Apocalypsis Archives > gamma2 > Galaxie 10 > Forums > Assemblée Clairvoyante > Pouvoir

Pouvoir

Pages : 1 2

Cdt. Mael
Respect diplomatique : 1034

Avatar
23/01/1018 ETU 17:49
Score : 7 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 5
humour décapant : 0
role play intéressant : 2
A peine arrivé à la moitié de la diatribe de Flavius, Mael s'était assis sur son tabouret, le regard dans le vide. De temps en temps, ses lèvres remuaient doucement, sans faire de bruit: "supprimer rapports". Sa connexion neurale à son poste de commandement semblait lui accaparer toute son attention. Ca, ou autre chose.
Il cligna à peine des yeux, lorsqu'il se fit invectiver physiquement, de tout près.
Il fit juste une grimace à un moment, puis une seconde lorsque le nom de Shaide était prononcé.
puis plus rien. Il ferma les yeux.
Il y eu un silence. Qui devint dérangeant. Puis naquit une tension: autant le calme s'était fait de lui meme, autant personne ne semblait vouloir le briser.
Ses levres forment le mot: "abandonner".
Il ouvre les yeux.
"hum.
Pas fameux, ces derniers cycles. Oui, vous avez bel et bien réussi à détruire les croiseurs ADM suivants, peut être par chance, mais au niveau de la récupération des mondes, cela a trainé. J'ai du en abandonner une cinquantaine pour suivre le timing.... et ne parlons pas de l'état dans lequel vous avez été capables de les récupérer... moui, vous n'avez pas sauvé grand chose. Je prévois déjà que vous abandonnerez ces mondes.
Bref.
Cela est fini.
La réalité a démontré ce que chacun pouvait réellement faire. Les limites de votre pouvoir... et entre les bravades et les crachats faits ici, et la réalité sur le terrain, il y a un monde... que dis je, une galaxie! Mais cela vous regarde, que chacun se flatte l'égo comme il en a envie... je ne suis pas là pour mesurer votre mérite.
Ironie du sort, ou fatalité inscrite dans les cieux, c'est Flavius qui a capturé la dernière planète, celle que je n'ai pas su abandonner. Les lois du commandements sont définitivement étranges.
Donc, dix cycles plus tard, je suis sans aucune planète dans cette galaxie. Ce petit jeu ne devait pas durer plus longtemps.
Autant que les choses soient claires: si vous en restez là, cela recommencera.
D'ici à la prochaine apocalypse, j'aurais recouvré suffisamment de pouvoir pour prendre pied dans la prochaine galaxie, avant même la majorité d'entre vous. Les mondes prisons de Flavius ne me retiendront pas. Il le sait, il peut en témoigner.
J'aurais la capacité de recommencer la même gangrène sourde et le même massacre fracassant. Voire même plus. Et sachez que vous m'y aiderez... Vous y participerez, comme d'autres l'ont déjà fait, que ce soit pour survivre ou assouvir leurs instincts. Et nous tuerons ceux qui se dressent sur notre chemin.
Quant à cette galaxie... c'en est déjà terminé, je pense que vous en êtes tous conscients. Il n'y a plus d'avenir ici.
Voilà, fini le silence, j'ai dit les choses qui vont se passer.
A vous de voir ce que vous avez d'autre à proposer. Ce que votre pouvoir sur ce monde, sur cette galaxie, peut réussir à faire changer de la course des évènements. Rien n'est immuable, rien n'est éternel... J'écoute attentivement toute proposition...
Il s'étire doucement, se redresse sur la pointe des pieds en tirant ses bras malingres derrière son dos. Puis il amorce un sourire, sur la gauche de son visage.
"Hé dis Flavius, pendant que ca réfléchit, ca te dit un petit jeu? 'toujours voulu faire un bras de fer, un vrai, avec toi. En deux manches gagnantes? t'es partant? "
Cdt. Flavius
Respect diplomatique : 2044

Avatar
23/01/1018 ETU 23:18
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
Score : 6 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 6
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
https://www.youtube.com/watch?v=WwOKKU61jh0
« Avec ou sans mon armure ? »
La loge de Flavius était pourtant vide, mais la voix s'entendait bien d'ailleurs, à savoir l'entrée de l'Hémicycle, où les portes s'étaient ouvertes sur l'imposante stature de l'Empereur engoncé dans son armure massive, casque en main. Il avançait vers Mael.
« La raison de cette question qui devrait pourtant être rhétorique se trouve peut-être dans le fait que je n'ai aucune confiance en vous et les arrières pensées que vous pourriez avoir derrière ce petit jeu. Ou alors dans celui-ci qu'il me répugnerait de vous toucher de mes mains pour autre chose que vous étrangler. Ou encore simplement car je suis mauvais joueur, qui sait... »
Il tira un petit sourire, et approchant tout près de Mael, il continua simplement sa marche jusqu'à sa loge, le dépassant sans même un regard supplémentaire. Il alla complètement s'avachir sur son siège, s'accoudant et appuyant sa joue contre sa main gantée. Il soupira.
« Mael, Mael, Mael... vous êtes à la fois si amusant et si triste.
