel membre de la Caste pourra te contrer sans la moindre difficulté.
Continue à méditer et t'entraîner sur les autres serviteurs pendant que je vais travailler. Je veux que tu sois capable de voir avec leurs yeux ce que fait chacun d'entre eux simultanément.
Et maître Juni se détourna pour aller vers sa tente, son esclave mental qui après s'être relevé et avoir enlevé le sable de sa tunique le suivit.
Et encore une journée normale dans sa vie.
Le désert, Juni, et ses entraînements pour éveiller ses capacités mentales. Ainsi que ses cours de mathématiques et de sciences parfois. Enfin, à 7 ans, il n'avait aucune idée de si une autre vie était possible. Il avait entendu les serviteurs discuter entre eux, à un moment où ils étaient libres de la supervision de leur maître, de grandes villes, et de bonnes terres, ou coulaient des rivières et où il y avait des milliers de gens comme Juni.
La richesse, le succès, et le pouvoir se côtoyaient en ces lieux.
Lui, il était un enfant du désert, et sans nom.
Du moins, pour l'instant.
Cdt. Sh­aide
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21/03/1017 ETU 23:43
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Des tours en brique rosée ou recouvertes de miroirs.
Des appareils volants dans le ciel.
Des grandes rues sur lesquelles passaient différents moyens de transports, motorisés ou non.
Et surtout, des milliers de gens. Quand il se projetait dans la vision mentale, il pouvait tous les voir. Ca contrastait tellement avec le vide du désert et les quelques âmes qui l'avaient côtoyé durant toute son enfance. Cet endroit était lumineux de vie.
Mais il savait également que eux aussi pouvaient le voir, du moins, certains émettaient une étincelle de vie différente, et connectaient d'autres à elle même... des gens comme lui et Juni. Il ne pouvait surtout pas manquer la forme de vie la plus lumineuse... d'ailleurs, il la sentait, maintenant. Le sondant, la forme la plus faible de projection.
Qui que ce soit, il devait être sacrément puissant.
4 ans avaient passé depuis cet entraînement que il venait de se visualiser, un comme tant d'autres qui avaient suivi.
Quelques mois avant que il n'arpente ses grandes rues, Juni était décédé. Son grand âge et son empressement à découvrir le fruit de ses recherches auront causé sa perte.
Une mauvaise chute, dans une ruine ensevelie. C'était con comme mort pour quelqu'un qui disposait d'un tel pouvoir.
Le gamin, qui était à présent agé d'une dizaine d'années avait pù recueillir ses dernières volontés.
Prendre ses affaires.
Fouiller la ruine, il était sûr que son trésor s'y trouvait.
Incinérer son corps et méler les cendres au sable de cette ruine antique.
Puis aller à la capitale, et amener le tout au directeur de l'Académie des Psychomanciens d'Orelion, puis se mettre à son service.
Il ont procédé comme indiqué, et le "trésor" de Juni s'était trouvé être un gros livre dans un ancien langage, planté sur un pidéstal. Finalement, il était pas si fou.
Ça n'avait pas été difficile de trouver le chemin. Il avait juste à fouiller dans les souvenirs des serviteurs. Enfin, de ceux que il restait, de l'expédition initiale, il ne restait plus que un esclave et deux serviteur libres, désormais libres de leur engagement à présent que Juni que ils avaient voulu suivre était mort.
Le gamin, ou plutôt le jeune ado à présent, était content de ne plus voir ce désert. Mais la vie citadine semblait tout aussi hostile et différente. Chaque individu pouvait être une menace potentielle. Et certains semblaient bien plus puissant que lui... surtout la conscience qui semblaient sonder ou contrôler chaque esprit de cette ville et ... au delà.
A son arrivée, les deux serviteurs le quittèrent, chacun allant son chemin comme prévu.
Il vendit l'esclave pour quelques pièces à un marchand de vies, Psychomancien lui aussi, il contrôlait les faits et gestes de chacune de ses marchandises.
Et maintenant, l'Académie.
L'Académie en elle même ressemblait plus à un château médiéval que à une école. Ses mures de briques roses et pourpres étaient agencées de manière à créer des motifs le long des murs, et des mosaïques les ornaient. Ses toits dans une pierre blanche brillante lui faisaient réfléchir la lumière du soleil dans différentes directions.
C'était joli.
Il toqua à la porte. Un esclave vient lui ouvrir, libre de bouger, il n'en restait pas moins sous supervision mentale, comme il pouvait le sentir.
Bonjour, jeune homme. Quelle est la raison de votre venue?
Je viens voir le directeur.
Les yeux de l'esclave émirent soudainement une lumière verte tandis que il pouvait sentir que quelqu'un venait de resserrer son contrôle sur lui.
Et quelle raison?
Résultat de recherches archéologiques.
Entrez et suivez moi jusqu'à mon bureau.
