De l'eau ruisselait le long des parois rocheuses. L'endroit était sombre et peu accueillant. On sentait une atmosphère oppressante et désagréable. Sxreq marchait dans ces couloirs, dans ces galeries en réalité, qui ne semblaient jamais finir. Il suffisait de marcher un moment pour, de nouveau, se retrouver à faire un choix, décider quel chemin prendre, décider de son destin. Donc au bout d'un moment le couloir donnait sur un carrefour, un point où se rejoignaient trois autres galeries. L'espace y était étroit et nul doute que la sortie, s'il en existait une, était encore bien loin.

Sxreq continua sa route, touchant par moment la roche humide, comme pour ressentir les énergies, sentir l'eau fraîche parcourir sa peau. Ses mains se revigoraient alors, elles qui étaient devenues sèches et sales, elles ressemblaient aux mains d'un vieillard usées par le travail de toute une vie, usées par les coups, les accidents de la vie, la vieillesse aussi, des mains fortes, rêches.

Pourtant ses mains ne reflétaient pas son âge encore juvénile. Elles étaient usées, abîmées par un genre de maléfice, un mal qui le rongeait et lui donnait l'apparence d'un mort-vivant, la peau livide, les yeux injectés de sang, le corps qui en apparence semblait frêle, habillé d'un simple vêtement à capuche que l'on pourrait facilement assimilé à une aube ou un vêtement de sorcier maléfique.

Il était recouvert de tatouages tous plus bizarres les uns que les autres, certains se ressemblaient beaucoup, d'autres donnaient l'impression de lettres ou d'une écriture. Sxreq les avaient eus un beau jour sans qu'il ne sache pourquoi. En faite la seule chose dont il se souvenait, c'était de s'être réveillé sur une table en pierre, enfin un lit, enfin quelque chose entre les deux, en pierre, taillé dans un seul bloc. C'était l'unique endroit qui semblait être différent des autres. La pièce était plutôt grande en comparaison de ses longs couloirs exigus.

Revenons-y à cette pièce. Elle était circulaire, avec la table sur laquelle il était allongé au centre. Autour des genre de colonnes qui ne soutenaient rien du tout. En faite elles étaient taillées à même la roche et ne servaient que de décoration. De là partait exactement 7 galeries qu'il avait, au début, toutes explorées avant de finalement s'engouffrer dans l'une d'elle sans jamais faire demi-tour. En faite depuis ce jour, il n'avait jamais pu faire demi-tour et revenir dans cette salle. Depuis des jours et des jours il errait dans ces interminables couloirs. Il ne dormait pas, il ne mangeait pas, il ne buvait pas non plus l'eau qui, pourtant, coulaient en abondance. En faite il avait déjà tenté de la boire, mais elle lui brûla les entrailles, lui abîma les lèvres l'avait encore plus assoiffé.

Malgré cela il ne semblait pas mourrir, il agonisait psychologiquement de ne pas pouvoir avaler la moindre nourriture, de boire la moindre goutte d'eau, de ne pas pouvoir se reposer tellement l'idée de se retrouver une nouvelle fois je-ne-sais-où l'effrayait.

Alors toujours, il continuait inlassablement par marcher, courir parfois tant il croyait arriver vers la sortie. Ah ! Oui ! Parlons-en de ça aussi. De cette obscurité bizarre. Il faisait sombre, mais il faisait assez lumineux pour y voir suffisamment clair. Pourtant l'endroit était totalement dépourvu de fenêtre, d'éclairage, de quelconque sources de lumière visible. L'endroit était clos (enfin pour ce qu'il en sait), pas la moindre ouverture ! Seul la pièce où il s'était réveillé était un peu plus lumineuse que le reste.

Pendant des heures il marchait, jusqu'à ce que la lumière commence à s'intensifier un peu plus, puis ... une larme coula le long de sa joue ...

Une larme, et puis une autre.

Une larme, et puis une autre.

Des larmes coulèrent le long de ses joues, sur son visage blafard, sur son teint terne et pâle, des larmes sur sa peau de mort-vivant. Sa gorge se noua, l'émotion était trop forte, trop intense, trop puissante ... pour être tue.

