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> L'essor de l'abétissement
Pages : 1
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Cdt. La Kabbale
Respect diplomatique : 87 
12/04/1018 ETU 20:51 
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Message édité -
Score : 9
Détails
Il était un temps où la communication n'existait qu'à courte distance, qu'il n'était nul vaisseau de transport et que les armes les plus puissantes étaient des assemblements de troncs et de mécanismes de bois. Alors que les migrations se faisaient à pied et, pour les plus riches, à dos d'animal, prospérait l'Empire de Naburimbel, si grand que la légende disait que ce n'étaient pas les envahisseurs mais la mer qui encerclait ses habitants. Le commerce y était florissant et les marchands traversaient montagnes et plaines pour se rendre en sa capitale, Naburimb, pour y faire le troc de leur marchandises. On y trouvait des épices par milliers, fils de qualité, étoffes d'or, pierres luminescentes, orfèvrerie, bêtes de sommes, chaleur et luxure... Dans la cité les plantes grimpantes couraient le long des murailles et grimpaient aux maisons pour y offrir un air frais et l'impression que la cité avait été bâtie par la grâce sylvestre. Au milieu de la cité se trouvait le Temple de Naburimbel qui était, à sa dernière heure, la demeure de l'Empereur Astabatthêt et de la Déesse-mère. Enracinée dans les souterrains du Temple, elle veillait au bon déroulement de la vie et chaponnait les pèlerins qui quêtaient son savoir infini et la source de sa sagesse. La stratégie était à Astabatthêt ce que le spiritualisme était à la Déesse, fin stratège militaire et politicien, il était souvent dit que l'Empereur dirigeait son fief d'une main et buvait du vin de l'autre. Le jour il agissait au vu et au su de tous tandis que la nuit il naviguait dans les intrigues des classes aisées en nouant alliances et pactes commerciaux aux quatre coins de l'Empire pour le garder unifié. Astabatthêt n'avait qu'un défaut majeur qui était son entêtement. Ainsi, quand on lui fit part de la volonté du peuple de Servölappel, connus pour n'être que des rustres vivant d'eau fraîche, de Sembé et de leur croyances exagérées, de faire élire un des leurs à la Commission des Marchés et du Commerce, celui-ci soutint que nul barbare ne viendrait souiller quelque drap de son Empire. Évoluant avec grâce dans les sphères luxueuses, il nourrissait un mépris à l'égard de tout ce qui était pauvre et ne voyait que leur qualité de mendiant. Les demandes se réitérèrent de trop nombreuses fois et un jour à l'aube, camouflés par le voile épais de la brume matinale qui s'élevait du Fleuve, Servölappel envahit Naburimbel. Flanqués des dieux Kurdaitcha et Redervaia, guerriers et prêtresses entrancés plantèrent flammes et ténèbres dans la terre de Naburimbel. Il ne suffit que de quatre jours pour que l'Empire, prospère et indéfait, ne s'étouffe dans son propre sang et se disloque en cinq nations : Servölappel, Naburimbel, Evadinn, Kolknut et Scquil. Plusieurs milliers d'années plus tard, il ne persistait de Naburimbel qu'une vaste pleine, aussi aride que les ergs, qui s'étendait au delà de la ligne d'horizon ainsi que sa capitale, ensevelie sous une marée verte. Après sa conquête par Servölappel, le Temple a été protégé et isolé de par la présence de la Déesse-mère, perpétuant sa fonction de lieu de pèlerinage mais la cité alentour a été abandonnée. Après l'annonce de la mort du Dieu Aioniótès, il incombait à Ressaïa d'en tenir informée la Déesse-mère. Quelques jours plus tôt, la prêtresse avait dérangé la divinité qui, alertée par ce présage de mauvaise augure, avait tenté de réunir un Triumvirat de Dieux aussi anciens que le Temps lui-même. Après avoir dévalé les escaliers et manqué de glisser sur l'une d'elles en essayant d'aller plus vite, elle finit par atteindre la Source qui coulait sous le Temple et sentit l'odeur de la mort qui planait dans l'air. Quelque chose de terrible s'était produit et elle accourut jusqu'à la Déesse-mère pour constater sa mort. Tout autour du cadavre brûlaient des glyphes et le chant spirituel qu'il s'élevait ne laissait aucun doute quant à la nature de l'évènement. Des initiés s'étaient ici rassemblés pour chanter le Cantique de la Mort, dernière offrande à la Déesse-mère. Une initiée posa sa main sur l'épaule de Ressaïa et l'invita à la suivre dans un alcôve où toutes deux pourraient discuter sans courir de risque de se faire interrompre. L'initiée, nommée Ténève, s'adossa contre une paroi et expliqua à la prêtresse que la dernière pensée de la Déesse-mère s'adressait à elle. Grandie depuis son plus jeune âge dans l'Optique de servir la Déesse-mère, Ténève n'avait désormais d'autre choix