Archives
>
gamma2
>
Galaxie 10
>
Forums
> Assemblée Clairvoyante
> Seconde Vie
Pages : 1
|
Cdt. Tamako
Respect diplomatique : 32 
09/04/1017 ETU 22:29 |
Score : 10
Détails
Un message vidéo s'affiche sur votre écran. Bleu. Rien que du bleu. Puis le contraste se fait. Vous commencez à distinguer une salle à travers ce bleu. Close, étroite...glaciale. Même de l’autre côté de votre moniteur, vous en sentez le froid comme s'il était autour de vous. La salle est mal éclairée, une brume épaisse permet à la seul source de lumière présente de créer un léger halo. Une étrange silhouette allongée se découpe sur cet espace clos, d'un noir profond. Les rayons lumineux tracent son contour d'une couleur d'or scintillante. Un bruit de machine se fait entendre en fond, comme un bourdonnement incessant, mais dans quelques minutes, vous ne l'entendrez même plus, votre cerveau l'aura assimilé comme une nouvelle base au silence. Une seconde lumière s'allume, lentement, c'est à se demander si la crasse qui la recouvre ne l'empêchera pas de remplir sa mission. Mais non, la silhouette s'éclair enfin. Ce qui n'était auparavant qu'une masse indescriptible prend enfin forme. Une machine humanoïde est allongé sur un siège high-tech duquel sortent des bras mécanique contenant toutes sortes d'ustensiles. Un siège médical, ou d'entretiens, ce terme est sans doute plus correct. La machine lève un bras, par à-coup, tel une marionnette. Le métal noir, vieilli et sale qui la constitue, associé à la minceur propre au robotisme, dessine un squelette presque terrifiant. Une ruine qui fait peine à voir. Un grésillement se fait percevoir. Puis une voix, lointaine, puis proche, puis de nouveau lointaine, grésillante, comme si quelqu'un balayait les fréquences. Bon...jour. B...onjour. Bonjour. Bonjour. Bonjour. Bonjour. Bien, ce dernier bonjour était satisfaisant. La voix est monotone, digne d'un vieux logiciel vocal. La chose ne cache nullement sa nature, d'autant que la bouche que vous pensez percevoir n'a pas bougé d'un pouce. Le bras redescend, toujours par à-coup. Toujours comme une terrifiante marionnette. S'il y à bien une chose que l'on peut accorder aux pantins, c'est leur faculté glaçante à nous permettre de nous mettre à leur place dans les pires situations, et celle la n'est vraiment pas enviable. Je vous pris de m'excuser pour mon bras. Cela fait bien longtemps que je n'ai pas parlé. Je tente de réapprendre. Dans un cerveau de métal, les sensations ont tendances à se mélanger. Mais je vous l'accorde, la parole et le mouvement sont effectivement différent. Maintenant du moins, je le sais. Commençons les présentations. Je suis Tamako. C'est un nom que je viens d'inventer, je ne me rappel plus du miens. Enfin si, croire que je ne m'en souviens plus est un non-sens, je me souviens constamment de tout. Mais c'est comme un brouahaha, vous pouvez entendre dix conversations mais pas les suivre, sauf si vous être vraiment très très doué à cela, ce que je ne suis visiblement pas. C'est pareil avec la mémoire. Disons donc que j'ai "oublié" mon nom, c'est plus simple. C'est la première fois que je communique avec l'espace en espérant réellement me faire entendre, pardonnez moi mon manque d'assurance. Je vais essayer de vous présenter ma civilisation et d'en faire un message de paix. Tout d'abord, sachez que j'ai un jour été biologique. Nous l'avons tous été ici. D'ailleurs, je le suis toujours, la dessous, sous la carcasse de métal. Enfin je crois. Je ne me "rappel" plus vraiment non plus de ma dernière maintenance. Oh, depuis le temps, le reste de biologique à du s'enfuir. Cela fait au moins un siècle que je suis dans ce cercueil de plomb. La dehors, pourtant, mes semblables arrivent à se déplacer convenablement, bien leur nombreuses similitudes physique avec moi. En tant que régent de ce monde, je fus l'un des premiers immortels. Hélas l'expérience à mal tourné. Mon corps largement cybernétisé est en effet immortel...mais plus question pour moi de bouger. Alors quitte à perdre mes attributs d'humain, je deviens la machine. Je suis la Machine. Je suis devenu tout à la fois. Vous savez, ce qui est amusant avec le trans-humanisme, c'est la question de l'Humain. Suis-je encore humain? Suis-je machine? La logique voudrait les deux à la fois, où encore, plus humain