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> Dans la nébuleuse NGC 7293
Pages : 1
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Cdt. Cras Sit
Respect diplomatique : 59 
30/07/1017 ETU 19:23 |
Score : 7
Détails
Dans l'immensité Galactique l'ordre et le chaos se partagent la matière et le vide, le néant et la lumière. La Vie ne s'arrête jamais. La Galaxie donne et reprend, fait et défait les mondes. Rien ne se perd. Rien ne se crée. Toute chose se transforme. Dans ce tourbillon incessant, dans cet impétueux tumulte bouillonnant, l'Univers a donné naissance à une nouvelle forme de Vie : La République Mandacium. ============================================ -Secteur: 0 -Système: 6 -Point de Coordonnées N°5 selon le Système Global de Cartographie (SGC) communément partagé au sein de la galaxie -Orbite Haute de la planète Keiko L'espace et le temps se tordent, se distordent et laissent sortir de leur limbes une large flotte de navires flambants neufs, arborant fièrement l'enseigne à tête de mort de la République. Immobile, la flotte se laisse dériver au grès de sa chute vertigineuse dans la déformation de l'espace-temps créé par Keiko. De cette masse compacte de vaisseaux, un petit groupe de 3 appareils beaucoup plus légers se détache et s'élance en direction de l'atmosphère de la planète bleue. Quelques minutes leurs suffisent pour atteindre l'astroport gouvernemental. A peine posés, le service de sécurité Gouvernemental se met en position afin d’accueillir l'humble délégation Républicaine. Suite à cet accueil protocolaire réservé à toutes nouvelles civilisations venant se présenter à la Capitale Galactique, le groupe d'homme monte à bord des navettes autonomes qui les conduiront directement au pied de l'hémicycle. Les portes de l'hémicycle, majestueuses, s'ouvrent devant le porte étendard de la République. Celui-ci est directement suivit d'un Haut Dignitaire Républicain, lui-même précédant une double rangé composée des hommes de la Garde Républicaine. La Garde se poste de chaque côté de l'hémicycle, tandis que l'étendard suit le haut Dignitaire à sa chaire et se pose, droit, à deux pas derrière lui. Le Haut Dignitaire s'avance alors et pose devant lui un petit objet. C'est un holo-transmetteur. L'appareil s'allume quelques secondes après. On y voit la face dure d'un homme, la face d'un homme qui a voyagé, bourlingué, dont la peau, tel le cuir de l'animal, a été tanné par le soleil et des années de luttes. Mesdames, Messieurs les ambassadeurs, Je vous salue. Je me nomme Cras Sit et je suis l’actuel représentant de La République Mandacium. Vous m’excuserez de ne pas me présenter à vous en chair et en os mais de nombreux impératifs, Inhérent à l’émancipation toute nouvelle de la République, m’empêchent actuellement de me déplacer en personne. Je tenais, cependant, à vous présenter notre civilisation naissante. Nous découvrons tout juste les voyages spatiaux et déjà nous avons eu l’occasion de rencontrer une diversité sans commune mesure avec tout ce que nous pensions connaitre. Malheureusement la République à également dû faire face à une triste réalité. La où naissent les civilisations, d’autres s’éteignent. Et c’est avec une grande tristesse, pertes et fracas que nous avons pris connaissance des tumultes guerriers qui agitent notre galaxie. Cette réalité que nous ignorions a coûté la vie à quelques un de mes ressortissants. C’est pourquoi, je profite de cette allocution afin de porter à la connaissance de toute civilisations, Empires, Nations, Conglomérats, et toutes formes d’organisations, que La République Mandacium est aujourd’hui avide de découverte. Que ces émissaires ne sont que des civils mandatés par la République afin de tisser des liens. Qu’aucune flotte de guerre n’est sortie de nos chantiers navals. La République met en avant sa neutralité dans les conflits faisant rage actuellement. La République prend acte de ces conflits mais ne tolérera plus la disparition de ses flottes sans excuses ni dédommagements de la part des belligérants. La République se veut ouverte au dialogue et aux échanges multiculturels mais, et même si cela n’est actuellement pas notre priorité, la République se dotera également d’une politique de défense selon le principe de précaution. Après ces quelques mots, le Président de La République Mandacium s’inclina vers son auditoire dans un mouvement intergalactique de respect. Mesdames et Messieurs les ambassadeurs, je vous remercie de votre attention au nom de la République Je remercie également le Gouvernement actuel de mettre à notre disposition une ambassade en ces lieux. Ambassade au sein de laquelle vous serez toujours accueillie avec respect et bienveillance. Je vous prie de croire en mes plus sincères salutations. A ces derniers mots l’hologramme s’éteignit. Le Haut Dignitaire s’empara de son boitier et pris place plus confortablement afin de suivre les autres débats de la journée.
