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Cdt. Oberyn Martell
Respect diplomatique : 215 11/08/1017 ETU 21:01 |
Score : 9
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Jorvis enquêtait depuis maintenant des dizaines de cycles. Ses pas l'avaient mené sur Nouvelle Ascalon, la planète capitale de Saul, afin de s'être assuré de la mort du Grand Confesseur, Saul. Puis, il avait commencé à rechercher des indices. Bien entendu, il avait tout d'abord enquêté sur Oberyn Martell, qui avait été particulièrement virulent avec lui, mais sans jamais trouver aucun indice. Puis, il avait enquêté sur Gimli II le Grand, mais là encore, sans succès. Il enquêta alors sur les grands prêtres de Déa, mais là aussi, bien qu'il s'en doutait, aucun succès. Alors il retourna sur Nouvelle Ascalon et fit une copie discrète du déroulé de l'enquête jusque là réalisé par la police du Grand Confesseur. Il n'y trouva absolument rien sur les habitants de la planète, et il se décida à chercher ailleurs. Quelques cycles plus tard, il était sur Hoelbrak, la capitale de la coalition du Blanc Manteau, dirigée par la Grande Inquisitrice Xéra. Il souhaitait trouver des informations par ceux qui étaient proches de Saul. Pendant qu'il cherchait, il s'aperçut rapidement qu'il était épié, pas à cause de ses habits, il était habillé comme n'importe qui, mais il était suivi. Jorvis tâta le manche de son poignard, et au détour d'une ruelle un peu étroite, entra dans son logis qu'il venait d'acheter avec les leems personnels de son employeur. Une minute après, trois hommes entrèrent, et Jorvis, par surprise, tua le premier en lui coupant la jugulaire. Le second surpris, n'eut pas le temps de voir filer le couteau qui se planta dans sa gorge. Jorvis sauta alors sur le troisième et après une lutte de près de cinq minutes, l'immobilisa avec son propre poignard, et lui demanda : "Pourquoi me suis-tu ? Qui t'a payé ? Qu'est-ce que je représente pour ton employeur ?" L'homme en question le regarda et lui dit : "Tu mourras parce que c'est écrit ainsi, mon employeur en a décidé, donc tu mourras." Voyant qu'il ne pourrait rien tirer de cet homme, il le tua. Puis, ramassant son couteau, ainsi que les trois des autres. Mais au moment de sortir, son regard fut attiré par un signe au tiers caché par la veste du second des hommes. Il s'agenouilla et releva la manche. Il regarda le signe, et, sortant un appareil photographique à diffusion instantanée, le fameux APDI de sa poche, le prit en photo, qui arriva directement dans le bureau de son employeur.
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Cdt. Oberyn Martell
Respect diplomatique : 215 13/08/1017 ETU 22:06 |
Score : 5
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Jorvis se doutait bien qu'il trouverait des informations sur cette planète et décida de revendre sous un nom d'emprunt son logis et en racheta un autre. Jorvis se déguisa également, et arpenta les rues de la vieille ville, se rapprochant des vieilles familles de Hoelbrak. Au sein de l'une d'elles, il avait lié un contact avec le père de famille, membre du Blanc Manteau, et discutait longuement avec lui de spiritualité en tout genre. Un beau jour, alors que Jorvis arrivait à la villa où il était invité à boire le thé, il surprit une discussion entre deux hommes. D'instinct, il tendit l'oreille et écouta avec attention : "Je te dis que non, nul n'est au courant à part nous, Ervis est peut-être un idiot, mais j'en sais suffisamment sur lui pour qu'il ne dise rien du tout, et tu devrais faire confiance à Xéra toi aussi" Un silence se fit, et