que de quitter le Temple de Naburimbel et de se créer une nouvelle Existence. Malgré le sillage laissé par un torrent de larmes, l'initiée réussissait à ne pas laisser briser sa voix et délivra le message qui était adressé à Ressaïa. « Après tous les mots écrits ici, les pavés laissés auparavant, la hanse infernale n'ouïra nulle parole ici prononcée. Trop long est le message qu'il m'incombe de te délivrer ainsi dois-je abréger, jadis je n'étais guère différente de toi et ici ma tombe ai-je fondé. Aioniótès était ma passion, ma brûlure, mon Existence et malheur est celui que je n'ai pu me résoudre à l'occir car ainsi me revenait-il de damner mon histoire. Femme un jour j'ai été et Déesse un jour tu seras, si la mort point ne t'emporte d'ici là. » Lentement, la compréhension se profilait sur le visage de la prêtresse et tandis qu'elle commençait à saisir les implications de la Cérémonie de l'Existence. Ténève fit courbette et s'excusa d'avoir dû accomplir ce qu'il lui avait été demandé. À l'instant où Ressaïa lui accordait son pardon, l'initiée lui planta une dague sous les côtes. Elle s'éclipsa aussitôt dans les ténèbres et le bruit de ses pieds qui s'écrasaient dans la Source à un rythme effréné s'éloignait rapidement. Le message avait été délivré et la prêtresse en comprenait désormais tout son sens, elle ne put qu'esquisser un sourire. Si elle survivait à l'ordalie qui lui était imposée, elle s'en relèverait plus forte et guiderait la Kabbale à la prospérité. Le peuple de Servölappel s'éteindrait par delà les étoiles qu'il connaissait et y prospérerait même. Son corps inerte s'effondra dans la Source. ### Le lendemain Pas moyen de joindre Ressaïa. Lokoganoth perdait patience. Depuis plusieurs heures déjà, il essayait de la joindre et se heurtait inlassablement à une non-réponse. La Kabbale ne se dirigerait pas toute seule et il n'avait pas vocation à se charger de la diplomatie, il en avait déjà assez fait ces derniers jours pour la soulager du fardeau grandissant qui pesait sur ses épaules. Malgré sa tendance à pester, le guerrier savait qu'en l'absence de la prêtresse, il lui incombait de prendre en charge la machine infernale qui s'était lancée le jour où était apparu Yeffikalhaï et qu'il avait juré de servir le Dieu de l'Équilibre et Servölappel. Après avoir traversé une zone à fortes turbulences où des astéroïdes le ralentissait, lui et son escadron, il tenta une dernière fois de contacter Ressaïa et face à une énième déconvenue décida de prendre les choses en main. Il donna l'ordre à son escadron de tracer la route sans lui à vitesse constante et qu'il les rejoindrait plus tard, lorsqu'il aurait terminé sa communication. Il activa les canaux de l'Assemblée et son image apparut sur les écrans de l'hémicycle. « Ici Lokoganoth. Je ne suis pas prêtre, je ne suis pas diplomate, à vrai dire je m'en bats un peu le tamarin gauche de cette Assemblée mais j'ai quand même certaines choses à dire. Je voudrais pas faire le rabat-joie mais apparemment ça échappe complètement à certains le fait qu'un tartuffe de première zone s'est emparé de la Capitale. Pire même, apparemment ça semble bien amuser certains types qui n'ont comme raison dans le cerveau que le bruit de la brise qui s'y engouffre à chaque fois qu'ils essaient d'ouvrir la bouche. Je ne dis pas par là qu'on devrait commencer tous à se foutre sur l'oignon comme le recommande l'autre perroquet, mais que nous devrions commencer à envisager la possibilité que l'autre allumé* ait cramé une ampoule à trop essayer de réfléchir. Le problème c'est que de ce que j'ai entendu il a sous ses ordres, simplement parce qu'apparemment ses caisses sont bien fournies - peut-être autre chose aussi mais ça je veux pas le savoir. Enfin, je disais qu'il avait sous ses ordres pas mal de fédérés et que si on se grouillait pas vite le cul à lui mettre des bâtons dans les roues, à moins de s'agenouiller devant cet énergumène et lui lécher les pieds, ou pire, on va tous devoir se résoudre à bouffer la terre. Ce que je propose, simplement, c'est que on arrête d'écouter toutes ses inepties et que tous ceux qui possèdent la fusion extra-sectorielles se mettent en route pour conquérir le secteur 0 et lui foutre la mort. Et aussi que l'on commence à protester son gouvernement en l'affichant publiquement, à ce qui parait ça lui donne moins de sous si l'opinion publique est pas de son côté. Et même si il y en a pas mal qui ferment leur gueule, je sais qu'il y en a tout autant qui auraient préféré voir un autre piaf s'emparer de la Capitale et j'en fais partie. Ah oui, dernière chose. Owen, aurais-je l'obligeance de te péter la rondelle? » * ni un ou trois.
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Cdt. Infernum Corp.
