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Cdt. Hans Stuckart
Respect diplomatique : 896 04/06/1017 ETU 00:28 |
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Score : 8
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Le Rheingold arriva en orbite d'Alexandra Alètheia le 03 juin 1017 ETU et avec la 4e F.L.A. (Flotte librianne autonome). Près d'un millier d'appareils en tout, avec pas loin de 150 000 hommes et femmes à leur bord. Un cinquième des effectifs de la flotte librianne. Comme Stuckart l'avait dit, l'histoire ne se répéterait pas. Le drame d'Alexandra Nova en Utopie où près d'un million de civils librians étaient restés prisonniers après l'invasion communiste et où plusieurs centaines de milliers avaient péris dans les 8 mois qui avaient suivis n'arriverait plus. Les forces libriannes sous le commandement du capitaine Kemmer se déployèrent en orbite et formèrent un bouclier afin d'en interdire l'accès à tout vaisseau approchant qui n'aurait pas reçu une autorisation de se poser. Alexandra Alètheia était une planète tempérée dont le continent nord était pour l'instant en partie recouvert de neige. Au sol, c'était l'hiver... Pendant plusieurs semaines, Libria avait œuvré pour bâtir ici une série de bâtiments officiels dans le plus pur classicisme librian en prenant soin de ne pas insister sur les particularités nationales. Stuckart avait demandé des lieux neutres et fonctionnels. Le complexe principal était une grande propriété type coloniale avec une devanture de pierre blanche où s'espaçaient des fenêtres larges qui s'arrondissaient en arches vers le haut. Deux grandes portes d'entrée en bois donnaient sur le hall principal, grande pièce ouverte et lumineuse. Au rez-de-chaussée, directement face à l'entrée, une pièce demeurait en tout temps ouverte. Une grande table occupait presque tout l'espace, des fauteuils individuels disposés tout autour. Là, les dirigeants présents pourraient se réunir pour traiter des affaires de la coalition Alètheia. Bientôt, ils y seraient conviés pour y signer la déclaration officielle qui allait être rédigée... À gauche de l'entrée, une grande salle de bal s'ouvrait, prête à accueillir les fêtes et les réceptions qui pourraient un jour être organisées en ces lieux. À droite, deux salons successifs. Le premier assez vaste et ouvert, lumineux et donnant sur une véranda à l'avant. Le second, plus sombre et privé avec une grande cheminée ornée de l'aigle librian. Le bâtiment s'élevait dans les étages en une série de suites et de chambres à coucher destinées à accueillir les invités de l'endroit et les délégations qui les accompagneraient. Mais ce qui était remarquable avec ce lieu, c'était qu'il était pratiquement désert. Mis à part le personnel d'entretien et les cuisiniers, il n'y avait aucun résident permanent sur la planète. Libria y était représentée uniquement par quelques uns de ses envoyés et un détachement restreint d'une cinquantaine d'hommes de la garde librianne. À l'extérieur, l'hiver étendait son emprise sur la région et un silence irréel planait sur l'endroit. Les vastes jardins entourant le domaine étaient recouverts par la neige et nul bruit de pas d'animaux ni pépiement d'oiseau ne se faisait entendre, Libria n'ayant pas décidé d'en importer sur ce monde vierge... ⁂ Plusieurs navettes du Rheingold se posèrent dans les jardins du complexe d'Alexandra Alètheia, leurs moteurs faisant fondre la neige, révélant une pelouse qu'elles roussirent par endroit. Une autre navette était déjà présente. Les librians en descendirent, Stuckart regardant autour de lui, découvrant l'endroit qu'on ne lui avait décrit qu'en mots. À ses côtés, Jessika Mengsk frissonna dans l'air froid, ses yeux bruns regardant la nature autour d'eux, sentant l'air frais sur sa peau, entendant les branches des arbres craquer autour d'eux. Cela faisait plus de deux ans qu'ils n'avaient pas respiré autre chose que l'air recyclé des vaisseaux de la flotte librianne. Et à quelque part, ils avaient oubliés ce que