- OOOOPPPSSSS !!!

Jack venait de voir l’information sur le tableau de bord...

La petite garce l’avait fait ! La gamine... Quinze ans peut-être... D’une beauté renversante, un corps à devenir fou. Taquine, intelligente, rusée, marrante quoi... Jack avait voulu l’impressionner totalement pour enfin parvenir à ses fins. Lors de la visite privée de la salle de commande du vaisseau-maître, il était allé jusqu’à se vanter de pouvoir contrôler le destin du secteur entier depuis peu, lui montrant comment il pouvait, d’un geste, ouvrir le secteur... Et il avait eu la belle farouche, la jeune vierge encore, mais si douée, si gourmande...

Deux heures d’extase répétée, Jack s’était assoupi...

L’irréversible était fait. Jack avait la bouche bée, son regard passant de la belle jeune fille au bête tableau de bord.

La gamine rigolait à gorge déployée, c’était le cas de le dire car elle était nue.

Elle fit : « Hop, et encore une ouverture ! Hmmm ! »

Lui fit : « Mordi ! Corneguidouille... Sacrebleu !!! Ventre saint-gris... Nom d'une pipe ! Jarnicoton... Ha bigre, bougre, diantre, fichtre et foutre !!!! »

Il lui aurait fallu discuter avec ses co-sectoriels, avec la galaxie... Mais Jack était déjà dans un autre univers, matant les fesses de la petite, qui s’en aperçut...

Sur Rax-lack, tous s’affolait, militaire, scientifique, civils, tous se posait une question... qui ? Quelle idiot aurait pu faire ça ? La réponse se trouvait là, a l’assemblé galactique... Que fait désormais... Dans ces heures de doutes, le président Les Aerles, apparu en holo devant tous son peuples, devant tous les colons, tous les soldats, l'heure était grave... cela se lisait sur son visage.

Il s'arrêta quelques secondes, se retournant, puis regarda a nouveau son peuple.

Le Président Syrann était affairé lorsqu’Iwo débarqua en trombe dans son bureau. La porte n’avait pas fini de s’ouvrir que déjà une alarme retentissante résonnait dans tout le Palais Présidentiel.

-PREZZZZZ !!!! Le secteur a été ouvert !!

Syrann n’en revenait pas. L’ouverture était bien trop en avance. Personne n’avait même commencé à débattre de celle-ci dans le Secteur 3.

Après un instant de stupéfaction, il se leva et se dirigea vers la salle de Communication avec l’assemblé.

-J’aurai préféré des revendications au lieu de ça... Vous n’allez pas aimer… se désola Iwo alors que Syrann rentrait dans la salle.

Branchez moi immédiatement ! lâcha le Président aux techniciens.

Le ton était sec. Très éloigné de celui habituellement calme et cordial du Président. Les techniciens comprirent immédiatement qu’il y avait une situation de crise.

******

Bordel de merde, c’est une blague ? Fut la première réaction du Président, prouvant si besoin était que son vocabulaire pouvait lui aussi être un peu fleuri à l’occasion.

Jack-John Rackham, vous n’allez tout de même pas justifier une ouverture surprise et unilatéral du Secteur pour … juste pour… Syrann en perdu la voix.

Syrann s’arrêta une seconde, se pinça l’arête du nez en soufflant puis repris. Un peu plus maître de lui-même.

Commandant, je ne vais pas débattre ici de ce qui aurait dû être fait, ou non. De toute façon, la raison de cette ouverture est au-delà du compréhensible. Et quand bien même cette raison aurait un fondement plus… tolérable ou rationnel, je critiquerais toujours cette décision. Je vais donc vous laissez vous amusez pour le moment, mais il faudra sans aucun doute répondre à un moment où a un autre de cette ouverture unilatéral devant les autres Commandants du Secteur 3.

Syrann fit demi-tour et s’apprêtait à cesser la transmission pour aller s’occuper de la crise sur Pasroe et dans le reste de la République, mais juste avant de se déconnecter il se retourna et conclu.

Profitez de votre amie autant que vous pouvez. Et je vous souhaite qu’elle en vaille la peine. Tous les Commandant du Secteur 3 ne partage pas forcément notre haine inconditionnelle du conflit armé.

Et la communication fut brutalement couper.

Si les scientifiques de la Famille n'ont toujours pas sur régler la transmission des hologrammes, ils ont par contre développer une tech' de transmission olfactive et là, putain, ça sent la blanche veuve à cinq kilomètres à la ronde.