que machine puisque voila ma "véritable" origine. Les philosophes qui pensaient cela étaient des crétins plein d'anthropocentrisme. Vous savez ce que fait une machine? Elle fait son travail, du mieux qu'elle peut, car c'est littéralement le but de son existence. Et la folie nous empara dès les premiers implants. Nous voulions plus, car nous étions plus efficaces et notre cerveau comprenait cela. Il s'est modifié en profondeur pour être lui même de plus en plus efficace puisque nous en avions enfin les moyens. Après tout, le cerveau est bâti pour la survie. Les processus naturels ont créé le principe d'évolution qui a fait de nous des "Hommes" à partir d'êtres moins évolué. Le cerveau à trouvé un moyen de contrôler ce principe, il était dans l'ordre logiques des choses qu'il l'exploite pour sa survie. Il transforma ainsi le traumatisme qu’était de ne plus avoir de corps propre en "évolution" Toujours plus d'implants, pour plus d'efficacité, donc encore plus d'implants. L'homme ne fait pas qu'un avec la machine, il la devient à part entière dès sa première amplification car…c’est ce pourquoi il a été conçu. Nous ne sommes plus humains, seul notre égo nous permet encore de faire cette différence avec une IA dernier cris. Et vous savez ce que nous dit notre égo? "Vous êtes moins efficace qu'une IA dernier cris, vous êtes donc humain". Drôle d'égo...et preuve encore une fois de notre atteinte, nous voulons toujours plus être moins humain. Excusez-moi, je me suis perdu dans mon monologue. Je crois que je dois en vouloir à tous ces philosophes qui se voulaient rassurant. Bref. Je suis...NOUS formons une nation pacifique et principalement économique. Mes concitoyens qui peuvent encore se mouvoir à l'extérieur semblent se comporter encore à peu près normalement, même si eux aussi sont amplement cybernétisé. Ils travaillent ardemment à leur plus grand plaisir, et au votre aussi, peut être ferons nous affaire un jour. En espérant avoir de vos nouvelles sous peu, qui que vous soyez, mes salutations. Le message vidéo est terminé. Vous restez encore à contempler le moniteur redevenu noir et vide pendant une brève minute, puis retournez vaquer à vos occupations
|
||
|
Cdt. Horazio.
Respect diplomatique : 274 
10/04/1017 ETU 08:48 
|
Score : 3
Détails
Un hologramme apparut la silhouette de Horazio se dessinait très nettement Que la lumière des étoiles éclairent votre voie Commandeur, je suis le Président Horazio de la république Démocratique Kröne, Nous sommes ravis de faire votre connaissance, en espérant que nous ayons de bonnes relations entre nos deux peuples respectifs
|
||
|
Cdte. Alexia Nilsen
Respect diplomatique : 1129 
10/04/1017 ETU 10:02
|
Score : 6
Détails
Hello Tam...mako ! Bienvenue. Respects... Sentiments distingués, et insérez d'autres formules de politesse ici. Je ne sais pas où tu as trouvé ton nom, mais il n'est peut être pas trop tard pour en changer, enfin pour avoir un petit surnom en plus ! J'sais pas, du style "Fifi" ou "Loulou" ? Peut-être "Tamtam"... Nan c'est naze... Hmm... Mouais pourquoi pas Tamounet ? Au fait, moi, c'est Alexia Nilsen, Reine de Céphée. Mais je n'aime pas ce titre trop pompeux. Je préfère qu'on m'appel Alex ! Alexia était assise au milieu de la tribune. Comme elle était la seule personne présente dans l'hémicycle, elle s'amusait a jeter des gravillons sur les hologrammes des autres dirigeants. Elle semblait vraisemblablement s'ennuyer à mort.
|
||
|
Cdt. Rhyzend
Respect diplomatique : 39 
10/04/1017 ETU 18:55 |
Score : 6
Détails
L'hologramme de Rhyzend observa l'être d'un regard perplexe puis tenta d'être le plus aimable possible. "Salut Tamago-chi, T'entendre m'a rendu nostalgique, vivre dans un cercueil... Moi je préfère y dormir, enfin, avec un oreiller confortable biensur, et un verre de "rouge" pas trop loin, pour les petites soifs nocturnes. A mes yeux tu n'as plus grand chose d'humain, et c'est bien mieux ainsi! Dépasser la mort rend bien plus fort, ne te questionne pas et avance. L'Outre-Monde est vaste et le découvrir est passionnant, tu verras. L'humanité n'est qu'un vieux sujet dépassé, ne cherche pas à te retrouver dans des normes mortelles, crée toi tes propres conventions et ton propre modèle. L'exception est toujours plus intéressante que la normalité humaine moribonde."