L'histoire se répète et se répétera encore comme vous dîtes, et elle n'a pour seule composante qui la lie au précédente qu'une seule personne, qui, malgré tous les efforts et le dénie, en revient irrémédiablement à ce qu'elle a toujours été : un monstre. Au sens premier de sa définition. Un être dont les actes se sont toujours écartés des normes de tous les types d'existences auxquels il a pu être confronté. Car il est ainsi fait et y revient toujours.
Et c'est pourquoi je vous hais... »
Silence. Il inspira.
« ... car vous me ressemblez affreusement en un sens.
Me trancher la langue aurait été moins douloureux que de l'admettre, mais il faut bien en venir à la constatation. Quoi que je fasse, j'en reviens encore à avoir mon fessier vissé sur un siège avec de belles promesses pour la Galaxie, et quelque soit ma volonté tout aussi sincère dans ces promesses, je n'en abandonne pas moins mon impériosité et suffisance qui accompagnent la plupart de mes actions, et qui même réfléchies ou désirées par d'autres, se veulent toujours dans la violence. Quoi que j'essaye, et malgré même des efforts, j'y reviens toujours... car mon orgueil qui se veut inscrit en moi depuis le commencement ne cesse de me murmurer la supériorité de ma démarche et de ma volonté sur celles des autres, quel que soient mes pensées pour essayer de repousser cet écho incessant.
Et tout comme vous, je reviens irrémédiablement à ce que je suis... et savez-vous comment je le sais ? »
Son regard se fixa sur Mael, longuement, avec une froideur qui collait au ton ferme mais pourtant calme qui venait.
« Car je vais vous tuer.
J'ai bien entendu vos mots, et oui, je compte vous tuer quels que soient les avis d'autrui, je l'avoue sans gène, j'irai même jusqu'à abdiquer de mon poste si décision contraire et officielle venait à être adoptée, pour pouvoir tout de même venir à cette conclusion tout en ayant tenu parole. Vous m'entendrez rarement y venir si clairement, mais ne doutez pas de mon avis, de cette volonté... de ce pouvoir.
Je ferai en sorte que vous soyez bel et bien mort, et que vous n'en reveniez ainsi plus jamais à jouer à vos petits jeux pernicieux qui accompagnent les égarés dans la folie, les désespérés dans l’apathie, les faibles dans la mort... que vous soyez vous. »
Son regard se fit sévère alors qu'il tourna rapidement dans l'hémicycle.
« C'est pour cela que je le sais.
Tout comme on ne pourra pas changer ce monstre, on ne pourra pas me changer moi et cette irrépressible envie d'en finir avec de pareils êtres, il n'y a qu'à voir un exemple comme avec Hans Stuckart. Je joue le détachement, mais au fond, cet instinct irrépressible reprend le dessus. Celui d'être maître d'une situation pour empêcher à pire d'y prendre place. Peut-être que cela fait de moi un de ces mêmes êtres que je répugne et auxquels je ne peux m'empêcher de me confronter, peut-être oui... mais je ne peux diriger mon ressenti, il est ce qu'il est. »
Son doigt inquisiteur pointa sur Mael.
« Alors vous mourrez.
Soyez en aussi certain que mon existence est réelle. Rien n'est immuable... car tout est terminable. Coupez la source de l'existence -à savoir la vie- et il n'en est plus rien de l'être qui était; autre que son souvenir qui sera déjà de trop pour beaucoup. C'est bien là la seule solution pour altérer l'inaltérable en ceux qui ne pourront de toute façon jamais changer ce qu'ils sont.
Alors tout comme le monde aurait intérêt à se débarrasser de moi si il ne supportait plus la vanité de mes mots et la suffisance de mes actes, je me débarrasserai de vous pour que l'existence n'ait plus à supporter ce que vous êtes. Le Divin a déjà bien fait preuve de sa complaisance en tout acte par son inaction des plus remarquable qu'il ne coupe que par ses destructions récurrentes... alors inutile de l'attendre pour votre salue cette fois-ci.
Etre Deus à la place de Deus, prendre décision à sa place pour imposer votre fin. »
Son doigt se baissa, et un court silence s'imposa alors que son regard se perdit quelques temps, pensif, avant de finalement revenir.
« Cette proposition vous satisfait-elle ? Je ne sais pas à quoi vous vous attendiez d'autre... ou bien même si vous vous attendiez réellement à autre chose, même s'il n'était peut-être pas évident que ce serait moi qui l'imposerait... quoi que, à y réfléchir sérieusement, qui d'autre ? Vouloir et Pouvoir semble être une combinaison bien rare pour en trouver de nouvelles chez autrui... »
Il soupira longuement, et fit un geste de main las vers les portes de l'Hémicycle.
« Quoi qu'il en soit, vous avez encore l'occasion de quitter les lieux avant que mes hommes ne reviennent, encore occupés un bon moment à reprendre possession de la Capitale Galactique. Je n'ai nullement l'envie de me lever pour vous poursuivre à toute jambe si il en était le cas, d'autant plus que vous ne feriez que retarder l'inévitable selon mon avis. Alors faites si vous le souhaitez. »
Il recula sa main et la bascula nonchalamment en arrière d'un geste désinvolte tout en tournant le regard ailleurs.
« A défaut, vous serez arrêté puis finalement exécuté par ma personne. »
Son regard se posa sur ses doigts gantés qu'il regardait d'un air détachés tout en les mouvant lentement un à un.
