Pages : 1
Cdt. Léviticus Sevanson
Respect diplomatique : 4 27/10/1017 ETU 22:02 |
Score : 4
Détails
Il y a un grésillement un peu sinistre; du genre annonciateur d'un massage quelconque, venant des tréfonds de la galaxie. Le son continue s'étend quelques instants encore, entrecoupé d'interférences diverses et variés puis, soudainement, le bruitage écran fait place à un être humain. Il n'est pas immense, de taille moyenne sûrement — mais qui peut réellement savoir avec les hologramme, uh ? —, ses muscles roulent sous sa peau, lorsqu'il élève doucement sa main droite, en un genre de salut hésitant. Un reflet blanc-argenté court sur ce dernier; une prothèse mécanique, devine-t-on. Il prends une inspiration et: - " Habitants de l'Univer." souffle t-il doucement. Son ton est bas et un peu rauque, doux. " Je suis Léviticus Sevanson, actuel dirigeant élu de la planète Levithka." Il fait une pause, alors que sa silhouette holographique, tends un regard sur le côté. Un œil avisé pourrait prétendre avoir aperçu comme une lueur d'hésitation dans le regard trop bleu de l'homme. Ça ne dure qu'une seconde. Une seconde avant que son attention ne se reporte sur le reste du monde — semble t-il. - " Les jours mauvais de Mertvets sont derrière nous désormais. " qu'il poursuivit plus tard, pas même sûr que quiconque dans l'univers puisse même avoir connaissance d'une telle planète. N'était-elle pas resté très discrète ? Peu importait vraiment. On lui avait conseillé de s'adresser aux autres dirigeants afin d'éclaircir sa position. Ainsi soit-il. " L'esclavage n'a plus sa place ici-bas, de même que le système de Caste ou tout autre aberration visant à réduire les droits de tout-un-chacun. Mon peuple est un peuple libre qui ne tends qu'à la paix et, mon devoir en tant que Dirigeant élue par ce dernier, est de faire mon possible pour satisfaire ces hommes, ces femmes et ces enfant qui n'ont que trop souffert. " Ses doigts passent contre son visage, ramassent l'une de ses mèches sombre qui cache son regard. Il l'a rabat derrière son oreille, ses lèvres s'étirant en un léger sourire, le genre avenant, le genre sympathique. - " Nous n'avons pas d'intentions hostiles, quelles qu'elles soient et, seront sous peu, ouvert à toute discutions, marchandage et autre. Nous pansons encore nos plaies et celle de notre belle planète, en attendant, Citoyens du Monde, nous vous souhaitons Force et Santé. " Son poings gauche file vers son cœur, il s'incline légèrement dans un froissement de vêtements — un uniforme militaire noir, aussi sombre que sa tignasse — et, alors, la communication se coupe, aussi simplement que cela.
|
Pages : 1