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Cdte. Asara
Respect diplomatique : 60 ![]() 03/04/1018 ETU 17:21 ![]() |
Score : 7
Détails
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(RP solo) Petite musique d'ambiance - Papa... c'est quoi le cosmos ? La voix d'une jeune fille résonnait alors dans la petite pièce, bien qu'elle fut luxueuse, le spectacle qu'elle donnait à voir n'était autre qu'un père caressant les cheveux blancs de sa fille de sept ans qui, assise sur ses genoux, le regardait de ses yeux ronds et brillants d'un bleu impeccable. - Hm... C'est une chose bien difficile à définir, jeune demoiselle. Pourquoi cette question ? Lui répondit-il, en souriant. Elle le regarda un moment avec des yeux surpris, certainement étonnée que son père n'ait pas réponse à tous les questionnements que l'on pouvait se poser en percevant l'immensité de l'univers. La jeune fille semblait chercher ses mots quelques secondes. - J'ai vu un très vieux livre dans la bibiothèque. Ça parlait de cosmos, de lumière et de... de... elle réfléchit un moment, avant d'enfin mettre la main sur le terme qu'elle recherchait, de trou noir ! S'exclama-t-elle victorieusement. C'était au tour du père d'être étonné, mais il afficha par la suite un simple sourire. - On dit "bibliothèque", jeune fille. Et non "bibiothèque", dit-il en souriant, avant de poursuivre sur la question que lui posait la petite. Le Cosmos... c'est... un peu comme une famille. Un peu comme le sang qui coule en nous, mais d'une manière plus... plus abstraite. Nous sommes tous reliés au Cosmos d'une manière ou une autre. L'homme posa son regard sur un livre, posé sur un guéridon, prés de la cheminée qui lui faisait face. C'est une façon de pouvoir se dire que nous sommes tous frères et sœurs dans notre essence. Nous faisons tous partis d'un Tout unique, nous en sommes la lumière, la matière, la matière noire, ou bien les trous noirs. Le cosmos est une sorte d'entité collective, qui s'incarne dans les galaxies elles-mêmes, et en fait des êtres abstraits dont nous sommes en quelque sorte les enfants, reliés à elle par un lien invisible. Et de par ce lien à la galaxie, nous sommes liés à l'univers tout entier. Depuis longtemps, déjà, le père ne s'adressait plus véritablement à sa fille. C'était à lui-même, en réalité, que s'adressait cet exposé. Assis dans son fauteuil, il contemplait l'incroyable luminescence des flammes, dans le creux de la cheminée, et qui lui faisait doucement pensé au firmament galactique. - Nous ne venons pas d'ici. Nous venons d'une autre galaxie, mais notre lien n'est pas rompu pour autant. Paradoxe nous offre une nouvelle union. Mais nous n'oublions pas notre passé. Notre ancêtre et ses descendants y croyaient. J'y crois, et tu y croiras. Souviens-toi de ces mots, car ils font partie de notre histoire, et celle de notre famille : je suis la Galaxie, je suis Réd-... Asara ouvrit alors les yeux, réveillée par la chaleur d'une couette trop épaisse qu'elle dégagea d'un mouvement lent. Vêtue d'une simple robe de nuit, blanche, l'une de celles qu'elle affectionnait particulièrement, elle se redressa dans son lit, venant éponger son front de son poignet. La chambre était obscure, mais la lumière des deux lunes d'Ardénam venait illuminer les nombreuses dorures ci et là. La jeune femme se laissa glisser jusqu'au rebord du lit, abandonnant ses fines jambes dans le vide qui la séparait d'un épais et luxueux tapis recouvrant le sol, et qu'elle vint vite retrouver de ses pieds en poussant un léger soupir. Elle profita un moment de la douceur satinée de la fourrure qui s'offrait à elle puis vint se mettre debout, cherchant quelques secondes ses pantoufles. La jeune Impératrice s'approcha d'une porte, à l'autre bout de la chambre, contre laquelle elle posa la main droite, puis le front, fermant les yeux. Sur sa gauche, un meuble en bois comportant divers tiroirs attira son attention. Elle vint ouvrir l'un d'eux, et y engouffra sa main gauche, empoignant une clé. L'observant un moment, dans une langueur troublée, la clé trouva rapidement l'endroit où elle devait être : la serrure de la porte qui s'ouvrit sur un bureau recouvert d'une épaisse couche de poussière. C'était le bureau de Faustus Ardanius, au mobilier commun, sans aucune exubérance d'aucune sorte. Il y avait là de très nombreux livres, mais une bibliothèque en particulier semblait l'attirer comme un aimant. Une épaisse armoire vitrée laissant apparaître un unique livre. Elle ouvrit le meuble, puis observa longuement la couverture sobre de l'ouvrage. Elle l'ouvrit à son tour, passant par la suite des heures et des heures à le lire. A lire ce livre que son père lui avait interdit de lire. Après lui avoir parlé du cosmos, à la veille de son septième anniversaire, il avait fermé à double tour la salle renfermant tous les précieux textes. Mais ce livre, il l'avait toujours eu sur lui, jusqu'à sa mort. Le titre du livre était à la fois simple, et à la fois complexe. "Quasar".
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