C'était le drame en bas. La panique générale dans un silence glacial. L'une d'entre elle venait d'achever, pour la première fois dans leur vie et dans toutes l'histoires des suceuses de sang, son travail.

Comme tout le monde le sait, ce sont des êtres existant depuis la nuit des temps, depuis la guerres des forces cosmiques et l'exil des spectres.

Durant leur vies longues et monotones elles n'avaient fait que travailler à longueur de journée, surveillant le sang, les os, récoltant les morts, fabriquant l'élixir de Jouvence© ... autant de tâche qui demandait un très long travail, tellement long qu'il n'en finissait jamais.

L'une d'elle venait de finir son travail ... c'était l'effrois !

Elles entrèrent tous dans un état seconde pour se mettre à communiquer grâce à leur conscience collective. Elles se mirent à se poser des questions, à essayer de chercher des réponses, à vérifier à travers les yeux de cette trouble paix, les causes, les problèmes, la vérité, ou le mensonge... comment avait pu t-elle finir son travaille alors que les autres n'en voyaient jamais le bout.

Pour la première fois depuis un temps indéfini elles ouvrent une séance spéciale, une sorte d'assemblée dans la salle des os. De quoi foutre encore plus une peur bleue si des individus humains s'étaient trouvés là. Comme posséder par une sorte de mal ou de démon. Toutes ensembles et dans le même rythme elles se dirigèrent vers cette salle, laissant leur travail en plan. Sans savoir les conséquence de cet acte.

La salle était ronde, haut et entièrement tapisser de crânes et d'ossements empiler les uns sur les autres pour former une véritable oeuvre d'art, glauque certes mais impressionnante. Pour la petite histoire, il faudrait ajouté que ce sont là uniquement les os non recyclé des chefs, des rois, des empereurs, patriarches, matriarches ... du monde des humains jusqu'à présent. Seul le crâne, les fémurs et les petits os étaient conservés tandis que les autres étaient transformé en poudre dite "royal'.

Une à une elles prirent place, les unes derrière les autres, en cercle. La tête baissée, les mains jointes, un peu à la façon des rituelles ou des prières humaines et le regard sombre et sans expression. Un POKER FACE® total !

L'une d'entre elle se décida à prendre la parole au sein de cette assemblée. Là dans leur conscience collective, on pourrait imaginer une sorte de véritable conseil où chacune prenait la parole, comme des humains ou d'autres peuples de cette galaxie.

"Assurément" dit une autre.

Elles se mirent à pleurer en silence ... déversant des larmes de sang sur leur toge blanche. C'était à la fois triste, bouleversant et glauquissime !

L'une d'entre elle vint se place au milieu de ses soeurs et tellement qu'elle pleurait sa toge était devenu presque rouge.

Le bébé cachait dans l'ombre se cachait là, le traducteur n'était point présent, mais un appareil pour traduire automatiquement ses mots, remplacer l'homme qui normalement accompagné toujours le bébé, le traducteur ayant démissionne de son travail pour se mettre à son compte et peut être un jour, renverser son Maître.

Le bébé regarda le regard surpris des soeurs sanglantes.

Le bébé expliqua la situation.

Le bébé regarda les soeurs et débrancha son traducteur une le temps d'une phrase.

Elles restèrent perplexes un instant sans rien se dire et sans rien faire. Le regard était perdu comme si l'on les avait débrancher pour toujours, comme si elles étaient des robots.

L'heure était peut-être venue de se poser des questions sur l'existence, sur les créateurs, sur leur "vie" et sur l'existence qu'elles mènent ici.

D'un long couloir, elles quittèrent cette salle dans le même état qu'à leur arrivée, stoïque et mécanique. Leur mouvement synchrone et certain.

Ce mur était leur histoire, leurs souvenirs, leur mémoire et comme un certain vent de nostalgie soufflant dessus, rappelant à qui le contemple, la naissance des suceuses de sang, les évènements qui ont marquer leurs âges et leurs vies. Et pour la première fois depuis longtemps elles allaient elles aussi écrire une page importante de leur histoire.

Ce mur ce situe généralement* au centre de leur immense ville, dans une salle très haute et vaste.

De chaque côté d'une grande roche finement taillé coulait inlassablement le sang récolter, c'est là qu'il vient s'imprégner de leur histoire et se nourrir des coutumes de ce peuple.

Du sang qui coule et chante une douce mélodie et fur et à mesure qu'il dévale la pente raide et martelé de la roche. Comme des petites valves venaient retenir, le temps d'une fraction de seconde le liquide et suivant la profondeur, l'inclinaison et le taillage, le son devenait mélodieux et la roche entonnait une mélodie de paix et de calme absolu.

Lisant calmement, préférant ce murer pendant ce temps dans un silence, pour écouter la mélodie qui apportait chez ce peuple un complément d'information sur l'histoire.

Ce qu'il faut savoir sur la langue et surtout sur les écritures c'est qu'elles sont multiples et combinées. Le texte écrit, graver dans la pierre est une succession d'idéogrammes et de symboles, formant les mots. Que la musique gravé dans la roche et insufflée par le sang est un seconde texte en parallèle qui se répète inlassablement comme pour former un code de décryptage de l'information. Parce que si pour un humain entrainer la lecture seule des caractères gravés dans la pierre peut suffire à comprendre les 90% du texte. Pour les Orrur Ta' Demm, la lecture est impossible, dans ce langage en tout cas.