« Mais à choisir cette option, le temps d'y venir... cela nous laissera peut-être le temps de satisfaire votre stupide demande, comme dernière grâce sûrement... mais dans ce cas, j'en reviendrai alors à la toute première question que je vous ai posé : Avec ou sans mon armure ? »
Cdt. Mael
Respect diplomatique : 1034

Avatar
25/01/1018 ETU 06:11
Score : 6 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 6
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
Mael regarde la porte la plus proche, en souriant. Il lève lentement, exagérément haut sa jambe...puis la repose.
"hé, qu'est ce que tu crois? Que je suis venu ici pour me planquer après? J'aurais commencé par là!
Non, non, on va le faire ce truc débile, et on verra qui après aura le temps de quoi ! "
Il fait des signes à un figurant salusien, réclamant une petite table. Le figurant comprend, puis s'encours dans les réserves. Mael retrousse une manche.
"Allez, sois bon joueur, t'enlèves l'armure. 'fais pas semblant de demander. Bien sur, tu peux garder le bas, si t'as pas de pantalon en dessous. J't'ai toujours préféré sans l'armure... et quoi que tu croies, c'est pas elle qui fait peur au gens."
Il retrousse sa seconde manche, puis fait quelques moulinets des deux bras.
Ses bras ne sont vraiment pas bien épais.
" Sinon, c'était bien ce que t'as dis. un peu confus, beaucoup confus parfois, mais c'était chouette. J'aime bien quand tu dis au petit peuple, avec l'Histoire pour témoin, que t'es pareil que moi! Pas que ce soit une découverte, ni pour toi, ni pour moi, mais j'aime bien que tu pousses le cynisme à l'affirmer et l'assumer devant tout le monde...
J'aime bien aussi quand tu dis que tu vas me tuer. Fini les fioritures, tu m'as épargné les justifications habituelles... Pas de cela entre nous, n'est ce pas, mon cher monstre!
et puisque tu te décides à y aller franchement, je vais essayer d'embrayer.
Je vais te tuer. Pareil. Tu crois que tout ce cinéma c'est pour quoi?
Que j'en avais quelque chose à faire des populations? des planètes?
non.
C'est juste, c'est toujours, une question de pouvoir! Je veux aller au delà de mes limites actuelles en terme de pouvoir... On ne contrôle véritablement quelqu'un que si on peut l’arrêter...
Donc je suis là pour te... terminer. Comme d'autres avant toi, tu le sais, camarade."
Le figurant salusien revient avec une petite table de bar sous le bras, à peine plus large qu'un tabouret, mais bien plus haute. Il est intercepté par un des gardes qui affluent à nouveau dans l'assemblée. Le garde inspecte lentement la table. Mael observe le manège, en levant un sourcil...
"Ah. De la méfiance à tous les échelons !? T'as bien éduqué tes sbires... mais leur as-"
Il est interrompu par le figurant, qui vient déposer la table devant lui.
"hum. leur as-tu appris à se méfier de toi? Parce que, soyons en surs, tes hommes ils vont probablement tous crever, et ce sera ta décision. Ta faute... Ta gloire... Ton orgueil..."
Il s'approche de la table, pose le coude gauche dessus, place sa main droite dans son dos, et agite les doigts vers Flavius.
"Allez! Viens! deux manches gagnantes, hein? ...allez..."
Cdt. Flavius
Respect diplomatique : 2044

Avatar
25/01/1018 ETU 21:35
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
Score : 5 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 1
message remarquable : 1
humour décapant : 0
role play intéressant : 3
« Je n'y crois pas... »
Flavius avait dit ces mots sur l'intonation de l'exaspération quand il vit Mael poser son coude sur la table.
« Vous allez mourir, me menacez du même dessein dans vos mots, et c'est là votre seule demande ? Vous avez raison, nous nous connaissons trop bien pour passer par les justifications, alors soit au point ou nous en sommes... autant s'accorder cette dernière stupidité avant l'aboutissement.
Vous me laisserez le temps de me changer... »
A cet instant, une femme aux cheveux rouges entra dans l'Hémicycle. http://www.apocalypsis.org/assemblee/viewtopic?c_topic=12663&c_forum_page=1
Flavius s'adressa à elle avant de quitter l'Hémicycle. Peu de temps après, il était de retour, dans un uniforme gris d'austérité typiquement Salusienne. Il jeta un coup d’œil discret à sa loge, comme pour vérifier quelque chose, avant de poursuivre sa route jusqu'à Mael.
Malgré les plies amples des manches de son uniforme, il se remarquait toujours un très bon reste sa carrure qui restait toujours imposante, même si tout œil attentif pouvait percevoir les premiers signes de déclin venant de son âge mûr. Flavius marcha d'une démarche stricte jusqu'à Mael. Arrivant au niveau de la table, il se figea un bon instant, toisant considérablement l'homme assis en face de lui.
« Ainsi donc... vous souhaitez vraiment cette absurdité ? A trop bien vous connaître, je devrais me méfier du piège que vous gardez dans votre arrière pensée en ce moment même, je le sais, rien n'est jamais fait par hasard. Il serait donc intelligent que je coupe court à cela en refusant... »
Il haussa ses épaules tout en plissant légèrement les lèvres.
