Dans une salle noire.Entiérement noire.Quelques lumiéres au sol prenant la forme de cercles blancs éclairant la pièce.

En son centre se trouve un cube de verre.Inattaquable.Incassable.Pas d'entrée pas de sortie.Le but est que ce qui est a l'intérieur n'en sorte jamais.

Car ce qu'il y'a a l'intérieur est recherché par tous.

Car ce qu'il y'a a l'intérieur de ce cube de verre inexpugnable est le trône de fer.

Ses formes torturées, son aspect dur et dangereux pour qui tant sont morts a été sauvé de la chute du Westeros originel.

Mais il n'y a plus de roi

Seulement un premier ministre.Roderick Lannister.

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La foule n'y a probablement rien compris.Éclairée par la lune et les spots elle se déchaine en cris et en applaudissements. Le premier ministre Lannister parle depuis une scène d’où il s'adresse a la populace depuis un micro, adressant ses sourires charmeurs a la foule.Lui même est encadré par des bannières rouges au lions d'or. Un écran au dessus de la scène l'affiche et son discours est retransmis sur tout objet qui puisse le faire dans toutes les planètes de l'espace du Nouveau Westeros

La foule se tait suspendue aux lèvres du premier ministre.Inconsciente de la tyrannie qu'il représente bien qu'elle prenne des formes de fausse république.

On peut lire des grimaces de dégouts a l'évocation des Phoenix et des Targaryens et surtout de la Longue Nuit qui revient tous les 1000 ans approximativement...

Des murmures d'assentiments sortent de la foule bien qu'elle se demande ou son premier ministre chéri veut en venir.

La foule se déchaine a nouveau en cris, poings levés.Le Lannister lève la main pour calmer la populace.

La il ne ment pas.Le trône de fer est bien trop ancré dans l'histoire et la culture westerosi pour disparaitre des mémoires bien que les Lannister et leurs alliés cherchent a faire disparaitre progressivement les traces de l'ancien régime qui n'est pourtant plus officiel depuis environ 1356 ans. Mais les Lannister ont le pouvoir.Les armées.Mais surtout le trône de fer claquemuré quelque part.Ce trône sans lequel l'ancien ordre ne peut pas renaitre.

Des cris.Des applaudissements.Le peuple veut la guerre.Mais plus que l'actuelle guerre civile des noblesses contre les Lannister.Il veut du sang pour son ministre adoré qui leur apporte tant...

Ses cheveux dorés, son sourire d'un blanc éclatant, ses yeux verts brillants, son corps d’athlète ne font que le rendre lui et ses paroles plus séduisantes.

Il adresse un dernier sourire a la foule et disparait derrière un rideau rouge pendant que les cris du peuple résonnent vers le ciel...

Edmure Tully contrôlait encore la planète de Vivesaigue qui servait depuis longtemps de point de rencontre entre les différents seigneurs de la rébellion.

Vivesaigue était une planète magnifique de forets calmes et de nombreuses rivières, fleuves et torrents qui faisaient des sources de nourriture facile et de plus la planète était propice aux mines de fer ce qui apportait un petit capital malgré le blocus Lannister et les nombreuses villes aux buildings géants....Le palais des Tully était l'épicentre de la planète un endroit blindé de fortifications en tout genre a l'instar de la plupart des villes afin de repousser toute attaque possible des Lannister bien qu'elles soient improbables pour le moment.

En bref un monde plutôt calme malgré la guerre.Les Lannister ne voulaient pas endommager une planète aussi fertile et aussi peuplée.

Aegon avait un ton a la fois autoritaire et doux dont il savait se servir.Tout comme de son charisme et de sa beauté hérité par l'ascendance Targaryen.Mais le mestre qui allait répondre le connaissait bien et connaissait surtout sa passion et son impatience.Il décida d'entamer l'annonces des nouvelles bien que ce fut normalement a Edmure Tully, un homme vieux et ratatiné plissé de rides et aux yeux désormais gris de le faire...

Le mestre et Edmure Tully passèrent sous silence le fait que les Phoenix soient une branche des Targaryen et que c'est de la qu'ils tenaient leur légitimité au trône mais le regard d'Edmure fut sans équivoque.

Edmure Tully sortir du coin de la pièce et se décida a prendre la parole.

