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> Sylvester Staline
Pages : 1
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Cdt. Sylvester Staline
Respect diplomatique : 31 
27/06/1018 ETU 09:13 |
Score : 8
Détails
Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine... Terre, 30 février 1953 calendrier terrestre, dans un bunker soviétique non loin de Stalingrad, un groupe de scientifique s'agite. L'heure est grave, le commandeur Staline est gravement malade. Son pronostique vital est engagé, la fin est proche... - Mikhail, je pense que c'est cuit, on n'a tout essayé. Il est temps de prévoir la suite... - Rien a prévoir Vladimir, le commandeur suprême a déjà tout organisé. Le premier secrétaire du parti prends les commandes. Nos ordres sont clairs, nous commençons l'opération "Stalineglace". - L'opération Stalineglace??! - Vladimir, vous n'avez jamais entendu parlé de cette opération? - Ben non, le chef de département s'est fait éliminé lors de la purge du mois dernier et du coup... - C'est ballot, avec ces histoires de purges, on doit reformer les stagiaires constamment... - Monsieur, je suis pas stagiaire, je suis chef de section! - Chef de section?! Mais vous êtes arrivé la semaine dernière! - Oui mais il y a eu la purge de mercredi, et mon superviseur a sauté donc... - (consternation) Bref, l'opération Stalineglace a été planifié il y a longtemps. Il s'agit de cryogéniser l'ADN du commandeur suprême afin de pouvoir le cloner lorsque la technologie sera au point. - C'est vachement bien! Mais où seront stockés les échantillons? L'opposition monte, il y a des espions partout! - Le commandeur avait tout prévu, les échantillons seront stockés en suisse dans un entrepôt spécialisé à accès contrôlé. Préparez le matériel Vladimir, nous écrivons aujourd'hui l'histoire! Longue vie à la mère patrie et au commandeur Staline!
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Cdt. Sylvester Staline
Respect diplomatique : 31
27/06/1018 ETU 09:18 |
Score : 6
Détails
Il y a un peu moins longtemps dans la même galaxie lointaine, très lointaine... Terre, 31 février 2118 calendrier terrestre, Centre européen pour la recherche nucléaire, Genève, suisse. Bâtiment Mikko, centre international de cryogénisation. C'est l'effervescence. L'humanité a changé pour toujours. Le premier contact a été établi, la première rencontre du troisième type. L'observatoire d'Arecibo a détecté pour la première fois un signal qui sortait du bruit de fond cosmique. Le programme SETI n'était donc pas qu'un vaste gouffre financier. La triangulation du signal a permis à une équipe de scientifique de localiser l'origine de ce signal, un trou noir, ou du moins ce qui s'apparente à un trou noir, proche de la galaxie z8_GND_5296. Bien entendu, il ne s'agit pas d'un réel trou noir au sens où la science le défini, car un signal en provient. Mais si des ondes peuvent traverser ce passage, qu'en est-il de la matière? Est-ce l'opportunité tant attendue pour l'humanité de coloniser une autre galaxie? C'est en tout cas ce que croyait le directeur de la société Space X qui finança toute l'opération. L'idée était simple, la technologie de clonage humain étant finalement au point, les personnalités ayant payé leur taxe Cornetto pour conserver leur ADN au centre Mikko auraient l'honneur de voir leurs clones envoyés vers z8_GND_5296. Et en ce 31 février 2118, c'était le jour J, l'heure H, les échantillons devaient être préparés pour acheminement... 23h00, Starkey était seul dans le poste de garde. Voilà plus de 30 ans qu'il était à ce poste. 30 ans qu'il arrivait tous les jours, même heure, et restait assis sur la même chaise, à regarder les mêmes écrans, et à voir chaque jour les mêmes personnes présenter leur papiers à l'entrée du centre. Cette monotonie explique sans doute pourquoi il ne vit pas le garde s'écrouler, ni la troupe de soldats silencieux s'infiltrer dans la cour. A demi somnolent, il s'apprêtait à engloutir un gigantesque hamburger avec ses frites associées, et pestait contre le vendeur qui avait oublié le ketchup. les yeux fermés, savourant le bacon croustillant, il ne vit pas non plus l'extinctions des lampadaires de la cours, ni l'extinction progressive des écrans, un par un, au rythmes de sa mastication. Ce