Le temps passa et pendant des heures elles restèrent là, immobiles.

Et enfin vint le temps de la concertation et de la parole, enfin vint le temps d'une réflexion partagée et construite pour arriver à une solution et à des réponses à leurs questions.

C'était une nouvelle fois le bazar dans le silence totale. Leur conscience collective était submergé de discussions, de questions et de blabla en tout genre. Essayant d'aider, de démontrer, de résoudre les problèmes. Parce qu'en soit la situation devenait de plus en plus dramatique ...

Parce que l'arrêt du travail même d'un individu pourrait bien gâcher le travail de plusieurs mois de dur labeur. Un labeur où il fallait fouetter, malaxer, faire tourner le sang, le transvaser, le faire traverser des milliers de kilomètres à travers la roche pour arriver aux résultats escomptés. Sans parler du travail des os et celui de la récolte, un véritable enfer ...

Il faut rappeler une chose sur ces gentilles petites suceuses de sang. Elles ont une conscience collective c'est un fait ! Cependant, elles sont dotées d'une conscient personnelle, généralement utile pour les gestes mécaniques et pratiques. Elles ont cependant leurs idées personnelles. Il est bon de rappeler aussi qu'il ne peut y avoir de dispute entre elles puisque leur conscience collective, c'est à dire commune à toute, un peu comme un cerveau unique, ne peut être tirailler entre des avis diamétralement opposés. C'est une des particularités de cette conscience collective. Ne pas oublier non plus que ce n'est pas un cerveau humain.

L'une d'entre elles réussit à crier pour se faire entendre dans tout ce brouhaha générale.

Message du Traducteur : Le Maître est un mensonge, Le Maitre est une supercherie.

Le bébé ordonna de couper le message, il fallut plusieurs minutes pour reprendre le contrôle du signal pour stopper le message en boucle, ce qui fit hurlait le bébé avec son traducteur allumé qui avait ordonné de retrouver le traducteur pour le tuer, il ne supportait pas que ce simple sujet, puisse l'avoir trahis, mais vienne aussi le provoquer.

Le bébé se calma, il se comportait comme un gosse, mais d'un point de vue physique, il l'était, même si les apparences son trompeuse, avec ses milliers d'années Guzulieres (1 année Guzuliere vaut 1 siècle pour les humains), il avait vu des galaxies naitre, d'autres mourir, il était rester dans le silence durant tellement longtemps, il avait vu des peuples apparaitre, d'autre disparaitre, il aimait et détestait particulièrement Dieu pour cela. Et rien a ses yeux étaient vieux que le peuple des suceuses de sangs et il avait failli perdre la Vie pour les protéger, durant la grande guerre Cosmique qui l'opposa lui et les autres créateurs, les suceuses étaient la conclusion d'un autre prototype et il fallait énormément de sang pour en créer une.

Alors quand on lui expliquait la vision du respect de la Vie ou les précédents sur des lois conçu par des peuples qui s'entretuèrent grâce à ses mêmes lois, depuis l'apparition de la Vie et du profond meprit Divin de Dieu pour celle-ci même, ayant créer les humains à son visage, l'unique création Divine. Les autres peuples étant apparu via d'autres Dieux ou d'autres Créateurs de toutes sortes, il considérait que les humains étaient assez bêtes et préférer si possible échanger avec les autres créations de l'univers ne possédant pas de sang humanoïde, d'ailleurs le fait que les suceuses de sangs recyclés des humains étaient voulu, il considérait qu'il ne valait rien de mieux que ça et un humain recyclé était un humain perdu pour Le Dieu au trois visages, d'ailleurs il tenté régulièrement de pousser les autres Dieux à tuer le Divin pour stopper ou ralentir les apocalypses, ce qui expliquer les apocalyses tardives. Cependant Jordis ne s'impliquer jamais directement contre les Dieux, il savait qu'il n'était pas assez fort pour ne pas y perdre la Vie.

Il arriva même une fois à en retarder une de 5 ans Divin, sauvant des vies d'une mort brutale, même si on considérait le bébé comme un psychopathe sans âme, la plupart ignorait son implication dans la protection de la Vie, il n'aimait pas forcément la Mort, mais il considérait celle-ci comme inévitable et la provoquer des fois dans l'intérêt commun ou dans une petite folie passagère en même temps survivre à temps d'apocalypse avait rendu Jordis assez dingo et lui avait même fait perdre la possibilité de parler la langue universelle sans appareil ou de traducteur pour traduire.

Il regarda les suceuses de sang.

Depuis toujours le mur faisait office de lien entre les spectres et les suceuses de sang. Il leur prodiguait conseils et soutiens en temps de crise, les éduquait dès leur plus jeune âge et parfois se transformait en véritable écritoire géant où chacun venait s'exprimé tranquillement, diffusant pensées, mémoires et souvenirs dans la roche.

Quelques tensions dans la conscience collective se profilait, mais rien de grave, ce n'est qu'une turbulence dans un nuage d'orage.

Elles n'avaient pas tort, renier leur origine pour un système meilleur n'était pas la solution, parce que cela courait à leur perte, à leur destruction, à leur fin, et quand la fin arriver, c'est une civilisation entière qui s'effondre comme un amas de gravats. D'un autre côté, ça leur était devenu difficile de faire taire les autres pendant que l'une d'entre elles parlait à haute voix, ça demandait une concentration de folie, sachant qu'en prime elles venaient de ce concerter juste avant pour décider de la réponse à adopter.