« ... mais ce n'est pas comme si ce qui se passait dans cette Galaxie était beaucoup plus intéressant, alors finalement, pourquoi pas... »
Il s'assit lentement, d'une démarche presque solennelle, se posant finalement face à Mael. Il jeta un coup d’œil légèrement plus analytique que haineux au gaillard face à lui, et cela eu pour conséquence de lui faire lever un sourcil en constatant qu'il ne payait pas de mine.
« Vraiment ? J'espère au moins que vous survivrez à ce jeu sans que je n'ai à vous ménager. Votre mort vous attend juste après, il serait donc dommage que vous ratiez l'événement pour cela alors que vous êtes le principal invité. Allons... je suis droitier mais cela ne changera rien. »
Devant le petit sourire de l'homme en face, il se décide enfin à lui même poser son coude gauche sur la table, en exagérant bien l'impacte de celui-ci qui laissa à résonner dans tout l'hémicycle. Il n'a même pas relevé sa manche.
« Commençons et finissons, je n'ai pas tout mon temps. »
Cdt. Louis-Gontran
Respect diplomatique : 360

Avatar
27/01/1018 ETU 01:47
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
Score : 5 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 0
humour décapant : 5
role play intéressant : 0
Charles-Maurice se leva, penché sur sa canne. Pour rien au monde il n'aurait voulu en rater une miette!
Le scribe fit son possible pour trainer le lourd fauteuil jusqu'à quelques mètres de la table où se déroulait la scène.
Il claqua des doigts, et un petit cortège entra, avec quelques instruments. C'était si rare de voir ce genre d'animations par ici, il était prêt à tout pour rendre la chose grandiose.
Il s'agissait d'une partie du corps diplomatique Smyrnien, en poste dans la capitale. Cette section était dédiée aux parades, des fois que Louis-Gontran entrerait ici suite à un quelconque triomphe, ce qui n'arrive malheureusement jamais.
Comme les deux belligérants étaient prêts, la troupe musicale ouvrit ses malles, et de gros instruments à vent cuivrés furent sortis.
Grandiose, oui!
"POOOOPOPOOOOOOOOMMMMMM"
Les musiciens, situés à environ 5 mètres de la table où se tenaient Flavius et Mael, se lancèrent dans une très bruyante interprétation de l'hymne d'ouverture des jeux para-transmondes Smyrniens. Le souffle dégagé par la parade faisait voler les cheveux des deux protagonistes, et l'acoustique inadaptée de la salle rendait la chose cacophonique en fonction de l'endroit où on se situait.
Cela aurait le mérite de réveiller les quelques endormis du fond!
Magnifique, encore!
Les cuivres repartirent de plus belle, avec de grandes envolées complexes, auxquelles s'ajoutèrent quelques retardataires munis d'étranges boitiers avec un gros soufflet, dispensant un son métallique.
Après 10 bonnes minutes, qui avaient laissé aux deux le temps de se préparer psychologiquement, malgré des tympans encore bourdonnants sinon très amoindris, la parade se tût.
Charles-Maurice d'approcha:
Ces messieurs souhaitent-ils un petit rafraichissement avant de commencer?
Cdt. Mael
Respect diplomatique : 1034

Avatar
27/01/1018 ETU 22:20
Score : 8 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 8
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
Mael est resté immobile tout le temps. Pas un mouvement autre que le clignement de ses yeux, et les doigts de la main tendue qui ondulent très lentement.
Par contre, pendant les quelques minutes d'absence de Flavius, on l'entend fredonner un air lent, juste quelques notes répétitives, indépendantes de l'ambiance musicale impromptue.
Il ignore complètement tout ce qui se passe autour de lui. Le public, comme les gardes salusiens maintenant présents en nombre.
Il sursaute quand Flavius frappe la table avec son coude, et se met à loucher sur la main tendue. Qu'il saisit, sans trop serrer. Le bras de Flavius ne bouge pas d'un poil.
"Bien. Tu ne comprends pas, mais tu fonces.
... Bon choix!
Maintenant le jeu c'est de briser cette carapace d'égo , ou juste d'orgueil, qui te maintien en vie.
Parce qu'il n'y a plus rien d'autre voyons... mais ne trainons pas. Tu dois retourner à.. à rien en fait.
Ou plutot si. Retourne dans tes souvenirs. Souviens toi de tout ce que tu m'as donné, de tout ce que tu m'a aidé... depuis le départ de révolution. Départ de révolution, quand tu l'as perdue, elle.
Yep. Ta fille. Tu y penses encore, ou c'est mort dans ton coeur de métal?
Je crois.
bah. Je vais lever un doute.
Ce-sont-mes-vaisseaux-qui-l'ont-tuée.
Il n'a pas achevé le dernier mot, qu'il amorce le coup: il précipite son front vers le nez de Flavius. Juste avant le contact, il ferme les yeux, et pousse sur son bras.
Il sent l'impact, et entend un bruit de craquement mouillé. douleur. Il continue à pousser sur son bras; il sent de la résistance. La douleur inonde le bras, le poignet. Il grimace, n'ouvre toujours pas les yeux, et continue à pousser sur son bras.
Sensation de cable qui casse dans le poignet.
Moins de deux secondes se sont écoulées depuis qu'il a achevé le mot "tuée".