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Cdt. Cras Sit
Respect diplomatique : 59
31/07/1017 ETU 20:36 |
Score : 5
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Depuis bientôt 4 cycles l’affaire le torturait. Depuis bientôt 4 cycles la République avait eu sa première rencontre avec l’Empire de Verre et le moins que l’on puisse dire c’est que les choses ne s’étaient pas passées selon le plan… 150 Vaisseaux diplomatiques avaient disparu ce 29/07/1017 ETU avec à leur bord plus de 3750 intrépides représentants républicains. De braves hommes et femmes, qui, malgré les dangers, avaient décider de les braver afin de porter loin l’étendard de la République Mandacium. Le Président avait pris le temps de la réflexion... Il dicta ensuite sa réponse à sa jolie secrétaire...Oui, il assume parfaitement son machisme ! Réponse qui fut transmise directement à l’Assemblée Générale de CLAIRVOYANCE. Fondation A.T.L.A.S, C'est sympa de me répondre personnellement comme ça. Je vous envoie un message privé et vous me répondez par l’intermédiaire d’une bête IA…. La République a apprécié cette première marque de condescendance. Selon l’inscription qui figure sur le fronton de cette majestueuse Assemblée, permettez-moi de porter à l’attention de tous ici les faits, que je vais résumer brièvement et sans lyrisme inutile. En outre, ceci vous donnera peut-être l’occasion de descendre de votre piédestal de verre et de venir me répondre en personne. Voici les faits Mesdames et Messieurs les diplomates: -Coordonnées géographiques SGC du différent : 10.29.8.4. -3 Dates : -----Le 27/07/1017 ETU à 21h48 : Succès des ralliements diplomatiques des planètes Sal-Ar VII (10.29.8.4.2). et Koméa VI (10.29.8.4.4). -----Le même cycle, quelques heures plus tard : Ralliements de ces deux colonies par la Fondation ATLAS -----Le 29/07/1017 ETU 22h10 : Échec des ralliements des deux autres mondes situés sur ce même point de coordonnée et massacre des milliers de civils républicains se trouvant à bord des vaisseaux diplomatiques. -----Le 28/07/1017 demande de rétrocession de ses deux colonies. -----Le 29/07/1017 réponse de la Fondation ATLAS : Une condescendante réponse dans laquelle une IA nous répond : « le système 8 du secteur 29 appartenait, jusqu'alors, au commandant Sorlack, exarque de l'empire de Verre. Suite à son, mmmh, décès, ses mondes sont devenus des instances rénégats qu'il a convenu de pacifier. De facto, la fondation A.T.L.A.S a reçu de l'impératrice l'accréditation de récupération système, qui est, de facto, sous décret et législature impériale. ». Réponse suivit quelques heures plus tard, comme pour bien appuyer le ton de la missive précédente, du massacre de 3750 hommes et femmes d’équipage venu à bord de vaisseaux diplomatique sur les deux autres mondes du même point de coordonnée. Alors, certes, je veux bien comprendre votre point de vue, seulement ce n'est pas ainsi que je conçois les choses. Votre Empire s'est abrogé le droit et les pleins pouvoirs dans cette partie de la galaxie ? Mais selon quelle légitimité ? Celle du "premier arrivé premier servi" j’imagine ? C'est ainsi que cela s'est passé lors de l'ouverture de ce secteur, de ce nid de brigand. C'est aussi ainsi que cela s'est passé lorsque un illuminé a ouvert les portes galactiques du Secteur V et que l'Empire de Verre s'est majestueusement installé dans