c'était que d'être humains. Et à cet instant précis, soupirant, ils s'en souvinrent. Plus loin, sur les marches d'entrée du complexe, un homme d'une quarantaine d'années les attendait, emmitouflé dans un manteau de laine noire. Suivis des hommes de la garde librianne qui portaient une partie des bagages, Stuckart et Mengsk se dirigèrent vers le bâtiment en allant à sa rencontre. - Neumann, quel plaisir. Vous êtes arrivé depuis longtemps? Demanda Stuckart en lui tendant la main, le visage rougi par le froid. - Non, hier au soir. J'ai fait ouvrir vos chambres et réchauffer l'endroit. - Puis, prenant note de la présence de Jessika Mengsk, il s'inclina face à elle. Madame, c'est un plaisir de vous voir ici et un honneur pour moi... Jessika sourit et lui tendit une main qu'il baisa avec un sourire sincère. Sans elle, il serait mort 5 ans plus tôt... - Je vous en prie, entrez dit-il en s'écartant... Alexandra Alètheia http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=922426AlexandraAltheia.png Les librians entrèrent et découvrirent l'édifice, se réchauffant auprès des différentes cheminées que comptait l'endroit. Hans Kruger déploya ses hommes et leur fit porter les bagages dans les étages. Conformément aux ordres de l'ambassadeur, il en choisit vingt et leur enjoignit de veiller sur la ministre Mengsk jour et nuit et de ne pas la laisser seule. Elle qui pourtant, semblait radieuse et renaître au contact de cet endroit, rare témoignage qui perdurerait peut-être, attestant qu'il y avait eu un peuple, pendant un temps et un temps seulement, fier et orgueilleux, fils et filles de Libria. Pour l'heure, ceux-ci profitaient d'un bref moment de paix et de répit... Peu de temps passerait avant que n'arrivent les représentants de leurs alliés de la coalition Alètheia. Portrait - Werner Neumann - http://www.cjoint.com/doc/17_05/GEnpT2za2Kp_Portrait---Werner-Neumann.pdf
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Cdt. Rinzler
Respect diplomatique : 430 05/06/1017 ETU 15:53 |
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Score : 3
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05/06/1017 ETU 6:45 – Système 18 - Point de Coordonnées 2 Rinzler avait quitté le VDS une dizaine d'heures auparavant afin de rejoindre l'inauguration d'Alexandra Alètheia et de l'assemblée de coalition à bord d'un petit vaisseau spatial. Il avait décidé de partir en comité réduit en ne prenant que son futur représentant avec lui. Malgré ce que l'on aurait pus pensé, personne ne s'opposa à ce que Rinzler parte seul, sans aucune escorte autre qu'un diplomate non armé. Ils savait tous que peu importe leurs décisions, Rinzler partirait le moins accompagné possible, profitant de son expérience dans le pilotage de vaisseaux non armés pour justifier l'absence de personnels, surtout dans un vaisseau aussi petit. Rinzler ne partirait pas aussi peu accompagné pour montrer quoique ce soit ou bien pour des raisons utilitaire, non, il se plaisait simplement à écumer l'espace dans le calme, traversant le vide spatial à une vitesse vertigineuse. Il se plaisait à s'imaginer une vie qu'il ne vivrait jamais, une vie d'explorateur des mondes, découvrant d'innombrables civilisations inconnue ou partant à la recherche de trésors antique. Son travail était très pesant depuis l'ouverture du secteur et la fin de l'autarcie Nécrosienne et son intense volonté de paix ne le mettait pas à l’abri des faiblesses de l'homme. Le vaisseau diplomatique finit par arrivé aux alentours d'Alexandra Alètheia, Rinzler s'avança en direction du poste de commande, admirant les différentes planètes environnantes avant d'amorcer l'entrée en orbite de la planète. A travers le hublot, il parvenait à discerner une planète désertique au loin, ne manquant pas de lui rappeler que finalement, la mort et la désolation existe encore dans la galaxie. Il pris les commandes du vaisseau. Il se lança après ce court moment de réflexion et commença son approche du bouclier formé par les forces libriannes, très peu