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Parole, parole, parole

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Cdt. Sxreq
Respect diplomatique : 37

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13/06/1018 ETU 01:11
Score : 0 Détails Prévenir Dieu
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[Ceci est un RP privé - ceux qui veulent participer merci de m'envoyer un COM-X]
Il se leva alors de sa place pour se diriger vers la sorti, son toutou de service (son assistant parlementaire pour préciser, on ne sait jamais) fermant la marche. Sxreq se rendait à son vaisseau POURRI destination Amexr, enfin c'est ce qu'il croyait. Qui aurait cru que parmi les méandres du vide galactique une histoire de ce type allait se produire. Qui aurait pu prévoir qu'un incident surviendrait. Non sans trop m'avancer, je dirais que Dieu lui-même en aurait été incapable.
———— •~# PARTIE 1 #~• ————
Bien l'histoire commença alors lorsque le vaisseau naviguait tranquillement dans l'univers en direction du Secteur X (et puis petit malin, même si c'est complètement ridicule je ne donne jamais le chiffre, par principe). Alors que dis-je. Oui en direction du Secteur X.
Une scène tout ce qu'il y a de plus banale (en apparence) entre Sxreq et son toutou parlementaire qu'il s'appelle normalement Alaric, mais qu'il n'hésite pas appeler affectueusement Shlaxr (qui littéralement signifie chose appartenant au maître, qu'on pourrait traduire par esclave. À noter que cela n'est pas très péjoratif contrairement à Xrashin qui signifie aussi esclave, mais un esclave dont on a rien à foutre, un sous-merde en somme).
Alaric était là dans le bureau miteux de Sxreq entrain de lui masser les pieds après une dure journée de labeur, à glander sur un fauteuil à l'assemblée. Sxreq y prenait un plaisir non dissimuler. Cela le détendait admirablement et le rendait étrangement plus calme et plus aimable avec son personnel.
Sxreq regarda Alaric executer sa tâche pendant qu'il sirotait un verre de cocktail sans alcool.
- Tu ne t'en sors pas trop mal pour un débutant ! Ça me plait bien ! Dit-il.
Il n'osa rien dire.
- Et bien parles Shlaxr, t'as la bouche cousue ou quoi ? Je vais pas te manger tu sais... PARLES !
Que pouvait-il bien se passer dans la tête de cet abruti de service que lui avait collé l'assemblée. Un assistant parlementaire, tu parles. Ils passent leur temps à vous suivre à la trace, à vous emmerder pour un oui ou pour un non, Monsieur par ci, Monsieur par là, à croire que leur but est de rendre votre vie encore plus éreintante qu'elle ne l'est, ou à contrario à l'ennuyer d'avantage. Alaric semblait ne pas éprouver de sentiments et ne semblaient pas penser non plus à sa tâche dont il prenait soin de bien effectuer. TROMPERIE ! Tout ceci n'était qu'une façade, une façade pour cacher son sentiment. Souffrance ou plaisir ? Un des deux en tout cas, ou peut-être les deux à la fois !
Il finit par répondre timidement.
- Oui Monsieur.
Puis il ajouta un merci limite chuchoté comme s'il craignait des représailles.
- Enfin tu parles, pas trop tôt. J'passe pas mon temps à parler à des murs moi ! Tu crois que je fais te faire quoi ? Te frapper ? Te violer ? Te lapider à mort ? Te traiter comme une sous-merde ? T'es un Slaxr pas un Xrashin ! Alors souris la vie est belle !
Il fallait comprendre que le relation entre ces deux Messieurs était passablement étrange. Cela était un mélange entre une certaine peur, de l'affecte, de la haine, du désir passionnel et charnel (mais son sexuel au sens propre), c'était bien compliqué.
Sxreq en secret l'aimait. Il l'aimait d'un amour fraternel, presque passionnel. Mais on ne peut pas parler d'amour véritable, celui qui uni deux êtres, celui qui provoque le coup de foudre. Il l'aimait pour ce qu'il était, pour ça condition, pour sa vie. Il l'aimait parce qu'il était tout ce qu'il n'avait pas pu être, lui qui eut sa vie volé par A.
Alaric lui éprouvait un peu de peur, mais pas cette peur qui vous anime quand votre vie est en danger, non celle qui vous anime un peu quand vous ne savez pas ce qui va vous arriver, quand vous savez que les choses ne vont pas être horrible, cette peur comparable à l'appréhension. Oui l'appréhension. Il avait de la pitié pour lui et une autre part de lui avait un profond affect pour cet homme qui lui était encore assez inconnu.
Sxreq le regarda un moment dans les yeux mais sans croiser son regard. Une peur l'animait. Et s'il découvrait que je l'aimais, que j'avais de l'affection pour lui, que je l'estimait. Finie la crainte, l'appréhension, le respect, ces sentiments contradictoire qu'Alaric éprouvait.
En parlant d'Alaric, il voulu un instant arrêter ce massage pédestre.
- Eh ! Tu fais quoi ? Qui t'as dit d'arrêter ! Fais ton taf. Tu le fais bien alors t'arrêtes pas. T'auras le loisir de te reposer plus tard. Pour le moment j'ai besoin de toi. Tu continues et moi je vais me détendre et discuter un peu avec toi parce que tout ça c'est bien beau mais le silence ça m'angoisse, ça m'oppresse.
Il reprit alors son job, sans formuler la moindre objection.
Cdt. Sxreq
Respect diplomatique : 37

