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Pages : 1
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Cdt. Ylios
Respect diplomatique : 160 
07/11/1018 ETU 15:20 |
Message édité -
Score : 7
Détails
C'etait l'esprit un peu triste et en proie au vague à l'âme qu'Ylios preparait cette entrevue. Finalement après tout ce temps, les voilà qui enfin pouvaient se rencontrer en privé; malheureusement cela se ferait donc dans des circonstances malheureuses. L'humeur n'était pas à la fête, l'heure était même plutôt grave. Un diner des plus sobres et simples serait servi sans fioriture mais surtout sans joie. Elle arriva d'un air enchanté et était souriante et si elle compris d'emblée que la situation était loin d'être aussi idyllique qu'elle l'avait imaginée, lui continuait à se demander si cette candeur était sincère ou n'était qu'une facade pour masquer un certain machiavélisme. Elle décida de crever l'abcès d'emblée et lui demanda d'un air soucieux si tout allait bien. Il prit une grande inspiration et commença... "Soyez la bienvenue ma chère, je vous en prie asseyez vous, dit il en indiquant deux fauteuils de la terrasse, prenons le temps d'un verre avant de manger; cela sera plus confortable pour commencer a discuter. Vous savez une partie de moi est ravi d'enfin vous recevoir en privé. Malheureusement cela est obscurci par les évènements actuels dans lesquels vous êtes impliqués. Si je n'avais pas autant de considératuon pour vous, nous ne serions même pas ici et notre lien aurait déjà été rompu. Néanmoins ce lien a justement été utilisé pour m'abuser. Il lui tendit un petit dossier résumant l'état actuel de la situation qui était déjà catastrophique et continuait d'empirer d'heure en heure... elle paru choquée et leva des yeux livides et tristes vers lui. Il continua. Voyez vous au delà de cette situation regrettable ce qui me chagrinne le plus c'est votre implication dans tout cela. Vous étiez mon amie la plus proche, ce n'était pas de la politique, je vous appréciais sincèrement. Mais mon affection pour vous a été utilisée, vous avez servie de caution pour soutenir une action qui m'était défavorable. Je me suis retrouvé bloqué, sans possibilité d'agir dans mon intérêt puisque j'ai donné priorité a votre tranquilité d'esprit. Je savais que vous seriez inquiète et chagrinnée si la situation dégénérait. Ahah, hum, d'ailleurs je suis la preuve de la sagesse de mes propres paroles puisque je suis la demonstration maintenant que vie privée et publique ne font pas bon ménage. Nous sommes malheureusement des politiciens avant de pouvoir être des individus relationnels. Amer constat ne croyez-vous pas? Bref... Je ne vous ai pas demandé de venir pour que vous vous expliquiez ni pour que vous vous justifiyez. Je n'attends pas de vous que vous me convainquiez de votre bonne foi ou que vous avouiez vos manipulations et votre machiavélisme. Je n'ai jamais eu de doute sur le sien et je vous l'ai dit dès le départ; les évènements prouvent maintenant que j'avais raison... En ce qui vous concerne je crois que le temps fera son affaire. Les actes sont plus éloquents que les mots. Je crois donc que vos futures actions en diront plus que n'importe quelle parole que vous pourriez prononcer ce soir. Je suis dans une situation inconfortable, j'ai été abusé et j'ai du me laisser faire en toute conscience. Elle fais preuve de patience et de tolérance, mais j'imagine qu'à ses yeux je passe certainement pour un être faible et idiot, ce que je ne suis pas. La seule fois qu'une personne s'investit avec moi je me retrouve dans l'incapacité de faire valoir mes qualités et d'avoir la liberté d'action nécessaire pour faire progresser nos travaux. Tout ceci fait de moi un pantin ridicule et risible. Je le constate dans son regard et ses paroles. Après tout je ne lui dois rien, elle le sait; et la connaissant un peu je sais qu'elle fait preuce de tact pour ne pas me brusquer ou me froisser. Mais je sens un certain désappointement de sa part face à mon apparente faiblesse et à la passivité à laquelle je suis forcé. Je n'ai donc pas voulu vous confronter, encore moins vous piéger, j'ai toujours agit dans le but de nous préserver. À tort ou à raison, le temps nous le dira. La verité est que cette histoire ne fait que révéler le point crucial. Peu importe finalement cette tragédie, je m'en relèverai. Il ne s'agit que de vous et moi. En temps normal il en aurait été de même pour notre première entrevue mais sous une forme et avec une ambiance différente. Mais c'est aussi un mal pour un bien... car cette situation révèle de la profondeur, de la sincérité, de la loyauté, de l'attention, de l'amitié et de la sensibilité dont j'ai toujours fais preuve a votre égard. Car mon affection pour vous et ma considération pour notre amitié est mise en exergue. Comme je le disais les actes sont bien plus éloquents que les mots..."
