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Cdt. L'Empire écarlate
Respect diplomatique : 11 ![]() 18/04/1018 ETU 16:49 |
Score : 6
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[HRP: ceci est un rp privé constitué de diverses lettres et affiches de l'Empire écarlate] Affiche visible sur les murs de la plupart des cités des planètes habitées sous le contrôle de l'Empire.... Fidèles des 9 divins, Les festivités du Mi-l'An approchent, et c'est une bonne occasion de prendre conscience des multiples bénédictions prodiguées par nos 9 dieux. De toutes les clémences que nous accorde les divins, aucune ne nous rend plus fier que le primat de notre grande religion, le pieux et vertueux Artorius Ponticus. La dévotion et la piété dont fait montre le primat Artorius jour après jour ne sont que de faibles indications de ses modestes débuts. Quatrième fils de la riche famille Ancrus, le jeune Artorius grandit sans idée claire de sa place dans le monde. Servir les Divins s'est imposé comme une évidence pour Artorius, mais il ne manifestait qu'un intérêt tout relatif pour une vie de dévotion et de prière. Au lieu de cela, le jeune Artorius s'est retrouvé attiré vers le tristement célèbre prince du crime Vodunius Monrius. Il ne lui fallut pas longtemps pour devenir messager et coursier pour Vodunius et ses lieutenants. Le primat Artorius ne dissimule jamais son passé. Il nous dit qu'il était plein de « vinaigre et de rage » en ces temps-là, cherchant sa place dans ce monde. Il était sur le point de découvrir sa passion ou de se perdre lorsque les dieux intervinrent. Quatre gardes de la cité le surprirent en train de prélever de l'or auprès d'un marchand – une taxe journalière versée pour la protection contre la rage de Vodonius. Au lieu de jeter Artorius au cachot et de jeter la clé, la garde l'envoya passer un an et un jour avec les prêtres des divins en repentance de ses crimes. La vie au temple devint bientôt trop épuisante pour qu'Artorius puisse conserver sa rage. Les études, méditation et prières étaient entremêlées de tâches variées visant à la maintenance du temple et de ses autels. Malgré ses tentatives, le jeune initié devint bientôt fasciné par les contes et préceptes des Divins. Il serina de questions les prêtres de chaque autel à propos des Divins qui y étaient honorés, jusqu'à ce qu'Artorius découvre son destin et prête allégeance aux 9 divins. Bien entendu, vous connaissez tous l'histoire du « Miracle sur le premier autel », lorsque les dieux utilisèrent pour la première fois Artorius pour révéler leur volonté aux fidèles. Après cet événement décisif, Artorius trouva un poste ici, dans la grande cathédrale de notre planète de Kvatch, au sein de laquelle il gravit rapidement les échelons pour finalement devenir notre bien-aimé primat. Sous sa direction et sa bienveillance, le culte des 9 divins demeura une force stabilisant de l'Empire comme jamais auparavant. Et, tandis que nous méditons à nos bénédictions à l'occasion des fêtes, souvenez-vous que tout ce qui est bon et digne de reconnaissance à Kvatch et dans l'Empire est le fait de notre bien-aimé Empereur, des 9 divins et de leur représentant élu: le primat Artorius. Ne laissez pas les brigands et les peuplades barbares déranger votre tranquillité.Car les 9 sont la lumière et la puissance, et le primat Artorius est son bras droit. Quel que soit le vœu des 9, qu'il soit exaucé. Grande prédicatrice Fithia
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Cdt. L'Empire écarlate
Respect diplomatique : 11 ![]() 18/04/1018 ETU 17:00 |
Score : 5
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Partie de l'autobiographie de la générale Septima Tharn. Ma chère sœur Clivia. Alors que nous étudions tous divers aspects du programme de l'éducation de la noblesse, un coin de la bibliothèque de la Tour d'or blanc fut transformé en salle de classe pour moi, mes sœurs et nos tuteurs. Je me souviens d'un jour où j'essayais de soigner par magie une de mes cicatrices obtenus en me battant avec mon frère, ou je fus distraite par une dispute entre Clivia et Euraxia. Euraxia avait environ six ans à l'époque, et Clivia avait sept ans et demi, mais elle avait déjà cet air hautain qui lui servirait tant, plus tard, lorsqu'elle serait devenue impératrice. Ils jouaient à une version simplifiée des « échecs impériaux », un jeu de plateau inventé par mon père, et Clivia venait juste de déplacer ses frégate de Morrowind en Nibenay par-delà les ceintures d’astéroïdes de Vélothi pour prendre les mercenaires d'Euraxia. Un coup impossible, étant donné que la vitesse des frégates est divisée par deux en terrain difficile. Euraxia vociféra, se plaignant de cette violation des règles, traitant Clivia de grosse tricheuse. Clivia se contenta de lui donner une petite claque en lui demandant de cesser de se comporter comme un bébé. Cela enragea Euraxia davantage – elle se dressa d'un bond et déclara qu'un jour, quand elle serait reine de la planéte de Rimmen, elle se vengerait, et balaya les frégates de Clivia d'un revers de la main. En guise de réponse, Clivia assèna un coup de pied à la table, envoyant le jeu ainsi que ses pièces sur la tête de sa petite sœur. « Les reines ne me font pas peur », dit-elle froidement. « Parce que je serai IMPÉRATRICE, et vous vous prosternerez TOUS devant moi ! ». Elle se tourna vers moi, sans crier gare, et ajouta « Et ceci est aussi valable pour toi, grosse moche. Apprends tous les livres de la bibliothèque, cela pourrait te servir ». Elle se leva, sa chevelure toujours impeccable, et quitta la pièce. Sanglottant, Euraxia se mit à sa poursuite, la suppliant de la pardonner. C'était Clivia tout craché – toujours majestueuse, entraînant sa cour à se surmener pour gagner ses faveurs. Impériale, ravissante, statuesque, même, son sourire était époustouflant, mais il n'était réservé qu'à celles et ceux capable de payer pour lui, d'une manière ou d'une autre. Elle n'avait aucun talent pour la magie, il lui manquait la connaissance instinctive de la politique si propre à Euraxia. Elle n'a jamais appris de père la manière dont on demande fidélité à un homme et pourtant, elle était celle que notre pére préparait en mariage a l'héritier du Trône de rubis. Et comme Clivia disposait d'une aura d'autorité depuis sa naissance, son peuple faisait tout pour satisfaire à ses exigences, et quand elle donnait des ordres, lui désobéir était hors de question. Comment y est-elle parvenue ? Je n'en sais rien. Je sais simplement que ce n'est pas grâce à la magie ou aux intrigues. C'était simplement sa nature. Lorsque le prince Pélagius revint triomphant de sa première campagne contre les brigands des frontières du système, notre famille était dans la grande halle en compagnie des autres conseillers et nobles, prêts à le recevoir. Son père, l'ancien empereur aujourd’hui mort , parla en termes élogieux du prince et décréta qu'il pouvait choisir sa récompense.Pélagius n'hésita pas : il s'avança droit vers nous et dit « Votre Majesté, je veux la fille du chancelier ». Et bien qu'Abnur Tharn ait eu beaucoup de filles, tout le monde savait de qui il voulait parler.
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