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Cdt. IstalrI
Respect diplomatique : 277 ![]() 03/12/1018 ETU 17:56 ![]() ![]() |
Score : 4
Détails
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Pourquoi. C’est le simple mot, la simple question que se pose le commandant IstalrI. Pourquoi sur lui. Le règne des Charoniens avait duré près de 1000 ans, en prospérant, sans jamais avoir faillis. Et, il a fallu que lui, se coltine une apocalypse…Puis, cet accueil. D’autres nous aurait accueillis froidement. L’étranger est toujours accueilli avec des pierres. Mais, là…Ça dépasse tout ce qu’il avait pu imaginer. Être au service de quelqu’un…Quelle ironie. Là ou son peuple prime libertés, et libre arbitre, on lui impose des chaînes et une manière de se comporter. Pourquoi. Il n’avait pas de réponses. Et ça ne servait à rien de pleurer le passé. Les faits sont là. On a changé de lieu. De mentalités. D’état, dans tout les sens du terme. Soit. Ils imposent une nouvelle danse. Il va danser. Mais, pas de la même manière. On ne l’a pas choisi Dirigeant pour rien. Il était temps. Oui, mais, temps de quoi ? Car là est la question ! Temps de briser ces infernales chaînes ? Non. Temps de déclarer la guerre ? Seul un fou oserait. Il est temps de montrer pourquoi IstalrI est un Dirigeants. Temps de montrer ce qu’est un Charon. Téléchargement de données de : Krieg Korp, serveur-1, en cours : 95% 96% 97% 98% 99% 100% Le commandant IstalrI cliqua sur un bouton « OUI », non loin de son homologue « NON » ------------ Archiver Charonienne, Section 89-6-G45. Nom : Brisés. Lieu : Krieg Korp. Temps : ------------ La guerre. Elle se sentait, on la voyait partout. Dans le no man’s land, jonché de cadavre. Des deux côtés, une armée, prête à en découdre, en armure. On se regarde en chien de Faïence, voulant voir qui fera les premiers pas de trop. Un cor retentit chez ce qu’on suppose être l’ennemis. L’ennemis charge. Le camp supposé alliés, dresse boucliers et lances. Ils avaient froid, et peur. Depuis cinq jours, ils combattaient, depuis cinq jours, ils se mettaient des défaites, des victoires, et des égalités. Ce combat devait normalement tirer un trait définitif sur cette guerre. Savoir qui des deux camps gagnerait la guerre. Qui des deux camps gagnerait le pouvoir. Qui des deux camps gagnerais la planète. La bataille faisait rage. Un ennemi qui décapite un soldat allié. Avant de se faire percer par une flèche, dans l’œil. Puis de se faire embrocher. Par un autre. C’était une boucherie infernale, peu de soldat pouvait se vanter de leur mérite. Rapidement, lorsque quelqu’un rajoutait un nom a la liste des morts, il se faisait automatiquement tuer, derrière, par un soldat ennemi. Le combat dura pendant 5 cycles, sans discontinuité. Ne s’arrêtant en aucun cas, car s’arrêter reviendrais à laisser l’ennemis avancer. Et, aucune des deux armées ne pouvait se le permettre. On marchait sur les morts, les cadavres s’empilait. Lorsqu’on ne combattait pas, on enlevait les cadavres, en ne faisant pas attention a l’identités du cadavre. Un moment de faiblesse vaut un instant de mort. Un moment d’inattention était immédiatement puni. Puis, un cor sonna. L’ennemis partit, et reforma le rang. On en comptait des centaines de milliers. Désormais, on ne les compte que par centaine. Le même constat pouvait se faire dans le camp allié. Des lignes ennemies, un homme, s’avança, seul. -Et bien, et bien…Que de sang gâché, que de sang perdu…Qu’il est dommage de gâcher tout ce sang. Qu’il est dommage de sacrifier tous ces morts…CHARONIENS ! Je vous propose un marché ! Affrontez mon champion. Si vous le tuez, nous nous retirons, et vous gagnez. S’il vous tue, vous vous retirez, et nous gagnons. Ledit champion s’avança, et un murmure d’effrois passa dans les rangs ennemis. Le champion avais déjà fait ses preuves, apparemment…. -Alors, Charoniens…Cela me semble simple…Honnête…et bon, de ma part…J’ai encore une multitude d’armées qui attendent mes ordres…Qu’en dites-vous ? Le camp allié se regardèrent l’un l’autre. Pièges, subterfuges ? Nul ne sait… -Nous acceptons. Cinq silhouettes sortirent des rangs. Ils étaient en capuche. Celui qui se situait au centre avait du sang sur