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Cdte. Lyra
Respect diplomatique : 459 
07/11/1018 ETU 20:32 
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Message édité -
Score : 5
Détails
Elle avait écouté son monologue sans le couper, sans même chercher à intervenir. C'était un sentiment plutôt rare chez elle, mais là, tout de suite, elle était un peu mal à l'aise. Par moment, elle avait même eu du mal à soutenir son regard. Il devait vraiment en avoir gros sur la patate pour vider son sac comme ça. Sur le coup, elle s'était sentie un peu perdue mais, au fond... c'était peut-être mieux ainsi. Pourquoi tourner autour du pot ? Le ton était donné, et pour le meilleur ou pour le pire, certaines choses devraient être dites. Mouai...en bref, la soirée s'annonçait pas super... En même temps, tu t'attendais à quoi ? La "voix" d'Ajay, couché à ses pieds, était venue raisonner dans sa tête, coupant court à ses pensées. Honnêtement... elle ne s'était préparée à rien de particulier. Elle connaissait la situation dans laquelle il était embourbé - du moins, elle pensait la connaître - et se doutait que l'ambiance ne serait pas trop à la fête. Pourtant, elle s'était sincèrement réjouie de le rencontrer enfin, et elle n'avait pas hésité une seconde en acceptant son invitation. Depuis le temps qu'ils échangeaient à distance ! Pour cette première rencontre informelle, elle avait choisi une petite robe noire - simple, sobre, élégant - et remonté ses cheveux en un chignon rapide. Pas de chichis entre eux, comme convenu... Mais à présent, Lyra n'était plus sûre de rien. Un frisson lui parcourut le dos. Elle baissa les yeux sur le verre qu'elle tenait à la main. Elle n'y avait pas encore touché. Andouille, tu crois quand même pas qu'il va t'empoisonner ?... Elle reposa précautionneusement le verre sur la table basse, à côté du petit dossier qu'il lui avait apporté. J'ai entendu beaucoup de sentiments très différents, dans votre petit discours... Je vous sens tiraillé, mais je perçois surtout du doute - beaucoup de doute - et de l'incompréhension, de la déception, aussi... Et je crois surtout que vous n'êtes pas sûr de savoir si vous me tenez pour directement responsable de ce qui vous arrive, ou si c'est votre sympathie à mon égard qui vous a conduit à faire les choix que vous avez fait. Admettez quand même que ma responsabilité n'est pas tout à fait la même dans les deux cas. Son ton était devenu cassant, malgré elle, et elle prit conscience qu'elle avait machinalement croisé les bras en parlant. Elle les décroisa immédiatement. Ce n'était pas le moment de prendre une posture défensive. Elle soupira. Je n'ai pas cherché à vous nuire, Ylios. Je n'ai pas essayé de vous manipuler. Et je n'ai pas trahi notre amitié. Oh je sais ! Elle avait levé la main pour couper toute protestation. Je sais. Vous ne voulez pas d'explications, pas de justifications. Mais si vous croyez que je vais rester sagement assise là et vous laisser dire tout ça sans réagir, c'est que vous ne me connaissez pas encore assez bien. Tout ce que j'ai fait vis-à vis-de vous, tout ce que j'ai dit, c'était dans l'idée de vous aider et de vous protéger. Je ne dis pas y être parvenu entièrement, et je le regrette sincèrement. Mais c'était bien mon intention... Et vous savez quoi ? Je ne crois pas qu'au fond, vous me croyez capable de vous avoir manipulé à ce point, et d'être à l'origine de tout ça. Ni même complice. Elle lui sourit. Le premier sourire depuis le début de la discussion. Sinon, je ne serais pas ici, assise à votre terrasse. C'est une idée qui vous a traversé l'esprit, et je le comprend, avec tout ce que vous vivez en ce moment. Mais au fond de vous, vous savez qui je suis... Et il va bien falloir que l'on continue à se faire confiance, si on veut continuer d'avancer. Elle se pencha en avant pour attraper son verre, enfin décidée à en goûter le contenu. Elle avala une gorgée, et eut une moue approbatrice. Elle le regarda, avec un nouveau sourire. Eh bien ! Vous êtes peut-être fâché, mais vous ne vous êtes pas moqué de moi. Lyra reposa le verre, puis attrapa le petit dossier qu'il lui avait donné un peu plus tôt. Elle le feuilleta, plus précisément cette fois. L'air à nouveau soucieux, les sourcils froncés, elle parcourut les pages une à une. Elle sentit son ventre se nouer, et une lègère nausée s'installer. Elle referma finalement le dossier d'un coup sec, et leva les yeux vers Ylios. Je découvre des choses, dans votre rapport. Et c'est plus grave que je ne le pensais. Elle murmura, presque pour elle même. Et en même temps, ça aurait pu être bien pire... ... Qu'est-ce que vous avez l'intention de faire, maintenant ?