Jorvis sortit de la pièce. Deux secondes après, il rentra de nouveau en l'appelant. Les deux hommes se séparèrent donc, et Jorvis put voir le visage du second. Il demanda au premier : "Lui aussi est membre du Blanc Manteau ?" L'homme répondit avec l'air de vouloir éviter la question : "Euh..oui oui, mais euh...je suis bien désolé, mais je crois que je n'ai finalement pas de temps à vous consacrer mon ami, pourrions-nous remettre cela à un autre jour ?" Et une minute après, Jorvis était dehors. Il décida de suivre le second homme qui venait de sortir et son pistage le mena vers un logis tout à fait banal. Il enregistra l'adresse, et revint au sien. Son employeur venait de lui renvoyer un message qu'il lut après avoir fermé ses fenêtres : "Ce signe est un signe d'Almar, le groupe terroriste qui finance les Brigands du Secteur, le Grand Confesseur Saul s'est attaqué à eux. Il semblait que ce groupe ait été détruit, mais si vous en avez vu trois, c'est qu'il a survécu. Retrouvez les commanditaires, et faites-moi un rapport précis. VL" Jorvis brûla le message et attendit que la nuit tombe. Lorsque celle-ci fut venue, il mit sa cape, prit ses couteaux, et sortit. Il retourna au logis de l'après-midi, et écouta aux fenêtres, mais pas de bruit. Il déverrouilla la serrure, et entra dans le noir complet. Il avisa un escalier d'où émanait une lumière et monta. Une fois sur le palier, il vit une pièce où se trouvait un homme seul. Il s'assura que personne d'autre n'habitait là, puis, entrant dans la pièce, mit un couteau sous la gorge de l'homme afin qu'il évite de crier, puis se positionna en face de lui : "Tu fais partie du Blanc Manteau ?" L'homme acquiesça d'un signe de tête. "Tu sais quelque chose à propos de ce signe ?" Jorvis lui montra la photo du sigle, et l'homme blêmit. Alors Jorvis se pencha vers lui et lui remonta sa manche dévoilant le signe même. Pointant son couteau, il lui dit : "Je vais te proposer un marché. Simple et sans coups bas. Si tu acceptes, tant mieux. Sinon..." Jorvis laissa planer le doute afin de s'assurer que l'homme imagine plusieurs scènes atroces différentes. Puis il reprit : "Premier choix, tu me révèles tout ce que tu sais, et demain matin, tu seras dans une corvette direction mon employeur qui te protégera lui-même. Il fera en sorte que tu sois gouverneur d'une planète et nous ferons croire à ta mort. Second choix, tu me donnes de mauvaises informations, et là, tu regretteras même le troisième choix que tu as deviné j'en suis certain." L'homme était totalement blême, ni vraiment courageux, et commença son récit avec toute l'attention de Jorvis.
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Cdt. Oberyn Martell
Respect diplomatique : 215 15/08/1017 ETU 21:07 |
Score : 3
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Il était 6h du matin, Jorvis attendait près d'une voiture qu'il avait loué depuis plusieurs cycles et attendait. Il se trouvait dans une vaste clairière non dénuée de charme, mais Jorvis était trop plongé dans ses pensées pour l'admirer. Tout à coup, sa montre émit un bip sonore et il leva les yeux. Trois secondes plus tard, un croiseur escorté de quelques corvettes et de chasseurs arrivèrent. Seul le croiseur se posa et une vingtaine d'hommes se placèrent devant, leurs yeux dans le viseur de leurs armes, aux aguets. Un autre homme descendit, suivi de deux gardes. L'homme en question était sans nul doute un militaire, mais très âgé, puisqu'il marchait avec une canne. Son regard était sombre et aucune trace d'un quelconque sourire présent ou passé n'était présent sur son visage. Il