quelques 9 systèmes! Maintenant, voyez vous, c'est dans le cadre de cette même légitimité que la République a agi. La République est aujourd'hui tout autant bouleversée par sordide affaire qu’elle ne se sent spoliée. La suite de votre message enjoint la République Mandacium à aller se prosterner devant l’Impératrice Alyse Niflheim II MAIS ce n'est pas à la République d'aller faire l'obole de deux colonies à votre patronne. La République Mandacium demande donc officiellement réparation à la Fondation A.T.L.A.S et l’arbitrage de ce conflit en devenir au Gouvernement afin qu’une jeune civilisation face à l’Empire de Verre ne ressorte pas lésée dans cette triste affaire. Puisque la République n'a pas les moyens de se battre sur le champs de bataille et qu'elle considère que 3750 âmes est déjà un prix chèrement payé, c'est sur le terrain diplomatique qu'elle entend livrer bataille
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Cdt. John Mac Wotek
Respect diplomatique : 863 
31/07/1017 ETU 22:48 |
Score : 5
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Manda Tale, avocate et conseillère juridique de la PIT, apparu. C'était une femme plante, à la peau verdie par sa chlorophylle. -Représentant de la république de Mandacium et des autres nations de cette galaxie. Salua-t-elle. La plainte formulée ici est infondée et il ne saurait être reproché quoique ce soit à l'exarque Andrew Kachinsky, ainsi qu'à ses intermédiaires: les employés de la fondations ATLAS. Il croisa ses doigt, prenant une position plus confortable dans son siège. -Le fait est que, comme l'aura expliqué la réponse de la fondation ATLAS aux autorités Mandaciumienne, le système où a eu lieu le litige faisait partie intégrante du territoire de l'Empire de Verre, de part sa gestion par l'exarque impérial, Sorlack. Elle s'interrompit, marquant une courte pause, avant de reprendre. -Le fait est que ce système a été, comme tout les autres systèmes du secteur, acquit légalement par l'exarque Sorlack, il y a longtemps, lors de la convention galactique, visant à effectuer le partage du secteur 29. Elle regarda ses ongles, souriant. -Vous n'avez donc strictement aucun droit sur ce système. Tenter d'en récupérer des mondes est, de facto, un acte violant la souveraineté de l'Empire de verre et de ses exarques. Elle continua. -Au bas mot, beaucoup pourraient y voir une tentative de vol, voir un acte de guerre. Vous avez perdu des hommes. Cela est triste et je vous présente toutes mes condoléances pour la perte de vos gens. Néanmoins, en choisissant de les envoyer dans une telle mission, vous avez assumés les risques de cette violation de souveraineté et portez donc seul la responsabilité de la mort de votre personnel. Elle sembla réfléchir quelques secondes, avant de reprendre. -Disons que si votre frère venait à mourir, vous ne verriez pas d'un très bon œil que le premier venu puisse réclamer ses biens... et ils serait encore plus ridicule que l'inopportun se plaigne lorsqu'il se blesse tout seul en essayant d'enfoncer la porte, désormais fermée, d'une maison qui n'est pas la sienne. Elle fit tournoyer une main dans le vide, illustrant le cheminement de sa pensée. -Si cela est uniquement une question d’expansion territoriale, sachez que d'autres secteurs brigands ouvriront et que vous aurez tout le loisir d'y trouver un système pour coloniser...