Respect diplomatique : 151 
12/04/1018 ETU 22:13 |
Score : 4
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Owen leva la main, hurlant : OBJECTION VOTRE HONNEUR ! Je pense qu'insulter une partie de la galaxie en disant "qu'ils n'ont comme raison dans le cerveau que le bruit de la brise qui s'y engouffre à chaque fois qu'ils essaient d'ouvrir la bouche", et donc les traiter de débiles, est une mauvaise idée pour les fédérés afin d'aller taper un type qui leur a rien fait, qui les divertis et qui leur file du pognon. Ensuite, niveau contradiction on fait fort : "tu ne dis pas qu'il faut se foutre sur l’oignon" mais... ah bah si tu le dis trois secondes après et voulant me "foutre la mort". Bon, un good point pour toi, au moins tu leur as pas menti. Tu as bien précisé que j'ai genre trente-six mille garde du corps qui vont les étriper, comme ils vont t’étriper dans pas longtemps, s'ils essayent de me buter... c'est bien ! Bah bon courage ! Je vais ouvrir une salle de pari exprès pour toi, histoire de voir combien de temps les gens pensent que tu vas tenir avant de finir à un des murs de l'assemblée. Parce que, ce que tu leur dis pas, c'est que t'as genre quarante-quatre planètes, une partie étant probablement peu peuplé et moi j'ai quoi ? Genre le double ? Le triple rien qu'à moi tout seul ? Et je peux t'assurer que c'est toutes des biens peuplés ! Du coup, bye bye ? Naaaan ! On se reverra bientôt ! Du moins pour ta tête. Le reste, j'assure rien.
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Cdt. La Kabbale
Respect diplomatique : 87
13/04/1018 ETU 03:43
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Score : 3
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Apparemment ça doit t'échapper la langue française et n'as tu pas compris que quand je parlais des gens pour qui le vent s'engouffrait, c'était principalement toi que je désignait. Après que cela soit dit, si tu veux me tuer je n'ai même pas vraiment envie d'opposer de résistance, parce que au fond tu as décidé que le fait de te traiter de débile était suffisant pour me déclarer la guerre. Si tu avais suffisamment de neurones pour saisir mon message - pourtant pas long hein, j'ai pas parlé trois ans ça aurait dû être compréhensible pour ton cerveau de moineau - foutre la mort signifie, en argot, ne pas te donner satisfaction, pas t'égorger comme une truie. Donc si on résume bien, tu as décidé d'ordonner à tes chiens de me faire la peau simplement parce que j'ai dit haut et fort que tu divertissais personne et que tu étais plus une plaie pour cette galaxie qu'un atout majeur? Sans te déclarer la guerre ni même avoir dans l'optique proche ou lointain et de te foutre un vaisseau dans la tronche, c'est ça ?
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Cdt. Emir Ali-Bher
Respect diplomatique : 62 
13/04/1018 ETU 09:31
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Score : 8
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Dubaï, la planète Capitale de la Confédération des Emirats interstellaires, était située à la coordonnée la plus proche de l’astre de son système solaire. Cette situation particulière offrait une luminosité radieuse lorsque les premières lueurs cuivrées de cette étoile, une naine rouge, apparaissaient à l’horizon. Ce matin là, Yozeph n’avait pourtant pas envi de s’attarder, comme il le faisait quotidiennement, devant la vitre de son bureau qui surplombait, du haut de la Chancellerie, tout le quartier des Institutions confédérales. Les services diplomatiques étaient en ébullition, et il se savait attendu de l’autre côté de la Grande place Yasmina Ière, au siège de la Présidence des Emirats, pour faire le point avec l’Emir sur les derniers développements de la géopolitique de Paradoxe. Quelques instants plus tard, à bord du taxi autonome lévitationnel qui lui permettait de traverser rapidement l’immensité de la place Yasmina et de ses artères de circulation congestionnée, il repensait à ces premières prises de parole par message holographique au sein de l’Assemblée de Paradoxe. La fierté de porter la voix des Berbères maçonniques se disputait à l’appréhension de faire bonne figure face à toutes ces nouvelles civilisations. Aujourd’hui, il savait qu’après son entrevu avec l’Emir, et la réunion que ce dernier présiderait avec le Conseil de la confédération, il devrait prendre la route pour intervenir physiquement au sein de l’Assemblée. Les Emirats disposait désormais des moyens technologiques pour s’y rendre en personne. Mais l’excitation des débuts n’était plus de mise, aujourd’hui, c’était la peur qui dominait son être. Le tempérament du détenteur de la Capitale ne lui donnait pas l’assurance de pouvoir parler librement, mais il le devait. Il se le devait, mais il le devait surtout pour son peuple. « Représentant.es des peuples de Paradoxe, J’ai l’honneur de représenter en ces lieux le peuple pour qui je donnerai ma vie. Les Berbères-maçonniques n’ont eu de cesse de s’exprimer ici ou dans les lieux de débat de notre secteur natal, pour défendre le droit à chacun de se développer et de s’exprimer. La liberté de parole, tout aussi acide soit-elle, est un droit inaliénable, du moins, pour notre civilisation. Certains diront que nous sommes naïfs, d’autres iront même jusqu’à nous taxer de couardise. Nous n’en avons cure. Nous ne sommes pas de ceux pour