Le mestre leva la tête vers une fenêtre de la chambre qui laissait passer la lumière ne sachant quoi penser...peut-étre le futur roi avait-il raison et était il plus sage que son jeune age le laissait présumer...

Edmure Tully décida quant a lui de se retrancher dans le silence.

Le croiseur royal avait été déguisé en un vaisseau neutre, le dragon tricéphale rouge sur fond blanc, symbole immémorial des Phoenix avait été remplacé par une peinture grise que l'on avait légèrement abimé afin de donner une air vieux au vaisseau.De toute façon le croiseur n'était pas un vaisseau de guerre lourdement armé, les financements se faisaient rares et le soutien des Tully a la Couronne avait ses limites...

La pont principal du croiseur était tout a fait moderne et "classe", blanc immaculé, de grandes vitres a l'avant laissant voir les étoiles, un radar/carte (en 3d évidemment).

L'officier courut jusqu’à la carte ou des points rouges venaient d'apparaitre...

L'officier n'eut pas le temps de répondre, plusieurs frégates et croiseurs venaient de rejoindre et d'encercler le modeste croiseur Phoenix.

C'était incontestablement eux.Les croiseurs étaient aux couleurs écarlates et or, et plusieurs arboraient le lion Lannister.Plusieurs petites sondes quittèrent les croiseurs pour venir se poser contre la coque.

L'officier avait un air triste ainsi que tous les autres royalistes qui n'avaient pas un flingue pointé sur les portes menant au pont.

Quelques dizaines de minutes passèrent avant que des coups frappent contre la porte.Pas le genre de coups qu'on envoie pour toquer a une porte non, plutôt des coups de béliers destinés a les enfoncer.

Tout se figea sur le pont, personne ne bougeait personne ne parlait, Aegon était figé le regard sur la porte qui allait céder.

Et qui céda.

Des dizaines de soldats envahirent le pont descendant de tirs précis les soldats royalistes. L'officier n'eut même pas le temps de dégainer qu'il fut abattu.Un massacre jusqu’à ce qu'il ne reste que des cadavres, et Aegon.

Un homme s’avança alors, blond, plutôt grand, assez laid somme toute, a cause d'un nez en poireau et de petits yeux froncés.

Les soldats Lannister s’écartèrent au garde-vous.

Il se pourlécha les lèvres comme un prédateur qui attend sa nourriture...Aegon ne dis rien, il attendit.

Le Lannister s’avança lentement dans l'escalier renvoyant d'un geste les soldats qui s'en allaient l'encadrer de prés...Il était sur de sa victoire, quel mal pouvait faire un gosse,hein ?

Il éclata de rire comme si c'était une bonne blague et quelques soldats l’imitèrent gauchement... il se tenait a cinq mètres d'Aegon.

Il s'était arrêté a 5 métres d'Aegon.Si jamais celui-ci sortait son flingue il serait descendu aussitôt par les soldats lannister.

Une explosion retentit, pas du croiseur royaliste mais d'un des croiseur Lannister. Une partie entière de ce croiseur se sépara du reste, coupant en deux le symbole du lion qui l'ornait.

Les soldats avaient été distraits, le Lannister aussi, Aegon s’élança et enserra le cou du boucher avec son coude avant de pointer son blaster sur sa tète.

Les soldats dégainèrent tous en même temps mais aucun n'osa tirer, les risques de toucher leur chez étaient trop grands et le boucher n'étaient pas réputé pour sa clémence...

Un tir retentit dans la pièce et un soldat Lannister s'écroula, puis un autre et encore un.Ils n'eurent qu'a peine le temps de se retourner de de tirer quelques salves avant que le dernier des leurs soit abattu.

D'autres soldats débarquèrent sur le pont tandis qu'Aegon tenait toujours le boucher de Lestival.

Les nouveaux venus se placèrent de sorte a couvrir toute la zone et ce n'est qu'alors qu'Aegon remarqua le blason sur leurs épaules.

Le loup gris des Stark.

Un soldat ôta son casque et un autre fin introduire le mestre, terrorisé, dans la pièce.

-Hé bien, votre mestre nous a dis que vous vouliez rencontrer lady Stark sur Winterfell? Rassurez vous c'est la que nous vous emmenons, et nous sommes ravis de voir que vous nous offrez en plus le boucher...