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Cdt. Cras Sit
Respect diplomatique : 59
01/08/1017 ETU 00:10 |
Score : 3
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Le Haut dirigeant se leva à nouveau afin d’ouvrir une liaison Holographique avec le Bureau du Président Cras Sit. Il semblait confortablement assis sur une chaise, les coudes appuyés sur son massif bureau. Madame ...? Je n’ai pas le plaisir de vous connaitre, vous êtes ? En attendant votre réponse, je vais vous donner la mienne. Il s’avère qu’elle est très simple et ne me prendra que très peu de temps à exposer : Cette planète était redevenue un repère de Brigands. Cette colonie était donc, de facto, sortie du giron de l'Empire de Verre. Que vous le vouliez ou non. Ce n’est pas à la République de gérer les failles de votre système administratif. Si les habitants de ces colonies avaient réellement souhaité rejoindre l’Empire de Verre et la direction d’un de ses Exarques à la mort de leur dirigeant, j’imagine qu’elle l’aurait fait. Cependant, tel ne fut pas le cas. La population a manifestement choisie de retourner dans le chaos du vol et du crime. Il est apparu donc tout naturel à la République de leur offrir un développement digne de ce nom, de les sortir du chaos et de leur donner les garanties d’une croissance basée sur la connaissance, la culture et l’éducation. De plus, ces colonies vivaient à l’état disons…sauvage… selon nos normes, depuis de nombreux cycles. L’Empire de Verre avait donc tout le temps nécessaire pour réinstaller leur domination. Ils ne l’ont pas fait. J’ajouterai en sus, une nouvelle fois, que ces considérations patrimoniales ne semblaient d’ailleurs pas vous atteindre le moins du monde lors de l’ouverture de mon secteur natal. Qu’avez-vous laissé aux natifs ? Des miettes, en vous accaparant, à peu de chose près, la moitié du secteur. Vous ne pouvez nier les faits. La République ne considère donc pas ce cas ni comme une ingérence et encore moins comme une invasion. La République ne payera pas pour l’incapacité de l’Empire de Verre à gérer ses propres colonies. La République Mandacium insiste donc et demande réparation pour les dommages subit. Mais….lança-t-il en se renversant en arrière. Nous ne sommes pas fermés au dialogue. La République réclame avant tout justice ! Si vous ne pouvez réveiller les morts, au moins peut être avez-vous assez d’honneur pour réparer les préjudices moraux et matériel subit. La République cherche le meilleur pour ses enfants et son développement économique. Certes, nous ne sommes pas focalisés sur une zone géographique précise de la galaxie néanmoins nous ne plierons pas le genou face à votre Empire. La fourmi ne s’écrasera pas devant le colosse avant d’avoir obtenu réparation.
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Coa. Empire de Verre
Respect diplomatique : 25 
01/08/1017 ETU 01:05 |
Message édité -
Score : 5
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Un hologramme de Seelie s'afficha dans l'assemblée. Il était habillé comme un de ces administrateurs, et considéra le présent litige. Il hocha un peu la tête, puis considéra les faits. "Commandant Cras Sit. En tant que représentant de l'empire de Verre, je viens ici pour discuter du problème en cours. Avant toute chose, nous tenons à vous communiquer nos condoléances sur ces pertes civiles. Elles sont sommes toutes regrettables, et nous ne doutons pas que les corporatistes d'A.T.L.A.S sauront vous dédommager ces pertes." Le Seelie se racla la gorge, puis attendit quelques instants, méditatif. Il repensait aux propos de Tale, et fatalement, rebondit sur ses déclarations. "Nous tenons à résoudre cette crise, et nos sentiments sont sincères et partagés. Avant toute chose, nous allons revenir sur certains de vos points, et corriger quelques malentendus. Dans un premier lieu, le secteur 29 a été, rappelons-le, partagé et discuté lors de la convention galactique : les systèmes ont été distribués selon les besoins et nécessités de l'époque, et les "petits commandants" et civilisations précoces ont disposés de mondes en fonction du consensus global. Le niveau de propriétés de l'empire de Verre en ce secteur dépend du fait inhérent que nous avons pris le parti de nous y implanter, quitte à délaisser certains autres secteurs brigands s'ouvrant. Dans