de temps après, quelques secondes sans doute, ou peu être moins, il reçu un message du Capitaine Kemmer lui ordonnant de s'identifier, il s’exécuta immédiatement. Président Edward Rinzler, consul de la coalition Alètheia, demande permission de se poser. On lui demanda de patienté quelques secondes. Une fois son identité validé, on lui indiqua un passage par lequel il pourrait passé. Il amorça la séquence d'entrée en orbite, traversant le bouclier des forces libriannes puis calcula la trajectoire jusqu'au lieu de rendez-vous. Il observa le vide spatial s'éloigner progressivement au profit de l'horizon d'Alexandra Alètheia avant que la vue à travers le hublot se retrouve brouillé de milles et une lueurs causé par l'entré dans l’atmosphère de la planète. ◼ Rinzler et son représentant finirent par arrivé au dessus du lieu de rendez-vous, il reçurent un signal indiquant qu'ils pouvait se poser et s’exécutèrent. Le vaisseau ne manqua pas de faire fondre la neige environnante en se posant, l'entrée dans l’entré dans l'atmosphère aillant chauffé le métal du vaisseau. Une fois au sol, la porte s'ouvrit dans un sifflement hydraulique agréable, Rinzler passa devant, posant ainsi pour la première fois depuis de nombreux cycles le pied à terre, il fut succédé par son représentant. Une fois au sol, des gardes proposèrent à Rinzler et son représentant de les escorter jusqu'aux bâtiments officiels. Ils les suivirent, Rinzler chuchota discrètement à son représentant. C'est charmant ici, le style librian est remarquable même si il n'y a pas beaucoup de vie haha.En tout cas je suis très content d'enfin rencontré l'ambassadeur Stuckart. Il arrivèrent enfin devant le bâtiment principal, Rinzler se tourna vers son représentant. Lucas, nous y sommes.
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Cdte. Su Tallulah
Respect diplomatique : 294 09/06/1017 ETU 09:58 |
Score : 5
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La Matriarche Tallulah ne fut pas la première à se rendre sur Alexandra-Alètheia. Bien qu’elle eût réclamé la création de ce lieu officiel de concertation, elle appréhendait de se retrouver en terrain hautement protocolaire. De par les échanges épistolaires avec Stuckart, échanges toujours très courtois mais froids, elle se doutait que le bonhomme ne rigolait pas tous les jours ! Heureusement, elle y retrouverait aussi Rinzler, un peu plus convivial… Bref, elle espérait de pas trop s’ennuyer. Le voyage se fit sans encombre dans un vaisseau diplomatique léger, Su n’étant accompagnée que de deux Ondines, l’une pour sa protection et l’autre davantage dévolue à son service personnel. Les deux étaient irréprochables, discrètes et silencieuses à souhait, sachant communiquer d’un simple regard avec leur Dirigeante. Le protocole se fit pesant dès l’approche de la planète, avec l’identification obligatoire du vaisseau -comme si on ne l’attendait pas-, les directives à suivre pour l’approche finale et l’atterrissage, et le comité d’accueil bien rôdé. Je vous suis dans quelques minutes… Ce n’était pas pour faire geler les gardes librians sur place, ni pour faire attendre davantage ses coalisés, mais Su avait besoin de se dégourdir les jambes et de respirer à plein poumons cet air froid. Vêtue d’une combinaison de pilotage thermo-isolante et d’un manteau jeté sur ses épaules, elle marcha ainsi quelques instants dans la direction opposée aux bâtiments. Elle s’adressa à ses acolytes : Ici, c’est "Matriarche, vous…". Je sais que ce n’est pas folichon, mais vous vous y habituerez ! Respirez, on y va. Puis, revenue sur ses pas, regardant les gardes : Allons-y ! Le charme des bâtiments laissa Su complètement hermétique, rien ici ne se rapprochait de ce qu’elle appréciait, mais ça, elle s’en doutait un peu. Un peu trop pompeux, un peu trop rigide, largement ostentatoire et… froid ! A l’image de Stuckart, en quelque sorte. La délégation ondine entra dans un salon aux dimensions plus humaines, sombre mais égayé par un feu de cheminée. C’était déjà mieux.
