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Cdte. Zaida Stalazar
Respect diplomatique : 117 ![]() 24/12/1017 ETU 20:10 |
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Il peut être intéressant d'avoir lu le Rp "Astore" avant de lire celui-là : http://www.apocalypsis.org/assemblee/viewtopic?c_topic=12473&c_forum_page=2 D'immenses braseros posés sur des bases pyramidales avaient étés installés le long de l'avenue de la Victoire, renommée ainsi à la fin de la guerre civile. Les bâtiments adjacents étaient drapés d'étendards militaires et civiles et une foule de garde d'honneur encadraient la route, tant pour ajouter au décors cérémoniel que pour empêcher l'épaisse foule silencieuse de déborder des trottoirs. La population civile avait envahie la ville à l'annonce des obsèques. Des millions de personnes s'étaient déplacées depuis toute la république pour assister à l'enterrement du président et général victorieux Soïl Horner. Il neigeait sur toute la ville, les flammes des flambeaux et la concentration de personne avaient cependant empêché la formation d'un tapis uniforme et au final, chacun se retrouvait à patauger dans une piscine de neige fondue. Pour ne rien arranger, un vent froid s'était levé. Pourtant les gens restaient là, muet ou très silencieux, à observer la procession funéraire. Le cercueil auto-porté était surmonté d'un drapeau sur lequel reposait le képi du général ainsi que son sabre. Le tout était encadré de vétérans de la grande guerre, vêtus d'uniformes d'époques, et suivis de soldats portant des flambeaux. Ils marchaient en ordre, silencieux comme le monument de Manhheim où allait bientôt être enterré le défunt. La marche funèbre prit fin une fois au sein du tombeau. Il y eut une cérémonie publique, tenue sur la place servant de parvis au monument. La Chancelière y fit un discours exprimant en termes brefs le parcours héroïque de Soïl Horner, l'idée d'Astore qu'il avait défendu et, bien évidemment, l'avenir de la république. Elle n'annonça pas encore qu'elle ne comptait pas organiser de nouvelles élections, mais l'information avait déjà fuitée à travers la population civile qui semblait l'avoir acceptée sans grand émoi. Cette première cérémonie terminée, les proches du général ainsi que quelques membres important de l'armée et du parti National-progressiste purent entrer au sein du monument, qui prenait la forme d'une forteresse en étoile de l'âge industriel. Là n'y eut pas de discours. On mit le corps en terre, au centre de la tombe des deux autres héros de la guerre puis quelques amis du défunt (parmi lesquels son ancien aide de camp et d'autres vétéran) vinrent jeter des fleurs sur le cercueil. Ceux qui le connaissaient bien dirent quelques mots et les officiels se dispersèrent à leur rythme. Une sensation très étrange d'incertitude pesait désormais sur tout le territoire de l'O.N.A.C.C : Jusque-là, le programme de la Chancelière avait été mesuré. Mais maintenant, non-contente d'avoir le gouvernement et le parlement, elle était surtout la figure d'autorité suprême du pays. Pour une grande partie de la population, c'était une excellente nouvelle. Mais il y en avait quelques-uns qui, loin de trouver la nouvelle "excellente", envisageaient plutôt de prendre les armes et le maquis. La seule chose qui était sûre, c'était qu'il y allait avoir quelques changements. Des changements annoncés, certes, et de longue date, mais des changements tout de même. L'O.N.A.C.C allait enfin gouter au modèle politique de ses dirigeants Nationaux-Progressistes.
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