s'avança vers Jorvis et lui tendit la main que Jorvis serra en disant : "Monsieur" L'homme à la canne regarda en direction de la voiture et demanda : "Il est à l'intérieur ?" Jorvis acquiesça d'un signe de tête, et l'homme fit un signe aux deux qui le suivaient. Aussitôt, ceux-ci ouvrirent la porte arrière droite du véhicule et aidèrent à sortir de celle-ci un homme, le dénommé Elvis. Jorvis lui dit : "Je ne manque jamais à ma parole, voici mon employeur, il t'amènera en sécurité." Elvis, malgré ces paroles, tremblaient de tout son corps, et l'un des gardes, impatient, le prit sur son épaule et l'emmena dans le croiseur. Le vieil homme quant à lui se tourna vers Jorvis et lui dit : "Qu'avez-vous appris de lui qui mérite tout ceci Jorvis ?" Jorvis lui expliqua alors en résumé ce que lui avait révélé Elvis : "Cet homme est l'un des grands prêtres du Blanc Manteau, un jour, la Grande Inquisitrice Xéra les a tous convoqué, ce qui est déjà surprenant étant donné qu'elle ne l'avait jamais fait, et leur a annoncé qu'ils allaient financer une organisation afin d'aider le Grand Confesseur Saul dans sa lutte contre les Brigands, car selon elle, ce même Saul lui avait signifier qu'il aurait du mal à y arriver seul. Pendant des cycles, ils se sont démenés à la tâche, jusqu'à ce que l'un d'eux surprenne le chef de cette dite organisation qu'ils finançaient et reconnu un Brigand justement. Alors il a mis les autres au courant et sont allés voir Xéra, vu qu'ils pensaient qu'elle avait été bernée également. Mais après lui avoir tout raconté, et qu'elle leur ait dit qu'elle allait prendre des mesures, ils furent tous surpris le lendemain matin de recevoir des gardes chez eux qui les emmenèrent de force vers elle, et elle leur a annoncé que leurs familles seraient prises en otage en intégralité tant que l'opération ne serait pas terminée. Alors ils ont continué à agir, la peur au ventre, jusqu'à ce qu'une partie de leur famille revienne vers eux. Elle ne leur a jamais dit pourquoi, mais ils savaient qu'une partie de son plan était achevée. Bien sûr, certains prêtres soutenaient corps et âmes Xéra, mais les autres ne le savaient pas, tous étant logés à la même enseigne. Lorsqu'il s'est confié à l'un d'eux justement sur sa volonté de l'annoncer à la galaxie, ou tout du moins de rechercher un appui extérieur, l'autre prêtre le menaça, et le lendemain, sa famille qui était revenue lui fut enlevée de nouveau. Mais leur système à une faille, une mort supposée, et je l'ai donc exploitée monsieur. En lui faisant avouer de force et en le faisant quitter cette planète, je m'assurais également de savoir où était sa famille, et ce ne fut pas compliqué à trouver." Le vieil homme lui demanda : "Où se trouvent-ils ?" Jorvis sourit et répondit : "Mais sur Janthir monsieur, là même où personne n'irait chercher." (hrp : afin d'aider le lecteur qui ne sait pas de quoi on parle lorsqu'il est mentionné 'Janthir', il s'agit de la planète natale de Saul) Le vieil homme prit quelques secondes le temps d'assimiler l'information et demanda : "Mais alors, si des familles ont été amenées là-bas, l'administration du Grand Confesseur Saul, enfin je veux dire, ils sont tous de cette organisation ?" Jorvis arrêta de sourire et dit : "Ou du Blanc Manteau, ce qui est à peu près la même chose selon moi monsieur." Le vieil homme le remercia et avant de retourner au croiseur lui dit : "Jorvis, au prochain cycle, tu recevras au point de rendez-vous qui sera fixé ce soir, de l'aide. Votre but, sécuriser cette vallée intégralement. Je vous tiens au courant par message crypté."