qui les promesses d’enrichissement par la conquête des mondes du Secteur 0 font tourner les têtes. Si comme tous ici, nous prétendons avoir le droit de nous développer et de grandir, nous pensons également que notre prospérité dépend de notre voisinage et d’un équilibre des puissances, à défaut de l’existence d’un Droit galactique. Il n’y a pas de fatalité à la guerre et aux bruits des armes. Si les propos de Lokaganoth peuvent, et je le comprends, vous blessez Owen, ils ne peuvent justifier une guerre préventive. Nous devons bien avoué que nous avons nous même été dessus par l’exposition de vos projets suite à votre prise de la Capitale à feu la statut Cassandre. Votre fait d’arme en avait réjouit plus d’un, mais vous n’avez pas pris la mesure des responsabilités qui vous incombaient. Mais nous devons aussi vous exprimer notre surprise, puisque vous apparaissiez, quelques cycles avant votre prise de la Capitale, comme partisans du précédent gouvernement. C’est pourquoi, à défaut d’un changement de vision pour ce bien commun, nous resterons neutre qu’en à votre « gouvernance ». Pour autant, les Emirats sont à votre disposition, à vous deux, Owen et Lokaganoth, si vous avez besoin d’un intermédiaire pour apaiser vos relations bilatérales, puisque nous avons de bons rapports avec chacun de vous. Quelles que seront vos réponses à cette proposition d’entremise émiratie, nous vous disons deux choses : l’état d’anarchie qui préside à nos destinées, et en l’absence de toute architecture juridique contraignante, ne pourra nous permettre collectivement d’affirmer la légitimité d’un tel ou tel dans une potentielle guerre, en secteur 0. Toutefois, l’anarchie n’est plus de mise en Secteur 2. Les peuples autochtones y ont majoritairement fait part de leur volonté d’édicter des règles communes pour nous préserver des affres d’un embrasement. Vous même Owen y avait participé, parfois utilement pour pointer les failles des premières propositions que nous débattions. Vous savez donc que vous ne pourrez y exporter toute ambition belligérante. Prenons au niveau galactique, exemple sur le volontarisme du Secteur 2 pour se doter de règles minimales, à même d’empêcher une guerre inutile. Voici la position de l’Emir, et de la Confédération. »
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Cdt. Elliott Comte
Respect diplomatique : 5 
13/04/1018 ETU 13:50 |
Score : 5
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"Bonjour messieurs dames, Vous ne me connaissez évidemment pas, et même les nations de mon secteur natal ne m'ont que rarement croisé. Pour vous, je suis Elliott Comte, et c'est tout ce que vous avez à savoir de moi. J’aspirais à choisir un moment plus propice afin de faire mon entrée dans le monde délicat de la diplomatie galactique. Or, depuis quelques temps déjà les discours qui me sont rapportées de l’assemblée me pousse à parler, enfin. Sans autre fioriture que celle d'un homme qui dirige plusieurs dizaines de milliard d'individus. Et qui ne s’embête plus des faux semblant et de la flagornerie crasse. A vrai dire, j'ai accordé le bénéfice du doute aux premiers échanges depuis la réouverture des communications. La diplomatie n'est pas un art facile, et il me semblait nécessaire que chacun puisse prendre ses marques au sein de ce nouvel échiquier. Il me paraissait évident que les représentants que j'allais côtoyer, souvent responsables de plusieurs colonies, allaient devoir s’accommoder de ce nouvel environnement, se rendre compte qu'ils n'étaient pas seuls, s'adapter ou en tout cas devoir vivre avec de nouveaux "voisins". La relative médiocrité des premiers débats ne m’inquiéta donc pas plus que ça, bien que je m'étais déjà fait un avis assez tranché sur certains d'entres vous. En fait, l’élément déclencheur fut la prise de la capitale, qui confirma mes craintes naissantes. Non, le niveau n'allait pas s'améliorer, et certainement pas avec l'Infernum Corp comme animateur publique. Cette énergumène gesticulant dans tous les sens ne semble pas prendre la mesure du rôle qui lui incombe, celui de détenteur de la capitale galactique, mais surtout de l'assemblée. A vrai dire, je me moque de comment il a pu se retrouver à la tête de sa nation. De qui a pu être assez bête pour le placer au pouvoir. Ce qui me dérange, c'est ses incessantes jérémiades publiques, ses menaces continuelles, son ton grossier et ses contradictions naïves. Sa gaminerie est vomitive, et nous la subissons chaque jour un peu plus. Voilà ce qui me gêne, et c'est là que je rejoins le représentant de la Kabbale, Owen, votre monopolisation du débat publique dans un style aussi pitoyable est insupportable. Alors que vous vous plaisez à le dire, non, vous n'êtes pas drôle. Et la drôlerie n'a aucune place ici. Le droit à la parole me semble être un acquis primordial. Le respect de ses confrères et de l'institution en est un autre. Je vous demande donc de retrouver un peu de contenance, de sérieux, et d'engager un vrai débat d'idée sur ce que vous pouvez apporter à Paradoxe. Quelque chose de tout autre qu'un concours de bite, de descente d'alcool ou de paris sportifs. Certaines tavernes s'accommoderont bien mieux de votre présence pour ce genre d'activité. J'en suis sûr. Ressaisissez vous, vous n'êtes plus un gamin. Merci. |
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Cdt. Infernum Corp.
