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Pages : 1
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Cdt. Maghyar
Respect diplomatique : 141 
02/10/1017 ETU 02:19 |
Score : 3
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[HRP]Séquence libre à tous [/HRP] Vous consultez la base de données de l'Assemblée : les peuples composant cette Galaxie n'en finissent pas de vous interroger sur votre position dans l'Univers. Perdu dans ces pensées, une commande automatique suivi d'un avertissement sonore vient troubler votre méditation : Initialisation de l’index… Initialisation terminée… Bonjour utilisateur, vous avez désormais accès à l’archive de la civilisation Kil Veuillez patienter… Chargement en cours… Chargement terminé Civilisation Kil, nombre d’entrée : 1 Lancement de l’archive. Les Kil sont une race anthropomorphe vivant sur une planète tempérée du Secteur nzzdaodnoa* dans la Galaxie connue sous le nom de Corruption. Récemment arrivée à l’âge de l’information galactique, le peuple Kil est un peuple revendiquant des origines tribales et dont les rites guerriers sont encore ancrés dans les habitudes citoyennes. Les Kil placent les vertus physiques au dessus de toute autre attribut du vivant, ce faisant, des traces de cette philosophie demeurent encore au sein de la société : Ainsi, tout enfant de cette race atteignant un certain âge doit passer un test d’aptitude physique conditionnant sa place au sein de la société. Les familles Kil consacrent donc la majorité de l’éducation à conditionner leur progéniture afin que celle-ci puisse offrir une ascension sociale à leur famille. Cette responsabilité engendre rapidement une pression familiale lourde chez l'enfant : Il est arrivé que des enfants Kil subissent un tel niveau de stress au cours de cet apprentissage que ceux-ci finirent par se voir diagnostiquer des tempéraments limites : trouble de l’identité, pulsions suicidaires, tempéraments sociopathes. Ces individus sont isolés de la population et envoyé par fusée dans des centres pénitenciers situés en orbite haute de la planète-mère. Les élus pouvant prétendre aux castes supérieures quittent leur famille à jamais pour terminer leur éducation dans les centres d’éducation ou ils sont formés à devenir l’élite politique et militaire de la nation. La famille restante demeure elle dans sa caste originelle, nimbée de la fierté d'avoir engendré un être désormais destiné à lui être supérieur en glorifiant le blason familial. La nation Kil se compose en différents niveaux de castes, déterminé par un affixe venant s'apposer au patronyme. Ainsi, le poste ultime de protecteur de la nation octroie à son détenteur l'affixe honorifique "Hyar", qui signifie à la fois "patrie" et "chef". Chaque caste occupe ainsi une portion du territoire mondial mais seule les castes les plus élevées possèdent le droit de résider dans la Ceinture, large bande territoriale située tout autour du globe et possédant un climat tempéré ainsi qu'un sol fertile. Au cours de l’Histoire, les castes secondaires ont maintes fois tenté de contester le pouvoir en place, mais l’élite politique et militaire triée sur le volet depuis l'enfance à toujours su faire montre de sa supériorité sur les champs de bataille. Fin de l'archive.. D'autres entrées sont en cours de chargement.. Erreur... Mémoire encombrée.. Tentative de libération d'espace mémoire.. Tentative échouée Palier technologique insuffisant. Mise en veille jusqu'à mise à jour ultérieure. *Archive corrompue
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Cdt. Maghyar
Respect diplomatique : 141
07/10/1017 ETU 02:02 |
Message édité -
Score : 6