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Cdt. Oberyn Martell
Respect diplomatique : 215 22/08/1017 ETU 22:03 |
Score : 2
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Jorvis avait attendu non pas un cycle, mais trois, lorsque enfin, un matin, aux alentours de 6h30, une cinquantaine de frégates portenefs se posèrent dans la vallée. Lui-même les regarda se poser et les nombreux hommes en descendre. L'un d'eux le regarda et s'avança vers lui. Il se présenta : "Je suis le colonel Eldarion, envoyé par le haut conseil de sécurité du royaume pour attaquer le palais de la Grande Inquisitrice, et trouver des preuves flagrantes. Bien que nous ayons confiance en vous, et dans les révélations du haut prêtre, nous espérons simplement que vos révélations sont fondées." Jorvis soutint son regard et répondit : "Mon colonel, au bout de douze années de bons et loyaux services à mon Seigneur, je n'ai encore jamais failli, il serait douteux que j'échoue maintenant." Les hommes, rassemblés en rangs derrière, se mirent en marche au signe d'Eldarion. Vers 8h, alors que la ville se réveillait à peine, et que les premiers habitants sortaient de chez eux, un jour de repos qu'ils pensaient tranquille malgré la rumeur d'un enlèvement de l'un de leur haut-prêtre, ils virent dans les rues courir des soldats en direction du palais de la ville. Terrorisés, ils assistèrent à l'encerclement dudit palais et à sa prise d'assaut. Les quelques gardes, pris par, surprise, n'opposèrent guère de résistance, et rapidement, le palais fut investi, et la Grande Inquisitrice ainsi que l'ensemble des hauts-prêtres exceptés deux, se retrouvèrent prisonniers d'Eldarion. Celui-ci ordonna la fouille de chacune des pièces, ainsi que de la mise en défense du palais face à une possible contre-attaque en provenance des quelques casernes situées à l'extérieur de la ville. Dans les minutes qui suivirent, on vit dans le ciel de nombreux types de chasseurs passer et quelques-uns tirer sur des cibles aux entrées de la ville, signe que la contre-attaque s'organisait. Eldarion, avec un peu moins de 500 soldats, savait son temps compté, et pressa ses équipes de recherches, qui trouvaient des dossiers par dizaines ainsi que des copies de comptes-rendus de pillages, et de tentatives d'invasions de la part des Brigands. Alors que les premiers tirs se faisaient entendre dans les rues, et que les premiers soldats de la coa arrivaient à portée du palais, on amena à Eldarion un dossier très complet rendant compte des financements apportés par la coa du Blanc Manteau aux Brigands. Eldarion rassembla alors le tout dans les quelques valises apportées à cet effet, et les firent monter sur le toit. Là, une frégate se posa et embarqua ces valises avec Jorvis dont la mission était dès lors terminée. Alors qu'il quittait la planète, il vit des dizaines de milliers de chasseurs s'y diriger avec les portenefs qu'il avait déjà vu, et il comprit qu'Eldarion et ses hommes allaient être évacués, et ce, malgré les nombreux ennemis présents.
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Cdt. Oberyn Martell
Respect diplomatique : 215 25/08/1017 ETU 14:55 |
Score : 2
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Depuis trois cycles que les responsables de la coa du Blanc Manteau avaient été arrêté, et les interrogatoires s'étaient poursuivis à un rythme effréné. Finalement, seuls deux hauts-prêtres avaient gardé le silence, mais leur silence était tout à fait inutile étant donné que les autres ainsi que la Grande Inquisitrice avaient avoué. Verinus avait aussitôt demandé à son homologue Legolas de le rejoindre dans un hôtel de banlieue de Lancehélion, et là, ils se mirent à l'écart, et Verinus montra les dossiers que ses équipes avaient mis du temps à réunir. Legolas, grave, les lut avec attention, puis demanda : "Je peux les prendre avec moi ?" Verinus acquiesça et ils se quittèrent. ======================================================== Le lendemain, Verinus reçut un Com-x de Legolas : Verinus, nous allons demander des réparations à l'administration de Saul, et s'il refuse, nous ferons ce que nous avons convenu. Legolas. Verinus posa