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Cdt. Ougrah
Respect diplomatique : 200 ![]() 28/05/1018 ETU 21:25 |
Score : 13
Détails
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Splatch. Splatch. Splatch. uhhhhhhhHAN! OUGRAH!! Il dégage sa hache, massive pièce de métal, d'un geste nonchalant du poignet. A pas lourds, Ougrah se déplace vers son prochain adversaire. En ligne droite, enfin presque car il dérape dans le sang, les entrailles et les os... il s'y enfonce parfois jusqu'au milieu du mollet. C'est le dernier combattant. La dernière, plutôt. L'air résolu, elle pointe une arme, une espèce de fusil, sur le barbare qui s'approche tout aussi résolument, en la fixant droit dans les yeux. Elle bloque sa respiration, et vise la tête. Comme le reste de son corps, la tête d'ougrah est couverte de sang, et d'autres choses gluantes. Seuls ses yeux et ses dents retroussées ressortent, deux taches blanches détonnant fortement avec l'ensemble. Le regard du barbare s'accroche sur l'arme, les sourcils se plissent. Un rictus se dessine sur le visage. Il n'est plus qu'à quelques mètres. Il faut qu'elle tire... maintenant! Un éclair blanc. Résonance du métal. Devant son viseur, c'est la lame de la hache. Elle relève la tête, écarte son arme pour viser à coté de la lame, se penche un peu sur la gauche et.. Trop tard. Un coup de pied lui fait sauter l'arme des mains. Elle fixe la hache des yeux, se préparant à esquiver. Elle pense aussi à la lame à sa ceinture, à son arme d'appoint sur sa cheville. La hache se lève lentement, vers l'arrière: c'est bon, elle va avoir le temps d'esquiver en se déportant sur sa- Un mur de pierre lui percute le coté du visage. Le temps ralentit. Elle voit passer devant elle le bras du barbare, dont le coup de poing continue sa course. Elle voit des étincelles devant ses yeux... mais dans sa dernière pensée consciente, elle réalise qu'il s'agit de morceaux de ses dents. Puis c'est le noir. Un noir définitif, qui est ponctué d'un seul et dernier bruit: OUGRAH!! ♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪ Quelques heures ont passé. Ougrah s'est assis, au milieu des cadavres. A perte de vue, il n'y a que cela. Sur plusieurs couches. Ougrah fronce les sourcils: il ne sait plus quoi faire: plus de bataille possible, plus de fete. Tout est carbonisé. Il n'a plus de tribus...meme si il doit rester des survivants, des deux camps, sur cette planète oubliée. Mais il leur faudrait des jours pour se rejoindre... et aujourd'hui, après tant de cycles de combats continuels, Ougrah n'a pas envie de marcher une semaine au hasard pour défoncer la tête à quelqu'un. Donc, présentement, Ougrah doit ré-flé-chir à ce qu'il va faire. ♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪ Deux heures plus tard. Non, rien de neuf: Ougrah a juste chopé une espèce de corbeau et il le fait cuire au dessus d'un tas de cadavres en feu. ♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪ Cinq heures plus tard. Ougrah est toujours assis. Il a fait une petite sieste, et l'idée de partir vers le nord (c'est juste une expression, pour lui, les directions ca se résume à "tout droit" ou "par là") pour taper sur quelqu'un retrouve son attrait. Il se met donc en route. Tant pis pour la réflexion, et vive les flexions. ♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪ Cinq jours plus tard. Ougrah marche tout droit. Enfin vraiment pas du tout: il va tout droit vers un point qui brille, puis un autre, puis un autre. Au matin du quatrième jour, il est repassé par son point de départ, mais ca vous, vous le savez, lui, non. Il se nourrit de corbeau. de rongeurs (oui, d'accord, c'est des rats). Et il est en colère. Il n'a trouvé personne pour se battre avec. Pas même un blessé. Il marche furieusement, il dort moins. ♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪ Vingt jours plus tard. Ougrah court en hurlant, brandissant sa hache vers un ennemi invisible. L'odeur est infecte. Les mouches recouvrent le sol, obscurcissent le ciel. L'horizon ondule, un peu à cause de la chaleur, bien plus en raison des insectes qui y grouillent. L'esprit (eh oui!) d'Ougrah alterne entre des phases de sommeil et des hallucinations. BIP ... BIP BIP ... il s'en fout. BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP Ougrah remarque le bruit. Sans cesser ses hurlements, il balance de grands coups de hache dans la direction du bruit...mais c'est toujours derrière lui. BIP BIP BIP [encore_plus_big]BIP BIP BIP[/encore_plus_big] Puis la hache, qui est définitivement la plus maline des deux, accroche "malencontreusement" son pantalon, et un objet s'en détache. Un bidule à com-X. OUGRAH!! Vous avez plus de 500 rapports. Veuillez supprimer des rapports pour recevoir des rapports. OUGRAH!!!!! OUGRAH!! Instruction non reconnue. Vouillez vous dire OUGRAH, ou OUGRAH? Vous pouvez aussi réinitialiser. Que voulez vous? OUGRAH!! OUGRAH VOULOIR BON OUGRAH!! TOI DONNE OUGRAH ET OUGRAH VA FAIRE OUGRAH!! TOI DIRE OU ET MOI OUGRAH!! OUGRAH PAS PEUR OUGRAH! OUGRAH JAMAIS PERDRE! OUGRAH ! OUGRAH PARTIR PLANETE OUGRAH ET OUGRAH GALAXIE OUGRAH!! Confirmation? OUGRAH!! OUGRAH VOULOIR BON OUGRAH!! Message envoyé. OUGRAH?!? Et c'est là que vous intervenez, car ce brav... ce genti... cet innoce... cet ingénu ? oui, cet ingénu ( personne ne sait ce que ca veut dire) d'Ougrah a spammé la galaxie entière, en filant sa position à cent mille millions de milliards de gens.