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Tiens donc, il semblerait que l'archive de l'Assemblée soit une nouvelle fois décidée à vous signaler une mise à jour de son interface. Voyez donc cela... Important : Palier technologique atteint... Installation requise de la nouvelle empreinte mémoire... Veuillez patienter.. Installation en cours... Installation terminée... Espace mémoriel augmenté.. Téléchargement des nouvelles entrées situées dans la file d'attente... Téléchargement terminé... Civilisation Kil, nombre d'entrée : 2 Lancement de la nouvelle archive _La faune de la planète mère des Kil comprend de nombreuses espèces animales et végétales. La nomenclature communément admise est la célèbre interface conçue par la zoo-biologiste Josepha EgerTanhs, issue des castes moyenne des territoire du sud des Monts Pointus. Josepha fut la première de sa discipline à rapporter une étude fournie sur le Hora Phagus Josephem vivant dans ces montagnes. Hora Phagus Josephem, ou chronophage, est un parasite mesurant 20 centimètres de long qui prend la forme d'une tubulure chitineuse et brune parcourue de fines pattes en crochets. Le cycle de vie d'un chronophage est résolument lié a son hôte, l'animal étant tout au long de sa vie en recherche d'un parasite a occuper. La méthode du chronophage est simple : sa couleur naturelle fait office de camouflage au sein des nombreux buissons poussant sur les bords des Mont Pointus, qui sont les lieux de reproductions de l’espèce. L'hôte traversant les buissons est agrippé par le parasite, qui vient s'accrocher au corps, se faisant sans doute passer pour une brindille. Hora Phagus Josephem remonte alors le long du corps, son poids étant imperceptible pour l'hôte, jusqu’à atteindre l'un des canaux nerveux du futur parasité. C'est alors que le chronophage entre en action : utilisant un dard rétractile situé à l’extrémité de son corps, il vient se planter dans le système nerveux de l’hôte, infectant son ADN d'un virus venant modifier son génotype. S'ensuit une rapide détérioration des cellules composant l'hôte, amorçant un vieillissement accéléré du patient. Affaibli par l'âge, l'hôte aux déplacement désormais réduits demeure dans l'aire de reproduction des chronophage, permettant aux larves cannibales de disposer d'une réserve de nourriture pour amorcer leur évolution. Hora Phagus Josephem développe une résistance étonnante aux insecticides et ce faisant, les Kil n'ont jamais pu réellement investir les territoires avoisinant les Monts Pointus : il est régulièrement fait état de jeunes bergers partis en saison dans les montagnes et retrouvés morts, à moitié dévorés, le visage et le corps transformé en l’état de vieillard, au retour des pluies, trois mois plus tard. Josepha EgerTahns obtint le prix d'excellence de l'Académie des Sciences Naturelles, à titre posthume toutefois : elle mourut ridée et rongée par l'arthrose, à l'âge de 26 ans._ Erreur mémoire... Palier technologique insuffisant pour effectuer la poursuite du téléchargement... Mise en veille jusqu’à mise à jour ultérieure.
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Cdt. Maghyar
Respect diplomatique : 141
26/10/1017 ETU 21:58 |
Score : 3
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Ding ! Palier technologique franchi... De nouvelles informations sont disponibles... Téléchargement en cours... Archive Kil... Téléchargement termin. Archive Kil : 3 Initialisation de l'archive... ******************************************************* Ce n’était une bataille, mais un véritable massacre. Plaine de Thalus, 3 ans avant la singularité spatiale SOLDAT A LA CAMERA, voix seulement : Je veux filmer ça, pour que l'histoire retienne. Se souvenir, c'est important. L'objectif cadre maladroitement un vieil homme assis sur un rocher. La fatigue lui donne un âge pluriséculaire. Il fixe le sol, ou plutôt la ligne de cadavres, qui se trouve devant lui. SOLDAT A LA CAMERA : Commandant Sahad ? SAHAD : Ces hommes, ils avaient des familles. Et ces raclures de la Ceinture, ils.. Ils.. SOLDAT A LA CAMERA : Commandant, ces hommes sont morts en se battant pour une cause qu'ils pensaient juste. Ils ont cru en vous. SAHAD : ET POUR QUEL RESULTAT ? La voix résonne dans la plaine, on entend des oiseaux s'envoler, probablement effrayés. SAHAD, ramassant un fusil au sol : Seigneur de la chasse, puisses tu emmener ces valeureux dans les terres éternelles qui t'appartiennent. Blidem foe Shurath. SOLDAT A LA CAMERA : Blidem foe Shurath. SAHAD : Les