son communicateur, et réfléchit un instant. Après une quinzaine de secondes de réflexion, il sortit l'un de ses deux communicateurs général, le second appartenant à son Seigneur. Son fils, Verinus junior, lui demanda comment il allait s'y prendre. Verinus lui expliqua qu'il allait attaquer la capitale de l'administration de Saul et ainsi créer un courant de panique dans toutes les armées de l'administration de Saul. Ainsi, le temps qu'ils se réorganisent, l'armée dornienne et l'armée naine auraient largement le temps de prendre la quasi-totalité des planètes du Grand Confesseur. Et ainsi, la victoire était assurée. Verinus junior se leva et marcha dans la pièce en disant : "Même en cas de brèche, il faudrait être un très grand nombre, des milliers pour prendre d'assaut ses planètes." "Des dizaines de milliers." "Mais Maréchal, il n'existe pas une telle armée." Tout en parlant, ils avançaient jusqu'au grand balcon du bureau de Verinus, et Verinus junior écarquilla les yeux en voyant des dizaines de milliers de corvettes sans compter les centaines de milliers d'escadres kamikazes. Tous les hommes et toutes les femmes servant dans ces appareils se tenaient au grade-à-vous, par carrés de 2000 hommes. Verinus prit la parole dans un micro : "Un nouveau pouvoir s'élève. La victoire est imminente. Cette nuit, le Secteur sera souillé par le sang des Brigands. En avant à Nouvelle Ascalon ! Pas de quartiers ! A la guerre !" Se retournant vers son fils, il lui dit : "Il n'y aura pas d'aube ni pour Saul ni pour les réduits de la coa et pour ce qui est des Brigands, ils ne tiendront pas plus d'une semaine sans nous supplier de les laisser dans leur coin."
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Cdt. Oberyn Martell
Respect diplomatique : 215 01/09/1017 ETU 21:09 |
Score : 1
Détails
Cela faisait maintenant quelques cycles que les opérations militaires avaient débutées. L'attaque combinée des flottes dorniennes et naines avaient prises au dépourvu les flottes des Brigands et de leurs états fantoches. Verinus se trouvait assis dans le fauteuil du vaste poste de pilotage de son vaisseau. Construit sur mesure, il embarquait de très nombreux appareils de guerre et était lui-même particulièrement pourvu en défenses. Devant lui, sur la table, de très nombreux papiers s'étalaient, des rapports essentiellement, mais aussi des ordres qu'il signait par dizaine chaque cycle. Au mur sur sa droite, une vaste carte numérique du Secteur à partir de laquelle il pouvait orchestrer la guerre. Sur un petit guéridon situé sur sa droite, à portée de main, un téléphone permettait de joindre à tout instant le seigneur Legolas qui lui aussi gérait les flottes, mais naines cette fois. Jusqu'à présent, tout allait pour le mieux, et malgré quelques rares sursauts Brigands, tout avait marché comme prévu. Verinus savoura la victoire proche un instant, puis se leva et se dirigea vers l'écran, et appuya sur le système 18. Là, il observa un instant l'état de ses forces et réfléchit. Depuis le début de la guerre, il ne restait aux Brigands que 18 planètes concentrées dans un seul et même système, les deux autres étant aux mains de la coalition Déa qui avait participé activement à cette guerre de libération des peuples. Il sourit en pensant que beaucoup dans la galaxie mettaient en avant cet argument pour des guerres extrêmement destructrices, alors que sa coa le pensait réellement. Il toucha à un bouton, et il vit de manière précise les situations des flottes Brigands, dans encore deux systèmes autres que le 18. Quand il vit cela, il appela Legolas. "Seigneur Legolas ? C'est moi. Je viens de vérifier la carte numérique, et il semblerait que vous ayez encore quelques flottes. Pour ce qui est de mes forces, elles sont presque prêtes à passer à l'action, je vous ferai signe quand tout sera terminé, mais d'ici trois cycles, les Brigands ne devraient être qu'un mauvais souvenir, et leurs prétentions devraient péricliter totalement" Après sa réponse, il raccrocha, et appela avec son communicateur le colonel Eldarion en charge de la dernière grande offensive sectorielle, et si Déa le voulait, la dernière avant le grand apocalypse.
