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Cdt. Les Dissidents
Respect diplomatique : 258 
08/04/1017 ETU 20:54 |
Score : 10
Détails
Les projecteurs s'allumèrent, projetant l'ombre d'une femme sur un grand rideau rouge en velours. Cette dernière arborait de magnifique long cheveux noirs. Elle était vêtu d'une robe rouge qui allait jusqu'à ses pieds. Cette dernière était coupé sur les côtés, dévoilant, par fraction de secondes, ses jambes lorsqu'elle s'approcha du micro posé sur un présentoir aux devants de la scène. Elle décrocha le micro tandis que plusieurs musiciens descendaient du plafond sur des petites plateformes. Une musique commençait déjà à résonner, le spectacle n'allait pas tarder à commencer : https://www.youtube.com/watch?v=AZszqoXHiDI Encore en train de s'amuser, elle ne changera jamais. C'est ce qu'avait pensé un homme habillé d'une longue cape noire ainsi que d'un pantalon et une tunique en coton tous aussi noir que sa cape. Son visage était caché par un masque blanc et il avait un chapeau sur la tête d'où sortait de longs fils bruns qui, à ne pas s'y m'éprendre, ressemblaient d'avantage à des cheveux synthétiques qu'à de vrai cheveux. Il était assis autour d'une petite table ronde très commune dans le lieu où il était, drapé d'une nappe rouge avec en sont centre une bougie éteinte. Le siège sur lequel il était assit, majestueux comparé aux autres présent, évoquait presque un trône. Ce qui semblait assez disproportionné, certes, mais cela avait une fonction symbolique : Montrer le respect qui lui était dû. Enfin, du point de vue de ses Dissidents comme il aime les appeler. Il contemplait le femme qui chantait sur scène. Il la regardait chanter, danser, bouger toujours avec son micro tandis que les musiciens tenaient le rythme, jouant plus ou moins fort, plus ou moi lentement ou rapidement selon le grès de la chanteuse. Il fut soudainement dérangé par des petits mouvements sur sa gauche. Comment peut-il dormir maintenant ?! En effet, l'homme qui était à sa gauche, venait de se retourner dans son sommeil. Il était assit, les jambes tendu et les bras croisés, sur un siège de taille tous ce qui a de plus convenable mais à priori pas assez à sont goût. L'homme était en treillis surmonté par un long manteau sans manche et la capuche de ce dernier était rabattu sur sa tête. Pour cacher sont visage ? Non. Un casque aux allures futuriste s'occupait déjà très bien de cela. C'était tous simplement pour que les nano fibres qui composent sa tenue puissent cacher tout son corps lorsque la fonction "Invisible" est activé. C'est sûr, c'est pas très utile sur un territoire allié mais on ne sait jamais. Et il faut avouer que la perspective de voir une tête flotter dans les airs et qui se balade sans corps rattaché à cette dernière ne ferait qu'accentuer une panique déjà bien présente en cas d'attaque. Son attention fut reporté de nouveau sur la chanteuse mais cela ne fut pas de longue durée. Une chose lui revenait sans cesse en tête : Les rumeurs. Pas de banales rumeurs. Non. Des rumeurs plus ou moins inquiétante selon certains, plus ou moins excitante selon d'autres. MAIS, car il y a toujours un mais, lui savait ce qu'offraient ces rumeurs : Des possibilités et des problèmes. Surtout des problèmes. L’élévation d'autant de civilisations à l'air spatial n'indiquer qu'une chose : La Guerre. Peut être pas ce cycle, peut être pas le prochain mais elle arrivera, c'est une certitude. Si ça se trouve, elle était peut-être même déjà en cours. Tant d'innocents périront bientôt...Pensa t-il. Tous cela à cause de systèmes qui sont voué à l'échec dès leurs créations... Mais nous, nous serons prêt. Nous l'avons toujours été. Constamment persécuté, perpétuellement agressé ou tout simplement recherché. La guerre n'est qu'une mauvaise habitude dans laquelle nous avons été prit. Tant de bonne personne sont parmi nous mais autant de mauvaises s'y cachent... Je ne peux faire le tri, chacun mérite sa chance. Le tout est de pas la gâcher. Il se remit une nouvelle fois à regarder la chanteuse et sourit sous sont masque. Elle n'était arrivé que récemment mais elle lui plaisait déjà. Dès leur première rencontre, elle avait défié cent de leurs vaisseaux avec seulement un seul ! Juste sous prétexte qu'ils étaient dans sont espace vital et donc qu'il fallait mieux qu'ils se tirent avant que ce soit elle qui se charge de leurs montrer une sortie à coup de laser. La tigresse en avait descendu cinq avant de se faire abattre à sont tour. Elle ne s'en était sortit que grâce a une des capsules de sauvetage de sont vaisseau. Et même après l'interception des dites capsules, elle et les membres de sont équipage ont tenté une sortit en force pour prendre le contrôle du vaisseau. Bien sûr, il avait ordonné de vider l'air du hangar et ils s'étaient tous évanoui. Il ne savait même plus combien de jour ça avait prit pour qu'elle arrête d'essayer de tuer chaque Dissident qui passait à sa portée, à travers les barreaux de se cellule, à main nue. Ils avaient même due l'attaché par mesure de sécurité mais elle arrivait toujours à défaire ses liens. Les bougies s'allumèrent toutes