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Cdte. Qusaru
Respect diplomatique : 69 ![]() 29/05/1018 ETU 00:01 |
Score : 5
Détails
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Aujourd'hui, c'est détente pour le Prime. Elle est allongée dans un transat sur la terrasse d'une de ses résidences, surplombant les jungles inexplorées locales. Un jeune serviteur agenouillé devant elle entretient méticuleusement ses sabots noirs, peignant de délicats motifs dorés à même leur corne. Elle sent ses paupières s'alourdit alors que le soleil chauffe sa peau rouge, et se dit que personne ne remarquera si elle ferme les yeux quelques minutes. Penchant la tête sur son épaule, elle vérifie que l'esthéticien reste concentré sur son travail, et se laisse tomber de sommeil. L'espace d'une minute, elle est si bien qu'elle a l'impression que son corps est emporté, léger comme un nuage, avant d'apercevoir un début de rêve. Il y est question d'une chasse au taxelon, un gros herbivore à la viande délicieusement riche originaire d'une de ses planètes tempérées. - Bip bip bip ! Le taxelon qu'elle et les siens chassent, un vieux mâle, se retourne soudainement et fait face. Alors qu'il se prépare à charger, Qusaru renforce sa prise sur son arme. - BIP BIP BIP ! A cet instant, un gouffre s'ouvre devant elle, et elle se sent tomber. Pas longtemps. Elle se réveille en sursaut, le coeur battant. On dit que ce genre de rêves très courts et se terminant par un chute brutale est un stimuli du cerveau, suite à un endormissement trop rapide, pour vérifier si le corps n'est pas malencontreusement tombé dans le coma. Remarquable machine que le cerveau, mais un peu sadique, parfois. - BIP BIP BIP ! Elle s'étire. Son communicateur sonne rarement avec autant d'insistance. Il a sûrement un problème. Elle se redresse, retirant sans faire attention son sabot des mains de son serviteur, qui pousse un petit cri de protestation. Elle l'avait complètement oublié. Son sabot est maintenant affublé d'un joli motif doré d'un côté et d'un immonde gribouillis de l'autre. - Je n'avais pas fini, Prime. Si vous permettez, je... - Oui, oui, termine, s'il te plaît. Elle attrape son communicateur, se rallonge, et le jeune se remet à l'ouvrage. Agacée, elle consulte l'appareil. Qui ose ainsi la déranger en plein jour de repos ? En voyant le nom de l'expéditeur, elle écarquille les yeux, le relit plusieurs fois, au cas où son esprit serait encore embrumé. Ougrah. Ougrah ? Mais il n'était pas mort, celui-là ? Elle n'a pas eu signe de vie de sa part depuis tant de cycles ! Oh bien sûr, par endroits, elle apercevait encore ses vaisseaux sur des coordonnées, mais ils étaient tous déserts, selon les expéditions qu'elle y a envoyées. Pas même quelques leems à récupérer pour payer l'énergie du déplacement. Non pas qu'ils étaient proches, elle et lui. A vrai dire, elle n'a jamais rien compris à ce qu'il disait, ce qui ne facilitait pas la diplomatie. Et en écoutant le message, elle se rend compte qu'aucun des deux n'a fait de progrès en compréhension mutuelle. Mais néanmoins, elle le trouvait sympathique. Grossier, petit, poilu, mais sympathique. - Bon, soupire-t-elle. Qu'est-ce que je fais, je lui réponds ? - Pardon, Prime ? relève l'esthéticien. - Je me parle à moi-même. - Bien, Prime. - En même temps, qu'est-ce que je réponds ? Je ne sais pas parler l'Ougrah, moi. Rah. Bon allez, je tente. Elle s'éclaircit la gorge. - OUGRAH ! OUGRAH ALLER BIEN ? OÙ OUGRAH ÊTRE ? Le jeune a sursauté lorsqu'elle a commencé. Il n'a pas l'habitude d'entendre le Prime hurler ainsi. Du coup, le fin motif qu'il était en train de tracer au pinceau sur la corne noire du sabot de Qusaru se termine en grosse tache informe. Il doit tout recommencer...