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Cdt. Hans Stuckart
Respect diplomatique : 896 09/06/1017 ETU 15:33 |
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Score : 5
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À l'arrivée des dirigeants nécro et ondin, Hans Kruger, capitaine de la garde librianne était allé à leur rencontre et les avait escorté jusqu'au bâtiment principal où ils pénétrèrent dans le hall, les grandes portes de chênes de refermant sur le froid qui régnait à l'extérieur. On les débarrassa de leurs manteaux et Rinzler et Tallulah purent se saluer et prendre connaissance des lieux qui trahissaient malgré tout la culture librianne. Puis Hans Kruger revint vers eux avec deux hommes de la garde à ses côtés. - Si vous voulez bien me suivre, je vais vous mener à l'ambassadeur... Ils prirent la direction des salons du bâtiment diplomatique, Kruger ouvrant la voie, suivit du président Rinzler et de la Matriarche Tallulah, eux-même précédant leurs assistants. Les deux autres gardes librians fermaient la voie derrière. En entrant dans le premier salon, une bouffée de chaleur réconfortante les assaillit. Un feu ronflait dans la cheminée et par contraste avec le paysage recouvert d'une couche de neige visible par les fenêtres, invitait à la discussion et au repos. Deux hommes étaient déjà présent dans la pièce, assis au coin du feu. Werner Neumann, diplomate normalement affecté sur le V.D.S. sectoriel qui s'était déplacé pour l'occasion et à ses côtés, Hans Frédéric Stuckart, dirigeant du gouvernement librian autonome du secteur VI. Ils se levèrent à l'arrivée des nouveaux venus. Werner Neumann s'inclina et serra la main du président Rinzler avec respect, heureux de le revoir. Hans Kruger intervint, attirant l'attention de l'assistant du président et des deux ondines qui suivaient la matriarche Tallulah, les invitant à le suivre un peu à l'écart dans le grand salon où une table et des fauteuils confortables avaient été préparés pour eux avec une collation et des rafraîchissement. Werner Neumann, après avoir échangé quelques mots de plus avec le dirigeant nécro s'excusa auprès de lui, salua la matriarche et alla rejoindre ce deuxième groupe un peu plus loin, laissant les dirigeants entre eux. - Je vous en prie, asseyez-vous dit Stuckart en désignant les fauteuils disposés autour de la cheminée. Derrière lui, Hans Kruger, en revenant près d'eux se dirigea vers les portes donnant sur le deuxième salon, plus sombre, ou un autre feu ronflait. Leur regard attiré par son mouvement, les dirigeants ondins et nécros purent voir qu'une femme s'y trouvait assise de son côté. Le capitaine de la garde referma la porte et se posta devant elle, les mains croisées dans le dos, sécurisant l'ambassadeur à distance. Alors que ses homologues prenaient place, le dirigeant librian saisit une bouteille qui trônait sur une table basse et la montra aux deux autres en terminant par Rinzler. << Un présent de monsieur Neumann. Un Scotch pandorien, cadeau qui lui a été fait de la président Ben Ali il y a quelques semaines. 22 ans d'âge. Si nous lui faisions hommage? >> - Vous buvez, madame? Demanda-t-il à la dirigeante ondine. Si vous préférez, je peux vous offrir autre chose peut-être?
