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Cdt. Mael
Respect diplomatique : 1034 25/09/1017 ETU 10:25 |
Score : 3
Détails
Splotch. Un bruit de caillou qui tombe dans une flaque d'eau. Mael plisse les sourcils, et ouvre la bouche sur une question. Puis il s'effondre, s'affale verticalement, comme si les fils qui le retenaient au ciel étaient tranchés. Le sang gicle déjà pendant qu'il tombe. Autour, ca crie, ca s'agite. La balle est entrée par la nuque. Et, comme n'était pas un jouet, elle a traversé les vertèbres,la trachée et elle est ressortie par l'avant, arrachant une carotide. Ensuite, la balle est venue se planter dans la batterie, déchirant la caisse claire, et faisant sursauter son batteur. Mael git, comme une marionnette désarticulée. Sa tête a un angle franchement anormal avec le corps, une position dérangeante. Le sang recouvre rapidement son visage, son torse. Il gicle, gicle, à chaque battement de coeur. Mais de moins en moins fort. Le sang coule jusque dans les yeux, qui sont restés ouverts, les pupilles entièrement dilatées. Puis les jets de sang s’arrêtent: le sang continue à se répandre, mais les jets ont cessé. Eldarion, le type de Martell, ne se trompe pas en annonçant la mort: le coeur a cessé de battre. ... ... Des ordres sont lancés tout autour. Les musiciens se dispersent, personne ne s'intéresse à leur identité. Des gardes entourent le corps. Tous ceux qui ont une arme sont prets à tirer. ... ... Quelqu'un fait une photo du corps, en plissant le nez. La mort a relaché tout les muscles du corps, avec des conséquences inévitables pour le pantalon. Une deuxieme photo, en s'approchant de la blessure. Le photographe amateur grimace. ... ... 15 secondes. Un flash de lumière verdâtre. Le même phénomène qui a fait apparaitre les musicien. Et le corps a disparu. C'était réel: le sang est encore là. l'odeur est encore là... et des petits morceaux de chair et d'os sont encore là.
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