Les couloirs étaient ornementés de tapisseries racontant des histoires et montrant des personnages célèbres, il en reconnut quelques uns à partir des histories de son ancien maître.
Olbond Marcius. Capable de voir toutes les troupes de ses ennemis même quand ceux-ci tentaient de bloquer sa vision mentale.
Marokal l'Usurpateur. Célèbre pour avoir manipulé son souverain pendant des années sans que personne ne s'en rende compte.
Damienne De Empuriae. La Reine d'Inspiration. Célèbre pour avoir utilisé ses capacités pour faire le bien.
Celui qui l'à détrôné, Antonin Bleré I. L'inventeur de l'écrasement de conscience.
Et tant d'autres.
L'esclave, toujours sous contrôle direct marchait d'un pas certain à travers couloirs et escaliers, ne jettant un regard en arrière que de temps en temps pour vérifier que il était bien suivi. Ils croisèrent d'autres individus en chemin. Certains des enfants, d'autres des adolescents plus vieux que lui, et des adultes. Mais il pouvait sentir le pouvoir de Psychomanciens en chacun d'eux.
Soit cette école leur est réservée... soit c'est un lieu où ils sont formés.
Enfin, l'esclave s'arréta devant une porte.
Entrez, je vous prie.
La salle était assez large, et bien décorée, un bureau donnant sur une fenêtre. Deux chaises en face de celui-ci, et assis dans le fauteuil, dos à la fenêtre, une femme. Il sentit que c'était elle qui contrôlait l'esclave qui venait de refermer la porte derrière lui.
Bienvenue à l'Académie Royale de Orelion. Je suis la directrice de cet auguste établissement. Mais je ne vous reconnais pas, et je suis certaine que vous n'êtes pas de notre peuple. J'ai effectué une surveillance de tous les élèves ici. Et vous n'en avez jamais fait partie, je sens pourtant que vous êtes des nôtres.
Excusez moi. "Directrice"? On m'avait dit que ce serait un directeur.
Je vois de qui vous parlez, mais hélas, Magister Giorano Feindas nous as quitté il y à des années.
Le Roi n'à que peu apprécié ses recherches secrètes et ses tentatives d'échapper à sa surveillance. Il est d'ailleurs venu nous le dire en personne par l'intermédiaire de notre pauvre directeur, et l'à laissé l'esprit totalement charcuté. Nous n'avons pas eu d'autre choix que de mettre un terme à ses souffrances physiques. J'ai pris sa succession. Maintenant, qui êtes vous?
Je suis désolé, mais je n'ai pas de nom, et n'en ai jamais porté. J'ai été élevé par, je le pense, quelqu'un qui connaissait cet endroit. Magister Juni. Si ce nom vous dit quelque chose?
Vous avez été élevé par Juni? Voilà qui est étonnant.
Elle semblait agréablement surprise.
Magister Juni était uns de mes professeurs ici quand j'étais plus jeune. C'était un enseignant compétent, mais qui ne tolérait pas les détails ou les paroles inutiles. En dépit d'être extrêmement minimaliste, c'était un puits de sciences. Comment va t'il?
Je crains de devoir vous annoncer que sa vie à connu une fin brutale et aussi directe que il était lui même au fond d'une ruine dans le désert, après une chute de plusieurs mètres.
Oh. Je vois. C'est une grande perte. Au moins est il mort en exerçant sa seule passion.
Il n'est pas mort en vain, je vous apporte l'objet de ses recherches.
Il lui donna les carnets de Juni, ainsi que le livre trouvé dans la ruine, que elle saisit et étudia longuement plusieurs pages.
Je vous remercie, son héritage perdura dans notre bibliothèque une fois que nos traducteurs auront réussi à le décrypter, ce n'est pas dans mes capacités.
Que comptez vous faire maintenant?
Je ne sais pas. Avant de rendre l'âme, Juni m'à chargé de me mettre au service du directeur. Je suppose que ça s’adresse à vous maintenant.
Et bien, j'ai peut être mieux à faire que de vous prendre à mon service. Vos capacités sont importantes mais pas encore totalement développées. Et vous êtes encore jeune. De plus, selon nos lois, je ne peux vous laissez sortir de cette ville avec ce pouvoir que vous possédez. Notre Roi me tuerait sur le champ si il me voit faire ainsi. Je vous propose donc de rejoindre nos étudiants, afin de compléter votre formation, et faire de vous un membre productif de notre Caste.
Je n'ai pas d'argent pour rester longtemps ici.
Ce n'est pas un problème, l'Académie s'occupe de tout.
Vraiment? Alors c'est décidé, je vais rester.
Bien, de toute manière vous n'avez pas le choix.
Donc, cette personne qui sonde chaque être de cette ville?