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13/06/1018 ETU 14:19
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On croit souvent à tort que la vie est un long fleuve tranquille, mais la vérité c'est qu'elle est semée d'embûche, elle est fétide, vicieuse. Il ne faut pas se fier à elle. Un long silence, un moment paisible annonce souvent quelque chose de moins réjouissant, un drame, un moment de doute, un accident, des peines, que sais-je.
Là l'histoire en est un exemple typique. D'allez pas croire que ce moment de détende, cet instant calme et relaxant, qui se passe au beau milieu du noir intense de la galaxie dans un vaisseau de merde va rester un bon moment ! Il va y avoir un choc, un vrai, un drame ! Les enfants je vous aurais prévenu.
———— •~# PARTIE 2 #~• ————
Donc revenons-en à Alaric et Sxreq et à se massage pédestre, à ce petit moment de détente et à cette discussion entre nos deux acolytes.
Pour re-situer la scène, ils se trouvent dans un bureau assez sombre avec quelques fenêtres qui donnaient sur l'extérieur, sur l'immensité cosmique, sur le noir et ces couleurs fabuleuses. L'ambiance était tamisée, il y avait peu de lumière, mais suffisamment pour qu'on s'y voit à souhait. En faite seul deux trois lampes de bureaux étaient allumés. Il faut s'imaginer le fauteuil dans un coin de la pièce, un fauteuil en vieux cuir tanné rouge un peu défraichi, de la moquette au sol (beurk!). Une moquette sale, poussiéreuse, un moquette d'une couleur sombre indescriptible. Non loin du bureau se trouvait un meuble sur pied, un genre de buffet/commode en mica avec poser dessus une lampe allumée, un plateau en argent qui commençait à s'oxyder et une carafe en cristal avec 2 verres à whisky. Ensuite toujours sur le même mur, juste après le meuble, il y a une porte qui donne sur une salle de bain assez moderne comparé au reste de la pièce et juste après cette porte se trouvait une armoire en fer.
Sur un autre mur se trouvait les fenêtres avec un immense meuble, une immense commode, elle aussi en mica et à environ un mètre ou deux de ce mur se trouvait son bureau. Un bureau assez bordélique.
De la paperasse s'empilait partout, on y trouvait des stylos usagées, un lampe allumée, un téléphone décroché qu'on avait même pas pris la peine de raccrocher, une tasse usagée elle aussi, quoi qu'il restait un centimètre d'un liquide orange.
Bon là normalement l'ambiance est là, le décor est un peu planté.
Alaric était lui a genoux pour pratiquer son massage, à genoux face à Sxreq qui lui posa une question.
- Parle-moi de ton monde, d'où tu viens c'était comment ?
Il fut surpris et releva la tête avec son air un peu étonné. Sxreq lui sourit légèrement comme pour lui signifié son affection et sa curiosité. Peut-être que sous son apparence de bougre, de mâle dominateur et sous ça casquette de faux-tyran, il y avait il cœur et une âme sensible.
- Et bien par quoi voulez-vous que je commence ?
- Par ce que tu veux, peu m'importe, parle-moi de ton monde.
- Et bien c'est un monde bien différent de celui dont vous venez, j'ai grandis loin d'ici, très loin de ce secteur...
Il se mit alors à partir dans un long monologue, un monologue captivant où il expliquait son enfant, la ville où il avait grandi, les endroits qu'il aimait et ceux qui appréciait moins. Il raconta des anecdotes rigolotes et des tragédies.
— DRAME !! DRAME !! DRAME !! —
Tout à coup le vaisseau s'immobilisa brutalement, comme s'il avait heurté quelque chose, un vaisseau, un météorite, un trou noir ... Des BRIGANDS ! (#horreur). Panique à bord, Sxreq était désemparer par la situation. Plus de lumière sinon celle de l'extérieur. Alaric s'était arrêté de le massé et se dirigea un peu effrayé vers les fenêtres pour tenter de comprendre ce qui avait pu se passer, il ne trouve pas la moindre explication. L'endroit autour d'eux était désert, noir, froid, et une faible lueur émanant d'une nébuleuse était la seule distraction du coin.
En dehors de la pièce, les occupants du vaisseau s'affairaient à trouver une raison, une cause, une explication à ce problème dramatique. Car un vaisseau de cette envergure, de cette qualité et de cet âge ne résisterait pas longtemps au froid galactique, à l'éloignement sans carburant, sans nourriture, sans ravitaillement, sans aide. La coque qui commençait à rouiller ne tiendrais pas bien longtemps face à la froideur glacée. Les parois étaient trop fine et trop mal isolé pour espérer être en sécurité.
Sxreq était resté dans son fauteuil, immobile comme une poupée de cire. On aurait cru qu'il n'était pas conscience de ce qui était entrain d'arriver. Pas la moindre réaction sur son visage, plus la moindre pensée. Il était comme déconnecté de la réalité qui l'entourait. Il était entrain de dormir en réalité, dormir les yeux ouverts certe, mais il dormait.

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