Un choc sourd ponctue sa phrase: un bras a touché la table.
Cdt. Flavius
Respect diplomatique : 2044

Avatar
29/01/1018 ETU 03:40
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
Message édité - Score : 7 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 6
humour décapant : 0
role play intéressant : 1
https://www.youtube.com/watch?v=J0RKpmjjpLQ
Il fait noir.
« Il y a quelqu'un ? »
Aucune réponse. Le néant lui fait face. Apparaît alors une lumière, distante, mais pourtant aveuglante. Il se sent aspiré vers elle, jusqu'à ce que des teintes de couleurs supplantent la première blancheur éblouissante. Ces couleurs dessinent une scène, qui elle-même dessine un paysage. Le contour de son souvenir qu'il reconnait maintenant comme tel est silencieux. Oui, c'est...
http://www.apocalypsis.org/archives/gamma2/galaxie8/forums/1232/topics/9585/page1 - Message du 05/04/1016 ETU 09:48 - Flavius
... chez lui. Avant tout ça. Avant... toute chose. Il reconnait au loin son ancienne maison, propre à une grotesque caricature du paisible. Une simple maison au milieu de la prairie, vraiment ? Qu'importe, c'était le souvenir qu'il en gardait. Tout n'est pourtant pas si limpide. Des silhouettes, encore, mais dont il n'arrive pas à discerner les traits. Plus son regard insiste et moins il arrive en saisir les contours. Au flou se substitue bientôt des tâches noires, qui finissent par pâlir de transparence pour s'évanouir dans le décor. Une autre lumière l’entraîne.
« C'est l'heure ! »
Il sursaute. Cette voix...
« Oh non Papa, pas maintenant... »
... c'est la sienne.
« Il se fait tard les enfants, pas de discussion, au lit ! »
« Votre père a raison, pas de ronchon et vous aurez droit à une histoire. »
Et il reconnait toutes les autres. Ses deux enfants. Sa femme. Et il continue de les entendre, les scènes auditives de cette vie de famille insouciante se succédant. Mais pourtant... il ne les voit pas. Il se trouve pourtant dans sa maison, mais il n'y reconnait guère la moindre correspondance avec ce qu'il entend. Le sol est poussiéreux, les meubles encore présent rares et pour certains renversés, les vitres sont brisées et les murs tombent en décrépitude. Le lieu est désert.
« Papa ! Papa ! Aetius m'embête encore ! »
Il continue pourtant d'entendre les voix de ces scènes qui se succèdent à grande vitesse même s'il les ressent dans l'atemporalité la plus totale.
http://www.apocalypsis.org/archives/gamma2/galaxie8/forums/1232/topics/10623/page1 - Message du 01/12/1016 ETU 20:49 - Feriel Salutaris
La dernière le fait frémir, car il ressent au même moment comme une présence autour de lui... il aperçoit alors l'espace d'un instant la dernière scène visuellement, mais surplombant celle-ci... la source son dernier ressenti, une silhouette noire et brumeuse intangible et indiscernable dans les détails. Comme poussée par une force supérieure, il tente lentement d'en approcher sa main... mais il n'y arrive pas. Il constate alors avec stupeur que son membre est tout aussi flou et indiscernable que ce qu'il tente d'approcher.
« Si tu t'en vas, je t'aime plus parc'que c'est Mal ! »
Un bruit de claque. Puis des pleurs. Trop tard, il venait tout comme de changer de scène.
« Je suis ton père Aetius, je t'interdis de dire de telles choses. »
Le tout continu de se succéder vite dans un amalgame de souvenir superposés pourtant limpides dans leur succession. C'était comme s'il les suivait tous à la fois, tout en se remémorant le sens de chacun pendant des heures, voir des jours. Il revoit tout jusqu'à son départ, rien ne lui échappe.
« Adieu Flavius. »
« Adieu Maria. Prends soin des enfants. Ils comprendront avec le temps. Le Bien... »
« Je sais... nous savons tous. »
Des pleurs de femme se superpose pourtant à la scène. Puis un hurlement de la même femme qui arrache Flavius de ce déferlement narratif. Une seule scène se dessine alors dans son esprit. Bien plus tard. Lui, dans son vaisseau, regardant avec effroi son monde natal meurtrie et partiellement éventré, en proie aux enfers rougeâtres qui émanent des fissures provoquées par l'explosion.
http://www.apocalypsis.org/archives/gamma2/galaxie8/forums/1232/topics/10399/page12 - Message du 26/10/1016 ETU 21:23 - Mael
Il se souvient... haine, fureur, colère, tous ces sentiments sont redirigés vers le responsable. Mael. Il va basculer... mais se supplante alors autre chose. L'abnégation. Il semble accepter. Il la ressent à nouveau. Sa croyance qui l'aide à tenir, à supporter la souffrance... à accepter n'importe quel sacrifice. A la perte se succède la persévérance. Car tout cela a un but, un aboutissement pour lequel il se doit de tenir, il n'en doute pas, le Divin m'accompagne. Il l'entend et en a la certitude...
Il revoit alors toutes ces scènes où il dicte, impose, force et tord toutes les volontés s'opposant à la sienne. Il entend les plaintes de toutes ces âmes qu'il doit sacrifier ou contraindre sur son chemin, il s'y force, car tout cela a un sens. Un sens qui ne se discute pas.