Respect diplomatique : 151
15/04/1018 ETU 22:07 |
Score : 7
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Owen prit une grande inspiration, son air jovial ayant disparu de son visage. Et bien, pour quelqu'un qui "n'attaquera pas en premier", qu'elle étrange manière de venir dire bonjour. Un écran s'afficha : 15/04/1018 ETU 21:16 Tentative d'invasion éclair de seroi-553 (12.0.3.5.3) par le cdt. La Kabbale. 15/04/1018 ETU 21:16 Tentative d'invasion éclair de soitect-0 (12.0.3.3.2) par le cdt. La Kabbale. 15/04/1018 ETU 21:16 Tentative d'invasion éclair de cterolel-56 (12.0.3.5.2) par le cdt. La Kabbale. 15/04/1018 ETU 21:16 Tentative d'invasion éclair de emecoi-86 (12.0.3.5.1) par le cdt. La Kabbale. 15/04/1018 ETU 21:16 Tentative d'invasion éclair de sysairst-696 (12.0.3.4.2) par le cdt. La Kabbale. 15/04/1018 ETU 21:16 Tentative d'invasion éclair de selatele-9 (12.0.3.4.1) par le cdt. La Kabbale. 15/04/1018 ETU 21:16 Tentative d'invasion éclair de nstero-34 (12.0.3.3.1) par le cdt. La Kabbale. Son ton était froid, direct, ce qui produisait un contraste très étrange comparé à son parlé de d'habitude. Je n'ai pour ma part réalisé que des tirs préventifs au-dessus de mes planètes et à raison de ce que je vois. Ces derniers étant arrivés à seize heures alors que les vôtres sont arrivées à vingt et une heure, l'ordre a bien été donné avant toute chose de ma part. Heureusement que vos hommes sont incompétents. Même des planètes non-défendus ne sont pas tombés entre vos mains après votre petite tentative d'attaque. Maintenant, ça va être à mon tour mais je vous laisserai voir par vous-même. Vous l'avez cherché. Il prit une pause, regardant l'assistance. Ce n'était pas la première fois qu'un des membres de cette civilisation me menace, et à tort. Surtout lors de notre première rencontre où elle nous a agressé sans raison alors que nous ne nous connaissions même pas. Je prends pour témoin l'entièreté du secteur 2 pour valider ce fait. Son prétendu "test" n'était que baliverne. Nous n'avons pas insulté en premier, prenez-en note. Nous n'avons pas attaqué en premier, prenez-en note. Nous anéantirons ceux qui nous attaquent, prenez-en note. Il s'arrêta, fixant l'hologramme de Yozeph : Vous m'excuserez cher Yozeph, mais je crois qu'il vaudrait mieux geler nos relations le temps que je m'occupe de cette... affaire. Vous semblez bien proche de ce peuple belliqueux. Je ne mets pas en doute l'intégrité de votre peuple, mais je ne vous connais pas assez pour vous faire pleinement confiance. Considérez que votre demande de retour est en attente et sera exécutée quand nous aurons fini. Il fit un rapide tour de salle du regard. Je ne m'abaisserai pas à montrer l'idiotie de la réponse du représentant de la Kabbale. Tenter de changer le sens des mots ou carrément refuser de reconnaître ce qui a été dit... je n'ai rien à ajouter, les insultes étant l'arme des faibles, je préfère la laisser à la kabbale et ses suiveurs. Il expira bruyamment, regardant le nouvel intervenant. Elliot, c'est ça ? Vous êtes aussi insultant que votre collègue, vous êtes alliés n'est-ce pas ? Je serai prêt à le parier. Si mes discours vous dérangent, je ne vous force pas à vous connecter aux canaux de l'assemblée. Et si c'est pour sortir un discours prêt mâché par votre maîtresse, la civilisation la kabbale, vous pouvez vous dispenser de nous en faire part. Contrairement à d'autres, je laisse tout le monde parler et je ne les attaques pas sans raison, juste parce que leurs manières me déplaisent ou parce qu'ils ont un "caillou magique". Vous parlez de respect ? Je ne l'ai pourtant pas croisé dans votre discours ou dans celui de votre collègue. Vous voulez de vrais débats ? En voilà un : combien de têtes devrais-je faire tomber pour avoir simplement la paix et pouvoir m'adonner à mes activités commerciales et divertissantes ? Sur ce, le silence est d'or. Je vous laisse voir ce qu'il va se passer, les mots ne sont pas assez congrès pour vous remettre à votre place. Peut-être voir la Kabbale tomber vous fera réévaluer vos positions ? Si ce n'est pas le cas, je m'en moque. Il n'y a qu'une seule règle : ne pas menacer mon business. Elle a été bafouée. Le silence est d'or.