|
||
|
Cdt. Etienn Zigovitch
Respect diplomatique : 47 
10/04/1017 ETU 20:14 |
Score : 7
Détails
Projection vidéo depuis le cratère... Une première vidéo montre un groupe de plusieurs centaines de chasseurs décollant, escouade après escouade, sous les hourras d'une foule de ploutocrate visiblement mal à l'aise. Une musique glorieuse se fait entendre tandis que les chasseurs foncent vers le soleil couchant. Un second film visiblement tournée dans l'espace montre un groupe de kamouflons en vol vers une planète d'une jaune tirant sur le brun. Cette fois-ci le silence règne. Une maman partageant avec son enfant un sorbet au citron, un kamouflon assit sur un trône d'os vénéré comme un dieu par un groupe de sauvage, une foule en robe fabriquant à la main des bilboquets en bois... Les vidéos s’enchaînent. Soudain l'écran se fige sur Etienn Zigovitch de dos dans un vaisseau spatial. Il est tourné vers une vitre derrière laquelle on peut voir un monde d'un vert luxuriant. Il est vétu d'une tunique et d'un pantalon blanc. Un bilboquet similaire à ceux apperçus précédemment est attaché à une ceinture toute simple. Il se retourne lentement en direction de la caméra et sourit. Cette fois ci son sourire parait presque normal. "Mon cher voisin, Je suis ravi de faire enfin votre connaissance. Nous connaissions votre existence, mais trop concentré sur ce qu'il se passait au sein de notre monde, nous n'avons pas pris la peine de nouer contact avec vous pour l'instant. Je vais remédier à ça, en publique, afin qu'aucune mauvaise langue ne puisse dire que nous traitons mal ceux que nous côtoyons sous prétexte de je ne sais quel sulfureux passé de l'Ultrémisme." Cette fois ci le sourire d'Etienn Zigovitch à quelque chose de dérangeant. "Comme vous le savez sans doute, car je l'expose ici autant que possible, la combat de l'Ultrèmisme est celui de la liberté humaine. Car l'ULTREMISME EST UN HUMANISME, qui cherche à cultiver la nature profonde de l'humanité, son âme, qui est cette liberté incoercible qui s'exprime partout où ceux qui savent voir posent leurs yeux. Toutes les manifestations humaines, toute notre vie et notre mort, nos peines et nos souffrances les plus atroces comme nos joies les plus douces ne sont elles pas animés par cette écharde de chaos que l'on nomme liberté ? Quel autre moyen pour se sentir vivant que de cultiver comme notre bien le plus précieux cette augmentation d'entropie existentielle qui nous pousse vers notre avenir, le sourire au lèvre ? Comment ne pas être en colère, en rage même, contre ceux qui s'oppose à son expression la plus pure en voulant la limiter par des lois, un cadre social normatif, des maîtres ou des dieux ? La voyez vous ? Je vous parle de cela, non pas (seulement) pour vous rabâcher encore une fois les oreilles avec l'Ultrèmisme, mais parce que j'ai le sentiment que les questions que vous vous posez peuvent être, en partie au moins, résolu par ma foi. Vous avez fait le choix de vous priver d'une certaine liberté, principalement en définissant une nouvelle norme au sein de votre civilisation, pour en acquérir une nouvelle au travers de vos aptitudes physiques. C'est un choix difficile et dangereux, mais le danger est presque toujours profitable. Vous vous questionnez maintenant sur votre nature profonde mais pour ma part je vois, au sein de ce questionnement même et des imperfections que vous vous imaginez, un être humain comme moi qui a fait des choix courageux. Imaginez si au lieu de vous torturer l'esprit pour ressembler toujours plus à la machine, précisément parce que vous n'en êtes pas une, vous arriviez à saisir l’extraordinaire multiplicité des possibles. A être libre. Quel être fabuleux vous seriez !" Le sourire d'Etienn Zigovitch devient carrément flippant. "Vous finir sur une note plus légère, et pour prouver que je suis un bon voisin, je vous propose de vous céder deux mondes de votre choix dans votre système natal ! J'attend votre réponse par Com-X." La vidéo s'éteint brutalement. Ceci est un message de propagande : http://histoire.apocalypsis.org/index.php/Portail:Ultr%C3%A9misme
|
||
|
Cdt. Tamako
Respect diplomatique : 32
10/04/1017 ETU 21:43 |
Score : 4
Détails