soudainement, tirant définitivement pour aujourd'hui l'homme de ses pensées, illuminant la pièce. Il eu aussi des applaudissements, qu'il suivit presque machinalement, puis il observa la femme sauter de la scène pour venir dans sa direction tandis que les musiciens se remettaient à jouer et que le bruit des conversations se faisait déjà entendre dans toute la salle. https://www.youtube.com/watch?v=uN5aJjqW998 Un peu essoufflé, elle leur dit : "Alors, comment j'étais ?" L'homme qui dormait se réveilla en sursaut, prêt à saisir sont arme qui était dans un holster à sa cuisse droite mais, la voyant, il dit précipitamment d'une voix assez grave mais quelque peu modifier par sont casque : "Je dormais pas." Elle le fusilla du regard. "Non, laisse moi deviner : tu faisais semblant pour tromper l'ennemis en cas d'attaque." "Exactement." Elle rit en lui donnant une petite tape sur l'épaule. "Dites, c'est la mode les masques ici ? Si c'est le cas, il faudrait peut-être que j'aille m'en procurer un !" Elle avait dit cela après avoir contempler pendant quelques secondes la salle. À chacune des tables, les personnes présentes portaient toujours quelque chose qui cachait leur visage. Beaucoup d'entre eux portaient aussi des vêtements rapiécés, ce qui offrait un contraste surprenant avec le lieu aux apparences luxueuses dans lequel ils se trouvaient. "La plupart d'entre nous sont des réfugiés persécuté pour différentes raisons. Certains pour des bonnes et d'autres pour des moins bonnes et donc ils préfèrent ne pas être reconnu au cas ou..." "Je vois le genre, votre délire c'est cache-cache, c'est ça ?" "Plus ou moins." Les portes de la salle s'ouvrirent en trombe et un petit homme entra en glissant sur sa cape dix fois trop grande pour lui. Tous rirent mais le petit homme ne s'en préoccupa pas. Il se précipita à leur table et d'une voix totalement essoufflé, il dit : "Nu...Nu...Numéro...un... Numéro un, on a repéré un signal qui...qui..." "Qui quoi ?!" "Qui nous a...transféré...des coordonnées..." "Des coordonnées ? Pour aller où ?" "Si c'est encore pour aller chez ta vieille tante Yvonne pour bouffer ses affreux gâteaux tu peux aller te faire..."Dit l'homme habillé en tenue militaire avant de se faire interrompre par l'arrivant. "NON !" Il avait à présent reprit son souffle. "C'est une transmission que toute la galaxie à eu. C'est une sorte de point de rencontre !" La femme sembla pensive tandis que Numéro un continua : "D'accord, je veux que mon vaisseau soit prêt dans les minutes qui suivent..." L'homme en tenu militaire commença à partir discrètement. "Et je veux que tout les membres de la Triade partent avec moi, y comprit toi Hunter." L'homme se stoppa net. "Et merde... Les gens, c'est pas trop mon truc. Surtout quand ils sont vivants, ils parlent trop... Je suis vraiment obligé de venir ?" Sans faire attention à la remarque du dénommé Hunter, il continua : "Miss War ou préférez-vous Miss W ? Bref, vous en faite partie aussi à présent donc vous devez venir." Miss War sourit et répondit d'une voix enjoué avec un petit clin d’œil : "Appelez moi Gabrielle, Miss War et tout cela, c'est mon nom de scène." Ils traversèrent la pièce, passant à côté d'une cinquantaine de tables toutes occupé par au minimum deux personnes mais il pouvait y avoir des tables où un groupe de dix s'y tassait. Arrivé dehors, il faisait nuit. Une nuit particulièrement fraîche d'ailleurs. La seule lumière qui les éclairait était les lettres lumineuse, inscrites au dessus de la porte qu'ils venaient de franchir, qui formaient "Croisée des chemins". Les lettres clignotaient d'une couleur plutôt vive, comme pour attirer l'attention sur le bâtiment alors que l'avenue est déserte. En grelottant, Miss W demanda : "Y aurait moyen d'avoir d'autres fringues que ça ? Dit-elle en désignant sa robe. C'est sympa mais pas pratique pour les voyages et aussi, accessoirement, j'aime ne pas être un glaçon." Numéro un réajusta sont chapeau avant de lui répondre : "Il y aura tous ce dont vous avez besoin dans mon vaisseau, ne vous en faites pas." Un bruit lointain commença à résonner dans l'avenue. Un bruit qui se faisait de plus en plus présent à chaque instant. Le bruit se transforma en vacarme, se rapprochant encore d'avantage puis finalement, un vaisseau passa au-dessus du bâtiment qui était en face de la Croisée des chemins. La vaisseau était à présent en vol stationnaire, à vingt mètres au-dessus de leurs têtes mais un problème, qui n'était pas des moindres, s'opposait à eux : Comment allaient-ils monter ? Numéro un remonta un peu sa manche gauche, laissant apparaître un bracelet avec plusieurs boutons et un petit écran. Il appuya sur un des boutons et tous passèrent de la sombre et glaciale avenue à l'intérieur d'une salle de commandes d'un vaisseau qui semblait avoir du vécu. "Miss...Gabrielle, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin par là." Il montra une direction avec sont bras, puis, il alla s'installer aux commandes. "C'est parti." Le vaisseau s'éleva dans le ciel et après avoir quitté l'atmosphère, passa dans l'hyperespace.
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