n'est que lorsque la lumière rouge de l'alerte envahit sa loge que Starkey compris que quelque chose ne tournait pas rond. Mais il était déjà trop tard. Une explosion retenti juste derrière lui. Il eu à peine le temps de se lever de sa chaise pour se retourner qu'il se rassit aussitôt, trois balles d'AK-74 dans la poitrine, la dernière étant ressortie par son épaule droite et ayant ironiquement arrosé ses frites de son sang. A peine passé le poste de garde, l'unité d'élite se redéployait déjà en direction du Bâtiment Mikko. - Unité 2 au rapport, Zone 2, sécurisée. En progression vers l'objectif, go, go, go! - Bien reçu unité 2, poursuivez. La mère patrie vous regarde... Confortablement assis dans son fauteuil, le commandeur Zeitsev savoure le succès de son opération. Le FSB avait fait du bon boulot, les plans du centre étaient précis, restait à espérer que les informations sur le stockage des échantillons le soit également. C'était le moment d'entrer dans l'histoire, l'heure de faire renaitre la grande Russie, l'heure de faire de tout un monde l'hôte des idéaux marxistes qui avaient disparus sur Terre, noyée par la pseudo-culture occidentale. Il était nécessaire de faire quelque chose. Hors de question que les clones de ces richissimes américains, des acteurs, des présentateurs télé, soient l'héritage que laisserai la Terre aux confins de la galaxie. Non, c'est Staline lui même, ou tout du moins son clone, qui serait envoyé en tant qu'émissaire de ce monde en ruine, afin de faire renaitre le stalinisme dans toute sa gloire! Tout avait été prévu. La carte mémoire conçue par retranscription des mémoires de Staline ainsi qu'un assistant robotisé programmé par Boris Grishenko, sobrement nommé "P.E.T.R.O.V." pour "Père Electronique de Tutelle pour la Réhabilitation des Organismes Vivants", qui aurait pour but d'instruire le clone durant sa croissance accélérée... Telle une meute de panthères aussi silencieuses que redoutables, l'unité d'élite Spetsnaz continuait sa progression vers le bâtiment Mikko. Il ne devrait plus y avoir aucune résistance. Les portes du bâtiment sautent et les soldats se dispersent. Ils sont dans les temps, le plan est suivi à la seconde près. Au cinquième sous-sol, l'équipe scientifique est prête. les différents échantillons d'ADN, ainsi que les cartes mémoires contenant les souvenirs collectés par les clients sont triées. Les moteurs de la fusée ronronnent déjà dans son silo et ses vibrations se répercutent jusque dans le laboratoire. Soudain, une explosion, puis un flash. Les employés sont sonnés, aveugles. Leurs oreilles leurs font mal. Mais ces symptômes seront de courte durée. En quelques secondes ils iront rejoindre Starkey... Dimitriev tremble. Il est là, devant le container d'azote liquide contenant l'ADN du commandeur suprême. C'est de sa main que cet échantillon, ainsi que la carte mémoire élaborée par Zeitsev doivent quitter la terre. Il transpire dans son masque à gaz. Les gouttes troublent sa vision, et la vapeur dégagée par l'azote n'arrange rien. Q... R... S... St... Stal... Ca y est... Dimitriev tiens dans sa main le graal, le reste vivant du commandeur suprême. L'étiquette est à moitié effacée, la différence de température attaquant l'encre. Par acquis de conscience, il prend également le tube suivant. Puis le doute l'envahit. Deux tubes... pourquoi y a-t-il deux tubes... Il regarde le premier avec attention. "Stal.ne". Puis le second. "Stal..ne". Le commandeur suprême devait être prévoyant. De toutes façon il n'y a plus le temps pour l'hésitation. L'intrusion dans le centre a déjà du être repérée par les satellites de la NSA et ces pourritures d'amerloques seront là d'une minute à l'autre... Dimitriev place les tubes et la carte mémoire dans le dispositif de transfert vers la fusée et lance le processus. Le robot automatisé s'enclenche... Une nouvelle explosion. Les américains sont déjà là... Dimitriev pleure. Au sol il se sent partir. Mais ce sont des larmes de joie qui coulent sur son visage. Il est un héro, un patriote. Sa vue se trouble, et avant de rejoindre lui aussi Starkey, il n'a que le temps de voir le bras du robot de transfert prendre une autre carte mémoire dans le rack. Une carte mémoire labellisée "Stall..." Dimitriev est déjà parti...