C'est notre Roi, oui. Horentius IV. Souverain d'Orelion et des villes alentour. Vous appendrez bien vite que on ne peut rien lui cacher, il connaît jusqu'aux plus profondes pensées de chacun d'entre nous. C'est ainsi que il est arrivé au pouvoir. Difficile de cacher des informations à celui qui à maîtrisé celle-ci au delà de toute imagination. Ne craignez donc pas ce qu'il pourrait penser de vous. Il est probablement habitué. Il ne se soucie que de notre respect des lois.
Bon, je devine que vous devez vous reposer.
Je vais vous conduire aux dortoirs avec un serviteur pendant que je consulte les notes de Juni. On vous donnera des indications sur les cours demain monsieur...
Il va vous falloir un nom.
Magister Juni n'à jamais jugé utile de m'en donner un, il m’appelait "Gamin", "Petit", ou "Clampin".
C'est bien son genre, mais on ne fonctionne pas comme ça ici.
Qui était votre père?
Je n'en ai pas eu.
Je vois, Gaspard alors, si Juni vous à élevé, il est normal que il vous donne son prénom. Quant au nom... nous sommes le 27 du Quatrième mois... à cette date, savez vous quel événement célèbre est arrivé?
Euh.. la Chute de la ville de Shaide après 1 an de siège?
Correct. Allez donc rejoindre les dortoirs à présent, Gaspard Shaide. Je pense que nous nous reparlerons bientôt.
Cdt. Sh­aide
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28/03/1017 ETU 23:09
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Les Psychomanciens peuvent projeter leur conscience dans celles des autres afin d'agir sur elle.
Ces capacités ont été développées après des siècles de recherches, d'expérimentation et d'apprentissage.
Leurs développement à été effectué à l'aide de technologie et de plantes Fungi affectant le système nerveux. L'utilisation des pouvoirs d'un Psychomancien se résume à créer une résonance entre les cerveaux, et l'exploitation longue distance d'ondes électriques naturellement présentes dans ceux-ci (vous reporter à votre manuel scientifique pour plus de détail). Au fil des siècles, cet art à été perfectionné pour devenir ce qu'il est aujourd'hui.
Il existe 4 types d'extension mentale sur les autres:
La Supervision:
Elle permet de voir à travers les yeux d'un autre, de sentir ce qu'il sent, et d'entendre ce que il entend.
Il s'agit de la forme la plus simple, mais un expert peut le faire sans être détecté.
La Lecture:
Forme étendue de la supervision, en supplément de celle-ci ou sans, cette méthode permet de lire dans les pensées ou les souvenirs du sujet. L'intrusion est plus difficile à dissimuler, et la lecture de souvenirs enfouis tend à provoquer des crises de démence.
La Suggestion:
Cette méthode permet de parler directement à la personne contrôlée, tout en la laissant libre de ses mouvements, ou indirectement et de lui induire par suggestion mentale des ordres. Elle peut aussi être utilisée en même temps que les deux premières techniques.
L'Assumation:
Elle permet de contrôler les faits et gestes d'une ou plusieurs personnes. Leur conscience est le plus souvent endormie durant le processus, ils peuvent se souvenir partiellement des choses que ils ont fait durant cette période, mais n'ont aucun contrôle sur leurs corps. C'est la forme la plus basique de contrôle.
En plus des 4 formes basiques, il existe d'autres techniques avancées:
La Combination:
Cette méthode consiste à utiliser la puissance de réflexion de plusieurs esprits combinés en faisant de leurs propriétaires des esclaves de l'utilisateur. Leur activités physiques doivent être réduites au minimum vital tandis que tout leur cerveau est employé à une tâche de réflexion, ou de stockage de souvenirs. Cette technique est relativement peu coûteuse en concentration, elle est relativement facile à appliquer sur plusieurs personnes à la fois. Mais les capacités d'action des esclaves s'en trouvent réduites, et ils ne redeviennent jamais vraiment qui ils étaient avant le processus, même libérés, leur compétences mentales restent altérées.
Le Relayement:
Technique très avancée, elle consiste à utiliser le corps d'autres personnes dans un style similaire à la Suggestion. Celle-ci reste consciente (bien que il à été reporté certains rares cas ou l'utilisateur parvenait aussi à contrôler la cible en même temps), tout en relayant la projection mentale de l'utilisateur aux esprits des environs.
Cette technique peut également être employée de Psychomancien à Psychomancien. Si le sujet sous l'influence du Relayement coordonne son pouvoir avec celui de l'utilisateur, celui-ci s'en trouve alors décuplé.
La Figuration Astrale:
Cette technique extrêmement difficile à utiliser permet de créer des visualisations mentales entre deux individus, l'un d'entre eux étant forcément un Psychomancien, créant un lien entre lui et une ou plusieurs consciences afin de pouvoir discuter directement dans sa propre projection mentale.
L'usage répété de cette technique est dangereux, et tend à faire perdre la conscience de soi à l'utilisateur, à l'extrême, ceux-ci ne sont plus que des coquilles vides servant de téléphone longue distance.

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