« C'est car le Bien gouverne toute chose en ce monde que nous serons récompensé, que nos sacrifices et nos efforts n'auront pas été vain par la miséricorde du Divin, et que cette Galaxie sera sauvée. J'ai Foi en cela, je ne regretterai donc jamais d'avoir tout donné pour la Sainte Cau... »
Explosion. Le déferlement d'image et de son reprend. La destruction et la mort. Le feu et le sang. Il ne reste plus rien. L'apocalypse frappe toute la création. De tous les rêves, il ne reste que des cendres. Il revoit toute sa folie quand il cherchait encore à la nier, alors que le fond de sa pensée s'en doutait déjà. La chute est brutale. Trop. Il pense à mourir. Mais il ne peut pas. Quelque chose s'accroche au fond de lui. Suffisamment longtemps pour qu'il ne renonce pas tout de suite. L'espoir.
Il revoit ses pensées, celles lui dictant que le retour arrière est encore possible, qu'il reste encore quelque chose à sauver de l'avant. Quelque chose où il ne peut pas se tromper. Il s'en est convaincu, il revoit cette ancienne pensée, cela est vraiment possible... c'est à son tour de supplier... en vain.
http://www.apocalypsis.org/archives/gamma2/galaxie9/forums/1353/topics/11185/page1 - Message du 21/03/1017 ETU 00:51 - Flavius
C'est la fin de l'espoir. Mais il est déjà trop tard... il a survécu juste assez longtemps pour que le désespoir mue en haine, une haine meurtrière et cruelle. Il se revoit d'abord commencer par ceux qu'il juge responsable de la mort de sa progéniture, leur offrant le plus de souffrances et sévices possible pour oublier la sienne. Il se revoit ensuite poursuivre ce jeu macabre et sadique sur tous ces innocents...
"Ce-sont-mes-vaisseaux-qui-l'ont-tuée."
Une autre voix... un visage s'associe bientôt sur cette dernière. Lui. Il le revoit lui tendre une main aidante avec de belles paroles, pour l'accompagner dans ses massacres sous un ton de compassion. L'ennemi d'un temps devant le compagnon d'un autre, celui où l'ancienne peine est oubliée car la nouvelle n'est plus du dessein et de la responsabilité de l'autre. Lui comprend. Il le croit...
"Ce-sont-mes-vaisseaux-qui-l'ont-tuée."
Comment ? Cette pensée se fait moins précise, mais pourtant plus incisive que les autres. Pourquoi celle-ci précisément ? Se pourrait-il que... ? Cet acte semble l'avoir poussé sur un sentier plutôt qu'un autre. Il se revoit tous les accuser intérieurement. Il se revoit commettre toutes ces horreurs en jugeant le monde pour responsable de sa peine. Il se revoit les commettre avec lui à ses côtés. Impossible. Il n'aura jamais fait ça.
Pourtant...
"Ce-sont-mes-vaisseaux-qui-l'ont-tuée."
... il continue d'entendre la voix qui résonne maintenant clairement dans sa tête. Il commence à comprendre d'où elle vient. Ses yeux s’écarquillent. Il n'y croit pas... va hurler au mensonge... puis discerne en une fraction de seconde dans le ton et le regard d'en face qu'il dédaigne et connait tant une satisfaction qu'il reconnait et qui ne fait aucun doute : celle de révéler une vérité cachée depuis un temps. De celles qui se gardent pour la fin.
Ses yeux s'injectent de sang. Son esprit revient. Il ne sait pas combien de temps il s'est absenté, mais il voit l'homme face à lui essoufflé. Il n'en reconnait pas immédiatement la cause. Puis il constate que son bras a touché la table. Il n'a même pas forcé et n'en ressent rien physiquement. Pourtant, c'est bien son propre bras qui est couché de son côté, la main de son adversaire encore appuyée par le dessus contre la sienne.
Mais le regard sanguinaire qu'il aborde maintenant semble donner une signification secondaire au "jeu" qui se déroulait. Son bras se contracte en suivant sa rage, et fait un demi-cercle complet pour aplatir violemment la main de son adversaire de son côté, avec l'espérance de lui briser quelques phalanges et le tout qui avec un étonnant formalisme des règles de ce jeu à cet instant aurait donné théoriquement un point pour chaque partie.
« La dernière manche sera particulière... »
Ces mots sont prononcés comme une sentence. La table se renverse ainsi que les chaises. Flavius vient de se lever et de fondre sur Mael. Son air est enragé et terrifiant pour tous ceux n'ayant été habitué jusqu'ici qu'à son flegme. De violent coup s'abattent et se poursuivent même à terre jusqu'à ce que le sang couvre à la fois les mains du premier et le visage du second. Le déferlement est quasi bestiale.
A chaque coup, il revoit dans ses pensées un de ceux qu'il a tué par cette... faute. Par celle qu'il lui a amené. Malheureusement, les coups ne sont pas assez nombreux pour tous se les ressasser. Les ours, Lilly, Demestria... plus d'une vingtaine d'autres. Ils sont trop nombreux. Des gens avec leurs propres rêves, peut-être même identiques aux siens passé, et qu'il était venu briser tout comme les siens l'avaient été.