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Cdt. Ylios
Respect diplomatique : 160
08/11/1018 ETU 00:47 |
Score : 4
Détails
Je suis ravi que cette specialite alcoolisée vous plaise; c'est un vin doux naturel de Corynthe, plutôt fruité, non? Il en sera de même pour le repas, rien de bien fou mais j'aime cuisiner. En plus j'ignore totalement vos habitudes et vos préférences culinaires... Enfin nous verrons bien, c'est l'aventure! Bon je me pose des questions, je trouve ca sain de mettre en doute, ça évite les désillusions. En plus je ne vais pas vous le cacher, certaines rumeurs ne sont pas à votre avantage. Donc je suis prudent mais je ne suis pas particulièrement méfiant. J'aime laisser du temps et de l'espace aux autres. Leur liberté d'être et d'agir est plus interessante que des rumeurs pour se faire une opinion. Elle avait ce don de l'adoucir, même en pareille circonstance... il la regarda fixement avec un sourire tendre, s'amusa de l'instant... Vous savez, j'ai confiance en mon instinct. Je sais toujours presque instantanément à qui j'ai affaire... j'ai la chance d'avoir une vision assez juste des gens et des situations. Je sais que cela peut paraître présomptueux et arrogant, mais je m'en accomode. Donc en ce qui vous concerne, je vous apprécie car vos qualités personelles me sont agréables, sans compter que nos civilisations elles-mêmes ont de sérieux points communs. Soyez assurés que cela ne m'enchante pas du tout de vous recevoir dans ces conditions et je me sens un peu coupable de devoir vous assomer comme cela. Je vous mets même dans une position inconfortable, je le sens. Alors sachez le à l'heure actuelle cela ne changera en rien à la considération que je vous porte. Je tenais surtout à vous informer. Tout en continuant de parler il se leva, se resservit un verre et pencha la bouteille vers son verre pour lui proposer d'en reprendre. Pour répondre à votre question il n'y a pas grand chose que je puisse faire... Je veux dire sans provoquer de conflit. Donc je vais laisser couler et assumer mes erreurs. Je suis d'ailleurs bien conscient que finalement votre implication m'a surement été salutaire. Sans votre présence les choses auraient pu être encore pire pour moi. Je vous devine assez pour imaginer que vous avez garder un oeil protecteur et avait empêché que je finisse aux panthéons des civiliations les plus précocément disparues. Vous savez les dégâts sont irréversibles ces problèmes ne pourront pas être réparés et mon peuple en restera atrophié... Il chercha à capter son regard fuyant, il obliqua un peu la tête, sourit encore légèrement, pour capter son attention et la rassurer. Tout cela je vais m'en accomoder, honnêtement ce n'est pas si important à mes yeux, je ferai avec. Les peuples grecs se portent très bien, nous continuons d'avancer; c'est très bien. Nous ne sommes ni imperialiste, ni démesurément ambitieux... Non... je ne m'inquiete pas pour eux, ni pour moi... mais pour vous. Il s'interrompit pour lui sourire de nouveau. C'est pour vous que je m'inquiète... Et ca ne date pas d'hier... mais si auparavant mes craintes semblaient stupides, elles prennent sens maintenant. Je crains que vous ne deviez assumer des évènements malgré vous; que vous n'ayez à payer des erreurs qui ne sont pas les votres etc. Alors évidemment je sais que vous êtes intelligente, responsable etc en un mot une grande fille!! Ahah... Mais ne m'en veuillez pas, je suis ainsi je m'inquiète pour les gens que j'aime. Vous voyez je me sens coupable de devoir vous affliger de ces tristes nouvelles et de vous impliquer dans ces histoires grand guignolesques et je ne vous ferait pas l'affront de nier mes propres responsabilites. Mais la verité c'est que ni vous ni moi n'avons vraiment été décisionnaire. Et qu'en est-il du responsable? Comment peut-il vous imposer telle position sans vergogne?? Je n'aurai pas l'indécence de m'immiscer dans vos affaires ne vous en faites pas... Cependant la vraie question est: vous, qu'allez vous faire? Je n'attends pas de réponse, cela vous appartient.