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Cdt. Ougrah
Respect diplomatique : 200 ![]() 29/05/1018 ETU 17:39 |
Score : 4
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Ougrah n'a pas changé la fonction, comme si ca l'intéressait, donc tout l'univers profite de sa réponse. Mais heureusement les interfaces de communications ont maintenant bien réagis, en conséquence les cas d'acouphènes ou autre troubles de l'audition résultante d'une exposition à un bruit critique ne se comptent plus en millions. OUGRAH PAS BON!! OUGRAH ENNUI! OUGRAH RIEN A TAPER! OUGRAH RIEN A BOIRE!! OUGRAH PERDU TRIBUS ! TOI DONNE OUGRAH VAISSEAU ET OUGRAH BOUGE POUR OUGRAH!! ... OU TOI OUGRAH ❤❤❤?? FEMMES OUGRAH PARTIES OUGRAH, CA BON OUGRAH!! MAIS OUGRAH CA LONG SANS OUGRAH!! OUGRAH TOI ❤❤??
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Cdt. Souhn Zea
Respect diplomatique : 11 ![]() 29/05/1018 ETU 19:48 |
Message édité -
Score : 4
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Un éclair métallique traversa le pont et parti s'ecraser contre une des parois de la frégate. Zea ayant malencontreusement selectionné le formulaire de réponse, dans un spasme nerveux dû aux hurlements qui terminait la communication de cet Vai... Eff... Inc... enfin, ce barbare des plus intéressant, un bruit de métal froid entame cette communication. Puis, le xcom, abimé continue d'enregistrer malgré des perturbations qu'on pourrait comparer a celles d'anciennes technologies aujourd'hui oublié. Intéressant. Très intéressant même. Cette incroyable civilisation existe donc. Et moi qui ai cru a des élucubrations d'ivrogne. Quel immense joie me parcourt d'être a ma place a cette heure. Quel grande joie de pouvoir mener mon peuple, NOS peuples!, vers cette ère nouvelle de découvertes et d'avancées. Face a nous s'ouvre un chemin nouveau, et je suis fier de nous representer. Des bruits de chaussons qu'on traine sur le sol se font entendre, il semble près, très près du xcom. Puis un bruit de combustion, un peu plus lointain. Zea s'éclairci la gorge puis reprend : D'ailleurs, qui de mieux que nous aurait pu reprendre ce fier flambeau ? Un toc toc, encore plus lointain, résonna. On devine un bruit de verre très epais. Surement pas vous Mr le premier ministre. Vous qui n'êtes plus qu'une tache sur la vitre de notre fiere fregate. Meme pas capable de supporter le vide spatial. Voyons voir si nous pouvons apprendre a ces fiers barbares comment le supporter. Moyennant quelques batailles pendant que nos experts un ton particulier semble etre mis sur le mot expertspeaufine cette techonologie. Avant ça, envoyons nos plus honorable émissaire, les bras chargé des plus précieux biens a nos amis. Et commandons dix de ces machins. Tu dis quoi poto ? Un rire gras, suivi de nombreux autres, se fit entendre, puis la communication s'eteint sur ce qui semble être un coup de feu.
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Cdt. Ougrah
Respect diplomatique : 200 ![]() 01/06/1018 ETU 16:19 |
Score : 5
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Ils étaient venus, évidemment. Les vaisseaux étaient apparus par milliers, autour de cette planète oubliée trop longtemps, trop loin derrière la ligne de front. En ordre impeccable, "ils" avaient débarqué et pris le contrôle de la planète... ce qui ne représente rien grand chose, quand il s'agit de ruines et de cadavres. Après quelques heures, "ils" avaient pris leur décision. Une décision bien adaptée à Ougrah: Aucune communication. Aucune négociation. Aucun effort de capture. Juste tout bruler. Ca aurait pu marcher. Quelques cycles plus tot. Ou bien gérer la fin du conflit différemment. ou bien... ou bien... Peu importe. Ils avaient pris la dernière planète, mais Ougrah était parti.
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