cette optique, la fondation A.T.l.A.S a reçu de manière exclusive et privilégiée la récupération du système 8 du secteur 29 à la hauteur de sa volonté à ne pas disposer d'un système en secteur 23 dont l'appartenance lui aurait été tout aussi légitime lors du partage sectoriel lors de cette convention galactique. Second point : ces mondes appartenaient au commandant - défunt et regretté - Sorlack : il était membre de l'empire de Verre, et son système était, de fait et de facto, sous notre législature. Ceci n'est pas le cas de bien des mondes de Sorlack extra-brigano-sectoriels, où nous avons laissé à qui de droit la possibilité de s'y installer sans réel empêchement. Pour ce qui est du secteur 29, ce système était sous notre législature. Comme l'a avancé Tale, et certainement les représentants d'A.T.L.A.S, vous n'aviez catégoriquement aucun droit sur ce système. Troisième point : vous avanciez de manière arbitraire et subjective que cette colonie était sortie "hors de notre giron". Permettez moi alors de préciser que l'instabilité des mondes de Sorlack était dû à une... Période de flottement du système administratif, que nous avons géré. Ainsi, tout est de nouveau "au sein de notre giron". Si vous désirez la justice, permettez moi d'être "outrecuidant", pour citer Andrew : ce que vous désirez, réellement, sont des propriétés. Voyez les choses ainsi : ces mondes appartiennent à Verre, et spécifiquement à A.T.L.A.S. Il a, ici, refusé de restituer ces deux mondes, pour des raisons qui lui sont propres. Cependant, l'empire de Verre a déjà cédé des mondes à de nouveaux commandants afin de les y voir s’implémenter : contrairement à la croyance commune, nous sommes pour le partage des secteurs ouverts de brigands avec les petits commandants (quoiqu'en disent nos conjurateurs politiques), et notre impératrice a déjà légué un système entier aux Céphéens afin que ceux-ci puissent le restituer au roi Eghangh, afin qu'il y loge son peuple. Si vous désirez des mondes, n'ayez crainte, vous en aurez. Cela n'est pas et ne sera jamais un problème. Croyez-moi." Le Seelie hocha une énième fois la tête, et afficha un grand sourire très sincère et sympathique au commandant Cras. "Si nous étions réellement le mal que certains prétendent que nous sommes, nous aurions pris cette attaque pour une violation territoriale. Cependant, nous sommes catégoriquement contre ce fait, et en outre, les ressortissants de la fondation A.T.L.A.S ont stipulé vouloir gérer cette crise eux-même. Parlant d'eux, Andrew tiendra ici une petite allocution concernant cet état de fait." Le représentant Seelie croisa les bras, et son sourire se changea en une grimace à la fois souriante et très sarcastique. "Andrew est un rustre, et pour citer beaucoup d'exarques, un gros con. Mais ne le pensez pas mal-intentionné, voyons. Ainsi, tels est notre avis. Je vous laisse, monsieur Silt, mes salutations sincères et cordiales." L'hologramme coupa.
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Cdt. A.T.L.A.S
Respect diplomatique : 869 
01/08/1017 ETU 01:55 |
Message édité -
Score : 5
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"Je ne rendrai pas de mondes tant que le président Stuckart ne m'aura pas rendu mes cinquante milliards." Dans un flash, l'hologramme d'Andrew était apparu. Et, pour la première fois depuis toujours, la connexion était impeccable : pas le moindre bruit parasitant, pas la moindre fluctuation, non, rien. Une image claire, nette, et précise. Un peu à la façon de ce qui allait suivre, par ailleurs. Le directeur de la fondation avait cet air débonnaire, et les bras croisés. Il se lècha très lentement les lèvres, et tout comme l'autre Seelie qui avait pris les devants en oubliant catégoriquement de se présenter, il sembla marque un temps de considération des propos de Cras. Il fit un signe de tête à ce dernier, et commença à lui répondre. "Salut ma burne. Désolé que vous soyez tombé sur mon répondeur automatique autogéré, mais je me faisais une bonne pute le soir de la réception de ce message. Ouais. Une bonne pute t'entends." Il y eut certainement des chuchotements indignés dans l'assemblée. Certainement, oui. Mais l'on connaissait bien à le connaître, le vieux Andrew. Pas vrai ? PAS VRAI ?! "Je vais vous raconter une petite histoire. Une histoire façon "c'est