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Cdte. Lyra
Respect diplomatique : 459
12/11/1018 ETU 13:02
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Score : 4
Détails
Vous vous inquiétez... pour moi ? Lyra le regarda un instant sans comprendre, incrédule. Elle ne s'attendait pas à ça. Votre secteur est au bord de la guerre, vous êtes embourbé dans un conflit qui semble empirer de jour en jour... et vous allez me faire croire... que c'est pour moi, que vous vous inquiétez ? Elle se sentait complètement perdue. Elle l'avait trouvé franchement distant à son arrivée, presque froid. Elle avait perçu ses doutes et ses accusations à peine voilées, et s'était apprêtée à encaisser les reproches de son hôte. Et puis... contre toute attente, il avait changé d'attitude et son ton s'était adouci. Est-ce qu'il était lui même sincèrement tiraillé entre des émotions contraires ? Ou est-ce qu'il tentait volontairement de brouiller les pistes, pour la déstabiliser et lui faire baisser sa garde ? En tout cas, il semblait chercher à l'emmener sur un tout autre terrain. Un terrain sur lequel elle n'avait pas, mais alors pas du tout envie d'aller. En temps normal, elle aurait réagi très simplement. Elle se serait contenté de sourire, et aurait changé de sujet. Mais elle était fatiguée et préoccupée par les récents événements - bref, à fleur de peau. Alors elle réagit. Assez mal. Mais vous vous inquiétez pour rien, Ylios, je vais bien. Le ton de Lyra était sans appel - et son agacement, palpable. Oh, je sais bien ce que vous pensez, tous. Pauvre petite Lyra, naïve et manipulée par le grand méchant Alen. C'est-ce que vous croyez ? Que je suis aveuglée par mes sentiments, et que j'ai manqué de lucidité en vous conseillant ? Ou qu'il m'aurait utilisée, pour accéder plus facilement à votre secteur ? Lyra secoua la tête et eut un rire froid. Vous croyez vraiment qu'Alen a besoin de moi pour gérer ses affaires ? Vous allez chercher trop loin, Ylios, et vous êtes juste en train de vous faire des nœuds au cerveau. Les choses sont bien plus simples. Vous me conseillez de ne pas mélanger privé et politique, et pourtant c'est ce que vous êtes en train de faire. Ma relation avec Alen est d'ordre privé, et elle ne me donne ni le droit ni le devoir de justifier, ou d'expliquer ses actes à sa place. Il est assez grand pour le faire tout seul. Si vous croyez qu'Alen m'impose des choses, si vous croyez que je suis soumise à sa volonté... c'est que vous n'avez rien compris. Lyra haussa les épaules. Même si vous semblez le penser, je ne suis ni victime, ni bourreau, dans cette histoire. Bien sûr que j'ai un gardé un œil bienveillant sur vous, et sur votre situation. Et je vais continuer de le faire... quelle que soit l'issue de cette soirée. J'ai mes raisons, et elles n'ont rien à voir avec Alen. Le visage sombre, Lyra le regarda dans les yeux. C'est vrai, nous nous voyons dans des conditions difficiles et très particulières. C'est compliqué pour moi, ça l'est encore plus pour vous. Mais pour l'instant, je n'arrive pas à voir clair dans votre petit jeu. Alors si vous voulez que je reste, il va falloir me dire ce que vous attendez de moi, et de cette soirée. Sans détour, sans sous-entendu et sans faux-semblants. Parce que vous parlez de sincérité, d'amitié et de sensibilité à mon égard, et dans le même temps, vous semblez tout remettre en question, en commençant par m'accuser - même indirectement - de vous avoir trahi. Avouez qu'il y a de quoi se perdre... Le ton de Lyra s'était durci à mesure qu'elle parlait, et la colère prenait peu à peu le pas sur l'incompréhension. Elle se redressa, et le toisa d'un air de défi. Il fallait que l'on se parle, alors... voilà, je suis là. Elle écarta les bras. Vous avez quelque à me dire ? Vous avez quelque chose à me reprocher ? Allez-y, profitez-en, c'est le moment !