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Cdte. Su Tallulah
Respect diplomatique : 294 15/06/1017 ETU 21:45 |
Score : 5
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Rien. Finalement, les événements en Secteur V se précipitant, je suis dans l'obligation de vous laisser, Messieurs. Profitez bien de la tiédeur du feu de bois... Cela ne durera pas. Su récupéra son manteau et repartit vers son vaisseau. Elle allait probablement démissionner de ce groupement, elle ne s'y sentait pas à sa place, ni physiquement, encore moins mentalement. Elle n'était pas comme eux et elle ne voulait pas le devenir. Rien que son malaise devant ce bâtiment digne d'un mégalomane fou aurait dû l'alerter. Le vaisseau décolla silencieusement et s'enfonça dans la nuit stellaire...
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Cdt. Hans Stuckart
Respect diplomatique : 896 20/06/1017 ETU 00:52 |
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Score : 5
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Le départ précipité de la matriarche Tallulah avait surpris l'ambassadeur Stuckart et le président Rinzler qui la regardèrent s'éloigner avec ses deux compagnes. Hans Kruger de la garde librianne fit signe à ses deux hommes présent de les suivre et de s'assurer qu'elles rejoignent leur appareil et décollent sans causer de problèmes. Ils revinrent peu après et d'un signe de tête, tous comprirent que ça avait été le cas. L'ambassadeur Stuckart avait débouché la bouteille de Scotch et en servit deux verres à l'attention de lui-même et du président Rinzler avec lequel il trinqua. L'un des hommes de la garde servit de son côté Werner Neumann et l'assistant du président Rinzler, Lucas, assis tous deux un peu à l'écart pour le moment. Les deux dirigeants restèrent un moment sans parler, appréciant la boisson au contact de la chaleur du feu de cheminée. À l'extérieur, le vent s'était levé et les fenêtres gémissaient doucement sous sa pression. Mais elles tenaient bon... Le départ de la matriarche Tallulah avait été un choc et ses dernières paroles, jetées comme une menace injuste résonnaient encore dans l'esprit de l'ambassadeur. Au bout d'un moment, il rompit le silence et s'éclaircit la voix. - Ainsi président Rinzler... J'ai cru comprendre que monsieur Neumann et vous avez eu l'occasion de travailler étroitement sur le V.D.S? J'aurais cru que vous y auriez envoyé un représentant de votre gouvernement. J'en déduis que tout comme moi, vous préférez vous charger en personne de certaines choses. Il éleva son verre de Scotch pandorien et eût un sourire typiquement librian. « Plus doux que le ton qu'avait la présidente Ben Ali ne trouvez vous pas? J'espère que vous appréciez et que vous ne le trouvez pas trop corsé... » Au bout d'un instant de silence où les deux hommes replongèrent dans leurs pensées, uniquement rompu par le rire de Werner Neumann à l'écart qui semblait goûter une plaisanterie qu'avait faite l'assistant du président Rinzler, Stuckart reprit la parole. - Ah oui, je n'avais pas eu l'occasion de vous en parler. J'ai l'intention d'organiser un bal, ici même sur Alexandra Alètheia, dans un mois peut-être. Je compte y convier de nombreuses personnalités de Clairvoyance afin que nous ayons l'occasion de mieux nous connaître. Il se retourna et ouvrit le tiroir unique d'une table basse à sa gauche de laquelle il sortit un petit carton et une feuille de papier pliée. Il tendit le carton au président Rinzler. - Tenez, votre faire-part officiel. J'enverrai les autres prochainement par émission tachyonique aux invités présélectionnés. Alors que le président Rinzler en prenait connaissance de son côté, l'ambassadeur reprit une gorgée de Scotch, notant que la boisson lui tombait légèrement sur l'estomac. Il se rappela qu'il n'avait pas mangé depuis le matin. Quand son invité eût terminé sa lecture, il lui passa la feuille de papier sur laquelle était inscrite la liste préliminaire des invités. - Si j'ai oublié certaines personnes qu'il vous semblerait intéressant d'inviter, je serais heureux que vous m'en fassiez part.