forces du Nord vont nous rejoindre dans deux jours. Si j'en crois leurs blessures, nos hommes ont été torturés. Nous pouvons craindre que la Ceinture se prépare à encaisser le front Nord. Des nouvelles des demi-castes ? HOMME A LA CAMERA : Leur dernière transmission vient de tomber : la Ceinture semble au courant pour les bastions, et compte envoyer des troupes fraîches pour nettoyer Rhinkel et Mod. J'ordonne à nos hommes de battre en retraite ? SAHAD, déterminé : Negatif, nous devons laisser Rhinkel et Mod se débrouiller : ils auront pour devoir d'occuper ces troupes pendant que nous concentrons nos efforts sur le ralliement des forces rebelles avec les faction du Nord. HOMME A LA CAMERA : Commandant... Les bastions, ils vont être encerclés... Sahad fait un pas en direction de l'homme à la camera et balaie violemment l'objectif qui après un vol plané s'abat lourdement au sol. La lentille se fend et pointe les deux homme qui se font désormais face. SAHAD : Et c'est exactement ce que je nous voulons. Le sacrifice des bastions va nous donner le temps de préparer nos troupes pour l'assaut final. Ils ne seront pas oubliés. Maintenant, TROUPE LONGINUS, EN ROUTE ! Alors que Sahad et l'officier quittent le champ de la caméra, on entend le grondement sourd d'une troupe en marche. La séquence se termine tandis qu'une centaine d'homme aux couleurs de la rébellion franchissent le cadre pour en disparaître aussitôt. Un char d'assaut avance sur l'image, qui se coupe alors que la roue de celui-ci écrase la caméra. Mémoire saturée... Palier technologique insuffisant pour la poursuite de l'archive... En attente de mise à jour...
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Cdt. Maghyar
Respect diplomatique : 141
28/11/1017 ETU 22:02 |
Score : 2
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Les hommes vivent et meurent sous les soleils de Corruption et, toujours fidèle, la litanie des paliers technologiques vient vous sortir de la torpeur afin d'abreuver une fois encore votre envie d'en apprendre plus sur cette étrange civilisation qu'est le peuple Kil. Une nouvelle vérité sur le peuple Kil vient d’être débloquée suite au franchissement d'un nouveau palier technologique. Scan de l'archive numéro 4... Section arts et culture Kil, lecture de l'archive... La reprise de la capitale ceinturienne par les forces unies du Nord et du Sud amorça un grand mouvement de fête au sein du peuple, mouvement qui se suivit d'une renaissance marquante dans les domaines des arts et de la culture. Les chants de guerre cédèrent leur place aux chants de liesse, et bientôt les compositeurs se penchèrent avec un regard tantôt romantique, tantôt philosophique, sur les faits de guerre qui déjà commençaient a glisser dans les halls glorieux de la légende. Voici un extrait d'un chant populaire composé par le lyriciste Althus NagHora. Mon âme hantée pleure les fleurs de poison, D'un champs ravagé par les guerres algides, Amarante n'est plus et ma peur prend le nom D'un tyran de douleur à la face placide. L'œil d'Orient crie "Horreur !". Le monde n'entend pas Le monde l'ignore, ce monde si joli Embrassé d'un parfum aux effluves de trépas Le tyran foule alors du pied l'Hyperbolie. Blidem foe shurath, sous le cri des enfants La mort est l'amante, sous l'oeil du veilleur Blidem foe shurath, alors revient le temps De ces peines béantes dont le temps fait malheur Jour noir d'Eucrate, brûle la Mer Norte Connaissant lors le feu, résonances amères Un jour à la sienne l'on frappe à la porte Et le monde découvre le souffle du fer L'Orient crie toujours, et le monde l'entend Marqué désormais dans sa chair moins fière Du pays du glède l'on entend peu pourtant Les suppliques étouffées par les oiseaux de fer Blidem foe shurath, sous le cri des enfants La mort est l'amante, sous l'oeil du veilleur Blidem foe shurath, alors revient le temps De ces peines béantes dont le temps fait malheur Le tyran continue son chemin, sa criée Retentit encor dans les cœurs moins hardis Que les étoiles jugent de son arrivée Et bannissent enfin ce prince décati.