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Cdt. Ylios
Respect diplomatique : 160
13/11/1018 ETU 19:10 |
Message édité -
Score : 4
Détails
Il devint blême, les yeux bien ouvert. Detourna un peu la tête, posa son regard dans le vide. Puis il prit une grande inspiration et en fermant les yeux, expira sechement tel un soupir de regret tout en posant le bout de ses doigts sur son front, sa main cachant une partie de son visage comme par pudeur. Il rouvrit les yeux, il tenta de masquer ses émotions mais une certaine tristesse teinta son regard. "Mon petit jeu...?!! Mon petit jeu... wow... bon..." semblant se parler a lui même. Les convenances lui auraient normalement dicté de l'inviter à passer à table mais il avait perdu tout appétit. "C'est bien là le soucis je vous l'avoue. Mon inclinaison pour vous est en train de s'emmêler à mon destin politique. Vous savez bien qu'Alen n'est pas la seule personne à l'utiliser. Suis-je cet imbécile qui s'est fait piéger à cause de cette inclinaison? Parfaitement! J'assume totalement, j'en suis habituellement fier; ce soir je suis surtout décontenancé. Libre à vous de me reprocher ses sentiments ou de me tourner en ridicule. Mais je n'ai jamais rien caché, si il y a bien une chose dont on ne peut m'accuser c'est d'évoluer en eaux troubles, de monter des stratagèmes et de me jouer des autres..! Se levant se dirigeant au bord de la terrasse face à l'immense cité.. il haussa le ton visiblement blessé. Non mais franchement, a-t-on déjà entendu pareille incongruité?!! Un ptit jeu, moi qui tente par monts et par vaux d'incarner des valeurs humanistes et altruistes dans cette foutue galaxie...!! Moi qui suis prêt à passer pour l'idiot de service afin de dénoncer le marasme dans lequel nous vivons ici, tout autant que de me voir utilisé et bridé dans mes actions politiques par sentiments pour vous. C'est la meilleure!! Il se tourna vers elle. Ecoutez je suis désolé de devoir évoquer votre vie privé ou de mêler notre rencontre a la politique. Mais je ne vous accuse en rien ni ne vous rends responsable. Vous avez le don de me prêter des intentions qui ne sont pas les miennes. J'assume ma responsabilité dans notre situation. Qu'aurai-je du faire, ne rien dire?!! Jouer l'hypocrite? Faire comme si tout allait bien? Je ne cherche pas à juger votre vie privée, j'ai assez de recul sur tout ça. Mais nier que nos vies privées débordent sur nos vies publiques seraient malvenu! Oh j'imagine les réflexions dont vous êtes la cible concernant Alen, vous en êtes agacée je le conçois. Mais me mettre dans le même sac? J'aurai préféré ne pas avoir à en parler! J'ai même du mal à croire que notre rencontre soit ainsi gachée. Voilà pourquoi vous m'aviez vu distant et silencieux. C'est tout ce que je voulais éviter. Ah le vaurien, il est malin! En plus il fait d'une pierre deux coups! Le mec me prend pour un faible, un débile; se permet de s'accaparer des pans entiers de mon secteur sous couvert d'alliance et de protection... puis pourri un nombre incalculable de planètes a l'heure ou je dois rattraper mon retard sur les autres commandants. Il me freine, me penalise en me prenant pour une bille. Puis s'en va l'air de rien. Et aujourd'hui je m'aperçois qu'il aura en plus réussi a nous pousser à se quereller, détruire notre lien en me faisant passer pour l'abruti de service à vos yeux... Ah ahahah il est fort le bougre ça je lui accorde. Seulement l'abruti a tout vu venir et vous avait prévenu dès le début, vous l'oubliez un peu vite; tout comme vous oubliez vos bons conseils et votre incitation a lui faire confiance dans mon intérêt soit disant. Mais vous savez quoi? Ils se trompent, bien heureux que je fasse ressortir un peu de compassion chez ses égos de la pire espèce, ces dictateurs de