La réponse se fit en message vidéo, comme la fois précédente. Le contraste était déjà fait. L'entité avait du apprendre de ses erreurs. Un bras se leva, retomba mollement. Pas apprit de toutes ses erreurs apparemment. La salle semblait plus propre cette fois, malgré les volutes de fumée encore présentent. Le cyborg lui même semblait avoir reçu et un coup de brosse et c'est dans une carrosserie luisante et avec une voix digne des meilleurs logiciels de vocalisation qu'il prit la parole. Après tout, il fallait savoir accueillir ses invités, et on a rarement l'occasion de faire la découverte majeur qu'est la présence de vie en dehors de son système. Bonjour. Parfait, ce premier bonjour fut convaincant. Bonjour, commandants, commandantes et Alex de tout horizon. Vous n'imaginez pas la joie que j'ai de voir des vies ailleurs. C'est qu'a force d'être entouré des mêmes dix milliards de personnes, on finit par se sentir...seul et isolé. Mais vos simples réponses apportent espoirs et connaissances, un renouveau en somme. Commandeur Horazio, ravi de faire votre connaissance. Vos paroles semblent amicales et je suis bien heureux de ne pas avoir à subir les foudres de la première civilisation rencontrée. Alex, vous aussi régente? Quelle formidable coïncidence, je suis curieux de voir a quel point les systèmes de sociétés sont reproductible par delà les étoiles. Quant a mon nom, sachez qu'il fut définit aléatoirement, et que je le changerais pas. Non pas pour vous déplaire, mais cela utilisera moins ma mémoire. Cependant, vous pourrez m'appelez comme bon vous semble, du moment que cela reste convenable et approprié, bien entendu. Je suis certains que nous nous entendrons bien. Lord Rhyzend, je crains que vous vous mépreniez quand à ma définissions de l'humain. A cela, rien de grave naturellement. Je songe a la désagréable impression de n'être rien de plus qu'une poupée. Un être parfait peut être...mais reproductible. Dès ce moment, qu'est ce qui me différencie de vous, ou de mes concitoyens? Ma forme? Changeable. Mes pensées? Programmable. Ressentez vous le vide qu'impose cette existence? Rien d'enviable, je le crains, désolé si je dérange votre vision de ma personne. Je crains de ne pas être la créature que vous admirez tant en vous même. Mais je suis ravi de votre interprétation de ma personne. Nous aurons sans doute une bonne entente, nous aussi. Cher Etienn, ou cher voisin, je ne sais ou s'arrête la politesse et ou commence l'arrogance. Je n'ai pu que constater à quelle vitesse fulgurante les planètes de notre secteur bien aimé se ralliait à votre cause. J'en suis ravi pour vous, sincèrement. Sachez que je suis probablement l'être le plus libre de nous deux, et que la liberté s'avère parfois être un contrainte. Ma vie quasi-numérique me permet d'avoir un accès illimité à toute structure ou objet connecté au monde virtuelle. Je peux piloter chacun de mes vaisseaux à la fois tout en vous parlant, je suis par définition, la liberté même. Mais ce que vous entendez par libre est probablement plus proche du libre d'esprit. Or a ce point, je vous l'accorde, je suis peu doué. Mes incessants voyages au delà de mon corps ne font que me priver de mes pensées en m'enfermant dans le cercle angoissant que je perçois comme étant le vide de toute vie. Sans doute la aussi un effet pervers des augmentations, mais je ne vis plus que pour l'efficacité. Et l'efficacité manque désespéramment de lyrisme. Cependant, malgré votre bienveillance prononcé, je ne suis pas certains de réellement vouloir accéder a l'Ultrèmisme. A vrai dire, je crains que votre liberté, aussi réel soit-elle, ne dépende en fin de compte que du bon vouloir de mon supérieur, si vous m'en attribuez un au sein de votre foi. Mon savoir est permanent, et je crains que la foi ne me libère point de la tourmente face à laquelle je me trouve car en définitive, le mal est déjà fait. Cependant, je ne serais pas contre de plus vaste informations, qui seront incorporé à mon savoir et, bien entendu, analysées en profondeur. Votre offre est alléchante, je vous l'accorde, d'autant plus qu'il me reste peu de terres visitable en ce secteur. Nous reparlerons de ce commerce, je m'en voudrais s'il vous était défavorable
|
Pages : 1