lui, preuves qu’il a participé au combat. Une précision est nécessaire, tous les soldats sont en capuches. En même temps, comme s’ils étaient synchronisés, les cinq qui se sont avancé enlevèrent leur capuche, et révélèrent leur œil rouge brillant. A nouveau au centre, on peut remarquer le commandant IstalrI, qui possède facilement 10, a 15 ans de moins. D’une même voix, ils parlèrent. -Nous acceptons le marché. Sachez que dès a présent, personne ne peut modifier le contrat. Si l’un de nous deux viole le contrat, il devra se soumettre à notre implacable jugement. -Ainsi soit-il. Le champion n’attendit pas plus longtemps, et fonça sur les 5 personnage, sur un coup de tonnerre, alors que la pluie commence à tomber. Dans un même mouvement, les Charoniens levèrent la main droite, devant eux, et prononcèrent que deux mots. -Arrête toi. Surprenant le chef ennemis, le champion s’arrête, en plein milieu de course, le souffle rapide, de la buée s’échappant de sous son casque. Peu de temp après, une flèche siffla, abattant la personne à droite d’IstalrI. Les autres regardèrent leur compagnons, mort, puis, regardèrent le chef ennemi, qui les regardait avec un sourire narquois. -Je ne vous ai pas dit d’utiliser vos capacités… -Tu a déterminé les termes du contrat. Tu viens de le briser également. -Pardon ? -Tu ne t’était pas intégrés dans le marché, ni l’archer qui a tiré. Tu as donc brisé le marché. Notre sentence est sans appel. Souffre. Immédiatement après ce mot, le chef ennemis se mit à crier de douleur, en se tenant la tête, des deux mains. Pendant ce temps, IstalrI s’approche du champion : -Il t’a forcé à venir, à être ce que tu es. Veux-tu nous rejoindre ? Ou, tes atrocités te feront regretter ton existence jusqu’à la fin de tes jours, et tu veux l’abréger ? Le champion ennemi murmure quelque chose a IstalrI, dans l’oreille. Ce dernier hoche la tête. Pui, lui passe sa lame au travers de son cœur. Derrière, l’homme qui se tordait de douleur venait de rendre son dernier soupir. ------------ Archiver Charonienne, section 90-6-G48. Nom : Dernière berceuse. Lieu : Krieg Korp. Temps : Il y avait IstalrI. A genoux. Devant lui, une personne, mal en point. Vieille, sur le point de mourir. IstalrI avait son œil rouge qui pulsait, un peu, et, qui était illuminés. Sa voix…Chantait. Elle chantait une chanson, grave et calme, puissante, imposante. Il chantait en ayant les mains de la personne mourantes dans les siennes. Le mourant, lui semblait heureux, en tout cas, son visage le laissait transparaitre. Il respirait calmement, ils respiraient la joie de vivre. Il semblait ne plus souffrir. Un deuxième regard permet de voir une flèche plantée dans son torse, juste en dessous de son cœur. Lorsque la mélodie s’arrêta, la personne en face de IstalrI poussa un simple soupir, le sourire aux lèvres. Et rendis l’âme. IstalrI lui ferma les yeux, et posa un bisou sur son front. Puis, il se relève. Son œil rouge venait de s’éteindre. Une simple larme de sang était au coin de son œil. Il ferme les yeux, puis, dit d’une voix forte : -Ici, c’est un frère qui vient de mourir. Il nous a quittés, toutes peines effacées, toutes douleurs envolées, heureux. Vous connaissez son nom, je le connais aussi. Nul besoin de le rappeler. Souvenez vous de son vivant, de ses actions. De son rire, de sa voix, de ce qu’il était. Il sera enterré, demain, avec sa famille, dans son caveau familial. Vous pouvez le pleurer. Mais, Il n’a pas souffert, durant les derniers instants de sa vie. Une passante, un peu audacieuse, éleva la voix : -Qu’est-ce qui nous le prouve ? IstalrI allait partir, et donc, s’est mis de dos. Il se retourna. Et, regarda immédiatement l’audacieuse, comme s’il savait depuis le début qu’elle allait prendre la parole. -Ce qui vous le prouve…La dernière berceuse ne permet pas à une âme de souffrir avant de quitter cette existence. Alors, rien ne vous le prouve…Hormis qu’a l’heure de rendre votre dernier soupir, vous sentirez cette délivrance. Nous sommes des Charons. Nous ne permettrons pas qu’une âme souffre, dans ses dernières heures. Sur ces mots, il se retourna, après avoir incliné la tête a l’assemblée.
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