pacotilles, ces maîtresses de galaxie... "oh le pauvre et faible petit Ylios, ménageons le ce bambin... sans oublier tout de même de jouer de ses valeurs et de ses sentiments pour se servir au passage..." Devrais-je me confondre en gratitude. Ils n'ont pas bien compris qui nous sommes nous les grecs. Mais peu nous importe de nous faire écraser et exterminer... ahah la belle affaire. Les Pan-Athéniens, faibles..!!! Ahahah. Non mais laissez moi vous dire qu'ils se fourvoient tous autant qu'ils sont. Je prend surtout le temps de regarder autour de moi. Et puis faible? Si j'avais si peur je ne me serais jamais permis de critiquer Alderak ainsi que les autres et l'impasse actuelle. Je m'engage à la hauteur de mes petits moyens quitte à disparaitre. La trahison, moi? Connais pas... c'est la droiture à mes valeurs qui me guide. Quand à vous, je suis navré si je touche un point sensible ou si je vous fait mauvaise impression. Incompréhension totale ma foi. Et oui je lui en veux de nous prendre pour cible et de vous et nous avoir utilisé dans ses manipulations et ses nécessités. J'aurai été prêt à l'aider je cherchais des alliés. L'honnêteté, la franchise, la communication et la confiance me sont chères et sont des méthodes viables à court ou long terme. Il n'y a aucun petit jeu, du moins pas de mon coté; vous vous trompez de cible. Mon apparente faiblesse et mon apparente passivité n'étaient qu'une tentative de protéger notre amitié naissante. Puis vous pouvez bien faire votre mauvaise tête, jouer de mauvaise foi et d'intempérance. Je vous accepte telle que vous êtes, quand je m'engage auprès de quelqu'un je suis sincère et constant... Peut-il en dire autant?"
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Cdte. Lyra
Respect diplomatique : 459
13/11/1018 ETU 22:23
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Score : 2
Détails
Ca ne lui était pas arrivé souvent dans sa vie, mais Lyra venait de prendre une claque. Sur le coup de la colère, elle avait voulu le provoquer, faire sauter quelques résistances pour connaître le fond de sa pensée. C'était sans doute un mal pour un bien, au moins les choses étaient dites... Mais l'émotion d'Ylios était palpable, sincère et elle prit de plein fouet toute la tristesse et la douleur que ses révélations semblaient lui causer. La colère de Lyra était retombée comme un soufflet. Elle d'habitude si assurée, se sentit soudain maladroite, et hésitante. Elle venait de comprendre beaucoup de choses. Et ne savais juste... plus...comment réagir. Elle se leva doucement, et se rapprocha du bord de la terrasse pour le rejoindre. Cherchant soigneusement ses mots, elle s'appuya sur la balustrade et contempla le paysage quelques instants. Pardon, Ylios. Je suis sincèrement désolée de vous avoir blessé. Je ne vous trouve ni ridicule, ni faible. Et encore moins abruti. Elle prit une longue inspiration et osa enfin le regarder. Je n'avais pas... conscience de la portée de vos sentiments et je réalise à quel point les choses ont pu être difficiles à vivre pour vous. Mais j'ai compris. Et je tâcherais d'en tenir compte à l'avenir. Elle tenta un sourire, et lui tendit la main timidement. ... toujours amis ?
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Cdt. Ylios
Respect diplomatique : 160
13/11/1018 ETU 22:35 |
Score : 1
Détails
Il lui sourit en retour et prit delicatement sa main... Bien évidemment ma chère je serai bien incapable de vous en vouloir... Position délicate, un peu mais ne vous en faites pas... Je suis un grand garçon! J'en ai vu d'autre. Vous n'aurez jamais à douter de ma sincérité ou de ma loyauté, je vous l'assure. J'espère que ces évènements auront au moins servi à vous le prouver... Voulez vous dîner?
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