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Cdt. Rinzler
Respect diplomatique : 430 20/06/1017 ETU 12:04 |
Score : 3
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Oui j'ai eu l'occasion de travailler avec monsieur Neumann, un excellent représentant soit dit en passant. Au même moment, l'ambassadeur Stuckart leva son verre, suivi de Rinzler qui fit de même. « Plus doux que le ton qu'avait la présidente Ben Ali ne trouvez vous pas? J'espère que vous appréciez et que vous ne le trouvez pas trop corsé... » Rinzler ria quelques instants avant de répondre. Oui c'est vrai, beaucoup plus agréable. Au bout d'un instant de silence, l'ambassadeur Stuckart fit part à Rinzler de sa volonté d'organiser un bal sur Alexandra Alètheia. L'idée séduit Rinzler qui ne tarda pas à lui répondre avec enthousiasme. Ce serait une très bonne idée, vous avez raison, le meilleur moyen de connaître les habitants de cette galaxie ,c'est de les rencontrer en vrai, les com-x n'aident pas vraiment. L'ambassadeur Stuckart tendit son invitation à Rinzler, celui ci l'ouvrit afin de découvrir ce qu'elle contenait. Deux jolies photo qui permettait de comprendre le sujet du carton d'invitation, accompagné d'une description claire du futur événement. Rinzler appréciait grandement le style de l'invitation et ne manqua pas d'en notifier l'ambassadeur Stuckart. Cette invitation est très bien faite, je n'ai rien à redire dessus, vos chargé de comm' sont très performant. Il en profita pour boire une gorgée de Scotch qui lui rappelait les saveurs de sa jeunesse. L'ambassadeur Stuckart lui tendit la liste des invités peu après sa lecture, Rinzler en prit connaissance. Mmmh, vous avez invité toutes les personnes auxquelles j'aurais pu penser. Je pense que nous devrions néanmoins inviter la gouverneur du peuple Plalien, Mina Shadow, il y a du potentiel, vous ne trouvez pas ? Rinzler but de nouveau une gorgée de scotch puis fit un signe en direction de Lucas. Nous tenions à vous offrir quelque chose, après tout, c'est notre première rencontre. Lucas tendit à Rinzler un petit écrin qui laissa se découvrir une petite médaille. C'est une médaille que nous décernons pour honorer les alliés de la République de Nécro, après tout ces événements, je pense que le peuple Librian la mérite bien. Rinzler tendit l'écrin à l'ambassadeur Stuckart.
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Cdt. Hans Stuckart
Respect diplomatique : 896 21/07/1017 ETU 16:51 |
Score : 4
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Sur Alexandra Alètheia, les jours se succédaient sans que les événements du monde extérieur ne viennent troubler la sérénité des lieux sinon de manière épisodique, par les échos qui s'y faisaient parfois entendre via des émissaires ou des communiqués. Pour Hans Stuckart, ce qui avait initialement été prévu comme un bref séjour dans ce complexe diplomatique pour y rencontre les dirigeants de Nécro et de Flots-Profonds s'était transformé en une retraite des affaires courantes du secteur VI, déléguant de plus en plus ses fonctions au conseil librian demeuré sur le Tristania en orbite de Nova Libria. L'hiver tirait à sa fin sur la planète et durant le jour, les congères diminuaient doucement de volume sous le soleil qui se faisait éclatant. Les soirs étaient plus frais, le vent soufflant fort et faisant gémir les fenêtres du bâtiment. Les soirées étaient les plus paisibles. Sans un bruit inutile, les résidents de l'endroit profitaient de la chaleur des feux de bois et appréciaient des souper intimes, passés à aborder le passé avec nostalgie et l'avenir avec réserve. Il dînait souvent en compagnie de Jessika Mengsk qui, si elle demeurait très solitaire, semblait s'être épanouie au contact de l'endroit. Plus