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Cdt. Kasparov
Respect diplomatique : 134 
16/04/1018 ETU 00:23
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Score : 7
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L'hologramme de la reine Vasilissa, qui avait suivi les débats depuis le secteur zéro, affichait un visage légèrement plus fermé que d'habitude suite aux dernières interventions qui avaient pris place dans cette salle. Elle décida alors que son tour était venue de prendre la parole. "Bonjour à tous, Je suis la reine Vasilissa, reine du royaume de Kasparov. Je suis un peu atterrée de voir que beaucoup ici semblent prendre la parole publiquement avec précipitation, sans jamais réfléchir calmement et en amont aux conséquences de leurs actions. Tout d'abord, Lokoganoth- et cela vaut aussi pour le commandant Comte- J'ignore où est passé votre prêtresse mais il serait de bon ton que vous la retrouviez vite et que vous la laissiez gérer votre diplomatie car de toute évidence, ce n'est pas votre point fort. Venir ici clamer une opposition à un gouvernement qui n'a encore eu l'opportunité ni le temps de ne rien proposer est juste bête et stupide. Cela ne fait même pas 7 cycles que le commandant Owen à réussi à s'emparer de la planète sur laquelle se trouve cette assemblée. Nous voyons, comme tous ceux qui ont vision sur le secteur zéro, qu'il n'a pas encore eu le temps de finir sa colonisation souhaité dans ce secteur. Nous en sommes littéralement à son premier cycle politique et d'entrée vous l'attaquez sur son gouvernement... ? Attendez au moins qu'il ait commencé à proposer quelque chose avant de vous mettre à critiquer. Vous êtes des dirigeants de civilisations ayant atteints l'ère des voyages galactiques et nous sommes dans une arène diplomatique. Vos inimitiés ne devraient pas régir votre façon de faire de la politique. C'est d'ailleurs pour cette raison Owen, que nous resterons neutre à votre gouvernement, et que nous changerons notre position quand vos propositions et idées commencerons à arriver, ou quand l'absence de celles-ci se fera sentir... Néanmoins, je tiens à vous dire commandant Owen, que votre dernière déclaration ne vous fait pas vraiment paraitre le beau rôle... Vous jouez la vierge effarouché alors que nous savons de source sûre, car nous monitorons votre colonisation, que vous avez rallié ces planètes en question il y a très peu de temps. Moins de 24 heures. Et qu'il est complètement possible que cette histoire ne soit qu'une simple affaire d'ordres croisés... Cela ne serait pas grave si vous n'étiez pas en train d'essayer d'utiliser cette affaire pour déclencher une guerre, sciemment. Vous avez en revanche, admis publiquement, avoir pratiqué des frappes préventives à l'encontre de la kabbale, plus de 36 heures avant que ces fameuses "invasions" ne surviennent. Vous jouez un jeu trouble et inquiétant commandant. Nous vous conseillons la prudence et de vous mettre à chercher des manières de rendre votre entreprise lucrative et de faire vivre cette assemblée à l'avenir autrement qu'en cherchant à provoquer des conflits de toutes parts. Sous peine de vous retrouver, avec une réelle opposition, que cette fois, vous ne pourrez contenir.
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Cdt. Emir Ali-Bher
Respect diplomatique : 62
16/04/1018 ETU 10:41
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Message édité -
Score : 7
Détails
Yozeph etait fatigué. Depuis que la Confédération avait découvert qu’elle n’était pas seule dans le cosmos glaçant de Paradoxe, sa civilisation était en émoi. Une frénésie s’était emparée des Institutions émiraties, frénésie qui se faisait ressentir en tout lieux et à tout instant depuis plusieurs dizaines de cycles, contaminant chaque foyer et toutes les conversations. Les implications de l’hyperfusion avaient chamboulées tous les domaines de la connaissance des émiraties. Ils étaient entrés dans l’ « ère du doute galactique », comme se plaisaient à théoriser cette nouvelle période les Vénérables de l’Eglise maçonnique. Pour Yozeph, cette nouvelle ère était surtout celle de l’hyperactivité. Son cerveau était en ébullition et il ne parvenait plus à dormir, croulant sous sa charge. Lorsqu’il parvenait à se ménager quelques minutes de répit, l’anxiété l’empêchait de faire le vide. Il en venait à regretter d’avoir autoriser la lever des fonds ayant financer cette découverte technologique et il s’en voulait d’avoir de telles pensées égoïstes, tant l’ère du doute avait permise aux Emiratis un développement fulgurant et l’accroissement du niveau de vie de toutes et tous. Sa civilisation manquait de ressource, le taux de natalité était en chute libre. Aujourd’hui, tous les voyants était au vert. Tous, sauf un. Un orage guettait dans le secteur 0. Il prit alors la décision de répondre par holograme au représentant de la Coportation détentrice de la Capitale. « Représentant Owen, Tout comme la Reine Vasilissa, nous doutons de ce que vous présentez comme un acte d’agression. Les cartes de l’observatoire des Emirats sont formelles, ces invasions sont le fruit de croissement d’ordre sur des mondes dont plusieurs peuples se disputent la souveraineté. Vous le savez. Et vous le savez d’autant plus que nous avons nous-même participer à de nombreux croisements d’ordre, avec votre corporation, avec l’Empire Orlanais, avec Ougrah. Ce que vous ne dites pas ici, mais qui est globalement la règle dans Paradoxe, c’est qu’il est de coutume de reconnaître la souveraineté de celui qui arrive le premier sur un monde vierge, ou un monde sous domination des Brigands. En l’occurrence, nous avons restitué les mondes pris à Ougrah, et l’Impératrice Asara nous a immédiatement rendu la planète envahie. Vous êtes le seul à ne pas respecter cette règle, et pire, à la transgresser au service de votre impétuosité. Jusqu’à présent, nous avions