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Cdt. Oberyn Martell
Respect diplomatique : 215 05/09/1017 ETU 09:31 |
Score : 2
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Verinus se trouvait dorénavant à l'entrée du système 18, supervisant personnellement le dernier grand repère des Brigands quand son communicateur sonna. Il le prit, et l'image du colonel Eldarion apparut : "Maréchal, la première phase de l'opération est une totale réussite, les Brigands ne disposent plus d'aucune planète dans le système ni dans le Secteur. Nos vaisseaux n'ont malheureusement pas pu tenir face aux leurs, nous ne pensions pas qu'ils seraient des dizaines de milliers par PC." Verinus remercia Eldarion et lui demanda d'attendre. Réfléchissant, il reprit : "Colonel, construisez les infrastructures militaires adéquates sur les planètes conquises. Je fais venir des troupes d'autres systèmes en renforts prochainement. Je vais voir Morghius afin de voir ce qu'il peut faire afin d'éradiquer rapidement la menace Brigande de son PC au moins." Verinus coupa la communication quand on voyant rouge s'alluma. Il appela le pilote qui lui répondit de suite : "Maréchal, une flotte de Brigands se regroupe à quinze minutes de nous dans nos 1h." Verinus répondit : "Approchez-vous le plus possible, on va la surprendre et l'attaquer." Le vaisseau accéléra avec à sa suite la flotte de guerre. En arrivant sur les lieux, le combat s'engagea, les corvettes laser furent les premières à s'engager, et les destructions pleuvaient, des milliers de frégates tombèrent. Tout à coup, la flotte des Brigands disparut en déplacement intra-systémique au grand dam de Verinus qui pesta en disant : "On les tenait merde !!" Verinus fit les comptes et on compta près de 1000 corvettes laser détruites contre près de 11 000 frégates Brigands. Verinus passa un appel aux capitaines des PC sur leur situation personnelles. Les PC 2, 3 et 5 répondirent, mais aucun n'émit du PC4. Verinus dit alors au pilote : "Nous allons en PC4, il se passe quelque chose là-bas"
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Cdt. Oberyn Martell
Respect diplomatique : 215 06/09/1017 ETU 09:32 |
Score : 2
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**Planète Verinus junior XIII* Le capitaine Théron vaquait à ses occupations matinales de mise en défense de la planète, surveillance de la construction d'infrastructures et mise en place d'un système de sécurité aux normes du royaume de Dorne. De plus, il voyait régulièrement Feris Sand, le gouverneur civil de la planète nommé par Oberyn Martell. Alors qu'il était en discussion avec trois lieutenants de la sécurité civile, des alarmes se mirent à sonner de partout dans le palais provincial. Théron courra au centre et vit avec effroi une arrivée massive d'appareils non identifiés. Il décrocha le téléphone central et distribua ses ordre en urgence : "Alerte niveau 5, toutes les unités volantes dans les airs" "Alerte niveau 8, les soldats doivent immédiatement rejoindre leurs bunkers ou lignes de défenses" "Toutes les batteries de DCA en alerte maximales, aucun allié attendu ce jour, faites feu sur tous ce qui vole et attention aux nôtres" Théron alla ensuite rejoindre le QG provincial attenant au palais. Là, il alluma la carte planétaire et se tint prêt à réagir. L'un des officiers présent, de liaison, lui dit alors : "Mon capitaine, nous avons des nouvelles du maréchal Verinus, il semblerait que l'attaque en cours soit faite par les Brigands. Il avait surpris des flottes bouger et il semblerait qu'elle soit en presque totalité sur nous, enfin, ce qu'il en reste. Il sera là dans 9h environ. Nous avons ordre de tenir quel qu'en soit le prix." Théron acquiesça, puis dit à un autre officier : "Évacuez le maximum de civils que vous pourrez dans la ville ici, et évacuez aussi les banlieues, il faut le moins possible de pertes civiles. Par contre, si les brigands se servent des civils comme boucliers humains, tirez, et faites leur payer ce crime par votre colère." Les ordres étaient lancés de part et d'autre du QG tandis que les premiers rapports tombaient. Les Brigands avaient privilégié comme approche les vastes plaines de l'Ouest de la ville. Les bunkers atmosphériques avaient été surpassés et les bunkers anti-aériens et planétaires étaient déjà en action, rapportant le fait que des milliers de frégates corsaires affluaient.