Sxreq éclata en sanglot, hurlant un coup, explosa.

Ses yeux encore innocents et injectés de sang se remplirent et sa vision commença à se troubler jusqu'à ce qu'il n'y vu plus rien. Plus rien que des couleurs floues, des lumières bizarres et des ombres, formes très approximative.

Il se trouvait face à un endroit plus vaste que ces couloirs de l'enfer auxquels il était confronté depuis des jours. Un endroit étrangement familier. Cependant il lui fallu un moment avant de comprendre où il se tenait.

Son cri de désespoir, de rage, de colère résonna d'abord dans la pièce avant de faire écho dans les couloirs, s'éloignant peu à peu jusqu'à ce qu'il ne soit plus audible.

Il était face à une réalité affreuse, horrible, impossible à concevoir, à accepter. Il s'était retrouvé, après tout ce temps, dans le lieu de départ. Il s'était retrouvé là où tout avait commencé quelques jours plutôt, lorsqu'il ouvrit les yeux pour la "première" fois sans savoir, sans qu'il réussisse à dire ce que diable avait bien pu lui arriver.

La pièce ronde d'où partait les 7 galeries était devant ses yeux. Cette lumière qu'il croyait être celle qui le guiderait à la sortie était la salle de son réveille.

Il hésita un temps encore faire demi-tour et nier la réalité et rester dans un endroit pour une fois différents, plus spacieux et agréable, où la lumière était plus forte et où on y voyait plus. Un endroit où il pourrait s'allonger (non pas pour dormir) pour au moins faire passer le temps. Les couloirs humides, enfin non, trempés ne lui laissait pas un moment pour ça. D'une part, s'allonger sur une surface mouillée pou s'y reposer est très désagréable, mais c'est surtout que l'eau lui brûlait la peau.

L'eau, elle était bizarre elle aussi, parce qu'elle lui brulait tout le corps (extérieur comme intérieur) mais pas les mains et les avant-bras.

Il s'approcha alors de la table et s'y allongea, regardant le plafond et songea.

Il entendit tout d'abord une voix. Il se questionna, je demanda tout d'abord si ce n'était pas son imagination. La déshydratation ça fait des dégâts horribles (#pour votre santé pensez à bien vous hydrater).

Il ne voulu pas se réveillé au début, puis finit par se résigner en comprenant que cela n'allait certainement pas arranger les choses.

Il s'assit sur la table, ouvrit les yeux et eu un moment de gêne, la lumière était plus intense, plus forte. Cela était certainement dû à la présence de ces individus dans la pièce.

- D'accord (après un moment d'hésitation).

Il eut du mal à parlé, depuis des jours il n'avait prononcé aucun mot à l'exception de ce cris d'horreur précédemment.

Il prit un moment pour se mettre les idées au clair. Il se leva, fit le tour de la pièce, observa A avec curiosité. Il s'interrogea. Il réfléchit aux questions qu'il avait envie de lui poser. Il avait un sentiment curieux à son égard, pas de colère, pas de haine, ni de peur. C'est comme s'il éprouvait un sentiment d'amitié ou un sentiment bon en tout cas.

Il s'assit de nouveau et lui posa toute sorte de question.

A lui coupa la parole avant qu'il ne pose d'avantage de question.

Il le regarda encore.

Il le regarda encore, mais bien dans les yeux.

Il ne songea pas un instant à ce qui allait lui arriver. Rien ne se passait dans sa tête, pas la moindre pensée craintive. Pas la moindre appréhension. Le suivre ne lui déplaisait pas.

Une larme de bonheur coula sur son visage. C'était le goût de la liberté. Le goût du bonheur. Sortir de cette prison d'horreur. De ce labyrinthe sans fin, ce labyrinthe de la mort, de l'enfer. La fin des ténèbres.

Il le suivit, un peu interloqué par ce qu'il voyait autour de lui, des matériaux encore inconnus pour lui, des design encore étranger et enfin ses engins volants étaient encore plus étranges.

Il regarda le maître.

Il ne su quoi dire puis continua finalement, après réflexion.

Il se r'avisa.

Il attendit l'accord du maître pour s'en aller et prendre place à bord de se vaisseau.