Un hurlement accompagne le déchaînement de violence, alors que ses mains commencent tout juste à se poser sur le cou de Mael.
« Pourquoi ?!!! »
Cdt. Mael
Respect diplomatique : 1034

Avatar
29/01/1018 ETU 22:12
Score : 7 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 7
humour décapant : 0
role play intéressant : 0
Mael a tout encaissé, sans pouvoir se défendre.
Quelques réflexes, bien sur: un bras qui se tend, ou la tête qui se penche, mais aucune esquive, pas de tentative de contre attaque. Des gémissements, des cris aux impacts contre son visage. Mais il ne peut rien faire, face à la fureur d'un homme bien plus solide que lui.
Il tombe au sol. Flavius le poursuit, et poursuit également son oeuvre.
L'avalanche des coups s'interrompt enfin, alors que Flavius, accroupi sur son torse, saisit son cou de ses larges mains, si larges qu'on pourrait croire qu'une seule suffirait... Ce faisant, il fait glisser un peu plus l'écharpe, et les mains puissantes de l'empereur se posent sur une cicatrice rouge vif, qui fait le tour complet du cou.
Les jambes de Mael tressautent légèrement. Flavius, par un réflexe imprimé dans son corps à force d'entrainement et d'expérience, a bloqué ses bras à l'aide de ses jambes. De toute facon, son avant bras gauche forme un angle inquiétant.
Quant à son visage... les coups ont été jusqu'à former des coupures, en plus des hématomes. L'entrainement de Flavius ne l'a pas retenu de s'abimer les poings contre sa figure.
Des os contre des os. Ceux de Mael ont perdu la bataille.
Le nez est cassé en trois endroits, au moins. Les yeux sont injectés de rouge, du moins celui qui arrive encore à s'ouvrir, l'autre n'a pas l'air de bouger, dissimulé par le sang qui s'écoule depuis l'arcade.
Et ainsi de suite, jusqu'à un lobe d'oreille partiellement arraché, par un coup qui a dérapé sur le coté de la tête.
Il tente de répondre, postillonnant des humeurs rougeâtres vers le visage de Flavius.
"Par-"
Il se tourne, d'un coté puis de l'autre, et crache plusieurs fois, un mélange épais de sang, de dents, et d'autres morceaux.
Puis il dirige son regard sur Flavius, et il lui sourit largement. Un mélange de trous, d’arêtes tranchantes, le tout souligné d'un sang noirâtre.
Du sang coule à travers les doigts de Flavius. L'empereur serre plus fort.
Mael aspire de l'air par la bouche, en sifflant. Flavius ne desserre pas son étreinte
"Héhé...
PAR-PARCEQUE! MAIS PARCE QUE TU EN AVAIS BESOIN!!
Nouveau crachat, et nouvelle aspiration d'air sifflante.
" T'es.. tu es un monssstre, comme moi. Et tu l'as TOUJOURS été! bien avant de me connaitre, rigide dans ta foi forgée autour de ton égo, ou inverssément... Depuis le DEBUT, c'est la rigidité de ton AME qui a ciselé les horreurs de toutes ces galaxies... toutes!...
JE.. je ne suis qu'un messager. un exemple! un reflet de toi même! et quel reflet, hein?!
Quand je t'ai r-rencontré, j'étais perdu, j'étais vide! Et pourtant tu es vite arrivé à me forcer à un choix: mourir, ou devenir pire...
oh ho oh ho oh..... j'aurais du mourir! J'aurais du mourir!
Aucune autre ame n'a cédé si facilement, si profondément dans les ténèbres. Aucune autre! Pas meme ma p-petite famille... à croire que c'était ton d-destin!! Je croyais t'entrainer, te tirer... mais il a suffit de quelques poussées de rien du tout. Si je t'ai m-montré le chemin, ou que j'ai cru le f-faire, c'est TOI qui a couru!
La m-mort de ta fille t'a libéré de tes dernières entraves. Tes maigres entraves. Tu es devenu vrai, ce jour là... Ta fille était déjà une ombre de toute façon. Déjà corrompue par ta folie, par cette froideur qui t'habite... mais sans l'égaler. Sans l'utiliser pour atteindre quoi que ce soit. Ce que tu étais l'avais déjà DETRUITE!
Elle TE singeait! Elle en est MORTE!
Ton empire, ta foi, ton honneur, ton bien... c'était juste des accessoires!! Encore maintenant. toujours.. toujours...
Des prétextes. des mirages, agités pour aller mettre à genoux un commandant, puis un autre. puis toute une galaxie! Peu importent les victimes! Peu importent les destructions! C'est TOI qui m'a donné des planètes à cramer! C'est TOI qui a salué mes tirs ADM en ... l'autre galaxie, là.
TOI! TOI FLAVIUS!
T'as jamais eu besoin d'un autre monstre! T'as jamais eu besoin de moi! et-"
Nouveau crachat. toux rauque. Il a du mal a reprendre son air. Malgré les coups, son visage a commencer à perdre de ses couleurs.
Le sang coule un peu plus fort au travers des doigts de Flavius.