loquace, elle lui faisait la conversation autant que lui à elle et se montrait de bonne compagnie. Pour autant, il n'avait pas osé ré aborder la contentieux de longue date entre eux, à savoir ses responsabilités envers leur peuple. Elle avait été très claire à bord du Tristania et même si sa réponse n'était pas pour lui convenir, il était évident qu'il ne pourrait pas la forcer... ⁂ L'après-midi tirait à sa fin alors qu'il achevait la page de notes qu'il avait pris dans la dernière heure, se vidant l'esprit sur le papier comme il en avait pris l'habitude durant les dernières semaines. Adossé à son fauteuil dans son bureau donnant sur l'arrière du bâtiment au deuxième étage du complexe, il relu le dernier paragraphe. '' ... Il m'apparaît bien malheureux à ce jour de me dire que tel un chercheur d'or à la fin de sa vie, seules quelques pépites resteront de ma vie. Misérable témoignage d'une longue succession d'épreuves, de souffrances, d'entreprises, de doutes et de d'espoirs mêlés. Et pourtant, voyant ce que nous avons laissé derrière nous, tout ce qui a été perdu et oublié. Des pans entiers de notre culture retombés dans l'oubli, ne survivant plus que de manière éphémère dans nos esprits, nous qui demeurons encore un moment, je me demande si j'ai raison de me désoler du bilan de ma vie. Je l'ai consacré à Libria et j'ai agit au mieux de ses intérêts, menant notre peuple ici, pour le meilleur et pour le pire. Je ne peux pas dire que je regrette les choix que j'ai fait, ou les décisions que j'ai prises. Mais par moment, je regrette de ne pas avoir eu la force d'en faire plus ... '' Il reposa la feuille sur son bureau et prit une gorgée de thé de la tasse fumante sur celui-ci. Contemplant le paysage toujours blanc à l'extérieur. Une autre journée s'écoulait doucement...
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Cdte. Mina Shadow
Respect diplomatique : 151 21/07/1017 ETU 17:43 |
Score : 3
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Elle se savait invitée permanente de la planète Alexandra Alètheia comme tous les membres de la coalition. Elle n’y était pas retournée depuis le soir du bal bien trop tôt terminé. Depuis les choses s’étaient pas mal précipitées. Elle avait de nombreuses affaires en cours. Mais elle s’était occupée de tout, les ordres donnés devraient pouvoir suivre leur cours sans son attention permanente et John prendrait la relève. Cela constituerait un bon test pour savoir si elle pouvait lui laisser la gestion des affaires plus souvent. Elle avait le plus grand mal à lâcher prise et à ne pas tout diriger, surveiller, elle-même. Certains appelaient ça un manque de confiance dans les autres. Ils n’avaient sans doute pas tort. Après les tensions des derniers jours, elle avait repensé à l’invitation et s’était dit que le moment était idéal pour faire une pause. Et puis, qui sait, Hans en saurait peut-être plus sur ce qui arrivait à Edward, ils avaient l’air plutôt proches. Dans son bureau avant le départ. N’oublie pas, demain tu devras envoyer les…. Je sais ! Et aussi contacter… Je sais ! Tu m’as déjà tout dit mille fois, plus les post-it, plus je suis sûr qu’il y a des alarmes cachées un peu partout pour ne pas que j’oublie l’heure ! Elle sourit amusée malgré elle qu’il la connaisse aussi bien. Désolée, mais c’est très important tout ça tu sais. Je sais, c’est mon peuple autant que le tien ! Et puis, si tu arrives à gérer tout ça, c’est que ça ne doit pas être si compliqué ! Il fait un clin d’œil, elle lui balance une tasse remplie d’un liquide indéterminé qui traînait par là à la figure. Il esquive facilement, la tasse s'écrase par terre et éclate en mille morceaux. Allez file ! Elle lui tire la langue et lance en partant. N’oublie pas de nettoyer mon bureau