de bonnes relations bilatérales, comme nous les avons construites avec toutes les civilisations que nous avons croisées jusqu’ici. La Kabbale en fait effectivement partie. Mais nos relations ne peuvent justifier la rétention de nos planètes. Je vous en ai déjà fait part à titre privé. Et je n’ai plus l’énergie pour vous le redire. J’ai donc dépêcher dans l’Assemblée un autre représentant Emiratis, qui sillonne actuellement le secteur 0 pour intervenir à ma place : l’Amiral Mohammed, commandant en chef de l’Armée Stellaire. » L’holograme de Yozeph s’évanouit, tandis que le nuage de proton bleuté s’évaporait devant la démarche assurée d’un homme en uniforme, de grande stature, qui pris la parole : « Ici Mohammed. Amiral de la Confédération. Je serai bref. Owen, la Chancellerie des Emirats a publiquement regretté votre manque de vision pour notre galaxie. Vous ne semblez pas prendre la mesure des responsabilités qui vous incombent, et le vide créé par cette inaction participe au développement d’une atmosphère anarchique en Secteur 0. Vous séquestrez 6 planètes Emiratis, dont certaines depuis près de 48 heures. Il reste à ce cycle politique, ou devrais-je dire, à ce cirque politique, 3 jours 9 heures et 29 minutes. Nous vous laissons 36 heures pour restituer nos planètes. De plus, nous vous accordons 72 heures pour developper ici-même votre vision de l’avenir de Paradoxe et de l’usage que vous ferez de votre statut de “gouvernant” – détenteur de la capitale. Passé ces délais, et sans restitution de votre part, nous ne reconnaîtrons plus cette Assemblée, et la Confédération se mettra en marge de ce système, pour en construire un autre. La Chancellerie, en la personne de Yozeph, est à votre disposition pour vous aider à affiner vos projets, autre que la guerre et la vendetta. Quant à moi, je poursuivrais les tentatives de ralliements des 6 planètes séquestrées. Par ailleurs, nous annonçons ici, pour lever tout malententu, que plusieurs ralliements sont en cours sur des planètes qui vous appartiennent, et qu’ils sont le fruit d’ordres émis alors que vous n’aviez pas de souveraineté sur les mondes en question.”
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Cdt. Infernum Corp.
Respect diplomatique : 151
16/04/1018 ETU 14:18 |
Score : 5
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Owen reprit la parole de manière plus habituel : Très chère reine, s'il y a une chose que j'ai bien apprit, c'est que quoique je fasse il y aura toujours des mécontents. Vous me demandez ce que je prévois ? Ma vision des choses est simple : la galaxie n'a pas besoin d'un berger, à moins que vous considériez les citoyens de cette dernière comme des moutons. Chacun est libre de faire ce qu'il entend tant que personnellement ça ne me dérange. Sinon, pour ma part, je sors les canons. Je vois plus ma place comme un animateur organisant des concours, des lotos, des jeux ou autres choses du genre. Je suis prêt à affirmer que si je me mettrai en place des règles, très peu suivraient, voir pas du tout. Certains diront que je n'ai pas la légitimité, d'autre qu'ils n'ont pas d'ordre à recevoir d'une autre nation, ce que je comprends. Pour revenir à vos propos, dire des faits vous fait rarement avoir le beau rôle. Mais parler sans informations concrètes s'apparente à la limite de la bêtise. Je n'ai jamais dit posséder les planètes depuis plus de vingt-quatre heures avant les tentatives d'invasions. En revanche, plus de douze heures a été largement sous-entendu. Nous allons faire un bref calcul si vous le voulez bien : j'ai obtenu les planètes à 7h01 pour la plupart et à 7h02 pour deux d'entre-elles. Jusque-là, tout le monde me suit ? Ensuite, j'ai été attaqué par des invasions éclaires, pour rappel il faut douze heures pour exécuter l'ordre. Ce qui nous fait obtenir comme date limite légit 19h01 ou 19h02. Les invasions sont tombées à 21h21 et 21h22. Ma question est la suivante : comment pouvez-vous affirmez avoir à faire à des ordres croisés ? De plus, dire que la guerre n'est pas déjà déclenché est se voiler la fasse, chère reine. Nous avons été insultés, menacés. Je pense que si je vous dis que j'ai le devoir de vous casser la gueule, comme me l'a dit le représentant de la Kabbale, vous ne m'inviteriez pas à faire un bridge en voyant mes flottes arriver au-dessus de vos planètes, ai-je tors ? Pour approfondir sur mon tir préventif, ce dernier à eu lieu après la déclaration de haine, et visiblement que pour nous, de guerre. En revanche, je ne vois pas pourquoi vous parler de 36 heures. Nos canons tir bien plus rapidement que cela. Il s'autorisa un sourire. Mais ne vous en faites pas, je vais être beaucoup plus prudent à l'avenir. Je n'interdis pas l'opposition, juste de s'en prendre à mon intégrité physique. Son regard se détourna de la reine pour aller voyager sur l'amiral. Encore une fois, mon but n'est pas de vous faire croire ou autre chose. Nous exposons, nous expliquons, puis nous agissons. Libre à vous de me croire ou non, même si ce que je vous montre est plus qu'explicite... Nous respectons aussi les ordres croisés SAUF, quand il y a une possibilité que notre interlocuteur soit de mèche avec quelqu'un qui veut bousiller mon business. Je pense qu'il ne faut pas être un génie pour comprendre que donner des planètes à quelqu'un qui travaillerait possiblement contre nous n'est pas une bonne idée. Vous serez bien sûr dédommagé pour le désagrément une fois l'affaire mise au clair. Si cela est nécessaire. Ensuite, je n'aime pas beaucoup vos menaces et exigences. Je veux bien être gentil mais il y a des limites, amiral. J'ai néanmoins exposé mes intentions de "gouvernant". J'espère que votre requête a été satisfaite. Vous pouvez tout à fait "vous mettre en marge du système" et même créer un gouvernement. Je vous y encourage même ! Sur ce, faites ce que bon vous semble, mais soyez tout de même prudent...