une analogie qui servira à expliquer mon point de vue, ignoble connard". Ce genre d'histoire. Et elle est mignonne, en plus. Il était une fois un petit garçon du nom d'Andrew..." La simple vision d'Andrew enfant était, concrètement, une perspective effrayante. Oui, il faut le voir pour le croire. "Ce petit garçon, un beau jour, devint maître du monde, et dirigea une hypercorporation stellaire qui dirigeait des mondes entiers. Un beau jour, une amie de longue date vint à avoir des problèmes avec un homme qui l'aimait : elle s'appelait Tallulah. Su, Tallulah : Su comme le truc qui coule des aisselles. Ils avaient du avoir des problèmes d'amour liés à des divergences politiques, et, fatalement, comme ils vivaient ensembles, l'homme qui l'aimait, beau, fort, et directeur de la coalition Aletheïa, décida de la foutre à la porte. Cet homme s'appelle quelque chose comme Hans Stuckart, plus sûr du nom. Quand je dis "foutre à la porte", cela signifie : "dégage de mon secteur, sale pute, où je te viole par la gueule, et plus précisément en t'enculant par le trou que je t'aurais fait dans le crâne à coup de blaster". Il lui laissa un choix : lui transmettre ses mondes, ou les abandonner. Dans tous les cas, elle devait partir. Décontenancée, la petite Su décida d'abandonner les mondes, en les donnant à ce petit n'enfant du nom d'Andrew, alors devenu adulte depuis lors. Celui-ci les récupéra, et s'occupa de ces soixante-cinq mondes comme s'ils étaient ses propres enfants. Il leur fournit éducation, amour, et chocolat comme s'ils étaient ses fils. Il ne génocida pas des populations entières en en faisant des esclaves, noooon. Mais alors, là, l'ex de Su arriva : Stuckart. Il arriva, disant au petit Andrew "Vilain. Donne moi ces mondes. Je les veux, ils me reviennent de droits."" Là, Andrew fit une pause. OUI, UNE PAUSE ! LE CLIMAX DE L'HISTOIRE ETAIT LA ! LA TENSION A SON COMBLE ! LE PAROXISME RÉEL ! Il reprit. "Stuckart ajouta même "J'ai demandé à ton amoureuse l'impératrice, et elle m'a dit de voir avec toi. Je veux mes mondes. Connard." Oui, ça sonnait comme ça aux oreilles du petit Andrew. ALOOOOOOOOOOOOOOORS, Andrew prit une décision. En soit, il n'avait pas de besoin ou d'obligation de rendre ces mondes, nooon, puisque selon les accord passés, ces mondes-ci lui revenaient de droit. Ils étaient à lui. Rien qu'à lui, et personne ne pourrait les lui prendre, puisque Verre veillerait au grain. Mais là, Andrew fit une erreur, la plus grande qu'il n'ait jamais fait à ce jour : il se dit que Hans Stuckart pourrait être son ami. Avec Aletheïa. Et tous ensembles, avec Verre, ils pourraient même créer quelque chose en commun. Diriger la galaxie. Faire de grandes choses ! Andrew a accepté que les soixante mondes soient remis à la coalition Aletheïa afin de favoriser un rapprochement, et de montrer à tous ses bonnes intentions, car souvent, on le croit méchant. Ça aurait pu être n'importe qui d'autre, comme Nilsen, il l'aurait fait." Il hocha des épaules. Son regard se perdit dans le lointain, et les plus menteurs d'entre les commandants l'auraient même vu verser une petite larme ; ce qui était absolument faux, hey. "Mais il n'en fut rien. Pas un merci, pas un au revoir. Les mondes étaient partis. Et pour SEUL REMERCIEMENT, LES GARS D'ALETHEÏA, ALORS QU'ANDREW Y METTAIT PLEIN DE BONNE VOLONTE, BAH ILS LUI ONT ATOMISE DANS PREVENIR DEUX CENT CINQUANTE MILLE VAISSEAUX MARCHANDS PLEIN DE METAL ET DE DIAMANTS, LA, COMME CA, PARCEQUE, PUTAIN DE MERDE, ENCULE, VOILA POURQUOI !" Courte pause, puis reprise, plus émotionnelle. "Le petit Andrew demanda alors à Stuckart de faire un geste : de donner cinquante milliards, ce qui était peu par rapport au convoi perdu, et rien par rapport aux bénéfices qu'Andrew aurait pu faire avec les mondes. Stuckart refusa. Pourquoi ? L'histoire seule le dira. Et, à ce jour, tous les membres d'équipage n'ont pas été vengés. Et toutes les cargaisons n'ont pas été remboursées. Ni Stuckart n'a fait de geste de rapprochement en remboursant. Meurtrier. Ni l'empire de Verre n'a agi pour protéger le petit Andrew. Bande de menteurs, et de lâches incompétents." Il mit les mains sur les hanches, et fit un signe de tête à Cras. "Assez déconné. Tu la veux, la morale de l'histoire ? C'est que la communauté galactique n'en a rien à foutre, de tes