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Cdt. Maghyar
Respect diplomatique : 141
27/12/1017 ETU 02:18 |
Score : 1
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Vidage cache mémoire, réagencement des données, paramétrage en cours. Les données sont agencées dans un ordre érratique.... Nouvelle archive, ordre rétabli. Archive Numero 1, lancement... Les anciennes légendes Gilth (caste du Sud connue pour leurs traditions chamaniques) racontent que Killhyar naquit de l'Etincelle du plus grand combat du Seigneur de la Chasse. Celui-ci traquait alors Hurgendir, la Bête Ombrageuse mangeuse de lumière. Dès sa naissance venue du Vide, Hurgendir avait dévoré tant et tant de mondes que les étoiles s'inclinaient face à elle et réduisaient d'elle-même leur radiance, de peur d’être dévorées à leur tour. L'Univers n’était alors que froid, peur et chaos primaire. C'est alors que le Seigneur de la Chasse naquit de l'essence même de la peur et du froid, portant à son coté Solfer, la lance qui ne manquait jamais sa cible. Le Seigneur de la Chasse, dont le nom est aujourd'hui oublié de tous mais dont l'opiniatreté demeure, était né avec une volonté inflexible, et lorsqu'il vit Hurgendir dévorer les étoiles, il compris qu'il devait stopper la bête. Le Seigneur de la Chasse épia la bête durant mille fois mille ans, et apprit tout ce qu'il pouvait savoir des habitudes d'Hurgendir : la bête au départ dévorait tant de lumière et de chaleur que la vie ne pouvait se répandre dans le vide. Le Seigneur de la Chasse récupéra alors deux jeunes étoiles jumelles, Haleg et Thalus, et leur permit produire la lumière nécessaire afin de créer la vie dans leur giron. La chaleur retrouvée, il ne restait que la peur dans le vide céleste. La peur empêchait encore à la vie de naître, car sitôt l’étincelle de vie conçue sous la lumière des soleils jumeaux, que celle ci se recroquevillait sous la menace cosmique d'Hurgendir. Le Seigneur de la Chasse, né de la peur et du froid et immunisé contre elles, s'empara alors de Solfer et la lança dans le vide. La lance cosmique voyagea mille fois mille ans avant d'atteindre sa cible. Mais le Seigneur de la Chasse éprouvait alors un sentiment nouveau dans le Cosmos : inquiet du sort de Haleg et Thalus, il éprouvait une peur qui n’était pas celle générée par la faim d'Hurgendir. Cette peur était l'Amour d'un père pour ses enfants. Solfer ne manqua pas sa cible, et le fracas de la lance contre l'épaisse carapace de la Bête Ombrageuse mangeuse de lumière résonna pendant mille fois mille ans. Mais le lancer empreint d’inquiétude du Seigneur de la Chasse fit que le coup ne fut pas mortel. La carapace d'Hurgendir se fissura légèrement contre la Solfer, laissant apparaître le vide de son être, et un éclat jaillit de cette violente rencontre. L'éclat vola dans l'espace durant mille fois mille ans, et atteignit le territoire d'Haleg et Thalus. Les deux étoiles jumelles trouvèrent l'éclat et décidèrent par jeu de le modeler à l'image des étoiles. Mais le vide et la faim dévorante d'Hurgendir coulaient dans l'éclat et bientôt les deux astres se disputèrent la légitimité de celui-ci. Les légendes se croisent et se décroisent à cet instant, et certains disent qu'Haleg et Thalus se brouillèrent et se séparèrent pour trois éternités. D'autre légendes, plus sombre, prétendent que l'un des jumeaux connut une fin funeste suite au conflit qui s'ensuivit. L'histoire reprend alors qu'à la fin, il ne resta que Thalus comme maître de l'éclat. Il décida de modeler le fragment d'Hurgendir en un joyau, le Kill, et baptisa celui ci le Kill d'Hurgendir, ou Killhyar en langue-monde. Thalus décida de veiller sur Killhyar durant l'absence du Seigneur de la Chasse, conscient qu'un jour Hurgendir reviendrait récupérer le fragment de son être qui lui avait été dérobé. L'histoire fut transmise aux enfant de Thalus, et les premiers hommes, sortis de la terre quand le froid et la peur s'évanouirent de l'Histoire, transmirent à leurs enfant également l’héritage de Thalus et du Seigneur de la Chasse. Certains choisirent d'honorer Thalus en preservant la chaleur et la vie, d'autres choisirent de suivre la voie de la Chasse en préparation du retour de la Bête Ombrageuse. C'est ainsi que naquirent les deux premières castes des héritiers du joyau d'Hurgendir, celle de la vie, celle de la chasse : Le peuple Kil était né.
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