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Cdt. Oberyn Martell
Respect diplomatique : 215 10/09/1017 ETU 18:03 |
Score : 2
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Alors que depuis plusieurs cycles la bataille faisait rage sur Verinus junior XIII, le capitaine Théron était retranché à la dernière ligne de défense avant le palais du gouverneur. Des millions de morts jonchaient les rues, les avenues, les plaines et les montagnes. Théron savait que dans les montagnes de l'Est se tenait encore quelques groupes de soldats rejoints par les populations et combattaient selon une méthode de guérilla les Brigands. Ces derniers avaient alors choisi de tuer les habitants qu'ils croisaient et ils décapitaient chaque soldat capturé et plaçaient leurs têtes sur des piques, tandis qu'ils pendaient les officiers. Théron avisa une dernière fois ses rapports en comptant encore 2138 soldats sous ses ordres quand une sonnerie retentit. Il décrocha le combiné et il eut la surprise d'entendre la voix du maréchal Verinus : "Capitaine, quelle est votre situation ?" "Désastreuse maréchal, nous avons perdu 85% de la ville, et on attend une nouvelle offensive d'un moment à l'autre. Quelques mouvements sporadiques tiennent encore ici et là, mais je ne pense pas tenir la planète deux cycles de plus." "N'ayez crainte capitaine, l'intégralité des flottes des Brigands ont été détruites, et un cordon a été formé autour de la planète. Dans une petite minute, vous devriez voir apparaître quelques vaisseaux. Nous détruirons d'abord leurs appareils, et ensuite, nous viendrons en renforts terrestres et aériens. Tenez encore deux heures et je vous offrirai un verre." Verinus raccrocha et Théron sortit au-devant de ses hommes. Ceux-ci, fatigués, se relevèrent croyant leur dernière heure venue. En effet, de la ville s'élevait les bruits des tambours de guerre signifiant une nouvelle offensive. Ils savaient également qu'elle ne viendrait pas avant 15 minutes au minimum ce qui leur laissait à chaque fois le temps de se préparer. Théron les regarda : ils étaient sales, fatigués, soumis à leur certitude de la mort. Lui-même était sale, le bras gauche en écharpe, et une balafre lui marquait la joue gauche. Il s'approcha de la bannière Martell, la prit dans sa main valide, et dit : "Soldats, depuis des cycles nous combattons ensemble, nous partageons le pain ensemble, nous dormons ensemble, nous souffrons ensemble. Cette fois, je vous demande plus encore, je vous demande de tenir au mépris de votre vie, et s'il faut que nous mourrions, ce sera ensemble." Il sortit un pistolet laser, le chargea et reprit : "Chacun de vous a donné pour le peuple plus que tout ce que nous pourrions attendre de vous. Noirs, blancs, jaunes, gros, maigres, sportifs ou non, tous ont donné plus qu'aucun ne fera plus. Et aujourd'hui est l'heure de notre gloire, la nôtre, à nous seuls ! Si nous résistons victorieusement, vous pourrez dire j'étais là, j'étais à la grande bataille contre ces chiens qui violent nos femmes, tuent et décapitent nos soldats, j'étais là quand le tout a prit fin, nous, soldats de Dorne !" Petit à petit, les regards s'étaient relevés, et une lueur apparaissait dans leurs regards, non d'espoir, mais de courage. A la fin du discours de leur capitaine, ils l'acclamèrent, et sonnèrent du cor puis prirent leur place. La bataille s'engagea, les Brigands y avaient mis l'intégralité de leurs forces restantes, et les morts s'amoncelèrent. Cependant, très rapidement, la pression se fit moins forte, puis disparut. Théron se releva, prit avec lui quelques dizaines d'hommes et avança dans les rues désertes de la ville. Aucune résistance n'eut lieu et il atteint les faubourgs. Alors, il vit des milliers de Brigands prisonniers, assis dans les vastes champs de l'est de la ville. Théron regarda et comprit qu'il avait réussi.
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