vaisseaux diplomates, comme elle en a rien eu à foutre des litiges qui n'ont été faits : lesquels litiges, d'ailleurs, étaient amplements plus graves que les tiens. Rien ne sera fait, et personne n'agira comme moi de manière généreuse et spontanée. Et tu sais pourquoi ? Car on appelle ça être un pigeon. Dès que t'essayes d'être sympa, on te crache à la gueule. Et là, je vise Aletheïa. Et dès que tu demandes à tes alliés de l'aide pour réclamer justice, ils n'agissent pas. Et là, je vise Verre." Il poussa un bref soupire, très nasal. C'était plus un petit souffle énervé qu'autre chose. "Nilsen a raison : vous puez tous le mensonge et la manipulation autant que vous êtes. Il m'aura fallut du temps pour le voir. Alors, Cras, si tu crois vraiment que je vais être sympa avec qui que ce soit, tu te trompes lourdement. Si avoir donné soixante monde par le passé ne m'a rien apporté, ni la moindre reconnaissance, ni le moindre "merci", ni la moindre considération de qui que ce soit, tu crois vraiment que je vais vous refiler ces deux mondes ? Si vous considérez que la réponse est non, alors vous avez vu juste." Andrew se gratta un peu le front. "Ce n'est pas pour rien que j'ai arrêté de me présenter à cette assemblée de pourris, et que j'ai branché mon répondeur automatique. Sur ce." Là aussi, l'hologramme coupa.
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Cdt. Cras Sit
Respect diplomatique : 59
02/08/1017 ETU 07:33 |
Score : 1
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Cras sourit au visionnage de l'holo-diffusion... Putain mais en fait le boss des Exarques, le grand dirigeant de la Fondation, Andrew, la grande gueule de Verre, c'est une petite pleureuse..., ça couine, ça chouine...et c'est vulgaire... Putain mais mec, à quel moment je t'ai demandé de me raconter ta vie dans le détail trois ou quatre fois ? Attend voir, t'as aussi oublié de me dire que ta maman a refusé de te faire un quatre quarts pour tes six ans ? Hummm ? lança-t-il en faisant une grimace signifiant Ho le pauvre chéri ! Évidement qu'on ne vit pas dans un monde de Bisounours. Et, sincèrement, je suis désolé que tu l'ais découvert de manière si brutale même pour un vrai dur comme toi. Alors, pour reprendre le seul champ lexical que tu sembles apprécier et comprendre, j'en ai rien à foutre mon lapin. Si pour toi, plus de mort égale une plus grande peine, alors nous ne partageons pas les mêmes valeurs. Puis, abandonnant Andrew à son triste sort et ses lamentations, Cras se tourna vers la représentante de l'Empire de Verre. Maintenant, heureusement, il semble que vous n'ayez pas tous ce tempérament au sein de ta Coalition. Que ces gentes personnes, qui ne se présentent pas, ont, au moins la délicatesse d'user d'un vocabulaire digne de ces lieux. Représentant de l'Empire de Verre, permettez-moi de vous remercier, au nom de la République, pour l'empathie que vous montrez envers les pertes et la situation de la République. Vos paroles sont apaisantes après le flot vomissant de l’Exarque Andrew et, même si je ne dois pas le penser mal intentionné, vous conviendrez que ses paroles n’amènent ni à l’apaisement et encore moins à l’espoir de voir se résoudre notre différent. Après ces quelques échanges, il apparait évident que nous sommes fondamentalement opposés dans notre vision de la propriété galactique. Une colonie, dont la population ne reconnait plus aucun gouvernement, n’appartient, de fait, à Aucun Empire, et ce quel que soit les accords passés ! C’est une évidence ! Et si c’est là votre seule ligne de défense, elle est bien faible. Je suis persuadé que si nous consultions les gouvernements de Clairvoyance, ceux-ci me donneraient raison. En outre, vous nous signalez le partage des Secteurs Brigands comme quelque chose de beau et généreux. Je n’ai pas encore eu la chance de connaitre une telle ouverture, en revanche ce que je constate à la lecture des archives remuées récemment par le représentant Sébastian, c’est que finalement ce ne sont pas les « petites nations » qui en ont véritablement profité mais bien toujours les mêmes. Ma question est donc simple, que pouvez-vous faire pour la République, Empire de Verre, afin de nous démontrer véritablement ces louables et bonnes intentions que vous vous prêtez ? |
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