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Cabinet

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Cdt. Wyatt
Respect diplomatique : 7

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01/08/1017 ETU 16:12
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Un court message pour introduire ce sujet sur lequel je posterai beaucoup, à l'avenir.
J’ai toujours aimé la science. » La femme se tordit, essayant d’échapper à l’aiguille qui se démenait pour atteindre sa jolie chair rose. La femme ne put résister qu’un certain moment, ses mains étant compressés sur les bras du fauteuil par deux gorilles en costume blanc. L’aiguille pénétra son cou, déversant tout son contenu dans son sang. Le docteur recula, un petit sourire satisfait aux lèvres. Il fit un petit signe de la tête aux deux hommes, et ils se retirèrent, lâchant des mains qui commençaient à se tortiller dans tous les sens, comme porté par des spasmes. Il resta au milieu de la pièce, coi face à ce spectacle. En son for intérieur, il priait pour que ça marche. Il avait passé plusieurs cycles à élaborer ce produit. N'avait-il pas le droit à un résultat favorable ?
De l’écume apparut sur le coin de la bouche de la femme. Elle poussait de longs râles, entrecoupés par des paroles inaudibles. Plus le temps avançait, plus on voyait sa peau prendre un teint gris. Le docteur secoua la tête, visiblement déçu ; ça ne menait à rien. - « J’ai toujours aimé la science lorsqu’elle marchait ». Il attendit encore un peu, guidé par un faux espoir. Elle mourut finalement en un long râle, plus fort que les autres. Son corps sans vie fut entraîné en dehors de la pièce, en route vers la morgue, où elle retrouverait un nombre incalculable de ses congénères ; des expériences ratées. Le dépit se lisait sur ses yeux. Dire qu’il avait fait tant d’effort pour ça. Le docteur se retourna, et sortit en trombe.
Dans le couloir, il croisa son assistant qui l’attendait appuyé contre le mur. - « Encore raté, docteur ? » Le concerné lui jeta un regard amer. - « Comme toujours, mon grand. » dit-il avec une pointe d'irritation. « Je crois qu’il ne nous reste plus qu’à recommencer une nouvelle fois. Peut-être arriverons-nous au résultat escompté. D’ici-là, tu as ce que je t’ai demandé ? » Il hocha de la tête. « Tenez . » Il sortit de sa poche un paquet de cigarettes. - « C’est fou comme c’est bon le cancer. » dit-il, une cigarette prise entre de ses dents. Il sortit un briquet de sa poche et l’alluma. Il prit une grande bouffée et la recracha, prenant un grand plaisir à assouvir ses besoins. – « Vous ne voulez toujours pas prendre un remède pour votre cancer, monsieur ? » Cela lui prit quelques secondes avant de répondre, le temps qu’il reprenne un autre souffle de cette excellente nicotine.
« Je te l’ai déjà dit mon cher Jaregin. Je n’en prendrai qu’une fois mon travail terminé. Tu ne peux pas comprendre. C’est trop symbolique pour un jeune homme comme toi. » Motl fit le mou. - « Vous avez à peine trente ans, gros con. » lâcha-t-il avec familiarité. Wyatt prit encore son temps, prenant un malin plaisir à le laisser mijoter entre chaque réponse. - « Et c’est bien pour ça que c’est moi le docteur ici. J’ai trente ans, tu n’as pas trente ans. Tu vois la différence, petit con ? » dit-il en reprenant l’expression de son assistant. – « Quoi qu’il en soit, nous avons un travail à continuer. » Suite à cette petite discussion, il pivota sur lu- même, et se dirigea vers la sortie du bâtiment. Ils croisèrent plusieurs hommes en costume blanc qui les saluèrent tous respectueusement. Ces salutations étant surtout adressées au docteur.
Le trajet fut plutôt court. Ils arrivèrent à peine quelques minutes plus tard au cabinet du docteur. Chose plutôt étonnante, le cabinet en question était sévèrement gardé. Un contingent de soldats en armure assisté gardaient le portail. Ils ouvrirent la grille, et s’écartèrent au passage de celui-ci et de son assistant. Quelques mètres plus loin, ils tombèrent sur des petits cubes blancs, survolant les environs, faisant office d’alarme s’il venait à y avoir une intrusion. À l’heure actuelle, ils n’avaient jamais failli à leur tâche. Fiabilité que Wyatt appréciait tout particulièrement chez eux. Le bâtiment dans lequel se situait son bureau était plutôt simple – comme tout ceux sur cette planète à vrai dire. Il était en béton, et les décorations étaient moindres, ce qui en faisait un tout très sobre. Et Wyatt aimait bien la sobriété, alors il ne s’en plaignait pas.
Dans son cabinet l’attendait un petit homme – à peu près la taille d’un nain – aux airs revêche. Wyatt fut le premier à tendre sa main, et l’autre suivit. Il y eut un court moment de gêne, où l’un et l’autre essayait d’atteindre la main de l’autre. Lorsqu’ils y arrivèrent finalement, le docteur l’invita à s’asseoir sur l’une des chaises devant son bureau. Par la même occasion, son assistant disparut dans une pièce voisine pour faire on ne sait quoi. – « Comment allez-vous monsieur Flury ? » Le nain répondit tout d’abord avec un grognement avant d’enchaîner avec des paroles plus compréhensibles. – « Aussi bien qu’un cadavre s’étant fait violé une dizaine de fois, directeur. »Il fronça les sourcils. – « Je ne cautionne pas ce genre de blague, ici, général. » Et le général rit. C’était un rire gras comment on en faisait plus. –« Et c’est bien pour ça que j’en fais ! »
- « Certes, mais il faudra penser à arrêter. Ce n’est pas professionnel. » - « Ce n’est pas si ça allait détruire toute la bonne énergie et le chakra de cette pièce. » Il se passa une main sur le visage. – « Oui, bon. Je m’en fous un peu du fait que vous alliez mal, alors dites-moi ce que vous voulez. »
C’est concernant le dernier rapport. » Il lui tendit un document qu’il saisit aussitôt. Il commença la lecture, tandis que son assistant revenait de la pièce voisine, un plateau boisson avec lui. Le nabot choisit une limonade, alors que Wyatt se contenta d’un verre d’eau. – « Ainsi, nous nous sommes maintenant lancé sur la voie des grands. Cette première planète prise par nos forces signe la fondation de l’empire de Cabinet. Vous avez fait un excellent travail, comme toujours, général. Mais il reste beaucoup à faire.» – « Évidemment. » - « Mais, j’imagine que vous êtes prêt. » - « Évidemment. » Il poussa un bref soupir. – « Bien. » Il lui remit le document. – « Je vous remercie général, vous pouvez maintenant disposer. Vous pouvez garder le verre et la limonade. » - « Merci monsieur le directeur, et bonne journée à vous, hein. » - « Oui, oui. » Une fois qu'il entendit la porte se fermer, il sortit une nouvelle cigarette et l'alluma. Une fumée cancérigène envahit bientôt toute la pièce. Il ne s'arrêta que quand il eut vidé tout le paquet. C'est-à-dire une dizaine de minutes plus tard. - « Jaregin, je crois qu’il est temps de commencer avant que je ne meurs subitement d’un cancer … » lâcha-t-il avec une certaine pointe d'humour.

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