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Cdte. Skull
Respect diplomatique : 109 25/06/1017 ETU 02:07 |
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Score : 11
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Un vent froid soufflait sur les avenues vides, s'infiltrant entre les fissures des immeubles fatigués et sous les plis des vêtements. Partout, des hommes et des femmes aux airs perdus se pressaient, rejoignant leur destination à marche rapide. Ils avaient l'échine courbées, évitaient soigneusement de regarder le ciel ou les Psychosondes, ces étranges méduses grasse qui lisaient en eux comme dans un livre et pouvaient, à ce qu'on disait, durablement altérer la pensé des hommes par simple contact. Parfois, rarement, deux individus s'échangeaient des mots, quelques chuchotement. Ce n'était pas interdit. Parfois, on en voyait un qui avait l'air plus heureux, plus à l'aise dans la situation. Parfois, aussi, on en voyait un qui avait l'air bien trop à l'aise pour être tout à fait sain d'esprit. La majorité avait encore toute sa tête, aussi se contentait-elle de slalomer entre les épaves de voitures et les forces chargées de les surveiller. Tout comme la planète que l'on appelait maintenant Keter#Annexe, Nov Argon avait été "libérée" par des forces d'outre-espace. Des forces d'une infinie bienveillance. L'invasion avait eut lieu avec une remarquable coordination qui laissait penser que les personnes à l'origine du plan d'assaut étaient des spécialistes aguerrie. Les planètes furent bombardées d'ion, leur infrastructures numérique et électrique brûlées en quelques courtes heures de violence brute. Après ça, des milliers de soldats avaient bloqués les villes, aidés par d'étranges chimères cybernétiques, et des unités d'élite employant une technologie de pointe avaient prit les bâtiments militaires et gouvernementaux. La majorité des morts ne furent pas provoquées par la bataille, mais bien par l’annihilation du réseau électrique. Des incendies se déclenchèrent, les hôpitaux se retrouvèrent incapable de remplir leur office, les économies boursières et de service s'écroulèrent comme des châteaux de carte. Puis l'occupation commença. Ils commencèrent pas rétablir les réseaux électriques et s'emparer des bâtiments de services, hôpitaux, caserne de pompier et autre. Aidées par les ruines de l'ancienne administration, reconvertie en allié fidèle par on ne sait quelle promesse interdite ou trépanation infecte, des forces miliciennes vinrent progressivement remplacer les soldats d'occupation et seconder les forces de police, des quantité astronomiques de nouveaux vaccins furent imposés et des nouvelles lois furent instaurées. Un état policier fut mit en place, traitant chaque crime avec une intense sévérité. Les corps disparaissaient. Parfois, ils réapparaissaient dans les rangs de la milice. Une propagande omniprésente fut mise en place, affiches, spots télévisuels, bombardement d'informations sur les implants internet, désormais sous contrôle de l'occupant, réunions obligatoires,séance de "purification spirituelle"... Les programmes scolaires furent évidemment changés, et les professeurs progressivement remplacés par d'étranges machines organiques qui se connectaient directement aux cerveaux des étudiants à l'aide de filaments écœurant. De telle machines firent leur apparition un peu partout dans les rues et au sein même des bâtiments. L'intimité n'existait plus, et si les modifications prendraient des années pour être visible, les cerveaux changeaient bien à leur contact. Le pire était qu'une impression de libertés subsistait pour les classes supérieures. Si les individus jugés moralement ou intellectuellement faibles étaient relégués au stade de simples esclaves drogués par la propagande, les médicaments, les psychosondes et le bombardement continuel d'information, les individus jugés intelligents avaient droit de choisir leur lieu de vie, leur profession, pouvaient grimper les échelons, produire de l'art... Et puis il y avait des votes, de la politique locale pour élire un représentant, un sénateur et tant d'autre. On leur assurait un confort, une impression rassurante de liberté, que leur nouveau gouvernement était digne, fiable, qu'ils vivraient heureux, que leurs enfants vivraient heureux. Vraiment, si on oublie l'omniprésence de technologies écœurantes, l'état policier et la disparition progressive de toute capacité de la population à penser librement, ce n'était pas si faux. Peu à peu, d'immenses structures organiques furent installées au centre des grandes métropoles, s'ajoutant à l'abâtardissement de l'architecture locale avec des structures aliens. Celles-là servaient de centre d’opération pour un nombre inquiétant de drone et de mutant, et étendaient des racines synaptiques sous chaque ville. Les campagnes furent peu à peu vidées, automatisée. Les libérateurs disaient défendre un idéal de pureté, de modification de l'homme, de sa moral, de sa technique et de son être. Ils ne semblaient pas mentir.
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Cdt. Aleksandr Pavlovitch
Respect diplomatique : 166 28/06/1017 ETU 19:56 |
Score : 8
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Pavlovitch avança dans les couloirs de l'assemblée tel un être dépossédé de son âme, comme si une entité supérieure avait pris le contrôle de son corps. Démarche mécanisée. Avec ses conseillers, ils formèrent une petite horde de zombie que les autres personnes personnes ne se gênaient pas d'éviter en leur portant un regard plein de jugement. Aleksandr entra dans la salle principale. Il s'avança jusqu'au pupitre pour y prendre la parole. Quelques personnes étaient présente dans la salle, probablement des Commandants ou d'autres diplomates. Commandantes et Commandants de Clairvoyance, Je viens vers vous afin de présenter notre civilisations à la galaxie. Nous sommes la Nation Terrienne... Il s'arrêta et ravala le peu de salive qu'il avait en bouche. Les larves lui venaient aux yeux. Des images de sa femmes lui revinrent en tête. Les personnes présentes dans la salle le regardaient d'un air troublé. Subitement, Pavlovitch s’effondra. Il posa un genoux au sol et baissa la tête avant de continuer son élocution. Notre civilisation plus vieille que la plupart de celles présentes dans cette galaxie revient d'un long exil. Nous sommes des rescapés de l'apocalypse. Mais toutes ces caractéristiques ne sont que futiles! Avant tout, nous attestons ici notre fidélité au Roi Écarlate! Il redressa la tête vers l'assemblée. Le dessein de société voulu par notre Roi nous a montré l'erreur dans laquelle nous baignions depuis bien trop longtemps. Nous vous souhaitons d'être touché à votre tour par cette élan de vérité. Nous souhaitons que chacun dans cette univers puisse ne faire qu'un avec nous. Vous y connaitrez l'ordre et la sécurité Au nom de mon peuple et en tant que vassal du Roi Écarlate, je chérie l'idée de pouvoir tous vous voir rejoindre le royaume.
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