"et tu peux me défoncer la tête, tenir ta promesse devant tout le monde là ici, me tuer, enfin me tuer, mais ce sera trop tard! Ce sera INSUFFISANT! C'est pas moi la source, donc c'est pas ca qui va arrêter la douleur, la douleur de la galaxie, la douleur des gens, ou juste TA douleur ! "
Toux rauque, encore. Il ne semble pas vraiment chercher à reprendre de l'air. Il repose son crâne contre le sol, car il l'avait dressé autant que possible pendant son sermon.
oh non! pour ca c'est
Sa main droite se tord un peu, toujours coincée sous le poids du guerrier, et le désigne vaguement. Il siffle péniblement chaque mot.
TOI
qui
doit
mour-"
Son oeil visible tourne, puis se révulse derrière la paupière.
Un mince sourire se dessine sur son visage.
Cdt. Flavius
Respect diplomatique : 2044

Avatar
30/01/1018 ETU 13:48
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
Score : 7 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 5
humour décapant : 0
role play intéressant : 2
https://www.youtube.com/watch?v=mwe2RAVJu1c
Il entend. Ou plutôt, il perçoit, tel est le mot plus adapté. Car les phrases se succèdent, mais leur sonorité est noyée dans une limbe donnant sensation comme si chaque mot était murmuré lentement dans un lieu restreint. La limbe de sa fureur. Ses yeux, posés sur sa victime, sont toujours écarquillés dans des proportions effrayantes, alors que son souffle file à halètement saccadé entre ses dents qui se voient sur son visage.
Son étreinte ne s'est pas desserrée depuis le début, au contraire même, il ressent les légers craquements des os sous la pression de ses mains. Ceux de Mael, ou peut-être ceux de ses quelques doigts brisés sous la férocité des coups, il n'en sait rien. Car il ne ressent plus rien. Pourtant, il continue d'entendre... encore... encore... jusqu'au dernier instant. Celui où l'ultime sourire se dessine. Qu'il accompagne d'un dernier hurlement enragé.
« Mourrez !!! »
Un silence s'impose. La scène est figée, plus aucun des deux hommes ne bougent, l'un toujours avec les mains sur le cou de l'autre. Le hurlement finit de résonner dans tout l'hémicycle, se succède alors à ce dernier un ton de voix bien moins fort... et étonnement implorant. D'un qui pourrait s'user pour demander de taire une vérité qui ne se supporte pas.
« Mourrez... par pitié... mourrez... »
Le silence reprend le pas. Il n'arrive pas à juger le temps qui passe, ni même combien de temps encore ses mains restent vissées sur ce cou sanguinolent, encore appuyé sur ce corps. Un bon moment certainement. Flavius finit par se relever... pas tout, pas son regard qui reste figé sur le sol, contemplant, hagard, la macabre besogne qu'il a accompli. Il attend alors. Il ne sait pas quoi mais continue de l'attendre. Mais rien ne vient à son grand désarroi. Puis il finit par comprendre... même la satisfaction se fait absente. Même ça. Un léger murmure peut s'entendre.
« C'é... c'était nécessaire... »
Le regard ne s'est toujours pas relevé. Mais il entend un petit bruit à intervalle constant... celui d'un petit "flok" pas si distant. Ses mains viennent alors se placer lentement sous ses yeux... son doute se confirme. Ses mains suintent le sang. Le bruit est celui des goûtes rougeâtres glissants le long de ses doigts pour rejoindre le sol. A cette vue, sa pensée se ressasse les dernières phrases... tout son esprit se cristallise dans une réflexion intuitive... celle qui constate quelque chose, qui apprend enfin. Ses mains en tremblent légèrement.
« ... et ce sera nécessaire... non... c'est nécessaire... »
Un autre murmure, qui cette fois, accompagne son regard qui se lève doucement. Celui-ci est sombre comme jamais, s'enfonçant dans ce visage exténué et encore parsemé d'un sang à peine sec. Celui-ci ne pointe sur personne, mais tous peuvent ressentir la profondeur de l'instant qui se vit. Il se retourne poussivement, et amorce une marche lente vers la sortie, sans un mot. Chaque pas résonne comme une ponctuation.
Pas loin de la porte, se dresse sur le côté l'un de tous les servants Salusiens encore présents, déjà sur le pied du départ suite à sa dernière annonce de cession de la Capitale. Celui-ci lui tend son casque, que Flavius se devait d'avoir oublié dans sa loge lorsqu'il s'était pris à se changer. Il se stoppe brusquement. Ses mains encore rouges se tendent et se saisissent doucement de l'objet. Son regard se pose longuement sur ce dernier... ce casque d'acier couleur d'argent, gravé d'une croix et surplombé par cette couronne de laurier d'or... confectionné pour cette galaxie même...
Il était magnifique...
Bong.
Le bruit métallique du casque touchant le sol, lâché comme un vulgaire poids, donne la surprise. Flavius vient de reprendre sa marche silencieuse jusqu'à la sortie, laissant celui-ci à même le sol derrière lui. Personne ne le ramasse. Il arrive enfin aux portes. Il entrouvre celles-ci... et se fige sur le seuil, sans le dépasser. De longues secondes. Très longues secondes où rien ne se passe. Alors, pour la première fois depuis le début, sa tête se tourne légèrement, se donnant de profil pour ceux derrière lui, et un mot est prononcé à l'égard des restants, tel un point.
« Adieu. »
Le seuil est franchi.

Pages : 1 2