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Mes Mémoires

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Cdt. Alliance Elléria
Respect diplomatique : 115

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26/09/1017 ETU 23:54
Message édité - Score : 5 Détails Prévenir Dieu
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Elléria, coordonnées XXX
Date ETU : 26 09 1017
Heure locale : XX:XX
Température extérieur : 270K
"De là où je suis, perchée à mille pieds au dessus du sol, j’arrive à peine à distinguer les gens marcher. Je crois qu’il me faudrait une bonne paire de jumelle. Je suis tranquillement assise sur mon canapé à contempler la vue de mon nouvelle appartement. Dehors, je commence à voir les premiers flocons de neige de la saison arriver. Je suis toute excitée à l’idée de découvrir cette immense ville qui se défile à l’horizon.
J’ai quitté ma famille pour venir faire mes études ici. Là d’où je viens, la seule université de la ville ne propose qu’un cursus scientifique, mais moi, c’est du droit et de la politique que je veux faire. Je rêve de devenir avocate ou juge à la cour suprême. On côtoie les politiques, l’État, les grandes industries, les condamnés …
Je m’adonne aussi à ma passion : l’écriture. D’ailleurs ces premières lignes entament les premières pages de mes mémoires. J’avais envie depuis un certains temps déjà d’écrire sur moi et sur ma vie, de faire mon autobiographie sans pour autant tout dévoiler.
Je regarde bien au loin et jamais je n'aperçois la fin de cet immense bloc de béton. Je crois que je me rappellerais toujours des moindres détails qui vont composer ma vie ici, jour après jour.
C'est l'occasion pour moi d'apprendre une nouvelle langue, de découvrir de nouvelles personnes, une nouvelle culture. Car là, dans le trou paumé d'où je viens, la vie urbaine nous est totalement étranger. On ne partage pas les mêmes traditions, la même diversité. J'avais même parfois l'impression de nager dans une réalité tronquée par le temps, l'humeur des gens. C'est à vous rendre fou si vous n'arrivez pas comme moi à trouver votre place.
On vit dans un monde où pourtant les libertés individuelles gouvernent tout. Elléria est là partout autour de nous et pourtant jusqu'à présent, j'avais l'impression de vivre une vie qui ne m'appartenait pas."
... Elle se posa un moment sans savoir quoi écrire. Là juste à côté se trouvait une tasse de thé à la menthe. Elle était envelopper dans une couverture en laine de Zeka (un genre de vache avec de long poil qui donne une laine d'une qualité fabuleuse) qu'elle avait faite elle-même. Elle était assise sur les marches qui donnait sur les baies vitrées.
Tania a 23 ans. C'est une humaine génétiquement avancée. Fille d'une ouvrière et d'un père mécanicien elle est venue ici pour accomplir le rêve d'une vie. Son rêve.
Cdt. Alliance Elléria
Respect diplomatique : 115

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29/09/1017 ETU 23:05
Score : 4 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
0 : hors sujet
0 : hors role play
0 : message insultant
efforts visibles : 0
message adapté : 0
message remarquable : 0
humour décapant : 0
role play intéressant : 4
Elléria, coordonnées XXX
Date ETU : 29 09 1017
Heure locale : XX:XX
Température extérieur : 267K
"Aujourd'hui le temps c'est passablement couvert, menaçant, cruel presque. On sentirait presque la noirceur de la mort si elle avait une forme. Je crois qu'il va neiger.
Les gens plus bas sont boudinés, semblables à des petites boules sur pâte. Comme à l'habitude la plupart des robots ne sont que légèrement vêtus. Leur corps sont résistants à des températures basses et des temps mauvais et menaçants.
Ça me rappelle le passé. C'était il y a deux ou trois ans en arrière sans trop m'avancer. J'habitais encore chez mes parents, loin, dans les confins du monde, et c'est dans la ville voisine que je l'avais rencontré. Je me souviens, je marchais tranquillement dans la rue, j'allais faire les magasins et, c'est là que je l'avais croisé. Dans un coin de rue, il m'est rentrée dedans. Il était pressé, il se rendait à son boulot.
Je me rappelle être tombé par terre. Il me tendit la main, avec un regard que même un humain ne pourrait pas avoir, bleu, emplit de regret, mais d'une intensité foudroyante. Il s'est excusé et me laissa son numéro pour tenter de se faire pardonner un autre jour.
C'était donc là, deux ou trois jours plutôt, sans me tromper qu'il me contacta. J'étais heureuse et un peu stresser. Qui ne serait pas stresser d'être invité par un inconnu rencontré peu de jour avant ? Peu de monde sans en douter.
C'est sans hésitation que j'acceptais. Je me rendis donc à ce rendez-vous, habillée d'une petite tenue légère et je l'attendais en bas de chez moi. J'attendais, les jambes tremblotantes, le ventre noué, fuyant du regard les moindres véhicules."

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