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Cdt. Sylvester Staline
Respect diplomatique : 31
27/06/1018 ETU 09:26 |
Score : 5
Détails
Fusée Space-X K29-012, 27/06/1016 ETU La capsule s'ouvre et le corps de l'homme s'écroule lourdement au sol. Son corps tremble. Il est nu, et il a froid. Il est toujours à moitié aveugle, tel un contrebandier sortant de la carbonite, mais le pire ce sont les mots de tête. Il se sent le crâne gonflé, comme si l'on avait tenté d'y introduire plus qu'il ne pouvait contenir. Il est confus, doute même de sa propre identité... Les souvenirs s'enchainement à toute vitesse bien qu'il lui soit difficile de déterminer le réel de l'irréel... La guerre, la mère patrie, planet Hollywood, les purges, l'oscar, Lénine, Rocky... tout se mélange... Il relève la tête et se trouve face à face avec un robot humanoïde dont le sourire est aussi naturel qu'un steack dans un restaurant vegan. - ADRIENNE?! dit l'homme - Negatif. Petrov, mon nom de code est P.E.T.R.O.V. pour "Père Electronique de Tutelle pour la Réhabilitation des Organismes Vivants". Bienvenu dans votre nouveau monde Joseph. - Joseph? Je m'appelle pas Joseph! Moi c'est John, John Spartan! J'ai été décongelé pour botter le cul de... comment il s'appelle déjà...Simon Phoenix! Le robot réagit aussitôt: - "John Spartan", entrée 12-24 "culture cinématographique" - John Spartan, personnage du film démolition man, interprété par Syl... - Attends un minute, c'est ça! Sylvester, je suis Sylvester! C'est ce truc de cryo-bidule qui m'a embrouillé l'esprit! - Erreur système, votre nom est Joseph Stal... - Joseph DREDD! C'est ça! La loi, c'est moi !!! - Erreur système, votre nom est Joseph, Joseph Staline, digne héritier du comman... - Stop! Je pige que dalle à tout ça... Non, je me rappelle, mon nom c'est Sylvester tu comprends? espèce de boite de conserve de merde! - Joseph - Sylvester! - Joseph - Sylvester!!!! - Joseph -SYLVES... Ok Mr Staline, ça te va? - Mr Staline, donnée enregistrée. - Putain ce mal de crâne... Vous avez foutu un sacré bordel dans ma tête! Et je suis sensé...je me rappelle... la mère patrie... Je dois conquérir ce monde c'est ça? - Affirmatif Mr Staline. - C'est pas ma guerre !!! - Négatif Mr Staline, c'est votre guerre, votre mission. - Pourquoi je dis ça moi... T'as raison Paulie, vaut mieux mourir pour quelque chose, que vivre pour rien! - PETROV Mr Staline, mon nom de code est Petrov... - Mouais, c'est ça... On a des flingues? - Affirmatif, en voici la liste: [...] - Ouais, ça va chier !!!
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