avant mon retour ! A l’arrivée de sa navette, elle est un peu nerveuse. Elle se rappelle l’immensité de l’endroit, carrément impressionnant et, oui, est un peu inquiète de son entrevue avec l’hôte des lieux, qui lui semble, hum, plutôt strict et froid. Elle descend de sa navette au milieu de la neige, elle frisonne. Tu parles de vacances. Note pour plus tard : la prochaine fois, penser à choisir un lieu plus chaleureux, avec une plage, des cocktails, haaaaa ! Des gardes se précipitent à son arrivée, ils étaient bien sûr prévenus de sa venue et l’accompagnent dans le bâtiment. Après un dédale de couloirs et d’escaliers, tous déserts et silencieux, ils frappent à une porte. Votre invitée est là ! Elle n’entend pas la réponse, mais voit qu’on lui fait signe d’entrer. Elle pénètre dans ce qui semble être un bureau. Un feu de cheminée brûle, Hans a des pages remplies d’écriture devant lui, tout est calme et silencieux. Elle s’avançe vers lui, lui tendant la main. Bonjour ! Je suis heureuse de revenir ici dans des conditions plus calmes.
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Cdt. Hans Stuckart
Respect diplomatique : 896 21/07/1017 ETU 18:32 |
Score : 2
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L'ambassadeur Stuckart s'était levé à l'arrivée de la nouvelle venue, retirant au passage les lunettes qu'il lui arrivait de porter pour lire. - Commandante Shadow... C'est un réel plaisir de vous revoir en personne. Jetant un regard vers le capitaine Kruger qui avait accompagné la commandante jusqu'au deuxième, il fit signe de la tête. << Ça ira Hans, merci... >> Le dirigeant librian prit la main de la dirigeante et inclina la tête, rappelant un peu les baise-main d'antan, tombés en désuétude. - Permettez-moi de vous dire que je suis heureux que vous ayez pu vous libérer. Nous n'avons eu que trop peu de temps au soir du 1er juillet avec tous ces événements malheureux. - La détaillant avec un sourire de circonstance - Vous êtes très en beauté madame. << S'il vous plaît... >> lui dit-il en lui indiquant la porte de son bureau, l'accompagnant dans le couloir, puis vers l'escalier principal qui les ramena doucement au rez-de chaussée du complexe... - Mes hommes ont eu tort de ne pas m'avoir prévenu de votre arrivée, je vous aurais évité la peine de vous fatiguer par deux fois dans ces escaliers et serait venu à votre rencontre. Passons au salon voulez-vous... Dans le hall du bâtiment, ils passèrent les portes situées à droite de l'entrée principale et après avoir franchis une antichambre, entrèrent dans le salon principal où des lampes murales avaient été allumées, le soir tombant doucement et la lumière du jour ne suffisant plus. Il offrit à son invitée de s'installer du côté avant du complexe, là où une baie vitrée permettait d'admirer le paysage hivernal teinté des lueurs chaudes du soleil déclinant. De l'autre côté de la vitre, pour l'instant encore recouverte de neige, une galerie couverte longeait le bâtiment. L'été venu, les délégations présente pourraient peut-être en profiter s'ils étaient toujours là... On leur apporta du thé, des biscuits et des fruits frais. À leurs pieds, une borne de chaleur compensait la légère différence de température qu'occasionnait la proximité avec la fenêtre. À l'autre bout de la pièce, le garde librian qui leur avait apporté le thé remua les bûches de la cheminée principal avant de sortir à son tour. - Nous n'avons pas eu l'occasion d'échanger beaucoup sur nos cultures respectives au cours des sessions d'Alètheia et les communiqués holographiques n'ont jamais rapproché beaucoup les gens. Vous me ferez le plaisir de me parler de votre peuple j'espère... Oh, et vous restez à dîner, bien sur?
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