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Cdte. Alice
Respect diplomatique : 14 ![]() 20/05/1018 ETU 15:20 |
Score : 8
Détails
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Des êtres humains, des aliens, ou encore de l'eau étaient représentés face à elle. Elle ne saurait pas dire si ce qu'elle voyait était réel, tellement l'image en face d'elle était absurde. Les formes de vies étaient multiples dans ce vaste monde et elle savait qu'elle irait de surprise, en surprise. Depuis son arrivée, elle n'avait rencontré personne, elle commençait à croire qu'elle était seule au monde, puisque seul des formes lumineuses lui tenaient compagnie, même si ces formes ne s'adressaient jamais à elle. Elle ne comprenait pas pourquoi d'autres formes lumineuses se battaient pour une terre. Ils parlaient de Gouvernement, mais pourquoi une planète désignerait un gouvernement. Un gouvernement peut changer de place, s'agrandir, ou encore périr, alors pourquoi ne pas créer son propre Gouvernement et non croire en cette divine planète ? Était-elle la seule à se poser cette question ? Où d'autres avaient les mêmes idées qu'elle ? Le savoir est une chose fragile qui s'égare au fil des siècles, car l'information est souvent fausse. Il faut savoir discerner le vrai du faux et le bon du mauvais. Se faire passer pour un chef quand on ne possède pas les armes pour se défendre ne s'avérera pas utile le jour où le peuple se révoltera. Le savoir ne fait pas tout, être bon ne rime à rien, puisqu'il y aura toujours des citoyens mécontent, pourtant, il ne faut pas être mauvais. La plupart des gouvernants veulent bien faire, mais entraînent les peuples voisins à se faire la guerre pour les protéger. En clair, un gouvernement doit savoir se défendre seul. Mais si un gouvernement est seul, le peuple contestera ses lois et s'opposera à son gouvernement. Au final, rien ne sert à être au pouvoir, car peu importe la voix que nous prenons, nous finirons, haïs et tué nos voisins. En suivant des voies différentes, nous finissons tous avec la même fin. Alors, à quoi sert de vouloir faire régner la paix, puisqu'un jour, vous sèmerez la mort pour une histoire de cailloux. Ce qu'elle ne comprenait pas, c'est POURQUOI faisaient-ils tous semblant de ne rien voir. Cette logique était à la portée de n'importe quel être vivant. Veulent-ils encore espérer jusqu'à ce que la mort vienne les chercher, là où ils ne s'y attendront pas ? Leurs vies se résumeront seulement à des guerres et à la mort, leurs noms seront oubliés et ne seront jamais gravé dans l'histoire. L'histoire, une chose très importante qui nous donne le savoir. Voilà encore le mot "savoir". Mais si l'histoire ne mentionne pas les défaites, ou encore les hommes morts au combat, alors le savoir sera éternellement faux, et les générations du futur, n'auront jamais réellement le vrai savoir. Ils auront des miettes, des histoires qui diffère en fonction de là où ils vivent. Le savoir est une chose que chaque peuple peut apprendre, mais pour ça, il faut de la patience et de la détermi... BIIIIIIIP ! BIIIIIIIP ! Elle regarda la loupiote clignoter en rouge au-dessus de la porte. Une alarme ? Quelqu'un avait pénétré chez elle quand elle méditait ? La forme de l'eau avait inondé sa planète après avoir envahi son esprit ? L'eau s'était-elle évaporé après avoir mijoté dans sa tête ? Une catastrophe allait arriver... Quoi qu'il arrive, elle était prête ! Une femme entra dans la salle, elle portait dans ses mains un gros sachet et le tendit à Alice. Une invasion de rats ! Une attaque de Brigand ! De l'eau qui coule ? Dis moi qui nous attaque ! La femme regarda Alice sans comprendre, définitivement, chaque personne qu'elle croisait la prenait pour une folle. Ce n'était pas de sa faute si elle préférait rester enfermée et méditer sur l'avenir des futurs civilisations. L'chef m'a dit que vous étiez sûrement en train de cogiter, alors j'ai eu l'idée de faire sonner l'alarme. Vous savez, retrouver les plats froids chaque jour devient une habitude pour nous, alors trois choix se présente. Vous n'aimez pas la nourriture, vous n'avez pas faim, ou vous essayez de mourir de faim ? Vous mangez un repas par semaine, vous êtes matin, midi et soir, dans votre bureau patronne. Alice prit le sac des mains de la vieille femme, s'assit et mit le sac sur ses genoux. Elle attendit que la femme parte pour de relever. En jetant le sac dans la poubelle elle croisa son regard. Le miroir devait sûrement être tordu, elle ne pouvait pas avoir l'air si défigurée. La fatigue jouait beaucoup, elle passait beaucoup de temps à réfléchir, même à des choses qui ne lui étaient pas utiles. Ses cheveux châtains étaient en bataille, ses yeux vert émeraude avaient perdues leurs brillances, son visage était pâle, elle se dit qu'elle commençait à ressembler à un cadavre en décomposition, il fallait vraiment qu'elle aille se coucher, un jour, elle devra se présenter aux peuples extérieurs, mais comme ça, qui l'a prendrait au sérieux. Mais dans un sens... Elle qui aimait cette vie, une louve solitaire qui aimait et protégeait sa solitude. Personne ne la soutenait, mais au moins, elle pouvait penser en toute liberté. Les êtres vivants ont une fâcheuse tendance à critiquer les choix des autres, ils veulent imposer leur vision des choses, sans prendre en compte les sentiments de leurs voisins. Les sentiments, voilà quelque chose de fragile... Pitié ! Pourquoi n'y a t-il pas d'interrupteur pur arrêter ses pensées ! Quelle idée aussi de regarder le monde avant de dormir ! Ça m'apprendra !
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