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Another brick in the mall

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Cdte. Abby
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22/05/1017 ETU 23:05
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Salut à toi ! Ici, c'est mon petit post de RP perso. A vrai dire, je conte poster un tas de chose autre que du RP (Parce que je suis bordélique). Mais en attendant que je me bouge le darche, voila un petit texte ... Plus ou moins RP, rien que pour tes beaux yeux :
Le soleil de nacre se couchait sur les prairies de Karnalys. L’horizon se teintait de vert pastel,
bientôt, le ciel ne serait plus qu’un immense voile émeraude. Sous les rayons crépusculaires,
les herbes habituellement pourpre se paraient d’azur et de cyan. Dans ce vaste champs bleu,
les EMA s’affairaient à leur tâches. Ces machines agricoles broutaient l’herbe paisiblement dans
un silence presque absolu. Seul le ronronnement des moteurs se faisait entendre. Loin d’être
dérangeant , n’importe qui se serait laissé bercer par ce chant monotone.
Près de l’enclos se trouvait Abby, adossée à l’une des machines. C’était un très vieux modèle
qui se nommait B3T-I. Malheureusement, B3T-I n’avait plus ronronné depuis des années.
« Cette vielle chipie s’en est allée » avait dit son grand-père, les yeux humides, lorsque B3T-I
s’était définitivement éteinte. Abby se souvient encore parfaitement de cette nuit là. Depuis
la ferme, elle pouvait entendre les pleurs et les sanglots des EMA.
Jusqu'à ce jour, B3T-I n’avait pas bougée d’un pouce. Jan, le grand-père d’Abby n’avait pas eu
le cœur à appeler les équarrisseurs. Personne n’avait jamais eu le cœur de le faire. Mais les
trente tonnes de fer et d’acier se déplaçaient difficilement, alors elle est resté là, dans le champs
à veiller éternellement sur les EMA encore en fonctionnement.
La jeune femme caressait tendrement la machine. L’acier inoxydable avait finit par s’oxyder,
attaqué par l’acide qui avait suinté de la bête elle même.
Sous la pulpe de ses doigts, elle pouvait sentir les reliefs créés par la corrosion. Des monts et
des vallées miniatures qui s’étaient formés peu à peu dans l’acier. A chaque fois que sa main
effleurait le châssis de B3T-I, Abby y découvrait de nouveaux paysages. Parfois, elle palpait
des endroits de la carcasse qui lui était déjà connue. Parfois même,
elle s’étonnait de trouver un creux qui ne se trouvait pas là, avant.
Elle s’étonnait des réductions que subissaient certains monts.
Elle s’étonnait que le temps passait.
Elle s’étonnait que rien n’était éternel.
Cdte. Abby
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11/06/1017 ETU 15:02
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Musique d’ambiance : https://www.youtube.com/watch?v=y_xwmmuPkIM
La moto en question :http://dasadam.deviantart.com/art/HOVER-BIKE-171061463
Le soleil avait maintenant disparut sous l’horizon, mais sa chaleur était toujours là. On pouvait la sentir dans l’air. Une chaleur agréable, apaisante, nostalgique. Une chaleur qui rappel le confort d’une couette qui vous enveloppe lors de nuit hivernale, la douceur d’une mer qui vous caresse lors de baignade estivale, la douceur d’une mère qui vous enlace lors de votre première journée passée sur terre.
Abby rêvassait, toujours allongées contre B3T-I, quand le vieux Sigmund héla la jeune femme.
Avec légèreté, elle se remit sur ses pieds. Elle épousseta son pantalon d’étudiante. Elle n’avait pas pensée à changer de vêtement depuis sont arrivé à la ferme, le matin même. Sigmund l’attendait sur une bécane boueuse. Sigmund était l’un de plus vieux habitant du Cube et un très bon amis de la famille d’Abby. Un milicien qui devait veiller à ce qu’aucun braconnier ne s’approche de trop prêt du troupeau d’EMA. Aujourd’hui, il était retraité, bien qu’il ne pouvait pas s’empêcher de garder un œil sur le bétail.
Abby ne l’avait pas vue depuis quelques années, mais il ne semblait pas avoir changer, il tentait toujours de cacher sa calvitie sous une casquette rouge délavée. Peut-être que son visage était plus ridés que d’habitude, Abby n’en était pas sûre.
Aller viens Abby, tes parents ton préparés du gratin de carottes.
Du gratin de carottes … Abby grommela … J’ai plus six ans.
Ah Ah, pour nous tu serra toujours cette petite gamine aux joues roses. On se souviendra toujours cette petite tête blonde qui grimpait sur le dos des EMA.
C’est sûr que je ne risque pas de rattraper ton âge canonique Sig.
L’homme tira la casquette pour qu’elle puisse couvrir son front. Il prit ensuite les poignées de sa moto et dit d’un taux faussement irrité  L’insolence envers ses aînés réduit grandement l’espérance de vie, jeune fille.
Abby se mit à califourchon sur l’engin
L’insolence envers mes aînés ? Envers mes aïeux tu veux dire.
Sig éclata de rire.
Oh toi … Tu verra ce que ça fait d’être vieux … Et tu regrettera chacune de tes piques.
Sur ces mots, Sigmund démarra le moteur et partit en direction de la ferme.
Pendant le voyage, Abby observait le Cube. Il était loin. Une immense machine dont chaque centimètre carré était régler pour produire. Des centaines d’hectares de champs, des milliers de drones et de machines pour nourrir des milliards d’êtres humains. Elle pouvait les voir voler, sortir, rentrer. Ces drones travaillaient inlassablement. Et chaque fois que l’un d’entre eux tombait en panne, un autre se créait pour le remplacer. Cette immense machine ne devait pas s’arrêter, jamais.
Dis Sig, t’as déjà vue un animal ?
Hein ? Bien sûr que oui !
Un vrai je veux dire, un fait de chaire et de sang.
Heu … Il paraît qu’il y en a plein sur les autres planètes …
Sur les autres planètes.
Abby ne prononça plus un seul autre mot du voyage.

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