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Cdt. La Kabbale
Respect diplomatique : 87
16/04/1018 ETU 18:51
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Score : 5
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Owen, pour une fois, je vais devoir lier ma langue pour ne pas faire escalader un conflit au delà de ce qu'il n'est déjà ; et ce n'est pas l'envie qui me manque. Depuis la prise de parole de Lokoganoth à l'Assemblée Galactique, une réunion d'urgence des initiés de la Kabbale avait eue lieue pour décider de la marche à suivre et malgré quelques dissensions, l'avis de Lokoganoth de ne pas engager d'acte militaire avait été retenu. Depuis, la Kabbale s'était faite petite afin de garder un status quo et jusque là ça avait bien fonctionné. Jusque là... Andriatsiferanarivo, fils d'Andriatsifaro, né en Servölappel. Vinhun, fille de Vinhunn, née en Servölappel. Galÿa, fille de Galÿo, née en Scquil. Tolomekmekkadar, apatride. Remmantull, fils de Remanntilla, né à Evadinn. Gamin, fils du Vieux, né en Servölappel. Ce sont les noms des six victimes que vous avez causé par des bombardements PE dits "préventifs" et d'assauts dirigés à mon encontre. Assauts et bombardements qu'il serait bon de rappeler, lancés avant la très putative invasion volontaire de vos planètes. Ces décédés faisaient partie des 12,000 partis en Secteur 0 pour y établir de nouvelles gouvernances et sont les premiers morts que la Kabbale doit regretter hors des actions anti-brigandes. En ce qui concerne toute tentative d'invasion, je réitère la promesse que j'ai faite en le nom de la Kabbale de ne pas initier d'actions militaires à votre encontre. Je vais donc ici justifier, malgré tout, les actions qui se sont produites. Tout d'abord. Lorsque l'ordre d'invasion éclair a été émis, il ne pouvait faire aucun doute quant au pavillon brigand qui flottait sur toutes ces planètes. Nous avons donc lancé des ordres militaires sur des planètes brigandes qui ont, entre temps, changé de main. Nous espérions ne pas avoir à nous trouver dans un scénario où les mains seraient échangées entre l'Infernum et la Kabbale. Malheureusement ça a été le cas et on ne peut pas revenir en arrière. Ensuite. Malgré toutes les attaques perpétrées par l'Infernum envers la Kabbale et dans l'idée de la préservation de la Paix, nous n'avons pas répliqué. Vos mesures dites préventives sont néanmoins des attaques à notre égard, et nous aurions pu, comme vous l'avez fait mais sans calomnie ni mensonge, les utiliser comme levier pour initier une guerre entre nos deux peuples. Nous ne l'avons pas fait. Nous ne comptons pas le faire. Ce qui est fait et fait, des morts sont à déplorer, c'est regrettable mais une guerre à pleine échelle provoquerait plus de morts. Ce n'est donc pas dans notre intérêt - ni dans le vôtre. Cependant, sachez que je ne tolèrerai plus aucune attaque. Ni assaut, ni bombardement PE, ni invasion, ni ralliement, ni aucun acte militaire. Je vous demande de cesser de me prendre pour un imbécile, de me calomnier en public et de proférer des mensonges sur nos intentions. Ce qui m'amène au dernier point que je souhaitais évoquer. Conscient de mon erreur, je vous ai envoyé une communication privée vous proposant, humblement cette fois-ci, de venir présenter mes excuses publiquement si cela pouvait empêcher toute escalade des tensions. Vous m'avez répondu avec autant de diplomatie que j'en ai eu lors de mon premier discours. Vous m'avez dit, je cite, d'aller me faire foutre. En gros, vous avez prévu la guerre depuis un certain temps et vous vous servez des ordres croisés pour justifier vos actions. Et puis bon... Si j'avais vraiment voulu vous prendre vos planètes, je n'aurai pas échoué. En tout cas, je voulais remercier l'Empire de Kasparov et les Émirats Interstellaires de faire un monitoring complet du Secteur 0. Je sais aussi que si j'étais coupable d'invasions dirigées, ils auraient été les premiers à me crucifier en public.
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