Réalité...irréalité ?

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Cdte. Ariana Respect diplomatique : 131 28/01/1018 ETU 19:07	Score : 4 Détails 0 : orthographe insuffisante 0 : présentation bâclée 0 : hors sujet 0 : hors role play 0 : message insultant efforts visibles : 0 message adapté : 0 message remarquable : 0 humour décapant : 0 role play intéressant : 4 "Mon cœur...oui...c'est un cœur...le mien ? Il semblerait...je suis en train de penser, c'est que je dois être vivante, enfin je crois...c'est donc bien mon cours...qu'il est calme, tranquille...mes bras bougent...mes pieds aussi...un oeil...bien, l'autre...bien aussi...Ou suis-je ? Il n'y a l'air d'y avoir personne ici..." Ariana pensait ceci tandis qu'elle se trouvait sur la table de dé-cryogénisation. Cela faisait des années qu'elle était endormie, sans qu'elle est conscience du temps passé. Instinctivement, elle s'assit, et regarda sur le côté de la table et y vit la date. Écarquillant les yeux, elle fut également surprise lorsque la machine à son côté s'emballa. Elle regarda et y vit sa pulsation s'accélérer. Se reprenant, elle ferma les yeux et se calma. Puis, les rouvrant, elle regarda autour d'elle. Elle se trouvait dans une grande salle blanche avec une porte, son lit et la machine seule à son côté. Se regardant, elle enleva les fils et débrancha la machine. Puis, elle se leva, et marcha pieds nus jusqu'à la porte. L'ouvrant, elle se sentit soulagée, elle qui avait peur d'être emprisonnée. Son esprit se mit en route directement, à l’affût du moindre bruit, du moindre souffle, du moindre chuchotement. Elle marcha vers ce qui lui semblait être la sortie, selon les indications murales. "Sûrement un hôpital, mais carrément spartiate celui-là. Ou suis-je donc ? Sûrement pas à Libération." Elle continua de marcher jusqu'à entendre des voix. S'avançant, elle s'arrêta à un coin et regarda discrètement. Elle vit une porte entrouverte, avec deux personnes qui discutaient dans son encadrement. "Non mais franchement, tu pourrais reconnaître ça tout de même ! Le gouvernement essaye de nous entuber, pour l'instant un leem, et ensuite quoi ? La moitié de la fortune comme l'autre dingo ? Ouvre les yeux" "Ça n'a rien à voir et tu le sais bien, un leem pour prendre cette fichue capitale, c'est tout de même pas trop demander." "Et l'indépendance des peuples tu en dis quoi ? Ce n'est pas une incursion dans la volonté de se gouverneur eux-mêmes des peuples non ? Tu aurais dû prendre des cours de géopolitiques mon vieux, ça te dépasse." "Et toi, tu aurais peut-être dû mieux les écouter je pense" Tandis qu'elle écoutait, se demandant de quoi ils parlaient, une main vint se plaquer sur sa bouche et elle-même se sentit collée contre le corps de quelqu'un, sans pouvoir le voir.
Cdte. Ariana Respect diplomatique : 131 01/02/1018 ETU 16:52	Score : 3 Détails 0 : orthographe insuffisante 0 : présentation bâclée 0 : hors sujet 0 : hors role play 0 : message insultant efforts visibles : 0 message adapté : 0 message remarquable : 0 humour décapant : 0 role play intéressant : 3 **Un mois plus tard** Assise en tailleur sur la pierre de la destinée, elle était en attente, les yeux fermés. Elle se trouvait sur la falaise au centre de deux autres pierres. Derrière elle, une porte d'acier menait au complexe politique de la cité. La porte s'ouvrit et un homme entra. Il s'assit en tailleur sur la pierre à la gauche d'Ariana et resta là en silence, regardant le paysage. Ariana ouvrit les yeux et, le regardant, lui dit : "Quelles nouvelles de la capitale ?" L'homme répondit : "Excellente madame, les insurgés tiennent bon, et prennent du terrain, menaçant déjà le palais. Nous avons reçu une demande du roi." Ce faisant, il tendit un rouleau à Ariana qui le prit, le déroula et le lut. Une fois fini, elle regarda de nouveau l'homme qui reprit : "Nous avons deux possibilités. Soit nous refusons et attendons avec le risque que les insurgés perdent, ou alors que les insurgés nous donnent le pouvoir, avec le risque de stabilité que cela inclut. Soit nous acceptons, mais cela nous placerait dans une situation difficile face au peuple, qui se croirait presque trahit." Ariana acquiesça et répondit : "Attendons, donnons aux responsables le rouleau, demandez-leur de dire qu'ils l'ont intercepté, et j'irai, et refuserai devant eux, en leur promettant des élections." L'homme sourit et reprit : "Nul n'y verra rien ma dame, je mettrai dans la confidence le général Verinus junior des insurgés, il vous est loyal, il ne dira rien." Ariana le remercia et l'homme repartit d'où il était venu.
Cdte. Ariana Respect diplomatique : 131 05/02/1018 ETU 09:04	Score : 2 Détails 0 : orthographe insuffisante 0 : présentation bâclée 0 : hors sujet 0 : hors role play 0 : message insultant efforts visibles : 0 message adapté : 0 message remarquable : 0 humour décapant : 0 role play intéressant : 2 La rébellion, les insurgés, les traîtres, ceux-là même avaient vécu une armée entraînée, équipée, et glorifiée des nombreux combats contre les Brigands. Et dorénavant, Ariana attendait avec quelques personnes de son entourage le dévoilement des résultats des élections au poste de représentante. Le peuple avait déjà voté son accession ad infinitam au poste de gouverneur de la province. Les résultats tombèrent. Au premier tour, Ariana comptabilisait près de 69% des voix. La joie s'exprima dans le cercle restreint, excepté pour Ariana qui sourit sans s'exprimer. Se retournant, elle leur dit : "Ce n'est que la première phase, ne l'oubliez pas, elle s'est bien déroulée, mais le plus difficile reste à venir." Les autres se calmèrent, et le général Verinus junior vint près d'elle et lui dit : "L'armée sera avec nous madame, j'en fais le serment." Ariana lui répondit : "C'est presque là le problème, mais c'est déjà pas si mal." Lui souriant, elle ouvrit les battants des portes-fenêtres et sortit sur le balcon face à l'immense foule qui l'attendait. Derrière elle, dans l'ombre, se tenait un homme à capuche.

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